[Jipi] Mes critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

[Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Jipi » Ven 01 Jan 2010, 00:40

Mes critiques 2010

001 La reine Christine de Rouben Mamoulian 1933 8/10
002 Les dames du bois de Boulogne Robert Bresson 1945 8/10
003 Phone game Joel Schumacher 2003 7/10
004 Les cavaliers John Frankenheimer 1971 8/10
005 La guerre des mondes de Steven Spielberg 2005 7/10
006 Imagine John Lennon 2005 8/10
007 Avatar James Cameron 2009 10/10
008 La Strada Federico Fellini 1954 10/10
009 L'incorrigible Philippe De Broca 1975 8/10
010 Un homme d'exception Ron Howard 2001 10/10
011 Sherlock Holmes Holmes Guy Ritchie 2010 6/10
012 Le Diable s’habille en Prada David Frankel 2006 6/10
013 L'homme qui rétrecit Jack Arnold 1957 9/10
014 Antichrist Lars Von Trier 2009 5/10
015 Lovely Bones Peter Jackson 2010 5/10
016 Hors de contrôle Martin Campbell 2010 3/10
017 Le petit Nicolas Laurent Tirard 2009 7/10
018 Notre Dame de Paris Jean Delannoy 1956 9/10
019 Walkyrie Bryan Singer 2009 8/10
020 Démineurs Kathryn Bigelow 2009 7/10 Page 7

021 Welcome Philippe Lioret 2009 8/10
022 Whatever works Woody Allen 2009 9/10
023 Invictus Clint Eastwood 2010 6/10
024 Le bal des actrices Maïween 2007 10/10
025 La rose et la flèche Richard lester 1976 8/10
026 Munich Steven Spielberg 2006 8/10
027 Alice au pays des merveilles Tim Burton 2010 5/10
028 Borat Larry Charles 2006 8/10
029 Le choc des titans Louis Leterrier 2010
030 Shutter Island Martin scorcese 2010 7/10
031 Jean de la fontaine le défi Daniel Vigne 2007 6/10
032 Une femme est une femme Jean-Luc Godard 1962 8/10
033 L'assassinat du père Noël Christian jaque 1941 9/10
034 Cartouche Philippe de Broca 1962 8/10
035 La route John Hillcoat 2009 6/10
036 Haute société Charles Walters 1956 6/10
037 Orange mécanique Stanley Kubrick 1971 8/10
038 The Queen Stephen Frears 2006 7/10
039 A l'ouest rien de nouveau Lewis Milestone 1930 10/10
040 La dolce Vita Federico Fellini 8/10
041 Les conscrits de A. Edward Sutherland 1939 10/10
042 Zidane, portrait du 21eme siècle de Philippe Parreno et Douglas Gordon 2006 8/10
043 Agora d'Alejandro Amenabar 2010 6/10
044 Moon Duncan Jones 2010 6/10
045 2046 Wong Kar-Wai 2004 8/10
046 Le parfum Tom Tykwer 2006 8/10
047 Predators de Antal Nimrod 2010 3/10
048 Le dernier maitre de l'air Night Shyamalan 2010 5/10
049 Le bateau Wolfgang Petersen 1981 7/10
050 The duchess Saul Dibb 2008 8/10
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Reine Christine (La) - 8/10

Messagepar Jipi » Ven 01 Jan 2010, 00:50

La reine Christine de Rouben Mamoulian 1933

"Je grave cette chambre dans ma mémoire"

Une Reine ne lisant que la nuit s’habille au petit matin en laissant apparaître une jambe prometteuse. De constitution robuste son visage s’adapte facilement à la friction d’une neige omniprésente. La belle est solide, entreprenante, déterminée à modifier fermement l’attirance de son peuple pour des guerres interminables en lui imposant la contrepartie des arts et des lettres.

Une démarche alerte de long en large cède sa place à un profil droit somptueusement éclairé lui-même rétrogradé par la prestance d’une jeune reine moqueuse juchée majestueusement sur la plus noble conquête de l’homme.

De face, de profil, de haut en bas, immobile, en mouvement, en Chapka, du faux jeune homme à la reine étincelante la Divine scintille de toutes parts. Pas de répit pour les sens devant une telle démarche volontaire, un rire rauque prenant, des yeux aussi beaux. Ce n’est pas la Reine Christine c’est Greta illuminée par un réalisateur aux ordres d’un éclat éloigné d’une vérité historique.

Le mythe Garbo prend vie avec d’innombrables nuits sans sommeil pour ceux pris au piège d’un tel minois. L’intrigue reste simple cet amour impossible ne représente que peu d’intérêt, la compensation reste généreuse, le visage de la Divine largement montré atténue de façon naturelle de loyales mais insuffisantes scènes de cours ne pouvant lutter à armes égales devant une telle merveille.

Le fondu d’un visage plein écran affectivement touché mais déterminé à survivre par l’intermédiaire d’un regard au delà de l’horizon clôture cette œuvre cousue main livrée aux tourments de folles espérances.

8/10
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Re: (JIPI) Mes critiques 2010

Messagepar jean-michel » Ven 01 Jan 2010, 12:50

:super: Je l'ai mais pas encore vue ! ta critique donne envie de me plonger dans ce film! :mrgreen:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar sofie » Ven 01 Jan 2010, 14:17

j'adore les films avec Garbo, je l'ai vu mais il y a longtemps, j'en garde un très bon souvenir :super:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Jipi » Sam 02 Jan 2010, 11:54

Et en plus c'est merveilleux car elle arrive à ne pas se faire oublier dans un monde de personnalités en refonte permanente.
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Dames du bois de Boulogne (Les) - 8/10

Messagepar Jipi » Mer 06 Jan 2010, 11:56

Les dames du bois de Boulogne Robert Bresson 1945

Hélène se sent délaissée par Jean son amant. Ne voulant pas perdre la face devant celui-ci, elle lui faire croire que c’est elle qui s’éloigne des sentiments ce qui libère encore plus Jean. Cette tactique infructueuse entame l’équilibre d’Hélène, abandonnée désirant se venger par l’intermédiaire d’Agnès jeune danseuse volage au cœur malade.

Agnès est projetée dans l’univers de Jean lors d’une rencontre au bois de Boulogne arrangée par Hélène, la mayonnaise prend Jean devient fou amoureux et entame son auto destruction.

L’éclairage du visage de Maria Casarès est sublime, mêlant une pointe de sourire sur un visage terne de femme frustrée par l’abandon d’un amant il façonne jouissance et souffrance.

Hélène en devenant livide prend le visage de la mort.

Jean manipulé devient faible et automate entre les mains de cette femme machiavélique ruinée par le chagrin mélant sourires et larmes sur un visage ravagé.

Cette sculpture à la Cocteau programmée pour la vengeance se plait de voir son ancien compagnon sombrer dans les méandres d’un amour contrarié par Agnès qui refuse par jeu de s’abandonner.

Agnès est une grue, Jean l’ignore, Hélène le sait, elle mène les débats par le mensonge envers un homme qui ne l’aime plus mais reste extrêmement attentif aux conseils de son ancienne maîtresse.

Le jeu devient incontrôlable, le scénario s’emballe, le drame se profile au loin. Jean et Agnès malgré avoir été piégés par Hélène prennent l’heureuse décision de construire sur une incompréhension d’origine un avenir en commun.

Ce deuxième opus de Robert Bresson secondé par la griffe des dialogues de Jean Cocteau semblant par l’atmosphère du film récupérer l’œuvre à son avantage montre le pouvoir illimité d’une femme adoptant par certains aspects le visage de la mort,.

Cocteau l'a compris, il offrira quelque années plus tard ce rôle ambigu à Maria Casarès dans « Orphée» dont « Les dames du bois de Boulogne semble un préambule.

Par instants, Les visages embrumés de "La belle et la bête" semble se dessiner sur le facies d'Hélène.

Son prénom que l’on ne peut dissocié d’une tragédie grecque montre la fureur d’une femme tueuse s’amusant avec ses jouets. Des humains aveuglés par éros prenant ici la forme de la destruction."

8/10
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Phone Game - 7/10

Messagepar Jipi » Jeu 07 Jan 2010, 10:53

Phone game Joel Schumacher 2003

Il était grand temps que la providence se manifeste envers Stu Schepard jeune attaché de presse prétentieux manipulant son portable avec arrogance dans les rues d’une ville surdimensionnée.

L’assurance s’échappe peu à peu de ce mari infidèle manipulé par une voix déterminée surgit de nulle part capturée par instinct à l’intérieur d’une cabine téléphonique devenant un véritable confessionnal ou ses péchés sont extirpés au forceps.

Stu devient une marionnette vomissant dérives sur dérives, un esprit nauséabond vidé par la contrainte du repentir agrémenté d’un pouvoir de manipulation n’étant pas ordinairement le sien

Une faune tout azimuts s’agglutine autour de cette minuscule superficie ou un homme se reconstruit sur trois mètres carré, le braqueur reste indécelable embusqué derrière une de ces innombrables fenêtres que la caméra balaie avec insistance.

Toutes les composantes de la société montrent leurs limites, des femmes de plaisir au procédurier policier tout se dévore de l’intérieur.

Cette transpiration globale de tous les intervenants parait déséquilibrée en comparaison de l’insignifiance de ce personnage et de sa psychologie emblème de nos sociétés.

C’est un peu la limite d’un cinéma outre atlantique se positionnant bien souvent sur une âme d’adolescent à qui ce film semble plutot destiné.

La voix se délecte dans la destruction et la reconstruction simultanée sur fond de caméscopes prêts à filmer la bavure policière, une technologie de communication récupérée uniquement par l’évènement montrent ses faiblesses. Un anonyme se repend sur la voie publique, voila un bon sujet pour un futur projet de « Talk show ».

En outrepassant son approche un peu trop scolaire Phone Game reste une œuvre intéressante mettant en lumière un concept nous fascinant tous « Le huit clos », le montage est nerveux, il dynamise ce petit périmètre que l’ennui ne s’accapare pas.

Cette voix tout en étant déconnectée de Stu semble être sa propre conscience sortie de son seuil de tolérance et lui demandant réparation pour tous les écarts commis.

7/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Jeu 07 Jan 2010, 11:09

:super: Ce qui est remarquable sur ce film c'est sa durée de tournage: 12 jours!
Bon on va me dire qu'à part une cabine téléphonique c'est tout ce qu'il a fallu, mais bravo quand même! Parce qu'avec qu'une cabine, le film tient la route et tient son suspens jusqu'au bout.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Niko06 » Jeu 07 Jan 2010, 18:24

C'est le meilleur film de Schumacher car il dure un peu plus d'une heure :mrgreen:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Jeu 07 Jan 2010, 18:26

C'est méchant ça, parce que Schumacher dans son gros tas de merde des fois y a des films regardable et même 1 ou 2 films sympa.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Niko06 » Jeu 07 Jan 2010, 18:28

Mouais à part phone game et chute libre je vois pas
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Jeu 07 Jan 2010, 18:31

The Lost Boys même si ça vieillit très mal, y a Corey Feldman en chasseur de vampire.
Tigerland c'est pas trop mal.
Et pis Batman & Robin c'est comment dire tellement autre que ça en devient fascinant.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Niko06 » Jeu 07 Jan 2010, 18:31

Ah non Batman c'est pas fascinant c'est minable. Tigerland mouais bof et Lost Boys c'est carrément has been
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Jeu 07 Jan 2010, 18:34

Oue mais les trucs minable c'est rigolo.
Lost Boys c'est pas inoubliable et oui y a certains moment très has been mais y a Corey Feldman donc c'est cool.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Jeu 07 Jan 2010, 18:51

ouai ben moi j'aime bien tigerland , vraiment sympa, et chute libre aussi j en ai un bon souvenire . apres oui phone game c'est mignon .. et voila !
franchement lost boys non ca ma jamais plue , par contre c'est marrant de parler de lui car j'ai vue son dernier film y a pas bien longtemp : Blood Creek , est ca va en surprendre plus d'un parcequ'il vont aimer ! persos je l'ai trouver pas mal !
faudras que je fasse un avis , jfait pas de memo pour tout les avis que j ai a faire ce srait trop long , mais j ai plein de truc sympa et des grosses merde en stock aussi !
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