[Waylander] Mes critiques en 2010

[Waylander]

Ouais le 2 je le kiffe aussi pour ça d'ailleurs: Hellboy commence à comprendre des choses, il se sent pas "humain" comme dans le premier. Il était jeune, expérimenté mais peu connu des hommes alors que le 2 c'est l'opposé. Les gens le rejettent, il rencontre plus de monstres etc... Ce que je kiffe avec le 2 c'est qu'on change d'univers et ça met en corrélation des choses très différentes, ça enrichit Hellboy (le héros) et Hellboy (l'univers) mais sous tout ça ya un esprit quand même moins dark, plus tout public dans le 2 je trouve. En tout cas les deux sont quasi au même niveau je mettrais la même note je pense. Ou un demi-point de moins pour le 2. Mais ça reste jouissif, ça reste cohérent avec le 1er et Abe est bien mis en avant

Le comics je vais essayer d'en lire un ou deux pour voir. Parce que là les films me suffisent pas.

[Scalp]

histoire de donner encore plus envie dans le dernier tome, les légendes arthuriennes sont au programme

[Milkshake]

Les films sont indépendant des comic, je crois ça suis pas du tout les intrigues de la BD, il y a combien de tome en tout ?

Hellboy 2 autant le fond et l'écriture m'a gonflé autant j'ai vraiment apprécié la mise en scène de ce point de vue je trouve que Del Toro progresse de film en film même si en terme d'action il a toujours pas retrouvé le dynamise d'un Blade 2 dont il reprend pas mal de chose dans Hellboy 2 à commencer par le méchant quasi identique.

[Scalp]

Le premier film reprend l'histoire : Germes de la destruction, par contre le second film c'est une histoire originale ( script de Del Toro y me semble ).

Pour le moment y a 10 tomes.

[zack_]

Là y a du niveau sur tes critiques! C'est très pro! En plus j'ai lu ça sur le thème de Casino ca l'fait bien! Bravo way

[Waylander]

SPLICE

Quelle déception !

Tant d'éloges pour un film d'une fadeur sans nom...
Un casting raté (Brody en tête avec un jeu bidon et une coup de cheveux bidon), des SFX je cherche encore où faut y voir un visuel si transcendant ou si original que ça tellement c'est lisse Déjà ça me parait facile de faire une sorte de glaviot sans aucune détail, le plus simpliste du monde niveau design et dire que c'est super vachement trop bien fait mais bon ok pour la fille Dren, une gueule à la fois étrange et attirante mais Alien Ressurection et ses clones SANS CGI étaient bien plus réussis et glauques à souhait), une réalisation glaciale, sans aucun intérêt et hormis des thèmes abordés de façon atypique, on se fait royalement chier. Des scènes vues et revues du genre (comme les deux scientifiques entrain de bosser sur fond de musique electro...). Splice est un mixe raté d'X-files et de Cronenberg (surtout la Mouche) et je pense que un meilleur casting ou une meilleur direction ça aurait aider le film parce que là c'est vraiment le point négatif du film.
Métaphore de la vie conjugale et parentale, le film dresse aussi un portait pessimiste sur la manipulation génétique (thème mille fois abordés au cinéma et la Mouche est à 100 000 années-lumière de ce Splice surfait).

Le seule élément du film vraiment poignant c'est l'actrice qui joue Dren. Le film déstabilise aussi pas mal sur la scène de sexe entre Brody et "sa fille adoptive" mi-anime-mi humaine. Quasi adultère, cette scène dérange pour plsuieurs : raisons et l'une d'elle c'est qu'on peut facilement se mettre dans la peau de Brody et se dire qu'on ferait la même chose. Parce que finalement il y a quelque chose de très excitant chez Dren. Une actrice et une excellente interprétation muette et une scène dérangeante. A noter une générique sympa qui fait joui pleins de geeks alors que finalement Fight Club meet X-men ça donne la même chose.

4/10.

[Milkshake]

Yep un beau nanar j'ai eu la flemme de faire une critique tellement le film est mauvais, faut eviter les films avec Brody dernièrement il enchaine les films bis de chez bis.

[Waylander]

REC 2

Scénario absurde, péripéties crétines mais mise en scène efficace avec des gimmicks bien sympas comme le point de vue des flics-commandos avec leur caméra embarquées sur leurs casques mais comme le dit Scalp dans sa critique c'est sous-exploité. Ya des moments on se dit que ça va être efficace et en fait il se passe rien. Ça fait largement penser à un jeu vidéo doom-like meet Resident evil et même si le film donne l'illusion d'un long plan-séquence finalement ce concept à la Blair Witch ça me gonfle de plus en plus. Ce ne sont plus des films mais des attractions qui , au cinéma, sur grand écran, prennent leur ampleur mais en vidéo ça passe déjà moins bien. La caméra qui bouge tout le temps, on comprend pas grand chose aux scènes d'actions, c'est immersif certes mais c'est une mode et c'est trop facile même si faut respecter tout le boulot derrière : la figuration qui doit intervenir au bon timing, les scènes
Pourtant je trouve Rec 2 mieux que le premier formellement parlant et c'est plus violent, plus direct et ya des passages vraiment hard comme le headshot sur le pompier ou le headshot au shotgun sur le petit plaqué au sol et le tout le début quand les mecs du GIGN montent les escaliers c'est bien ambiancé. Cela dit c'était pas difficile vu qu'on reprend le décor du 1er intégralement sans (quasiment) de nouvelles salles. Inversement, Rec 1 proposait un minimum de personnages. et c'était plus riche niveau zombis. Rec 2 est plombé par un personnage (le prête) omniprésent, qui la ferme jamais et qui répète toutes les 5 minutes qu'il donnera pas l'ordre de sortir du batiment tant qu'il aura pas le sang de la fille... Le film possède quand même son lot de séquences marquantes (pour la violence plus que par l'ambiance). Le final du 1er vaut à lui seul son pesant d'or.

Bon faut pas chercher des personnages intéressants yen a pas. On est comme sur place, avec eux et c'est pas mal sur ce plan.
Par contre, ce délire de possessions, les zombis qui parlent (enfin en fait que deux mais c'est déjà trop ) etc...ça fait vraiment pitié.
Le film est un copié collé du 1er au final et la fin j'ai pas du tout aimé. Ça fout moins les jetons que le 1er volet et ça pompe bien trop le final du dit-film. Je sais pas le réalisateur aurait pour changer , trouver un autre délire quoi.J'y pense : ya quand même cette très bonne idée : quand les mecs sont en vidéo ils ne voient que l'aspect "réel" des choses et en mode vision de nuit là ya des nouveaux trucs qui apparaissent (dont la file habitée par Satan). La transition est bien menée et c'est vachement bien efficace.

La moyenne parce que c'est toujours un moment sympa ce genre d'"attraction" et que malgré tout ya de bons passages à retenir.

5/10.

[Heatmann]

ouaip j ai mit la meme note a splice d'ailleur et enfait avec le temp je trouve que ca vaut encore moin , comme le dit milkshake , y a du nanard la dedans , par contre REC2 j ai trouver bien nul aussi

[Waylander]

Mise à jour critique et note Hellboy 2. Merci aux modos de rectifier la note !

[Scalp]

Critique magnifique !!! j'ai corrigé ta note

[Heatmann]

comme ils sont beau les screenshot

[Waylander]

BURIED

Le concept de départ est déjà très original et on peut saluer l'"idée". Sur 1h30 on pouvait se demander quand même comment le film rendrait ce fameux concept intéressant.
Le réalisateur banni les flashback inhérent à ce genre de film et pendant 1h30 on est bel et bien dans un cercueil. La photographie du film est maitrisée à la perfection rendant quasiment les sensations que vit le personnage plus vrai que nature. Le spectateur est dans le noir complet, éclairé seulement par la flamme d'un zippo ou la lumière bleue du téléphone portable..auquel va passer plus du quart du film Ryan Reynolds tout en sueur, en sang, en stress, en pleine crise de claustrophobie où presque aucun mouvement n'est possible.

A chaque instant, la caméra est minutieuse et les mouvements fluides contredisent l'étroitesse du cercueil mais ce n'est qu'artifice car le réalisateur signe une mise en scène poignante sans jamais filmer autre chose qu'un mec allongé dans une boite en bois de 2m sur 1,50m.

Bourré de plans différents, le film bénéficie aussi de lents travellings surprenants et la plupart auraient pu clôturer le film magistralement et le gros défaut du film c'est aussi ça: le genre de fausse fin comme dans le Retour du Roi après 2 fondus noirs on se tapait un fondu blanc et on voyait pas la fin venir bah là c'est pareil : le film aurait pu se terminer sur le travelling arrière qui nous fait prendre conscience de la profondeur à laquelle est enterrer le protagoniste qui vient se se rendre compte que perosnne ne viendra l'aider. Il a un air quasi-cadavérique et là arrive le fondu et boum le film reprendre. Plus tard quand le personnage accepte sa mort, il patiente pendant que le sable s'infiltre doucement, telle une longue et lente torture insupportable où la mort survient doucement et pendant que la flamme du zippo commence à s'amenuiser, pour carrément s'éteindre je me suis dit "wouah quelle fin ça tue, on commence le film avec le zippo qui s'allume et on le finit comme ça, sombre avec le zippo qui s'éteint". Bah non le film reprendre pur encore 10 min inutiles. C'est bête parce que le film prznait des allures de tragédie/8 clos exceptionnel mais quel dommage car même si le seul vrai climax du film c'est le coup du serpent, le film était prenant et bien angoissant. Franchement niveau sensation c'est un excellent film. La poussière, le le peu de lumière, la respiration haletante et saccadée de l'acteur, la photo soignée et l'étonnante mise en scène pour le meileur huit-cols (niveau concept) du monde etc..tout cela est puissant et savamment maitrisé. Le gros souci bah clairement c'est l'intrigue. Le personnage et son background c'est tout pourri, ça n'a aucun intérêt, les coups de téléphones par centaines on dirait Phone Game 2 et puis souvent c'est ultra redondant, les dialogues sont merdiques et yavait vraiment matière à développer la relation avec le "kidnappeur". Le coup de l'Irak etc...c'est de la connerie pure. Le vieux sous-entend et critique sur les USA, la guerre, les soldats américains, le gouvernement qui ne veut pas se mouiller quand il s'agit d'aider des otages etc.. etc...bon voilà faut arrêter deux secondes. Pas de cliffhanger ici mais une fin pessimiste. Mais tout en longueur et convenue alor que le film aurait pu durer 1h10-15 et finir sur certains plans/travellings qui auraient donné un statu de bijou au film. Là c'est juste un bon film. En tout cas il y a une excellent soundtrack. On ne s'ennuie pas grâce à la mise en scène et à un rythme incongru mais bien présent mais on se lasse de la durée du film et des coups de téléphones ainsi que de l'intrigue forcée et pas passionnante du tout. Je salue tout de même le réalisateur pour la technique qui tue , l'homme évident à Alfred Hitchcock rien que par le générique et le suspens du film , l'ambiance, le petit budget et le concept. Comme quoi avec du talent et 3 € on peut réaliser des perles.

7/10

[Dunandan]

LA CHEVAUCHÉE DES BANNIS

Western atypique à l'ambiance lourde et pesante en parfaite cohérence avec le décor (montagnes perdues, hiver silencieux mais assassin et brume permanente dans une forêt fantomatique..).
Le noir et blanc trouve ici une justesse hors norme qui coïncide donc avec l'ambiance voulue pour le film et la musique, le "main theme" , n'en ressort que plus dramatique et solennel.
Cela dit, il faut passer outre deux-trois aspects aujourd'hui vraiment vieillot (comme le combat à mains nues que je trouve particulièrement mal chorégraphié et mal joué mais l'époque veut ça donc on peut pas vraiment en faire un défaut.
A l'heure où des films comme "L'assassinat de Jesse James" ou "Blueberry" renouvèle le genre, il y a eu La chevauchée des bannis.

Peu de coups de feux se font entendre dans le film. Pas de rythme. La violence n'est jamais graphique, on ne voit donc aucune tache de sang ou giclée mais c'est l'ambiance et la tension permanente de la première partie qui instaure et tempère une violence muette, envahissant chaque plan et chaque joute verbale. Parce que du dialogue il ye en pas mal dans ce film et chaque fois c'est bien écrit, pertinent et légitime.

Une intrigue qui parait classique au départ puis qui va se diriger vers une sorte de prémisse du huit-clos et du survival. même si ce n'est que "survolé" il y a bien quelques minutes qui font largement penser à du survival en pleine neige, une neige épaisse, qui paralyse presque les chevaux (pour reprendre les mots de Tavernier) et dans laquelle les hommes vont se perdre. Le héros sera alors en fuite, en pleine nuit, pour échapper à deux hors la loi à qui il aura voler les allumettes. Le matin un d'entre eux est mort gelé et le second aura les mains si froides que tenir son fusil et poursuivre un pourtant très lent lui sera impossible. On a loin une recette souvent utilisée dans les survival à savoir le kidnappé qui s'enfuit, prépare son piège revient ou tout simplement vole un objet utile aux bad guy et eux se retrouvent dans la merde et ne ferme plus l'œil de peur de se faire buter dans leur sommeil. précédent cela on a une longue randonnée équestre dans un paysage brumeux, spectrale et envoutant à travers duquel les hommes se mutinent ou meurent tout simplement. Ces deux passages auraient largement mérités plus de temps.

Concernant la première partie du film, on est au cœur d'un hameau perdu (très très peu de gens y vivent) où des hors la loi vont poser pied et attirer l'attention de ces fermiers qui se querellaient entre eux pour des peccadilles. Le film s'ouvre sur deux cow-boys (des vrais comme pour Open range) sur leurs chevaux, entouré par la neige et les Rocheuses. Un petit village. Des fusils, des revolvers en vue, un saloon, des malfrats débarquent poursuivis par l'armée, bref, les éléments du western sont là. Mais la suite sera très différente d'un western (en tout cas en terme de rythme et d'ambiance).

Les acteurs sont tous crédibles, tous bien dans leurs pompes et jouent relativement bien (surtout le capitaine : Burl Ives et l'éleveur : Blaise Starret). Charismatiques, les deux sont opposés mais il ya au départ un respect mutuel qui va vite s'effondrer. Le capitaine maintient ses hommes avide de femmes et d'alcool. IL leur interdit donc ces "péchés" et malgré son tempérament guerrier, il calme le jeu très souvent. Mais la tension est quasi palpable dans cette mise en scène certes très statique (peu de travelling, peu de mouvement de caméra) mais qui permet justement à cette tension de rester pesante (le film est un peu trop mou par moment faut le reconnaitre mais je suis du genre à vite m'endormir si la caméra est trop statique). Cependant il y a un travelling à noter malgré qu'il soit "simple" 180degré pour nous montrer le paysage, l'environnement du film, très silencieux :

Même si je trouve que le traitement des malfrats un peu simpliste (aaaahhh alcool femme + le jeune mec qui en fait se rend compte que c'est pas son truc d'être comme eux) ce n'est jamais ridicule et c'est mesuré.

En tout les cas niveau mise en scène c'est vraiment bien, il y a des beaux plans, d'autres moins beaux mais techniquement ça m'a surpris sur certaine composition et sur l'utilisation de la musique aussi d'ailleurs comme sur le passage "survival" avec les notes de piano répétitives qui donnent un accent mystique angoissant et qui reflètent parfaitement le sentiment d'isolement lié au paysage...).

7.5/10

Le dvd coûte bonbon mais je vais me laisser tenter quand même je pense. L'édition est nickel et le film top.

[Heatmann]

ah bah je l ai trouver carrement genial celui la , le rythme et la "mollesse" m'ont pas du tout gener , car il y a toujour un ruc qui me scotch a l ecran , ne serait que les dialogue , les decors , les situation , perso , acteur , tout ca ma bcp plue , apres la technique de l epoque j y fait pas attention apres habitude de voir pas mal de western de cette epoque .

Sinon justment toujour avec robert ryan ca me fait penser a "on dangerous ground" ( la maison dans l'ombre en francais , dispos en dvd rko ) qui commence comme un polar nocturne et se poursuit comme un pur film noir dans la neige . pour les amateur du genre c'est a voir quoi