[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Jan 2015, 23:37

Mission n°1 : finir ma rétro Kitano (débutée en 2013 :mrgreen: )
Mission n°2 : j'ai un paquet de classiques à revoir
Mission n°3: plonger dans le passé et retourner en territoire asiatique
Mission n°4 : ne pas perdre trop de temps avec les étrons contemporains
Mission n°5 : tenir au moins 25% de ces résolutions

Découvert au ciné
Découvert dans le salon
Film déjà vu
En attente de critique ou tout simplement la flemme

Archives 2012 (157 critiques)
Archives 2013 (97 critiques)
Archives 2014 (100 critiques)

2014's lost movies

1 - Shame - 6.5/10
2 - Les Enfants Loups, Ame & Yuki - 7.5/10
3 - Panic sur Florida Beach - 8/10

Janvier 2015

4 - Terminator - 9/10
5 - Terminator 2 - 8.5/10
6 - Terminator 3: Le Soulèvement des Machines - 6/10
7 - Whiplash - 8.5/10
8 - Le Solitaire (1981) - 9.5/10
9 - Le Crime Farpait - 7/10

Février 2015

10 - Nightcall - 7/10
11 - L'Appât (1953) - 7/10
12 - Wrong Cops - 7/10
13 - Les Bronzés font du Ski - 6/10
14 - Hard Day - 6/10
15 - Mort ou Vif - 5.5/10
16 - La Forteresse Noire - 3/10
17 - Manhunter - 9/10
18 - Le Derniers des Mohicans - 8.5/10
19 - Réalité - 6.5/10
20 - Birdman - 6/10

Mars 2015

21 - Captain America : Le Soldat de l'Hiver - 7/10
22 - The Amazing Spider-Man : le Destin d'un Héros - 2.5/10
23 - Sideways - 8/10
xx - Quand Vient la Nuit - 9/10
24 - Heat - 10/10
25 - Massacre à la Tronçonneuse (1974) - 5.5/10

Avril 2015

26 - Shaun le Mouton - 8.5/10
27 - Gangster Squad - 1/10
28 - Non Stop - 5/10
29 - Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées - 4.5/10
30 - Iron Man 3 - 2/10
31 - L'Inspecteur Harry - 8.5/10

Mai 2015

32 - Doomsday - 5/10
33 - Deux Jours, une Nuit - 2/10
34 - Homefront - 6/10
35 - Les Nouveaux Sauvages - 4.5/10

Juin 2015

36 - It Follows - 8/10
37 - Kingsman : Services Secrets - 2.5/10
38 - Papa ou Maman - 4/10
39 - Les Combattants - 6/10
40 - Glory to the Filmmaker - 4/10
41 - Mad Max : Fury Road : 8/10

Juillet 2015

42 - Black Storm - 4/10
43 - Hippocrate - 6.5/10
44 - Vice Versa - 8/10
XX - Monstres Academy - 7/10
45 - Révélations - 9.5/10
46 - Le Labyrinthe - 3.5/10
47 - Jurassic World - 3/10
48 - Albert à L'Ouest - 4/10
49 - Ex Machina - 6.5/10
50 - Nos Futurs - 6.5/10
51 - Loin des Hommes - 7/10
52 - Boyhood - 7/10
53 - Colt 45 - 5/10

Août 2015

54 - Annabelle - 2/10
55 - American Nightmare: Anarchy - 4.5/10
56 - Spy : 5/10

Septembre 2015

57 - Les Poings contre les Murs - 7.5/10
58 - Magnum Force - 8/10
59 - L'Inspecteur Harry ne renonce jamais - 5/10
60 - Sudden Impact, le Retour de l'Inspecteur Harry - 6.5/10

Octobre 2015

61 - Sicario 8.5/10
62 - Journey to the West : Conquering the Demons - 8/10

Novembre 2015

63 - Ali - 8.5/10
64 - Road House - 5.5/10

Décembre 2015

70 - La French - 7/10
71 - Star Wars - Le Réveil de la Force 4.5/10
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Shame - 6,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 02 Jan 2015, 01:07



Shame - Steve McQueen - 2011


C'est peu dire que j'avais envie d'adorer ce film, bien emballé par un trailer pour le moins envoûtant.J'aime beaucoup l'approche sans complaisance qui est faite du sexe. On est pas dans le voyeurisme ou le cochon gratuit et peu de metteurs en scène peuvent aujourd'hui se targuer de traiter le sujet ainsi. En terme de mise en scène, c'est nickel. Steve McQueen filme Michael Fassbender comme un fauve lâché en pleine jungle urbaine. Ses virées nocturnes sont de vraies parties de chasse et les proies potentielles innombrables. Son charisme naturel doublé d'un regard déstabilisant et insistant sont ses meilleures armes pour une prestation plus qu'électrique. Mais il y a un gros malus en la personne de Carey Mulligan. Toute la storyline qui tourne autour d'elle est assez pénible. Et en plus elle chante... C'est vraiment dommage car lorsque le script se concentre sur la déliquescence du personnage principal, qui souffre d'un mal incurable, on est conquis. J'émets néanmoins de sérieuses réserves sur les 15/20 dernières minutes, qui déroulent quelques clichés alors que tout était si subtil jusque là, et notamment face à cette impuissance qui surgit brusquement lorsque les sentiments s'en mêlent. Bien plus que la simple histoire d'un type qui a une bite à la place du cerveau, Shame séduit par son traitement et ses atours graphiques. Mais il aurait gagné à se concentrer encore plus sur la veine tentative de thérapie de son personnage au tempérament auto-destructeur. L'incandescence qui ponctue régulièrement la bobine est atténuée par certains partis pris casses gueule. Difficile de maintenir intacte la tension latente qui entoure le scénario lorsque le cadre narratif est si épuré. Mais pour son acteur littéralement habité, Shame est à découvrir.


6.5/10
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Enfants Loups: Ame et Yuki (Les) - 7,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 04 Jan 2015, 09:22



Les Enfants Loups, Ame & Yuki - Mamoru Hosoda - 2012


Un très beau film d'animation de la part de Mamoru Hosoda, qui après La Traversée du Temps et Summer Wars, s'impose définitivement comme un nouveau grand nom de l'animation japonaise. Les Enfants Loups est une histoire universelle, d'une telle simplicité qu'elle abolit ainsi toutes les frontières entre Orient et Occident. Une belle leçon de courage qui voit une jeune mère de famille se retrouver seule du jour au lendemain pour éduquer ses deux enfants mi hommes - mi loups, et dont le père vient de disparaître brutalement. Les thèmes abordés sont assez classiques puisqu'il est question d'éducation, d'acceptation des différences mais aussi d'accomplissement et notamment de la difficulté de choisir sa voie dans la vie. Mais ils sont traités avec une belle sincérité et surtout beaucoup d'authenticité. Le résultat est tendre et touchant même s'il lui manque à mes yeux un peu d'émotion pour atteindre les cimes qualitatives du genre. Le décorum technique est quant à lui une belle réussite. L'univers chatoyant et le magnifique trait de crayon d'Hosoda et de ses troupes collent à merveille à ce retour aux sources des personnages du film. Car Les Enfants Loups est aussi un bel hommage à ce Japon rural qui contraste tant avec les fourmilières urbaines. Nul doute que je ferai découvrir à ma fille les très belles aventures d'Ame & Yuki dans quelques années, symbiose idéale entre conte traditionnel et univers fantastique.

7.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Velvet » Dim 04 Jan 2015, 15:08

Pour Shame, je ne vois pas trop ce que tu reproches à Carey Mulligan. Son personnage est parfait et sert de catalyseur de la haine et l'incommunicabilité que Brandon a pour lui même. Sans doute un passé qu'il ne veut pas se remémorer et qui l'a conduit à se comporter comme il se comporte. Donnant droit à des scènes inspirées et fortes en émotion comme celle de la dispute sur le canapé et du champ contre champ pendant la chanson.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 04 Jan 2015, 15:25

je ne vois pas trop ce que tu reproches à Carey Mulligan


Elle joue mal, chante comme une casserole et ressemble à un clébard.

A part ça, ça va.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 04 Jan 2015, 15:26

Je trouve ce contrepoint inutile et le personnage agaçant. J'avoue que le choix de l'actrice y est pour beaucoup. Elle me sort par les trous de nez.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Velvet » Dim 04 Jan 2015, 15:36

Mark Chopper a écrit:
je ne vois pas trop ce que tu reproches à Carey Mulligan


Elle joue mal, chante comme une casserole et ressemble à un clébard.

A part ça, ça va.


Dans Shame, non, elle joue bien. Elle joue la gamine chieuse, l'opportuniste collante cachant une mélancolie. Et non, la scène de chant est bonne.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 04 Jan 2015, 15:45

la scène de chant est bonne.


Faut peut-être pas déconner non plus. Mes oreilles ont saigné pendant une heure après sa scène.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Scalp » Dim 04 Jan 2015, 17:02

Putain de viol sonore.
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Panic sur Florida Beach - 8/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 08 Jan 2015, 14:58



Panic sur Florida Beach - Joe Dante - 1993




J'adore ce film. Sûrement mon préféré du trublion Joe Dante, éternel second couteau de l'industrie hollywoodienne. Véritable hommage à tout ce cinéma de genre horrifique des années 50 et 60 mettant en scène de grosses bébêtes ou des êtres difformes censés représenter la menace permanente de la bombe soviétique qui ne demande qu'à assombrir les cieux américains. Film dans le film et hommage nostalgique côtoient une certaine forme d'autobiographie. Joe Dante se livre comme rarement. Souvent en marge du système à force de refuser de rentrer entièrement dans le moule préfabriqué de l'entertainment US, il livre une belle déclaration d'amour à son art en même temps qu'une comédie à la fois tendre et légèrement acerbe.

Dans le rôle du réalisateur, John Goodman est impérial. Sa bonhomie, sa gouaille et son physique sont à l'avenant de ses hommes qui transforment de sombres étrons en véritables cash machines. Ses trouvailles imparables (le Rumble-Rama & l'Atomo-Vision, ancêtre du 4D) trouvent une résonance encore plus prégnante en ces temps où les distributeurs sont à l'affût de la moindre avancée technologique pour nous faire cracher toujours un peu plus de biffetons à la caisse de leurs salles. La reconstitution de l'Amérique des 60's en pleine crise des missiles cubains est quant à elle truculente tant elle est juste.

Comme dans nombre de ses opus, Dante réussit l'exploit de se frotter au genre du teen movie de manière attendrissante et peut compter sur une troupe de gamins parfaitement dans le ton. Techniquement, c'est du bon taf et le film se veut comme un pont entre deux époques. Ode à une vision passionnée du processus de création cinématographique, comédie réussie (j'adore la parodie de comédie familiale chère à Disney dans laquelle l'oncle de la famille se transforme en caddie de supermarché :eheh: ) et subtile plongée dans le passé, Panic sur Florida Beach n'est ni plus, ni moins qu'un feel good movie.


8/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar puta madre » Ven 09 Jan 2015, 10:10

Jimmy Two Times a écrit:Comme dans nombre de ses opus, Dante réussit l'exploit de se frotter au genre du teen movie de manière attendrissante et peut compter sur une troupe de gamins parfaitement dans le ton.

C'est vrai que les films de Joe Dante se caractérisent par des portrait très justes de ses héros adolescents, même dans le pourtant moyen The Hole.
Un bien bel hommage au 7è art et aux artisans des séries B de Sf, ce Panic sur Florida Beach, qui s'inscrit parfaitement dans la filmographie très cinéphile de son auteur.
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Terminator - 9/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 15 Jan 2015, 02:43


Terminator - James Cameron - 1984


Parler du contenu de Terminator alors que tout le monde (ou presque - il paraît qu'il y a quelques ignares concernés sur le forum :mrgreen: ) l'a déjà vu, c'est comme pisser dans un violon, ça ne sert pas à grand chose. Évoquer son ressenti face à ce divertissement d'une efficacité à toute épreuve malgré ses 30 ans au compteur est donc la seule solution. Quand on lance un film qu'on a déjà vu une dizaine de fois et qu'on sourit comme un con lorsque le titre se dessine à l'écran accompagné du score inoubliable de Brad Fiedel, on se dit que le plaisir sera une nouvelle fois au rendez-vous.

1984. James Cameron n'était pas encore le maître du monde et c'était bien mieux comme ça. Ce premier volet des aventures du T-800 est assurément le meilleur film du réalisateur des Schtroumpfs. C'était avant qu'il ne verse dans le populisme primaire et qu'il ne cesse de s'auto-proclamer comme l'apôtre de l'évolution technologique au cinéma. Avec un budget dérisoire au regard de l'ambition visuelle nécessaire à l'univers mis sur pied, il a tout simplement créer une légende du 7ème art, malheureusement souillée par des producteurs mal intentionnés qui vont se faire une joie de massacrer ce bel héritage avec un cinquième opus qui a l'air d'une connerie abyssale au vu de son trailer...

Ici, on ne rigole pas (ou très peu). Terminator est un film de science-fiction qui file droit dans ses bottes, à l'instar d'un Schwarzy implacable et qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il la ferme pour laisser parler son charisme physique hors normes. Toute l'introduction du film est parfaite. On est pratiquement sevré d'explications sur le pourquoi de la présence de ces deux gus venus du futur et qui recherchent tous les deux une certaine Sarah Connor. Tout passe par l'image, ce qui est une qualité indéniable. On aura bien une scène surchargée d'informations une fois la course poursuite lancée pour de bon, mais ce sera pratiquement la seule. Les objectifs narratifs du film sont plus que limpides. Michael Biehn, bien à sa place est un protecteur dévoué corps et âme. Le T-800 est quant à lui une machine de guerre dénuée d'âme.


C'te classe ultime!


Les scènes épiques s'enchaînent jusqu'à plus soif, avec pas mal de victimes collatérales au passage (le carnage au Tech Noir ou le massacre dans le commissariat). Les poursuites motorisées sont également bien percutantes et Cameron se fait un plaisir de tout détruire sur son passage. Alors, oui quelques effets visuels ont indéniablement pris un coup de vieux mais ils ont encore un sens de nos jours. Beaucoup se plaignent de la scène au cours de laquelle le T-800 se rafistole la carcasse dans une chambre miteuse. Les maquillages peuvent en effet sembler désuets (en tout cas, à l'époque, Stan Winston réalisait un travail admirable à même de tétaniser les foules), mais trouvent un sens dans la mesure où l'apparence humaine du Terminator est un costume. Si on garde bien ça en tête, ces quelques affres du temps passent comme une lettre à la poste.

Il y a bien quelques griefs comme la prestation assez fade de Linda Hamilton (bien plus inspirée dans la suite) mais c'est un peu le personnage qui veut ça. Il y a aussi ce passage un peu casse couilles d'une dizaine de minutes précédant le climax final avec une love story assez niaise (et il faut bien trouver un paternel au chiard qui sème la zizanie en 2029) mais ce ne sont que des broutilles face au plaisir intact que m'a procuré cette énième vision. Terminator, c'est presque un concept. Du blockbuster low budget, très froid et bien noir par dessus le marché, comme en verra plus jamais avec un réalisateur, une équipe technique, des producteurs et des acteurs qui tirent tous dans le même sens, convaincus d'avoir un diamant brut entre les mains. Peu importe les galères rencontrées lors du tournage, on retrousse ses manches et on pense uniquement au résultat final et à la volonté d'apporter quelque chose de nouveau qui va marquer le public et qui restera à jamais dans les annales du septième art. Mission accomplie haut la main puisque Terminator est tout simplement un film culte.


9/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar comICS-soon » Jeu 15 Jan 2015, 08:54

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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2015

Messagepar Pathfinder » Jeu 15 Jan 2015, 16:22

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Terminator 2 - 8,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 27 Jan 2015, 11:40



Terminator 2: le Jugement Dernier - James Cameron - 1991


Dans l'esprit du grand public, Terminator 2 est souvent considéré, à tord, comme le meilleur épisode de la saga. S'il est effectivement un monument incontournable des 90's en matière de blockbuster, il a quelque peu perdu de sa superbe au fil des ans. Lorsqu'on est ado, T2, c'est tout simplement de l'or en barre. Une identification immédiate grâce au personnage incarné par Edward Furlong, de l'action over the top et des scènes/répliques cultes à foison (qui n'a jamais sorti un "Hasta la Vista, Baby" dans la cour de récré?). Avec du recul et un regard d'adulte, on regrette que toute la noirceur et l'aspect brut de décoffrage du premier opus ait été quelque peu balayé sur l'autel du grand spectacle et de la révolution technologique. James Cameron ne s'en est jamais caché et son film reste une très belle démonstration pyrotechnique, toujours d'actualité près de 25 ans après sa sortie. Et comment oublier le cultissime T-1000, rôle qui n'a jamais cessé de coller à la peau de Robert Patrick, incarnation plus que symbolique des balbutiements de l'ère numérique.

Pour toutes ces (bonnes) raisons, T2 reste un spectacle total pour peu que l'on accepte la popularisation du mythe. On pourra toujours pester sur l'humanisation outrancière du personnage de Schwarzy, sur l'humour parfois bon enfant ou sur le traitement thématique parfois sommaire de la substitution de paternité, mais ce ne sont que des broutilles face au plaisir ressenti. Par contre, il faut pour cela privilégier la version cinéma. Le director's cut n'apporte strictement rien et a même tendance à alourdir le contenu. Dans un concentré d'efficacité, les scènes inoubliables s'enchaînent alors jusqu'à plus soif. Le premier clash avec le T-1000, l'évasion de l'asile, des courses poursuites à foison, le détour chez Miles Dyson, le climax dans les locaux de Skynet sont autant de pièces de choix entrées dans les mémoires et qui ont contribué à la postérité d'une icone du cinéma. Arnold, parfois tourné en ridicule de façon maladroite, est la plupart du temps d'une classe folle. Rien qu'en rechargeant un pompe au guidon d'une grosse cylindrée ou en se défoulant à la gatling sur les forces de l'ordre, il en impose. Beaucoup plus verbeux, son rôle reste avant tout physique et repose sur son charisme. Linda Hamilton est une des grandes gagnantes du film, puisque son personnage est bien plus réussi que dans le premier volet. La victime passive et naïve laisse place à une combattante badass.


"Je préfère me faire fister par Schwarzy plutôt que d'avoir à subir T5 en salles..."


L'univers du film et tout ce qui touche à Skynet est plutôt bien développé et à l'heure où la technologie règne sans partage dans notre société, Terminator commence a avoir une résonance de moins en moins surréaliste. Nous ne sommes peut être pas si loin d'un soulèvement des machines :mrgreen: Tout ça pour dire que le cinéma contemporain manque cruellement de nouvelles franchises aussi fédératrices et marquantes que les poids lourds du siècle dernier. Aujourd'hui, et à l'instar de qu'il se passe déjà dans T2, tout est malheureusement aseptisé histoire de ratisser le plus large possible. Pour ces raisons, l'épisode originel aura toujours ma préférence. Même s'il a réussi son pari de livrer un divertissement total, Cameron n'a pas pu s'empêcher de décalquer ce qu'il nous avait offert quelques années plus tôt. Comme cet épilogue manquant cruellement d'originalité et gouverné par la volonté de ne pas froisser les nouveaux adeptes de la franchise. Mais bon, T2 ça tue quand même et je donnerai cher pour me reprendre une claque de cette ampleur face à un blockbuster SF contemporain qui saurait marier avec autant d'efficacité spectacle ébouriffant et univers enthousiasmant. L'attente risque d'être longue.

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