[Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Alegas » Mar 16 Aoû 2016, 09:07

Sacré argument que voilà, on dirait du Scalp.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Jed_Trigado » Mar 16 Aoû 2016, 09:09

La caution Scalp, on y vient toujours.
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar pabelbaba » Mar 16 Aoû 2016, 09:20

C'est pas nul. Il y a quelques erreurs comme Cotillard ou ce besoin de rajouter de l'action à tout va pour créer un suspens qui n'était pas nécessaire, ou qui aurait pu être créé autrement, mais sinon c'est original et bien réalisé.
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Mark Chopper » Mar 16 Aoû 2016, 11:52

Le truc le plus gênant de ce film, c'est la VF de Ken Watanabe :eheh:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar pabelbaba » Mar 16 Aoû 2016, 11:58

C'est 100% vrai, il aurait fallu des st. :mrgreen:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Mr Jack » Mar 16 Aoû 2016, 17:07

pabelbaba a écrit:C'est pas nul. Il y a quelques erreurs comme Cotillard ou ce besoin de rajouter de l'action à tout va pour créer un suspens qui n'était pas nécessaire, ou qui aurait pu être créé autrement, mais sinon c'est original et bien réalisé.


Ouais voilà, c'est sympa mais ça a de gros défauts évidents.
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Alegas » Mar 16 Aoû 2016, 17:09

Et on a pas le droit d'être en kif sur un film au point de mettre 9 ou 10 malgré ses défauts ? Note du cœur , tout ça, ça te dit rien ?
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Mr Jack » Mar 16 Aoû 2016, 17:12

Bah note avec un petit coeur et pas avec un chiffre, alors. :mrgreen:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Jack Spret » Mar 16 Aoû 2016, 17:15

Dixit le mec qui pond un 8 à un film de Haneke :mrgreen: :mrgreen:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Mr Jack » Mar 16 Aoû 2016, 17:23

C'est Voldemort, Haneke, ici ou quoi ? :eheh:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Creeps » Mar 16 Aoû 2016, 20:14

Alegas a écrit:Et on a pas le droit d'être en kif sur un film au point de mettre 9 ou 10 malgré ses défauts ? Note du cœur , tout ça, ça te dit rien ?

Genre ça t'émeut Inception ? :mrgreen:
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar helldude » Mar 16 Aoû 2016, 20:26

Alegas a écrit:Et on a pas le droit d'être en kif sur un film au point de mettre 9 ou 10 malgré ses défauts ? Note du cœur , tout ça, ça te dit rien ?


Hulkiss ?
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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar padri18 » Mar 16 Aoû 2016, 20:30

helldude a écrit:Hulkiss ?

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Re: [Velvet] Mes bafouilles lunaires 2016

Messagepar Alegas » Mar 16 Aoû 2016, 22:42

Creeps a écrit:
Alegas a écrit:Et on a pas le droit d'être en kif sur un film au point de mettre 9 ou 10 malgré ses défauts ? Note du cœur , tout ça, ça te dit rien ?

Genre ça t'émeut Inception ? :mrgreen:


Rien à voir avec le fait d'être ému, c'est juste que c'est du ciné qui va me parler bien plus que plein d'autres films objectivement mieux foutus mais dans lequel je me "reconnais" moins. Inception, ça a beau avoir un concept pas toujours exploité à fond, c'est clairement l'un des blockbusters que je préfère de ces dernières années, et de loin.

Enfin voilà, faut arrêter de vouloir l'objectivité à tout prix dans les notes, un 9 ou 10 à Inception ça n'a absolument rien de choquant à partir du moment où l'on est capable d'argumenter derrière. Et c'est pareil pour Funny Games.
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Ichi the Killer - 7,5/10

Messagepar Velvet » Mer 17 Aoû 2016, 16:20

Ichi The Killer de Takashi Miike (2001) - 7,5/10


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A première vue Ichi the killer est un film de Yakuza semblable à bien d’autre, trainant derrière lui une simple histoire de vengeance entre gangs ennemis. Une course poursuite sanguinolente à la recherche du patron de l’un des gangs disparu avec tout un pactole en poche. Rien de bien novateur si l’on se réfère à l’unique surface de la bobine. Elle parait un peu plus violente qu’à l’accoutumée, certes, mais rien ne laissait présager un tel chaos, à une folie sanguinaire aussi incarnée et iconique (parfait Kakihara), qui parfois dépasse les déviances les plus malsaines. Comme chez Takeshi Kitano, le Yakusa est une personne à part, un être aux multiples facettes avec des émotions aussi taciturnes qu’exacerbées.

C’est en cela que l’œuvre de Takashi Miike sort du lot en se réappropriant cet univers féroce et enragé. Ichi the killer se projette comme une affaire de souffrance qui prend les allures d’un poème mortifère écrit avec le sang. Comme Crash de David Cronenberg ou Salo ou les 120 jours de Sodome de Pasolini, Takashi Miike parle du désir de la mort, la meurtrissure du corps humain, de l’impuissance devant la folie, d’une ambiguïté qui s’excrète par tous les pores de la peau et qui jaillit par une violence protéiforme. Ichi the killer est une parabole sadomasochiste qui prend deux points de vue différents : le plaisir qui se mêle à la souffrance de celui qui reçoit les coups face à la culpabilité et la libération cathartique de celui qui les donne. Kakihara (le jumeau du joker de Batman en version nippone) contre Ichi : un combat acharné à distance, un choc que tout oppose. D’ailleurs cette ambiance oppressante gicle de tous les côtés, notamment par la reconstitution d’un environnement japonais où le sordide se définit comme un quotidien.

Ichi the Killer n’arpente pas le même Tokyo que celui de Charlotte ou Bob Harris dans Lost in Translation mais rejoint plus celui mis en exergue dans A Snake of June de Shinya Tsukamoto (machiavélique Jiji) ou dans Guilty of Romance par Sion Sono où les femmes ne sont que des putes tel un symbole de sexualité refoulée et où les hommes ne sont que des êtres fébriles se fourvoyant dans la brutalité. Cette fois ci, les quartiers se font plus étroits, les lieux plus sordides et hallucinés, la couleur bleutée agitée par une mise en scène toute en rupture de cadres et de mouvements s’estompe pour laisser vivre des endroits inhabités par l’humanité. Si parfois la mélancolie et la dramaturgie entrouvrent les portes du récit, Takashi Miike n’explore jamais la fécondation de ses thématiques par la simple utilisation du sérieux. Comme dans Visitor Q, le réalisateur nippon vocifère sa rage par le mélange des genres et des sensations passant alors de la frayeur la plus totale au mauvais gout assumé : comme en témoigne cette scène où un des deux jumeaux sent la chatte de l’une de ses victimes pour trouver la trace, par l’odeur, de l’un de ses ennemis alors que quelques minutes auparavant l’autre jumeau avait coupé les seins de la même victime.

Chez Takashi Miike, le sordide s’observe par l’absurdité de la situation, autant par le sang que par le sexe, qui est en corrélation avec l’ignominie de l’acte en lui-même. Mais ce processus d’écriture n’a jamais pour but de désamorcer ou de diminuer l’impact de la violence, mais au contraire, de la conforter dans sa banalité si grandiloquente. Comme pour mieux cacher ses coups et le parpaing sadique qu’on prend en pleine face même si la gratuité de certaines séquences pleines en hémoglobines amenuise la puissance viscérale de l’œuvre. Et même si parfois Ichi the Killer s’embourbe dans un rythme en dent de scie, avec une direction d’acteur parfois chancelante où le ridicule ne tue pas, Takashi Miike touche la cible avec force et crée un univers unique en son genre où les couleurs criardes qui giclent de toutes parts sont en concordance avec l’esprit ténébreux qui habite ses protagonistes.
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