[Alegas] Mes Critiques en 2019

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar maltese » Lun 23 Sep 2019, 19:35

Perso j'aime beaucoup le dernier acte, où on assiste en fait à la naissance d'une "légende", le personnage de Jeremiah devenant un mythe pour tous les autres. Les ellipses dans la narration et le côté presque surhumain du personnage servent bien ce propos pour moi. Si je me souviens bien, Jeremiah revient en arrière sur son parcours, croisant tous les personnages/endroits qu'il avait croisé dans la première partie du film, mais à rebours. Comme s'il revenait sur ses traces, mais chargé du poids de son aventure et de ce qu'il est devenu, je trouve ça superbe (et ce dernier plan...).
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Homme des vallées perdues (L') - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 24 Sep 2019, 11:35

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Shane (L'homme des vallées perdues) de George Stevens
(1953)


Un classique du western et on comprend aisément pourquoi : que ce soit sur la forme ou les thématiques, à peu près tout transpire l’héritage fordien. Sur le papier donc, rien de spécialement nouveau, on se retrouve face à un énième récit d’étranger mystérieux qui va arriver dans un lieu où des innocents sont persécutés par une bande, mais c’est vraiment le traitement qui va faire toute la différence. Car ça a beau être old-school, ça tire vraiment son charme de cet aspect. Alors oui, il faut faire avec le manichéisme ambiant (on a bien un des bad-guys qui va regretter ses actes mais globalement le bien contre le mal, en témoigne le mercenaire habillé tout en noir) et oui il faut clairement pas faire le cynique devant la relation entre Shane et le gamin (pas tête à claque mais qu’on a quand même envie de faire taire par moment :mrgreen: ), mais si on accepte tout ça il y a vraiment de quoi passer un bon moment devant cette ode à la relation entre l’homme et sa terre, et à la liberté de vivre là où on le souhaite. Autant de choses qui rendent le film particulièrement américain dans sa construction et dans ce qu’il dégage comme feeling, et du coup ça ne m’étonne guère que le film ne soit pas si connu que ça en dehors des cercles cinéphiles et du public américain (j’ai l’impression que là-bas c’est au western ce que It’s a wonderful life est au film de Noël : le grand classique qui se revoit en famille).

A côté du classicisme ambiant, il y a quand même quelques points à noter qui sont assez surprenants, que ce soit la relation entre Shane et la femme au foyer (c’est pas énormément mis en avant, mais il y a des moments et des cadres qui parlent d’eux-mêmes) ou encore le long combat dans le saloon (d’habitude, ça s’arrête au bout de quelques coups de poings, là on dévaste tout ce qui est à portée de main :eheh: ). Et puis les décors sont naturels sont très bien mis en valeurs, l’arrivée de Shane dans la vallée ça annonce direct la couleur :love: . Après, le film a quand même ses défauts. D’une part je trouve le film un poil trop long pour ce que ça raconte, il y a un léger ventre mou avant le dernier acte, et puis surtout il y a Alan Ladd dans le rôle de Shane, qui est bon dans l’absolu, mais dont le physique ne fonctionne pas du tout avec le rôle :? (au début je me suis dit que le côté maigrichon allait être exploité, mais pas du tout au final). Un western très sympa, à la réputation compréhensible tant ça embrasse complètement tout un pan de la culture et des valeurs américaines.


7/10
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Gone Baby Gone - 6/10

Messagepar Alegas » Mar 24 Sep 2019, 15:16

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Gone Baby Gone de Ben Affleck
(2007)


Dernier film d’Affleck réalisateur qu’il me restait à voir, et autant je l’aurais découvert à l’époque j’aurais peut-être pu dire que c’était prometteur, autant là j’ai plutôt envie de dire que c’est à l’image de ce qui va suivre dans sa filmo : c’est regardable, mais pas folichon non plus. Sur celui-là, c’est clairement la comparaison avec Mystic River qui lui fait du mal. On sent que Affleck le prend comme modèle (ce qui n’est pas un mal en soi, loin de là) mais qu’il a du mal à s’en détacher et donc par conséquent à trouver son identité propre. On a donc quelque chose de quand même bien moins inspiré que le Eastwood, autant dans l’imagerie avec la représentation de Boston (Eastwood réussit à faire vivre l’ensemble là où Affleck se concentre plus sur les communautés, du coup la ville ressort pas vraiment en tant que personnage à part entière) que dans la noirceur du récit (ça ne fait jamais glauque alors que pourtant scénaristiquement il y a de quoi).

En plus le film est pas spécialement beau formellement, la photo donne jamais l’impression que c’est John Toll derrière :| , et le choix du format achève de donner au film un look téléfilm de luxe. Pour le coup sur ce point Affleck s’est bien amélioré par la suite. Le gros point fort du film, c’est clairement son script. N’ayant pas lu le bouquin je ne pourrais pas faire de comparaisons mais en l’état l’histoire se tient vraiment bien. Rien de révolutionnaire mais les retournements de situations sont efficaces, et autant j’ai vu venir le premier twist, autant celui de la fin m’a vraiment surpris, d’autant qu’il permet au film de partir sur un propos pertinent (jusqu’où on peut aller pour le bien d’un enfant sans se trahir moralement, la fin est excellente dans son ambiguïté). Côté casting, c’est positif : Casey Affleck est clairement un meilleur acteur que son frangin, Ed Harris et Morgan Freeman sont des valeurs sûres, Amy Ryan est méconnaissable, et finalement la seule qui dénote c’est Michelle Monaghan, mais bon le fait que j’aime pas cette actrice de base doit peut-être jouer :mrgreen: . Un film qui peut faire illusion pour ceux qui n’ont pas vu le Eastwood, mais j’aurais vraiment du mal à conseiller le Affleck aux autres tant c’est moins bien sur tout les points.


6/10
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L.627 - 8/10

Messagepar Alegas » Mar 29 Oct 2019, 01:28

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L.627 de Bertrand Tavernier
(1992)


Je suis loin d'être un grand connaisseur du travail de Tavernier, jusqu’ici tout ce que j’avais maté du bonhomme c’était son documentaire sur le cinéma français, son expérience américaine et un film sur lequel il a fait le remplaçant, autant dire que je ne savais pas trop dans quoi je partais avec ce L.627. Et a ma grande surprise, j’ai vraiment apprécié, alors que sur le papier c’est vraiment pas le truc le plus séduisant du monde a mes yeux : une plongée dans le quotidien des flics français en mode cinéma vérité pendant 2h30, bof bof. Et pourtant, c’est clairement une référence dans son genre, et c’est d’autant plus choquant qu’un paquet de films ont tentés depuis de marcher sur les traces de Tavernier. Sauf que là où un Polisse en fait trop, au point de devenir caricatural, L.627 s'avère être un modèle de justesse, autant dans l'écriture que dans le rythme ou l'interprétation, et il en résulte un métrage franchement captivant sur quasiment tous les points. Rien que l’histoire par exemple : aucun fil rouge si ce n’est peut-être les amours du protagoniste dans sa vie privée, pas de bad-guy à attraper, c’est simplement l’histoire de flics qui vivent au jour le jour, et le pire c’est que ça fonctionne très bien.

Forcément, ça doit beaucoup à l'écriture qui joue très bien entre la volonté de faire quelque chose de très réel, et les dialogues finement écrits (on sent l’héritage des influences de Tavernier sur ce point), mais ça doit aussi au casting entier qui permet de rendre chaque personnage attachant à sa manière (d’ailleurs, c’est étonnant de constater qu’aucune carrière parmi les acteurs n’a explosé depuis : même encore aujourd’hui ça reste globalement un casting de nobodys, ce qui est pas plus mal d’ailleurs car ça permet au film de garder intacte sa volonté de raconter l’histoire de personnes qu’on pourrait croiser dans la rue). Et puis niveau mise en scène, la volonté de faire du cinéma proche du réel n’impacte jamais les ambitions visuelles : sans être un film qui va chercher le beau plan, c’est toujours bien filmé, bien monté, et ça ne ressemble pas a un reportage télévisuel. Cerise sur le gâteau, L.627 permet de vivre le quotidien des flics français comme jamais auparavant, loin des clichés du genre ou de quelconques visions fantasmées : les mecs galèrent aussi bien dans leur boulot que financièrement, on fait des blagues pour décompresser un maximum (le seau d’eau :mrgreen: , les parties de RISK, etc…), et on fait face aux réalités de la vie (la descente chez la famille black :| ). Et puis en terme d’ambiance, c’est, je trouve, vraiment l’un des rares films avec Seul contre tous de Noé, qui retranscrit le mieux à l'écran la France des années 90. Un super film qui me donne carrément envie de rattraper mon retard sur la carrière de Tavernier.


8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Mar 29 Oct 2019, 07:24

Il est top ce film, la comparaison avec Polisse fait mal au second.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar elpingos » Mar 29 Oct 2019, 14:08

:super:

Je te conseille "ça commence aujourd'hui" du bonhomme.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Alegas » Mar 29 Oct 2019, 15:16

Je n'avais jamais entendu parler de celui-la. Je me le note. :super:
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Raisins de la Colère (Les) - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 31 Oct 2019, 13:04

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The grapes of wrath (Les raisins de la colère) de John Ford
(1940)


Je suis un peu embêté sur ce film. Je l’aime bien, mais clairement pas au point d'adhérer à l’engouement qu’il peut créer, notamment sur le public américain. Que le film soit un classique, je le comprend parfaitement, mais le qualifier de chef-d’œuvre je suis carrément plus perplexe : selon moi, Ford a fait bien mieux, que ce soit avant ou après. Alors déjà, je n’ai pas grand chose à redire sur la forme, c’est du John Ford en pleine possession de ses moyens, avec une belle utilisation du noir et blanc qui lui permet de sublimer ses décors (en particulier celui du début), et même du côté du casting je vois vraiment pas quoi dire a part que tout le monde gère bien son rôle, et ce malgré les clichés évidents d'écriture qu’on peut trouver dans ce genre de film d’époque (c’est très manichéen, c’est les gentils pauvres contre les méchants riches avec très peu de nuance entre les deux). Pour le coup, c’est vraiment au niveau de l’histoire ou j’ai du mal, car autant la première moitié m’a convaincu, autant la seconde avec les déboires successifs de la famille m’a donné une impression de répétitivité, comme si le film avait déjà plus ou moins tout dit dans sa première heure. Alors heureusement, la scène finale vient apporter au film ce qui lui manquait (grandiose Henry Fonda), mais du coup je ne peux m'empêcher de me dire que le film aurait pu essayer un peu plus de libertés vis à vis du bouquin pour aller plus à l’essentiel au niveau du propos. Bref, une séance intéressante à plus d’un titre mais c’est pas spécialement un John Ford que j’aurais envie de revoir je pense.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Jeu 31 Oct 2019, 13:44

Le bouquin n'est pas plus nuancé, mais à vrai dire, la vérité non plus.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Alegas » Jeu 31 Oct 2019, 14:18

Alors ok mais bon l'esclavage c'etait pas cool non plus, ca veut pas dire qu'il faut forcement que chaque film sur le sujet soit dans une tendance miserabiliste.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Jeu 31 Oct 2019, 14:29

Là il faut replacer le film dans son contexte. Il est réalisé dans la foulée de la sortie du bouquin qui a eu un énorme retentissement et a ouvert les yeux à beaucoup de gens sur des pratiques dont personne ne parlait. D'ailleurs il s'est fait défoncer pour cela par pas mal de gens qui y voyaient de la propagande communiste.

Il était impensable de retoucher l'histoire pour la rendre moins manichéenne et faire plaisir aux cinéphiles du XXIème siècle. C'est une oeuvre ancienne qui avait sa justification a l'époque et qui a encore une résonance très forte.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Alegas » Jeu 31 Oct 2019, 14:54

J'entends bien, c'est toujours important de replacer un contexte historique pour des considerations techniques ou scenaristiques, mais ca n'empeche pas que ca puisse etre considere comme un defaut avec du recul.
Je pourrais dire la meme chose du Cuirasse Potemkine par exemple, dans le genre film considere comme un masterpiece, c'est brillant formellement, mais tout l'aspect propagande du script est assez puant et sans aucune subtilite.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Jeu 31 Oct 2019, 14:59

Mais à l'époque où ça a été fait on n'était pas dans le recul. On était dans la dénonciation et il fallait marquer les esprits. Même si ce n'est pas tout à fait pareil, tu ne vas pas reprocher à Soljenitsyne de ne pas avoir mis assez de persos ambigus dans ses livres au retour du goulag.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar Alegas » Jeu 31 Oct 2019, 15:11

A l'epoque non. Mais nous, on ne peut de toute facon pas juger completement une oeuvre comme quelqu'un de l'epoque pouvait le faire.
On peut chercher a comprendre les tenants et aboutissants, mais on reste quoi qu'il arrive des spectateurs de 2019, on peut se permettre d'avoir le recul.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Jeu 31 Oct 2019, 15:16

Que le film/bouquin ne te plaise pas pour ces raisons, je comprends. Mais on peut difficilement reprocher aux auteurs d'avoir choisi une façon de faire alors qu'il fallait marquer les esprits. De surcroît quand ça a marché et qu'on parle toujours de cette oeuvre 80 ans plus tard.
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