[Caducia] Mes citiques 2011

[zack_]

Opps désaprouved alors

[Moviewar]

zack approved à 7,5 ? C'est la crise sur BoM aussi ..

[francesco34]

Ah caducia, dans le titre de ton topic il manque un "r"
Sinon j'aime bien District 9 également, faudra que je le remate à l'occasion...

[zack_]

Ah merde j'ai vu 9 - mais c'était le 9 du titre Je l'enlève (après on peut approuvé un 0 )

[caducia]

Ah caducia, dans le titre de ton topic il manque un "r"
Sinon j'aime bien District 9 également, faudra que je le remate à l'occasion...

merci, mais je n'arrive pas à éditer, sorry.

[zack_]

Ah bizarre? Mais je vois la faute tu as du éditer ou un modo

[caducia]

Manipulation

Synopsis :

Pas d'amis, pas de copine, il ne se passe rien dans la vie de Jonathan. Sa vie se résume à son travail de comptable dans une grosse société new-yorkaise... Jusqu'au jour où il sympathise avec un avocat, Wyatt, qui l'inscrit sur la "Liste", un club de rencontres sulfureux peuplé de jeunes femmes superbes et... disponibles.
Mais Jonathan est tombé dans un engrenage fatal : la liste n'est qu'un piège diabolique destiné à le forcer à commettre le plus gros braquage du siècle...

Critique :

Un film réalisé par Marcel Langenegger, illustre inconnu, qui met en scène un beau trio d'acteurs : Ewan Mcgregor, Hugh Jackman et Michelle Williams.

Le film débute en se focalisant sur le vie bien peu passionnante de Jonathan (E McGregor) qui sort juste de son école de comptabilité, célibataire, qui vient d'un milieu modeste. De personnalité un peu coincée et timide, il a le look de l'emploi avec raie sur le coté, petites lunettes, discret. On peut dire que Ewan n'est pas du tout mis en valeur et même enlaidi par ce look.

De l'autre coté, Hugh Jackman qui joue Wyatt, dont la personnalité est à l'opposé de Jonathan. Séducteur, issu d'un milieu aisé, très à l' aise et expansif, bien sapé avec des costumes à 4000 dollars, un homme à femme.

Wyatt se rapproche de Jonathan et se lie d'amitié comme une sorte de tuteur dans ce milieu des affaires où le pouvoir permet beaucoup de choses, il l'invite dans des lieux branchés et réserve à l’élite.
Mais, un jour Wyatt et Jonathan échangent leurs téléphones portables par inadvertance, et Jonathan reçoit des propositions de jeunes femmes qui l’amènent à fréquenter de jeunes femmes riches en quête de plaisir d'un soir anonyme grâce à un réseau secret "la liste".
On assiste à un défilé de femmes d'ages et de styles différents dans les bras de Jonathan qui profite du réseau. On notera parmi elles : Natasha Henstridge (la blonde sexy de "la mutante"), Maggie Q , Charlotte Rampling ...
La mise en scène de ces moultes conquêtes d'un soir n'est pas terrible, il ne s'échappe aucun charme, aucune séduction.
Le rythme du film pendant au moins une heure est terriblement lent, est-ce volontaire de la part du réalisateur pour montrer la vie ennuyeuse du comptable ou est-ce par choix de narration, mais on s’ennuie ferme avec beaucoup de contemplation pour peu d'action et d’intérêt.



Puis, le personnage de Mc Gregor rencontre M.Williams qui a croisé dans le métro de New York et qu'il revoit au cours d'une soirée de la liste. C'est alors que débute un début de relation sérieuse entre Jonathan et M.Williams.
M.Williams est très bien mise en valeur, elle reste simple mais très charmante ce qui tranche avec le défilé de femmes précédent.



Puis, le film bascule et devient un peu plus intéressant avec la disparition de M.Williams et E McGregor qui se pose des questions quand à sa disparition mystérieuse.
S'en suit une histoire de complot, d'arroseur arrosé avec H. Jackman en grand manipulateur où il est très crédible.
La seconde partie du film basée sur la manipulation du comptable et le chantage est plus intrigante que le début du film mais çà reste quand même très lent, avec pas mal de plans inutiles à couper.
Une réalisation globale assez laide avec une lumière assez laide et sombre, on dirait du noir et blanc, aucun plan spectaculaire. Le réalisateur aime bien jouer sur les regards, mais il est vraiment nul.
La ville de New York n'est pas du mise en valeur, une ville grise et triste voire morte.

Au final, le scénario est original dont le point fort réside dans la partie manipulation et sur son dénouement. Mais le rythme est très mou et ne permet pas au spectateur de rentrer dans l'histoire et de se passionner du destin pour les personnages.
Mis à part celui de H. Jackman, le comptable et la complice ont pas beaucoup de charisme, leurs personnalités sont peu exploitées.
Film qui repose sur la sensualité mais qui n'en dégage aucune.
Réussir à faire un film raté et creux avec de très bons acteurs il fallait le faire, et bien c'est fait.

Il faudrait abréger le début soporifique , développer le coté sentiment Mcgregor / Williams et ajouter des plans un peu plus originaux ainsi que retravailler la lumière.

Quel gachis !

[caducia]

Jeepers Creepers, le chant du diable

Synopsis :

Les vacances d'été sont enfin arrivées et, comme chaque année, Trish et Darry, deux étudiants, frère et soeur, prennent la route pour rendre visite à leurs parents. Sur le chemin, un routier agressif emboutit l'arrière de leur voiture sans raison apparente.
Quelques kilomètres plus loin, Trish et Darry revoient le même camion, à côté d'une église abandonnée. Ils aperçoivent le conducteur, entièrement vêtu de loques, qui jette un corps dans une canalisation. Malgré les protestations de Trish, Darry veut en avoir le coeur net. Dès que la voie est libre, il va voir et s'engage dans le conduit. Il va y faire une découverte terrifiante.

Synopsis :

Je ne suis pas spécialement fan de film d'horreur surtout ceux qui sont très sanguinolents, alors le petit "Jeepers Creepers" est plutôt fait pour moi, car tout est basé sur le suspense et l'imagination du spectateur.

Au casting, Justin Long ( le fils de Mc lane dans "die hard IV", "after life", "jusqu'en enfer") qui s'en sort pas mal, assez crédible, mais bon il ne crève pas l'écran non plus quoi, banal.
Gina Philips joue sa soeur Trish , là aussi une fille assez mignonne mais banale.

Le début du film est assez intriguant avec la course poursuite en voiture du chauffeur fou dans son camion déglingué qui vous suit et vous menace sans raison - vu et revu 10.000 fois mais çà marche toujours. (référence à tonton Spielberg)

Puis, la découverte de l'antre du monstre est assez flippante aussi et glauque, même si les effets spéciaux sont un peu kitch. Celà met du piment à l'histoire et on sait de quoi le Jeepers est capable, un bel avant gout de ce qui attend le frère et la sœur. celà fait un peu penser à Aliens avec les macabés sur les murs en moins crado.
C'est le point culminant du film tout en suggestion qui tient en haleine le spectateur, puis le soufflet retombe net.



Débute la chasse à l'homme avec le monstre qui suit les traces des jeunes ados.
La tension reste présente car on s'attend au pire...mais pour moi çà ne passe pas, ce n'est pas du tout crédible...j'ai décroché c'est trop ridicule.
Darry a vu l'antre aux 400 corps et sait que le monstre n'est pas un petit joueur. A sa place, si vous voyez le monstre, vous faites quoi, vous partez en courant ?
et bien ce Darry il doit être con comme ses pieds mais tout au long du film il regarde le monstre agir pendant 5 minutes la bouche grande ouverte aux cotés de sa sœur à le regarder faire et ce n'est qu'au dernier moment qu'ils se disant, "on va peut être y aller".
Et ce, tout au long du film...c'est du grand n'importe quoi !
Si bien que le monstre n'a pas besoin de trop se dépêcher pour leur courir après car le duo est en permanence en train d'attendre le monstre.
C'est peut être une volonté du réalisateur que de laisser les ados contempler le monstre commettre ses méfaits et le mettre aux cotés des ados comme spectateur des horreurs, en tous cas çà décrédibilise le film.
C'est comme si dans scream, on regardait les futures victimes attendre le tueur au lieu de prendre leurs jambes à leur coup.
Bref, on a envie de donner des coups de pieds au cul des 2 ados pour qu'ils se bougent un peu tout au long du film.



Coté sang, je dois dire que c'est cheap, tout est sous entendu et dans la pénombre mis à part la scène ultime. Les scènes "gores" sont furtives.
Le monstre mi homme, mi chauve souris est assez tordu d'esprit mais très vif, un peu à la Jason.
On dirait le doc Brown dans Retour vers le futur III façon chauve souris. Mi psychopathe, Mi-démon.



Tous ces éléments donnent un petit film gentillet pour se faire des frayeurs et faire marcher son imagination, mais ce n'est pas un film d'anthologie, peu convainquant.

[caducia]

Rochester, le dernier des libertins

Synopsis :

L'existence aussi véridique que tumultueuse du deuxième comte de Rochester, ami et confident du roi Charles II d'Angleterre. Au XVIIème siècle, cet homme d'exception, débauché notoire et libre penseur, mena une vie entièrement dédiée à la recherche du plaisir et de la vérité. Incapable d'hypocrisie dans une époque où elle était un art, il fut à la fois décrié, condamné mais également admiré pour son avant-gardisme et son goût de la liberté.
Lorsque le comte rencontre Elizabeth Barry, une jeune actrice, il tombe immédiatement sous son charme et parie avec ses amis qu'il parviendra à en faire la coqueluche de Londres. L'amour va tout compliquer et Rochester aura une destinée aussi sulfureuse que ses écrits, aussi flamboyante et libre que ses pensées.

Critique :

Biopic sur un marquis de Sade à l'anglaise, servi par le talentueux J. Depp.

Le film pêche par sa réalisation surtout vraiment laide, avec aucune étude de la lumière. Le film est presque en noir et blanc avec un réalisateur qui a souhaité à ce que film soit presque comme éclairé à la bougie ne mettant pas en valeur les décors et les acteurs.



Film basé sur le coté très sensuel et séducteur du protagoniste principal, mais au final aucun charme ne ressort du film. Certes, on assiste aux extravagances de Rochester, personnage déjanté décadent pour son époque qui a tous les vices ou presque : c'est surtout qu'il est très porté sur les femmes, la luxure, la boisson et a un coté très imaginatif. Beau parleur, il créé des pièces de théâtre osées pour l'époque et reste incompris du public. Personnage sulfureux poète provocateur autodestructeur qui aura un destin tragique.
Film très monotone sans rebondissement avec une ambiance morose permanente.

La mise en scène est plate et l'action répétitive qui entraine le spectateur dans la spirale de l'histoire très ennuyeuse malgré la prestation de J depp entouré de J. Malkovich, Samantha Morton et Kelly Reilly.



Le personnage de Rochester qui avait quand même de bonnes bases pour un avenir brillant va voir son destin brisé par la maladie et devenir l'opposé de ce qu'il a été : handicapé, défiguré, à moitié aveugle et alcoolisé. Cette partie déchéance du héros est la partie forte du film permettant de rendre le Rochester détestable du début humain et le spectateur ne peut que souffrir avec lui.
La lumière grise omniprésente et le teint blafard de tous les protagonistes engendrent une atmosphère fardée maladive qui contraste avec les perruques ridicules et froufrous de l'époque : des costumes d'apparat rutilants pour cacher la vraie nature des hommes crasseuse.



Film picturalement insupportable qui tourne en rond avec une atmosphère pesante sur fond historique peu intéressant qui manque cruellement de provocation et de contenu malgré le potentiel du casting.

[Val]

J'avais plutôt apprécié Jeepers Creepers. Une vraie bonne surprise : derrière des aspects de série B fauchée, un des meilleurs films du genre de la décennie.

[Scalp]

Oue Jeepers Creepers on a rarement eu mieux depuis.

[Milkshake]

Manipulation ça vaut surtout pour le travail photo de Spinotti surtout en début de film, l'intrigue est un peu bateau alors que le pitch de départ est intriguant et les acteurs sont là car il avait rien trouvé de mieux à ce moment là.

[Heatmann]

J'avais plutôt apprécié Jeepers Creepers. Une vraie bonne surprise : derrière des aspects de série B fauchée, un des meilleurs films du genre de la décennie.

Oue Jeepers Creepers on a rarement eu mieux depuis.

+ 2 . jeepers c est le dernier bon boogeyman original , le meilleur film du genre depuis facile 10 ans . victor salva c est un real qui a des vrai idee et couille , il a d ailleur 2 super projet qui sont en train de se faire , ca va etre bien

[zack_]

Je savais pas que Rochester, le dernier des libertins c'était avec J.Depp
Je l'ai refourgué parce que ca me tentais moyen mais si j'avais su je lui aurait laissé une chance, même si a priori j'ai rien perdu.

[Eikichi Onizuka]

Arizona Dream

Synopsis :

Installé à New York après la mort de ses parents, Axel Blackmar mène une vie heureuse, recensant les poissons pour le compte du département de la pêche et de la chasse. Mais son oncle Leo, vendeur de voitures en Arizona sur le point de se remarier, le rappelle pour lui servir de témoin et, espère-t-il, de repreneur. Sur place, Axel va se retrouver balloté entre ses propres rêves, ceux de deux femmes, ceux de son oncle...

Critique :

Film culte de 1992. C'est vrai que tout le monde connait la Bo mais à part de nom je n'avais pas eu l'occasion de le voir.
Du joli monde au casting : J. Depp, Faye Dunaway , Jerry Lewis.

Niveau scénario, je pense ne sait pas si Emir Kusturica et David Atkins étaient sobres quand ils l'ont écrit mais on peut dire que c'est du grand n'importe quoi.
Le problème est que soit le spectateur plonge dans cet univers de rêve sans queue ni tête et est à genoux devant "ce chef d’œuvre", soit il réfléchit 2 secondes et se demande où Emir veut en venir et trouve que c'est juste un délire de réalisateur.
Moi, j'aime bien les films barrés ou 100% sérieux, mais le problème dans Arizona Dream c'est qu'on ne va pas assez dans le délire, il aurait fallu faire des trucs encore plus fous pour que le film soit marquant. Ici, on a droit à quelques pointes de folie sans intérêt qui n'ont pas de lien entre elles.



Johnny Depp est le doux rêveur, mais çà doit être le moins fou de la bande au final.
Un choix de film osé qui reflète bien son gout pour les scénarios osés et tordus qui sortent de l'ordinaire.
Au départ, c'est un jeune new yorkais qui a l'air tout à fait normal et sain d'esprit sauf qu'il a des rêves bizarres, puis au contact de Elaine et sa belle fille, il entre peu à peu dans leurs délires de vouloir fuir la réalité. belle prestation du jeune acteur qui assure à la fois dans les scènes classiques que dans les situations plus loufoques.

Faye Dunaway incarne Elaine, une femme mure qui fait battre le cœur du jeune Alex.
J'aimais bien cette actrice plus jeune, ici avec son visage à moitié figé, elle me fait peur et je ne la trouve pas crédible même si le choix d'un film peu conventionnel est tout à son honneur.



Lili Taylor est Grace Stalker, la belle fille de Elaine.
Pareil, j'ai beaucoup de mal avec cette actrice..çà ne passe du tout.

Scénario assez chaotique et fourre tout.
Bilan, chaque personnage vit son délire de façon assez solitaire et même s'ils vivent ensemble, ils ne partagent pas leurs rêves et sont souvent en opposition. La relation amoureuse Alex/Elaine est assez malsaine et leur passion ne transparait pas, mis à part des pulsions bestiales.



Film anarchique qui se veut poétique et fou mais qui laisse le spectateur sur sa faim, car globalement on s'ennuie et on attend qu'il se passe quelque chose de fort ou de dément mais rien ne se passe de très palpitant.
Le message que veut faire passer le réalisateur ne passe pas du tout, même si la réalisation est appliquée avec de jolis plans et des paysages somptueusement mis en valeur.