[Alegas] Mes Critiques en 2014

[Hannibal]

C'est vrai que celui-ci rentre beaucoup plus dans le moule d'un Disney contrairement à Nimh qui était un vrai éléctron libre. Sinon pas revu depuis une éternité mais je préfère largement Nimh également!

[Alegas]

Est-ce que c'est moi qui en attendait trop ? Toujours est-il que, comme le dit Hannibal, c'est bien plus enfantin, et donc bien plus commun que NIMH. Le prochain c'est le Petit Dinosaure et le Vallée des Merveilles, et celui là je l'ai pas revu depuis mes 5-6 ans. Ça risque de faire tout bizarre.

[osorojo]

Ue fin bon, te les mate pas non plus en t'attendant à des films matures comme Akira, Ghost in The Shell ou Jin Roh.

Ouais Nimh était assez fort dans ses messages, mais les autres Don Bluth sont quand même avant tout destinés aux enfants (petit pied et son périple, ça va être la même chose). Faut pas l'oublier non plus

M'enfin, Fievel, ne serait-ce que pour son style graphique, mérite plus d'indulgence que ta critique acerbe. Na

[Alegas]

Nan mais que ça s'adresse aux enfants soit, mais tu peux les prendre pour autre chose que des demeurés incapables de supporter autre chose que la mièvrerie et les chansons.

[Hannibal]

Les gosses adooooorent les chansons : Fact!

[osorojo]

Nan mais que ça s'adresse aux enfants soit, mais tu peux les prendre pour autre chose que des demeurés incapables de supporter autre chose que la mièvrerie et les chansons.

C'est facile de dire ça quand c'est pas tes gamins que tu mets devant l'écran

[Alegas]

Et là encore, j'ai rien contre les chansons si elles sont utiles à la narration (les Happy Feet, certains Disney des 90's) mais là non quoi. Ça fait que répéter 10 fois en chanson ce qu'à dit un perso juste avant, bonjour l'intérêt.

Oso : bah ouais, je me doute bien. Je connaîtrais surement ça un jour mais en attendant j'en profite et fait mon exigeant.

[Mark Chopper]

Les gosses adooooorent les chansons : Fact!

Voilà pourquoi déjà petit je préférais les dessins animés japonais aux américains : pas de chansons à la con.

[Dunandan]

J'imagine déjà une classe de primaire revue par Alegas, ça ne doit pas rigoler souvent .

[Hannibal]

Les gosses adooooorent les chansons : Fact!

Voilà pourquoi déjà petit je préférais les dessins animés japonais aux américains : pas de chansons à la con.

non mais là je te parle du gosse "gosse" genre 3 ans, après oui moi aussi je préférais les DA jap, faut pas déconner...

[Mark Chopper]

Même à 3 ans, je n'étais pas une fillette.

[Hannibal]

la clope fait pas tout, t'as vu comment t'etais fringué?



désolé pour le pourrissage Alegas

[Alegas]

J'ai vu tellement pire ici.

[Alegas]

Der Name Der Rose (Le Nom de la Rose) de Jean-Jacques Annaud

(1986)

Pas revu depuis des années et pas de doutes possibles à la revision : on est bien devant le meilleur film de Jean-Jacques Annaud, pas loin devant L'Ours et Enemy at the Gates. C'était un pari risqué que de porter à l'écran le roman d'Umberto Eco, qui nécessitait une atmosphère visuelle particulière, à savoir un Moyen-Age poisseux, ambiance qui, hélas, est un peu boudée au cinéma. Résultat : le film est certainement l'un de ceux qui retranscrit le mieux l'époque, au moins sur le plan visuel et thématique. Car pour le reste, le script est un mélange astucieux d'enquête, de thriller et de polar où les policiers seraient le clergé, les forces fédérales représentées par l'Inquisition, et enfin le détective privé incarné par le franciscain Guillaume de Baskerville (référence évidente à Sherlock Holmes, Christian Slater étant finalement Watson, une réplique fait aussi ouvertement référence aux écrits de Conan Doyle). Un scénario pour le moins étonnant donc, très moderne, mais qui se marrie à merveille avec l'atmosphère gothique du métrage, et que Annaud sublime à merveille. Quelques séquences sont par ailleurs très marquantes, à l'image du passage du labyrinthe (superbes décors), de la découverte de chaque meurtre, ou encore (et surtout) la fameuse séquence avec Valentina Vargas qui en aura marqué plus d'un dans sa jeunesse. Le casting est impeccable, Sean Connery est parfait en détective méticuleux et sur de lui-même, petit bémol en revanche sur F. Murray Abraham qui écope d'un rôle peu subtil et que l'on ne voit finalement que trop peu (d'ailleurs, à partir du moment où l’Inquisition arrive, le film perd clairement de sa puissance), à noter aussi l'un des premiers rôles de Ron Perlman en bossu mentalement atteint. Une œuvre certes pas dénuée de défauts, mais clairement marquante, à l'image de son épilogue bouleversant. Un excellent film, le meilleur de son auteur.

NOTE : 8/10

[Hannibal]

Je suis d'accord avec ta critique, ça reste pour moi un modèle du genre ce film avec de sacrés gueules qui collent bien à l'ambiance (y'a certains moines qui ont de vrais tronches telles qu'on se les imagine à l'époque) Du bon boulot du père Annaud!