[Nulladies] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Conversation Secrète - 9/10

Messagepar Nulladies » Lun 02 Fév 2015, 06:43

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« I don’t have any secrets »

Entre deux Parrains, vous prendrez bien une petite Palme d’Or ?
S’il est encore nécessaire de prouver que Coppola est un génie, ce film a tous les arguments pour convaincre. Loin du lyrisme classique et de l’épopée baroque des Parrains ou d’Apocalypse Now, ce film intime et obsessionnel est un sommet qui le montre à l’aise dans un registre totalement différent.
Sujet rêvé pour metteur en scène désireux de faire de son travail le sujet même du récit, la surveillance et l’espionnage sont traités ici avec une précision redoutable. Dès le plan-séquence initial, scrutant froidement une place publique pour en isoler progressivement les protagonistes triés pas le spectateur dont on guide insidieusement le regard, le cinéaste pose les fondements esthétiques de son projet : l’observation méticuleuse et glaçante.
Mais la grande intelligence du scénario est de ne pas traiter directement du thème de l’image. Harry Caul est dans l’espionnage sonore, et propose une surveillance quasi invisible de ses sujets. Le film progresse d’ailleurs dans ce sens : du parc, où l’on voit le couple se déplacer, on aboutit à la chambre d’hôtel, murée, où l’on écoute dans une position grotesque, accroupi sous les toilettes… A la mise en scène visuelle répond la construction sonore, par les gros plans sur les machines, les bobines, les touches, la synchronisation des différentes bandes et la naissance progressive d’une conversation qui va obséder son auditeur.
Sorti en 1974, le film explore clairement les thèmes mis au jour par Blow up sur l’image, et influence à son tour le travail obsessionnel auquel s’adonnera Travolta dans Blow out, de De Palma.
La très grande intelligence de ce film réside dans le personnage principal, joué par Gene Hackman (qui parvient tout de même à jouer dans deux palmes d’or successives, L’épouvantail en 1973, et celui-ci l’année suivante !). Torturé, introverti, mystique, mutique, obsédé, il annonce le Travis Bickle de Taxi Driver, Palme d’or deux ans plus tard. Le prédateur d’information souhaiterait se transformer en héros, en sauveur d’un réel qu’il observe sans pouvoir l’infléchir. La paranoïa ascendante du film est d’une rare cohérence, et la façon dont le réel se dérobe progressivement profondément troublante, jusqu’au renoncement des seules valeurs qui lui restaient, lors du bris de la vierge supposément branchée à un mouchard. Progressivement happé par cette conversation, répétée jusqu’à la nausée, Caul est aussi une figure du spectateur séduit par les images et la formalité du discours. Car la grande leçon du film est son erreur de jugement, et la nôtre : fier d’avoir restitué la conversation, il s’est arrêté à sa première écoute, sans prendre en compte sa possible polysémie, aveuglé par une première lecture.
Cette acuité nécessaire, annoncée dans les erreurs commises avec ses collègues, par le stylo qu’on lui met dans la poche, par le vol des bandes d’une fille qui le séduit, parachève le démantèlement de l’individu qui jusque-là fonctionnait comme une machine efficace et blindée aux intrusions extérieures. Dans cette mise en scène clinique et de plus en plus muette à mesure que croît la méfiance du protagoniste, l’intimité terrible qu’est la sienne, forteresse de solitude, se craquelle ; les panoramiques balayant la pièce, le soin apporté au cadrage, l’intrusion des sons, comme les coups de téléphone, prennent une intensité à la limite du supportable, le tout souligné malignement par un motif de piano angoissant (qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui du générique de Homeland).
Descente aux enfers de l’expert trompé, le récit s’achève dans une destruction généralisée : de ses idéaux, de ses croyances, de son intimité, dans une séquence absolument passionnante où le personnage cherche les mouchards dans son appartement. Fusion entre le son qui le trahit et l’image invisible, le poussant à éplucher son intérieur comme un oignon, écho inversé et destructeur du début du film, cette lente et minutieuse construction de la conversation qui le conduira au gouffre béant de la folie muette.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Lun 02 Fév 2015, 06:43

Voila, j'arrête avec les Coppola de mon top 100. :)
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Interview qui tue ! (L') - 2/10

Messagepar Nulladies » Mar 03 Fév 2015, 06:57

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Les arcanes du blockbuster, chapitre 14

Sur la table en acajou, une corbeille de fruits, au centre desquels se loge un micro invisible à l’œil nu.

- Bon, on reste avec M. Brennan dans notre matinée consacrée aux intérêts de la nation. Maintenant que le projet d’American Sniper est bouclé, travaillons un peu la politique internationale. Nous vous écoutons.
- Bon, on s’est concertés, et le meilleur moyen de contenter l’opinion publique, c’est de taper sur une cible facile qu’on a tendance à oublier. On a donc pensé à la Corée du Nord.
- Ah oui, bien. Tout l’inverse de nos valeurs. Ils mangent pas, ils gueulent pas, ils ont pas d’industrie du divertissement.
- Et pis y’a des mèmes qui flashent, avec les gosses et leur grosses guitares, MDR.
- Et leur dictateur il a quand même LA coupe du siècle, quoi.
- Voilà. Donc, en complément du pathos patriotique de pépé Clint, on voudrait une comédie fustigeant l’antidémocratie des niakoués.
- Ok, on a ce qui faut. C’est du boulot pour Rogen & Franco, ça.
- Déjà qu’ils ont su traiter la fin du monde… Considérez ça comme plié.

8 mois plus tard, siège de Sony.

- … et le projet de cross over MIB/Jump Street, putain, ils ont même trouvé ça !
- Bon, on se calme. Je sais que vous êtes tous bouleversés par le hacking dont nous avons été les victimes. Je vous ai réuni parce que nous avons reçu ce mail de revendication.
- C’est en coréen ?
- Non, c’est en anglais. Je vous le lis.
« Salut Sony.
Merci de lire ce message à votre staff. Vous passerez le bonjour à Bryan, dont on trouve la femme fort gironde, à Stanley qui devrait vérifier quand trainent des caméras lors de ses soirées déguisées, »
- Putain chef, c’est pas moi, je vous jure !
« à Rick et Dick qui, au vu de leurs comptes offshore, n’ont vraiment pas besoin d’augmentation cette année. »
- …
« Ne dites rien en revanche à John, son goût pour les mineures asiatiques nous l’ayant rendu plutôt antipathi… »
- Alors là n’importe quoi !
- Bon, je passe. Voilà la suite :
« Au vu des scripts que contiennent vos cartons, nous nous félicitons davantage encore de notre projet, visant à vous punir pour l’étron que vous vous apprêtez à déposer sur les écrans américains. Que Messieurs Rogen et Franco vous pondent un scénario comme ils écriraient un SMS un soir de biture, c’est leur problème. Après tout, vous leur donnez carte blanche sur leurs bromances depuis des années, il n’y a pas de raison. Mais que vous puissiez investir de l’argent sur un pareil projet et en faire la promo nous oblige à prendre des mesures de rétorsion. Ce n’est pas parce que les frères Farelly et Apatow ont réussi avec du trash, que la recette se borne désormais à un mix d’érections, de bite au guacamole, de north corean pussy, de vomi et de diarrhée. Les problèmes sexuels identitaires de Franco et Rogen et leur obsession anale pourraient faire l’objet d’un sketch, mais nous asséner cela 1h50 durant a tout de la punition infligée à un pédopsychiatre commis d’office. Ayez s’il vous plait le courage d’expliquer à M. Rogen que son rire de phoque en fin de vie ne fait pas office de réplique, et à M. Franco qu’il devrait modifier la posologie de ses amphétamines, celles-ci ayant des conséquences fâcheuses sur la qualité de son jeu.
Dans l’intérêt public des spectateurs dont nous représentons un panel fidèle, nous nous devions de vous avertir. Et que la sanction ayant fait effet sur ce film vous serve de leçon pour les prochains.
Cordialement. »
- …Oh putain, on fait quoi maintenant ?
- Je sais pas. Je n’avais pas encore vu le film.
- Le voyez pas, chef, vraiment.
- Bon. Faut quand même expliquer les hacking.
- On accuse les Nord-Coréens ; genre on était courageux et pourfendeurs, tout ça.
- Ok. Mais il reste le film.
- On le sort pas, genre mesure de sécurité. On fait un DTV pour limiter la casse.
- On le laisse filtrer sur le net, on passe pas par les critiques habituelles.
- Ouais. Buzz, liberté d’expression, « Je suis Rogen », tout ça. Putain, chef, on va cart…
- Ta gueule, Dick.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Mar 03 Fév 2015, 11:07

Il n'y avait effectivement pas 36 solutions pour aborder ce bouzin à priori, t'as choisi la bonne :) Il a l'air collector ce film dans la nullité :mrgreen: Sony, ou l'art du bad buzz dans toute sa splendeur. Rendez-vous dans une dizaine d'année pour savoir ce qui s'est réellement passé :lol:

Je me le mets de côté pour un soir sieste :mrgreen:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 03 Fév 2015, 11:18

Je l'ai trouvé drôle et ça m'a rappelé l'époque des ZAZ. Après l'humour débilos, on marche ou pas...

Un film qui ne mérite ni le buzz, ni le mépris.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Mar 03 Fév 2015, 12:04

Mark Chopper a écrit:ça m'a rappelé l'époque des ZAZ.


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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar pabelbaba » Mar 03 Fév 2015, 12:13

osorojo a écrit:
Mark Chopper a écrit:ça m'a rappelé l'époque des ZAZ.


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:?:

Du coup :

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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Jack Spret » Mar 03 Fév 2015, 12:41

Besoin de tondre votre pelouse ? Zaz a tous les instruments nécessaires à une tonte régulière dans sa bouche !

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"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 03 Fév 2015, 12:54

osorojo a écrit:
Mark Chopper a écrit:ça m'a rappelé l'époque des ZAZ.


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:?:


J'ignore de qui il s'agit et je pense me complaire dans cette ignorance.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar maltese » Mar 03 Fév 2015, 13:53

pabelbaba a écrit:
osorojo a écrit:
Mark Chopper a écrit:ça m'a rappelé l'époque des ZAZ.


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:?:

Du coup :

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Mais :eheh:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Alegas » Mar 03 Fév 2015, 14:14

:eheh:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Heatmann » Mar 03 Fév 2015, 15:09

alors moi the interview c'est mepris total , meme degout
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Mar 03 Fév 2015, 18:36

Mark Chopper a écrit:Je l'ai trouvé drôle et ça m'a rappelé l'époque des ZAZ. Après l'humour débilos, on marche ou pas...

Un film qui ne mérite ni le buzz, ni le mépris.


L'humour débilos, ça peut marcher sur moi... Le début est sympa, mais franchement, ça part totalement en sucette assez rapidement...
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Homesman (The) - 8/10

Messagepar Nulladies » Mer 04 Fév 2015, 06:37

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Le convoi d’épaves.

Il est difficile de ne pas céder à la beauté qui ouvre The Homesman. Paysage sublimes, étendues à perte de vue, l’herbe et le ciel ouvrent sur des perspectives qui donnent d’emblée aux hommes une place dérisoire.
Et de fait, c’est à un monde balbutiant, celui d’une conquête de territoires bien trop vastes et indifférents pour les individus que Tommy Lee Jones nous invite.
Alors qu’un étrange convoi se prépare, on apprend, par inserts successifs, la raison pour laquelle l’héroïne, Mary Bee Cuddy (Hilary Swank, qui sait muer son énergie des débuts, la boxeuse de Million Dollar Baby, en dureté particulièrement impressionnante) va escorter trois femmes hors des territoires : la folie.
Avec un recul constant, qui mêle la prudence et l’effroi, le récit décline les facettes d’une humanité perdue. Les folles ont des masques de cire, et outre de rares crises, sont déjà dans l’après, fantômes en transit dans un purgatoire continu. Face à elles, les deux protagonistes, Mary et Briggs, incarné par Tommy Lee Jones, se démènent pour tenter d’exister.
Mais rien ne fonctionne, et c’est bien là le sujet réel de The Homesman. Là où se dessinent les rails d’un scénario attendu (solidarité dans l’adversité, amitié, voire amour, parcours initiatique et rédemption), le récit ne va jamais se départir de sa tonalité initiale. Il nous immerge dans un monde où la solitude est la seule solidité sur une mer houleuse, où les demandes en mariage et les actes sexuels sont parmi les plus tristes qu’on ait donné à voir.
L’horreur de la folie (viol conjugal, infanticide, le tout dans des intérieurs superbement éclairés par une lumière blafarde et laiteuse, autre éclat de l’effroi) trouve donc son écho chez ceux qui restent conscients, abimés par la vie et tentant néanmoins de faire avancer un chariot en forme de prison, petite allégorie d’un monde que ne renieraient ni Sartre, ni Beckett.
[Spoils]
Quel avènement possible, dès lors, dans ce monde naissant, celui d’une Amérique perdue dans la plaine, qui semble déjà mourir ?
La mort, bien entendu, même si elle aussi subira le délitement qui gangrène tout le film. Celle des rencontres de passage, pour commencer, et qui ne méritent que ça : le cowboy qui prend pour femme une aliénée perdue, les tenanciers d’un hôtel leur refusant le gîte, et auquel on mettra le feu, dans une holocauste certes graphiquement splendide, mais sans aucun espoir de purification. Une pendaison totalement inattendue, et qui enfonce le clou de la noirceur en refusant à quiconque la rédemption. La profanation des tombes (de l’indien, de la fillette de onze ans) est l’un des grands motifs du film, dont l’unique geste décisif sera cette stèle de bois que fera graver le dernier homme debout, et qui finira par être jetée à l’eau.

The Homesman prend le soin d’ajouter à sa noirceur assez proche de celle des romans de Cormac McCarthy une beauté saisissante. Des paysages, certes, mais aussi de la composition de ses plans, qu’on songe à cette disposition des femmes attachées aux roues de la charrette, ou la scène ou leur responsable les accroupissent pour uriner sur le sol.
L’ultime séquence pourrait résonner comme un tentative de réponse. De ce monde déjà mort et dont on ne sait même pas faire le deuil, le personnage principal quitte la rive sur un bac, entouré par une noirceur qui unit la nuit et l’eau. Ce qu’il reste de l’humanité, c’est un chant grivois, des gorgées d’alcool et des coups de feu dans l’épaisse obscurité. L’image est sublime, et cette insulte à la nuit n’apporte rien, si ce n’est la beauté mélodique de la tristesse la plus profonde.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Mer 04 Fév 2015, 11:12

Je l'ai loupé celui là dans mon rattrapage 2014, il a l'air bien sympa. Tu donnes envie en tout cas :super:
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