[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Jeu 12 Jan 2012, 17:49

Euh bah là je viens bien que tu me cites des films exactement comme Drive dans les 80's parce que j'aurai envie de les voir. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Jeu 12 Jan 2012, 17:49

The driver, mais tu aimera pas
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Jeu 12 Jan 2012, 17:50

Nanmais la comparaison elle est à une limite faut pas abuser non plus. :roll:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 12 Jan 2012, 17:53

La comparaison de quoi ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 12 Jan 2012, 17:55

:lol: punaise, heureusement que Way arrive à la rescousse, parce que Alegas pris à parti entre heatmann et Scalp, ça ne rigole pas :mrgreen: !
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Jeu 12 Jan 2012, 18:13

Scalp a écrit:La comparaison de quoi ?



Chaque film est unique et hormis des influences ou du pur copier/coller, il faut arrêter de toujours essayer de trouver un modèle aux films d'aujourd'hui : d'une part parce ce n'est pas toujours le cas (bons nombres de réalisateurs sont vraiment uniques dans la forme et le fond est bien plus inspiré par la littérature ou autre que le cinéma) et d'autre part parce que ça fait tourner en rond. tout a déjà été raconté de toute façon donc là c'est une question de traitement, d'ambiance etc... Drive, cite moi un film des années 80 qui a la même ambiance, le même ton et le même autisme pour ce genre ? Ok le scénario du déjà vu mais le reste ? Même la mise en scène pose un style vraiment lent et atypique pour le genre. Le sentiment de " déjà vu" i lest valable pour le décor et l'intrigue mais pas le reste.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Jeu 12 Jan 2012, 18:15

Scalp a écrit:Là aussi pas d'accord, Drive c'est un upgrade des films des 80's tout comme Heat était un upgrade du Cercle Rouge.


N'importe quoi :roll: sinon tu peux dire que les film des 00's sont des upgrade des 90's eux même upgrade des 80's, ..70's....60's eux même upgrade des premiers films muets.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 12 Jan 2012, 18:17

Driver, hop voilà ça c'est fait ( dont en plus Drive est un honteux copier coller ).
Et le coté lent c'est un truc qu'on a déjà vu des tas de fois, Melville entre autre ( influence majeur de Mann donc forcément de Thief ) mais aussi des trucs comme Bullitt, Eddy Coyle, donc pour le coté lent et atypique on repassera ( par gentillesse j'évite de te parler des nombreux films d'espionnage des 70's adoptant ce style )
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 12 Jan 2012, 18:19

C'est clair, c'est le diable qui se mort la queue. C'est bien de comparer, mais aussi de montrer ce qui est neuf (apparemment) dans le film. Sinon quel intérêt de voir des nouveaux films ? Tu regardes tous les muets, et tu as donc tout le cinéma en germe ? Bon en même temps j'ai vu aucun de ces films, je parle en principe hein ! :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 12 Jan 2012, 18:20

Milkshake a écrit:
Scalp a écrit:Là aussi pas d'accord, Drive c'est un upgrade des films des 80's tout comme Heat était un upgrade du Cercle Rouge.


N'importe quoi :roll: sinon tu peux dire que les film des 00's sont des upgrade des 90's eux même upgrade des 80's, ..70's....60's eux même upgrade des premiers films muets.


Bon je te fait un petit cours.

Heat a comme influence majeur et essentiel 2 réal : Peckinpah et Melville, Heat dans l'approche de Mann c'est le Cercle Rouge, il l'upgrade à sa sauce, donc voilà c'est comme ça que tu sois d'accord ou pas.
Drive bein c'est Mann meet Hill meet Friedkin, à la sauce 00's donc autiste.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 12 Jan 2012, 18:21

dunandan a écrit:C'est clair, c'est le diable qui se mort la queue. C'est bien de comparer, mais aussi de montrer ce qui est neuf (apparemment) dans le film. Sinon quel intérêt de voir des nouveaux films ? Tu regardes tous les muets, et tu as donc tout le cinéma en germe ? Bon en même temps j'ai vu aucun de ces films, je parle en principe hein ! :chut:


Oue bein là t'as perdu une occasion de te taire.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Jeu 12 Jan 2012, 18:23

:lol:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 12 Jan 2012, 18:24

Moi quand je connais pas un genre, un réal ou un style, je ferme ma gueule, je ramène pas la science que j'ai pas, mais quand je parle polar merci de vous inclinez devant moi.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 12 Jan 2012, 18:25

Scalp a écrit:
dunandan a écrit:C'est clair, c'est le diable qui se mort la queue. C'est bien de comparer, mais aussi de montrer ce qui est neuf (apparemment) dans le film. Sinon quel intérêt de voir des nouveaux films ? Tu regardes tous les muets, et tu as donc tout le cinéma en germe ? Bon en même temps j'ai vu aucun de ces films, je parle en principe hein ! :chut:


Oue bein là t'as perdu une occasion de te taire.


Bon j'ai quand même vu Heat :fuck: :mrgreen: ! (je vais me rattraper bientôt avec les Melville et les Peckinpah - enfin seulement 2-3 films pour le moment pour le dernier - 8))
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Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes - 8/10

Messagepar Alegas » Dim 15 Jan 2012, 15:33

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The Girl With The Dragon Tattoo (Millenium : Les Hommes qui n'aimaient pas les Femmes) de David Fincher

(2011)


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Débutant par un générique saisissant, d'une violence visuelle et auditive impressionnante tout en synthétisant les thèmes chers à David Fincher (notamment le rapport entre l'homme et l'évolution de la technologie) en l'espace de quelques minutes, The Girl With The Dragon Tattoo happe le spectateur dès les premières secondes pour ne plus le laisser partir. Que l'on soit un habitué ou non du best-seller nordique, amateur des téléfilms suédois, la version Fincher du phénomène Millenium ne laissera personne insensible, et si certains pourront toujours être rebuté par le script somme toute classique (aucune véritable originalité hormis le contexte géographique) ils ne pourront que se plier devant la maîtrise exceptionnelle dont fait preuve le réalisateur de Se7en, qui signe là clairement l'un de ses meilleurs films, faisant dépasser à son projet le simple statut d'énième remake américain sur lequel la majorité des spectateurs crachent dessus sans même l'avoir vu. N'ayant ni lu les livres ni vu la série de trois téléfilms d'origine suédoise, je ne me pencherais pas sur le jeu de la comparaison, le film de David Fincher a été une véritable surprise, tant au niveau du scénario dont je ne savais strictement rien qu'au niveau de l'ambiance qui se révèle être à la hauteur de la façon dont le film a été vendu aux États-Unis, à savoir comme le feel-bad movie de l'année 2011. Car oui, The Girl With The Dragon Tattoo est véritablement un film qui laisse une empreinte sur son spectateur, si le générique déjà cité est clairement l'une des séquences les plus impressionnantes de ces dernières années (la surprise jouant beaucoup), le reste du film ne fait jamais baisser cette tension morbide qui enveloppe finalement la totalité du métrage et que Fincher, par malin plaisir, rappelle de plusieurs façons différentes, que ce soit par des scènes chocs ou via des petits détails comme le bruit du vent par une fenêtre ouverte qui rappellera le cri d'une femme que l'on torture à mort.

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Le script du film, malgré son classicisme évident (aussi bien sur la construction que sur certaines révélations) est toutefois d'une efficacité exemplaire, chaque découverte de l'enquête étant ressentie comme un véritable pas en avant vers un futur indéterminé. Quand à la trame scénaristique qui dure au moins une bonne moitié du film, elle jouit d'un travail de montage excellent, avec de nombreux raccords son et image qui rappellent à chaque séquence le perfectionnisme étonnant de David Fincher. Quand à la mise en scène elle-même, le réalisateur de Se7en signe véritablement là l'un de ses plus beaux travaux de réalisation pure, si ce n'est son meilleur. Si la photographie du film aura tendance à rappeler l'imagerie de Social Network et Zodiac (voire même Benjamin Button à certain moments, notamment les scènes se déroulant dans les années 60), l'ambiance cite clairement le chef-d’œuvre de Fincher, où l'on retrouve cette même tension morbide qui laisse penser que n'importe quoi peut se dérouler à tout moment (la séquence de montage alterné avant le climax final est ici le plus bel exemple à citer). Via des travellings magnifiques de fluidité et un jeu de lumière stupéfiant, The Girl With The Dragon Tattoo est un film d'une beauté plastique indéniable, ne tombant jamais dans la facilité tape à l’œil grâce à un montage qui ne relâche jamais sa rapidité impressionnante (en témoigne quelques plans numériques comme ce ralenti sur le crash d'une voiture qui dure à peine une seconde), ce qui est ici clairement une grande qualité puisqu'il dynamise véritablement le récit qui pourrait tomber facilement dans une torpeur lancinante. Mais le film jouit aussi d'une puissance sonore impressionnante, Trent Reznor, compositeur de la bande-sonore de Social Network mais aussi de l'étonnant générique de Se7en, prouve définitivement à quel point il pourrait être le double sonore de David Fincher, tant sa composition renforce le caractère malsain du métrage. Il est étonnant de constater par ailleurs à quel point le travail de Reznor se rapproche énormément de celui effectué par Thomas Bangalter sur Irréversible, les deux bande-son utilisant chacune des notes bien spécifiques pour interagir directement avec les sensations du spectateur.

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Enfin, le casting apporte la touche finale et confirme une énième fois le fabuleux talent de direction d'acteurs de la part de Fincher. Rarement Daniel Craig n'aura été aussi bon, prouvant une nouvelle fois le grand acteur qu'il est capable d'être, les seconds rôles sont tous très bien tenus, Stellan Skarsgard et Christopher Plummer en tête (ce dernier a par ailleurs droit à une très belle scène). Mais si il n'y avait qu'un seul comédien à retenir du film, ce serait bien entendu l'étonnante Rooney Mara, déjà visible dans Social Network, qui fait clairement ici un bond de géant, passant en l'espace de quelques minutes dans la cour des grands. Si le rôle aide clairement (Lisbeth est de loin l'un des personnages féminins les plus étonnants qu'il m'ait été donné de voir à l'écran), ce serait un crime de ne pas voir le puissant travail d'interprétation derrière une psychologie forcément difficile à cerner. A la fois émouvante, décalée et terrifiante, Rooney Mara a véritablement de grandes chances de faire oublier Noomi Rapace qui jouait le même rôle dans l'adaptation suédoise. Elle est non seulement l'attraction principale du film (devenant finalement le véritable héros de l'histoire, les titres des films faisant automatiquement référence à ce personnage) mais possède de plus les meilleures scènes du film, Fincher la magnifiant à chaque plan et notamment dans une scène finale qui en brusquera plus d'un, une séquence très touchante qui prouve définitivement la grande qualité du dernier film de David Fincher. Si The Girl With The Dragon Tattoo en rebutera plus d'un par son apparence, difficile de lui trouver un quelconque véritable défaut. Peut-être l'un des meilleurs films de l'année en cours qui donne véritablement envie de voir un jour les suites de la main de Fincher, croisons les doigts.

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NOTE : 8/10
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