[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Dunandan » Mer 02 Déc 2015, 16:50

95 euros, m'enfin si la douane ne vient pas taxer mon colis à 20$ comme elle me l'a déjà fait.
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Jusqu'au bout du monde - 2,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 05 Déc 2015, 17:11

Jusqu'au bout du monde - Wim Wenders (1991)


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Ce film est un cas d'école pour évoquer le fait que de nombreux réalisateurs ont ce besoin de poser certaines limites a leur créativité sous peine de faire de couler le résultat final. Wim Wenders a sauté pieds joints dans ce piège avec ce projet gargantuesque qui nécessita le plus gros budget de sa carrière et sa logistique la plus complexe avec un tournage assuré sur pas moins de 4 continents, une sorte de road movie ultime qui cumulerait toutes ses obsessions plastiques et thématiques (l'errance des grands espaces, le cosmopolitisme et le goût du film noir entre autres) avec en prime une grosse louchée de cinéma d'anticipation. Déjà quand on voit comment le projet s'est monté, on peut décemment pas dire que ça pouvait voler bien haut, le "script" a vraiment été pensé en dépit du bon sens où finalement tout est un prétexte pour aller dans toujours plus d'autres pays (et dire qu'il a bossé dessus pendant dix ans avant que sa compagne de l'époque ne lui donne un coup de main, ça fait peur....) et se vautre complètement sur le terrain de l'émotion avec des personnages aux caractères sans intérêt, ce qui fait qu'on se désintéresse cruellement de ce qu'il se passe a l'écran. Mais si encore l'aspect voyage avait été majoritaire, j'aurais pu rester clément dans mon avis tant Wenders reste imbattable dès qu'il s'agit de donner de l'âme a des lieux, qu'ils soit urbains ou naturels donnant l'impression le temps d'un film d'avoir été aux quatre coins du globe sans bouger de chez soi (en plus de toujours trouver des trucs pour filmer différemment chaque endroit où il pose ses caméras), mais le script s'embourbe tellement dans ses considérations vis-a-vis de la technologie qu'il en devient barbant et surtout ridicule car on a l'impression terrible d'être devant un ancêtre de Johnny Mnemonic avec sa vision cheapouille de l'avenir, enfin Wenders m'a achevé dans la dernière partie en Australie où là il a en plus rien faire de ses persos ou de son histoire, préférant nous étaler sa pensée technocrate avec des machines qui pourront rendre la vue. 4h30 de métrage pour n'avoir plus rien a dire a mi-parcours, c'est particulièrement foireux, bref un film qui aurait pu être regardable mais qui s'avère une lubie assez pénible dans sa totalité. Reste une BO intéressante et variée qui permet de donner un peu de peps a un truc qui en manquait, mais c'est bien peu...

2,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Val » Sam 05 Déc 2015, 22:05

Whaou, comment tu m'as refroidis là. :shock:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Sam 05 Déc 2015, 22:13

L'avis récemment posté de Dvdclassik me faisait déjà peur, mais là, ça dépasse l'entendement surtout quand Wenders s'est battu pour que ce montage voie enfin le jour. Franchement, je comprends aisément qu'on lui ait demandé de mettre de l'eau dans son vin a la sortie du film en réduisant le film a 3 heures, parce que jamais a un moment ce choix se justifie...
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Val » Sam 05 Déc 2015, 22:15

"raye le BR de sa liste d'envies"
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Sam 05 Déc 2015, 22:16

Tu veux pas me racheter le mien ? En plus, le coffret est zoollliiii comme tout. :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Val » Sam 05 Déc 2015, 22:20

Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce serait de l'argent dépensé mal à propos. :mrgreen:

J'attendrais une éventuelle diffusion sur Arte je crois.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Sam 05 Déc 2015, 22:21

Un conseil : mets la gomme sur le café.
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Scarface - 10/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 09 Déc 2015, 22:15

Scarface - Brian De Palma (1983)


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"You know what capitalism is ? Getting fucked !"


Sorti de l'échec commercial de Blow Out et quelque peu conscient du fait qu'il a (presque) fait le tour de sa période hitchcockienne, Brian De Palma voit la décade 80 comme celle de l'entrisme par la voie du cinéma d'entertainement, où sa mise en scène doit davantage se réfléchir en fonction de scripts éloignés en apparence de ses obsessions, un choix payant qui verra naitre quelques unes des plus grandes œuvres de ce cinéaste tant d'un point de vue formel que thématique, Scarface en fait bien entendu partie.


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La raison de la réussite de ce film de gangster (et accessoirement remake d'un film des années 30), c'est qu'il est la conjugaison parfaite de deux talents, De Palma ayant parfaitement capté l'essence jubilatoire et instantanée du script d'Oliver Stone, qui en adaptant le tout dans le contexte brûlant de son époque avec l'arrivée massive d'immigrants cubains sur les côtes ricaines au début des années 80 décrit avec pertinence avant tout le monde la vulgarité, la superficialité et le manichéisme de la société américaine d'alors où le mythe tant vanté du self made man s'écroule littéralement : ici pas question des valeurs nobles, au contraire, il ne faut pas hésiter a tuer son prochain pour se faire du fric et surtout les fortunes se font aussi vites qu'elles se défont. Choses qui sont parfaitement retranscrites par la réalisation de De Palma qui oscille entre ses gimmicks élégants habituels (plongées, plan-séquences, etc...) et d'autres choix qui ont valu au film d'être taxé de kitsch alors que ceux-ci collent parfaitement a l'ambiance du film, a l'instar de ces plans de grue faciles en l’occurrence qui séparent la richesse de la pauvreté (celui qui démarre sur les belles autoroutes avant de plonger dans les bidonvilles, ainsi que celui du panneau Little Havana pour mieux finir sur un petit fast-food miteux) ou de ce montage sur fond de pop 80's avec ses raccords digne de Thierry la Fronde. Oui, le film en fait des caisses, c'est justement sa capacité a mettre les pieds dans les plats pour mieux embrasser son propos qui rend Scarface toujours aussi fascinant a revoir aujourd'hui, d'autant qu'il enquille les morceaux de bravoure comme la séquence de la douche, l'émeute dans le camp ou ce gunfight final dans le manoir de Tony où De Palma laisse transpirer quelques effluves westerniennes qui ne sont pas pour me déplaire.


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Ceci dit le film ne serait pas complètement abouti s'il n’était pas tenu par un interprète principal de haut vol, en l’occurrence Al Pacino, qui nous livre une performance rageuse comme il les aime en petit latino brutal, loin d'être con, adepte de la tchatche qui claque (c'est un euphémisme de dire qu'il y a un nombre incalculable de punchlines en VO) et arrive même a rendre un tantinet sympathique ce personnage minable dans ses contradictions, cherchant a la fois la crainte de ses ennemis et l'amour de ses proches (surtout les femmes en fait), sans se rendre compte que cela est tout bonnement impossible étant donné l'univers qu'il fréquente. D'ailleurs, il est marrant d'apprendre que le film avait été catalogué de raciste pour sa peinture de la communauté cubaine aux states, alors que justement le film s'attache a ne jamais prendre l'exemple de Montana comme glorieux et dépeint en parrallèle, l'idée d'un socle qui se sait se contenter du minimum pour ne pas céder aux sirènes de l'argent (la scène où Tony revoit sa mère et sa sœur est bien amenée, jamais fausse). Dernier point qui vient compléter ce tableau de rêve, la BO de Giorgio Moroder qui était le meilleur choix que l'on pouvait espérer pour illustrer cette odyssée de la superficialité avec ses sons dansants immédiats entrecoupés de thèmes plus sombres. Film ultime sur les années fric et l'idée du rêve américain qui s'offre a n'importe quel quidam pour peu qu'il ose mettre les mains dans la merde, Scarface passe le cap des années avec brio, preuve s'il en est de la modernité de son propos et de l'immense qualité de sa fabrication avec un rythme brillament géré du long de ses 3h de projection.


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"This is paradise, I'm tellin' ya. This town like a great big pussy just waiting to get fucked."


10/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar osorojo » Mer 09 Déc 2015, 23:03

Good job ! :super: Tu me donnes envie de le revoir, ça fait un moment que je me le suis fait :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar maltese » Jeu 10 Déc 2015, 13:22

Quelle autre note pour ce chef-d'oeuvre 8)
La preuve qu'un remake peut enfoncer l'original.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Ven 11 Déc 2015, 21:07

Dément - Jack Sholder (1982)


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Je ne dois plus être fait pour le slasher pour tirer la gueule tout au long de ce film a la réputation flatteuse, avec un metteur en scène compétent et un casting alléchant qui plus est. Mais voilà, outre les nombreuses incohérences scénaristiques que je vous épargnerais pour la peine, j'ai eu l'impression d'être dupé a chaque instant tant Sholder a voulu prendre son film un peu trop au sérieux, en limitant le body count a peau de chagrin mais surtout en ne se focalisant quasiment jamais sur son armada de tueurs pour privilégier les tribulations de Looping et sa petite famille. Si l'humour de situation fonctionne pas mal (la scène où Pleasence débarque comme un gros débile devant la maison assiégée comme si de rien n'était :eheh:), je suis moins convaincu par la volonté de faire dans la tension et l'atmosphérique en étirant au maximum la moindre séquence sans jamais montrer les tueurs, du coup, on s'emmerde pas mal car aussi doué soit-il Sholder n'est pas Carpenter et aurait gagné a faire dans la tripaille directe. Bref, je me contenterais de revoir le Cauchemar de Freddy et Hidden.

3/10


Duels - Keith Parmer (2014)


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Ça m'apprendra a plus écouter Dahan lorsqu'il est presque conciliant avec un DTV, pourtant l'idée de voir Van Damme lâcher les bourre-pifs roumains a deux balles pour aller fureter du côté du polar westernien titillait néanmoins ma curiosité déviante, mais j'ai vite compris que ça allait être un énième dtv torché avec le cul avec ce rendu numérique que je ne supporte plus et qui comble de l'insolence, essaye de rendre hommage a des types comme Walter Hill. Mais voir ce film m'a rappellé a quel point Hill était un excellent scénariste qui avait la qualité de faire des films directs sans chichis, alors Duels se noie sans cesse dans l'étalage d'archétypes et de références sans queue ni tête, du coup au lieu d'avoir un bon film d'action bien troussé, on se retrouve avec 4 bandits qui rencontrent des gens, qui discutent, qui rencontrent d'autres personnes, qui sont tués, on se retrouve avec des persos amnésiques, des histoires de familles, bref un gloubiboulga de pistes scénaristiques jamais intéressantes qui ont le mérite de me faire décrocher du résultat. Pas grand chose a sauver de ce truc, JCVD semble systématiquement a côté de ses pompes, Alfred Molina se tape un rôle inutile et le pauvre Lennie James dans tout ça....il fait ce qu'il peut.

2/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar angel.heart » Ven 11 Déc 2015, 21:15

Jed_Trigado a écrit:Je ne dois plus être fait pour le slasher pour tirer la gueule tout au long de ce film a la réputation flatteuse


Bah ouais, je confirme. :?

C'est pas un standard du genre, mais il est quand-même cool ce film.
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Clean, Shaven - 8,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 12 Déc 2015, 14:52

Clean, shaven - Lodge Kerrigan (1993)


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Bon je vais ramer pour en parler mais ce film le mérite amplement. :mrgreen:

C'est peut-être l'une de mes découvertes les plus fortes en termes d'impact émotionnel ces derniers temps, Clean, Shaven est le genre d’expérience comme on voit rarement et pour cause, il travaille au corps a propos d'un sujet qui n'aura jamais été traité avec autant de pertinence (si l'on excepte Angst et Maniac) : la réalité et la complexité de la maladie mentale. 1h15 où l'on est dans la tête d'un schizophrène, un esprit fragile qui peut perdre a tout moment le contrôle et qui s'avère prisonnier de sa condition, jamais il est question de juger le personnage mais au contraire, de le comprendre et de nous faire ressentir sa souffrance qui est autant mentale que physique (les scènes d'auto-mutilation font froid dans le dos par leur réalisme clinique). 1h15 où j’étais dans un malaise persistant devant cette vision terrible du monde où chaque contact humain prend des allures de parcours du combattant, cette incapacité d'établir des rapports normaux et cette sensation terrible d'être jugé et donc d'être ostracisé par les autres. C'est assez dur de parler d'un tel film de façon réfléchie tant celui-ci repousse les limites de la viscéralité par ses choix de mise en scène extrême, notamment avec un gros travail fait sur le sound design ou sur les cadrages qui tantôt insistent sur des détails pour mieux utiliser ensuite le hors-champ pour susciter l'interrogation (notamment sur le fait de savoir si le perso principal est bien un tueur d'enfants), de fait Kerrigan en impose pour un premier film. Peu bavard, Clean, Shaven est porté un Peter Greene bluffant (surtout comparé au reste de sa carrière où il a souvent joué les seconds couteaux bien cools) qui exprime uniquement avec sa gestuelle et son regard de fou toute la douleur intime de son rôle, ajoutant un peu plus d'impact a l'ensemble. Un grand petit film assez insaisissable donc, qui se voit plus qu'il ne se raconte.

8,5/10
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Machine (La) - 3,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 12 Déc 2015, 22:05

La Machine - François Dupeyron (1994)


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Il fut un temps pas si lointain où le cinéma français avait encore des couilles et osait aborder des genres différents, je parle des années 90 où on a eu une bonne pelletée de réussites isolées et là ça tombe mal, je vais parler d'un ratage mais un ratage interessant dans le fond. Le CV du réalisateur et le casting ne fait guère envie mais bordel ce pitch est juste bandant au possible, puisqu'il s'agit de l'ancêtre de Volte/Face avec cette idée d'échange de corps entre un psychiatre et un tueur en série, ce même tueur profitant du laisser-aller du docteur pour prendre sa place, un argument SF transposé dans la France de l'époque, faut avouer qu'on ne voit pas ça tout les jours. Mais voilà, avoir une idée de base, c'est bien, mais savoir l'exploiter sur la durée c'en est une autre et très vite on se prend a constater de nombreuses incohérences dans le déroulement de l'histoire qui frôlent le risible (déjà que l'idée priceless d'engager Didier Bourdon pour jouer un psychopathe hypocondriaque avec la même moustache que Marcel Patoulacci, en est une belle :eheh: :eheh:) qui coulent les rares bonnes idées du concept comme la façon dont Depardieu arrive a manipuler Bourdon en exploitant ses faiblesses mentales et les informations qu'il n'a pas en sa connaissance pour se sortir du piège dans lequel il s'est fourré qui font que le film reste regardable. Autre problème de taille que le film n'arrive jamais a résoudre, les différences de jeu entre chaque transformation, jamais j'ai l'impression de voir Bourdon faire Depardieu et inversement, ce qui a vraiment tendance décrédibiliser le truc, bref l'acting y pour beaucoup dans l'échec du film. Je sauverais néanmoins une ambiance intéressante et surtout une fin parfaite en ce qui me concerne (c'est l'anti-Volte/Face pour le coup), ça m'a bien motivé pour découvrir le livre dont il est l'adaptation car ça reste un chouette matériau.

3,5/10
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