[Caducia] Mes Critiques en 2013

[angel.heart]

Ouais non mais pour le slasher les critères ne sont pas le mêmes que pour la majorité des autres genres...

Autrement il va rester qu'une petite dizaine de films dans le pano...

[caducia]

Cold Prey

Réalisé par Roar Uthaug Avec Ingrid Bolso Berdal, Rolf Kristian Larsen.. Long-métrage Norvégien Genre : horreur Durée : 01h37min Année de production : 2011

3/10

Zechallenge BOM

Synopsis

Jannicke, Morten, Eirik, Mikael et Ingunn, sont 5 jeunes Norvégiens qui décident de partir en vacances dans les montagnes de Jotunheimen, afin de pouvoir faire du snowboard.
Alors qu'il sont isolés de tout Morten se casse la jambe. Les 5 amis vont alors se réfugier dans un hôtel abandonné, mais se rendent rapidement compte que l'endroit n'est pas aussi désert qu'il n'y paraît...

Critique

Un film d'horreur plutôt gentillet qui enchaîne clichés sur clichés. La seule originalité du métrage provenant de son cadre enneigé, mais qui n'est jamais exploité à sa juste valeur et qui ne fait pas peur. Une ambiance plutôt ratée, et surtout une gestion du suspense ratée de bout en bout avec un démarrage laborieux qui débouche sur une succession rapide de massacré.
Le film ne tient même pas ses promesses quant au taux d'hémoglobine visible à l'écran, les morts sont peu originales et les jeunes acteurs transparents aux traits peu développés sans aucune personnalité forte pour se démarquer. Jamais prenant ni saisissant mais ultra-prévisible. Des dialogues d'une rare platitude.
Un boogeyman qui ne tient pas la route et fait plutôt pitié qu'autre chose.
Un résultat globalement médiocre malgré une petite remontée en puissance sur la fin. On pourra tout de même noter une volonté de réalisme avec l'absence d'effets spéciaux numériques et une photographie plutôt soignée qui manque tout de même de noirceur pour un film de genre.

[puta madre]

Je suis assez surpris des notes qu'il se paye sur le forum: je l'avais trouvé sympa, ce Cold Prey

[Mark Chopper]

Fais une critique dans ce cas, parce qu'avec des notes de merde pareilles, je me dis qu'Angel devrait le virer du pano

[puta madre]

Ça remonte à trop loin pour que j'en fasse une critique (ou alors elle fera juste une ligne), mais sans être révolutionnaire, j'avais trouvé ça assez efficace en termes de suspense.

[angel.heart]

Fais une critique dans ce cas, parce qu'avec des notes de merde pareilles, je me dis qu'Angel devrait le virer du pano

Celui-ci reste.

[Mark Chopper]

Je vais voir s'il est en Albanie

[angel.heart]

Bah en même temps, l'horreur se limitant à l'exercice de style n'est pas quelque-chose à laquelle une grande majorité Bomienne raffole.

Un panorama ça vise quand-même un publique, susceptible d'avoir des affinités avec le genre. Donc si on commence à virer tous les slashers qui ont des sales notes en ces lieux, autant fermer le pano...

[osorojo]

Il est sympa Cold Prey, Angel a raison.

[Mark Chopper]

Enfin bref, un slasher qui contentera les moins exigeants.

[osorojo]

Ben, ça veut dire ce que ça veut dire hein. Les 3/10 sont pas étonnants, si t'aimes un tant soit peu le genre, tu vas prendre du plaisir, même si tu sauras pertinemment que tu n'es pas devant un grand film.

Sur l'échelle du slasher, il est sympa, faut pas chercher plus loin

[caducia]

Au bord du gouffre

Réalisé par Matthew Chapman Avec Charlie Hunnam, Liv Tyler, Patrick Wilson Long-métrage USA Genre : drame Durée : 01h41min Année de production : 2012

6/10

Synopsis

Tombé amoureux de Shana, la femme d'un autre, Gavin Harris souffre beaucoup de cette situation mais à son grand bonheur, cet amour est réciproque. Cependant, le mari de Shana découvre un jour leur liaison secrète et devient fou de rage.

Critique

Une bonne surprise de part son script original, à la fois film choral et film sur la passion amoureuse ou sur la foi.
Une narration déstructurée intéressante, et un casting réussi avec un Patrick Wilson qui campe le personnage le plus intéressant, tordu et inquiétant.
Le métrage nous tient en haleine en soulevant des sujets puissants comme la perte de l’être cher, l'infidélité mais ces sont les croyances religieuses et ses dérives qui surmontent les autres.
Les personnages sont loin d’être lisses et caricaturaux, plutôt attachants et crédibles, et une dimension psychologique présente et bien menée. Il est dommage que le perso Terrence Howard parasite quelque peu l'histoire principale avec un flic trop cliché et formaté.

[caducia]

Le Hobbit : la Désolation de Smaug

Réalisé par Peter Jackson Avec Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen Long-métrage USA/NZ Genre : Fantasy Durée : 02h41min Année de production : 2013

7.5/10

Synopsis

Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum...

Critique

Après un premier épisode sacrément décevant, les suites des aventures du Hobbit prend une tournure beaucoup plus sombre à la fois dans ses images, beaucoup moins flashy mais aussi dans ses enjeux qui ne se résument plus à une ballade de santé dans la foret.
Le deuxième épisode prend beaucoup plus d'ampleur de part sa multiplicité de décors toujours très impressionnants de majestés et variés, la traversée de la compagnie à travers les contrées entraîne de nouveaux alliés et de nouveaux adversaires avec l'introduction de nouveaux personnages qui viennent légèrement pimenter l'histoire. Pourtant le charisme et la complicité inter-personnages n'est pas comparable avec la trilogie originelle.
Tout comme dans le Hobbit - 1er du nom, les personnages les plus grimés -les nains ont du mal à exprimer leurs émotions à travers leurs maquillages et prothèse, pour la plupart leurs looks spéciaux ont du mal à passer visuellement, trop caricaturaux et les 7/10ème sont sans intérêt.

Martin Freeman est antipathique au possible, gardant toujours un faciès grave, il n'arrive à se démarquer que par quelques mimiques. Un héros plutôt fade et pas drôle pour un sou.
On notera le retour de Legolas, qui refait du surf, sur les nains, sur les araignées et les feuilles. Son personnage est un peu bâtard ici, il ne sait quel camp choisir, et à part l'utiliser dans les scènes d'action pour le moment, c'est très superflu.
Peter Jackson insuffle quelques moments épiques par micro-touches avec une rivalité entre Thorin et Bard qui incarnent la lutte de leurs ancêtres, écartelés entre les guerres passées et le présent fragile qui remet en question leurs relations.
On découvre une part de dualité dans le personnage de Thorin qui ressemble un peu à celui de Boromir, tiraillé entre amitié et pouvoir, plus sombre et torturé que ne laissait le présager le Hobbit 1.
Il est pourtant dommage de voir autant de personnages évoluer sans que P. Jackson n'utilise de façon judicieuse leurs relations qui se limitent au minimum syndical, pour au final offrir des parcours parallèle, mais aucune unité ni amitié palpable, ce qui fait que les persos sont rarement attachants ou intéressants. Le cinéaste mise avant tout sur le blabla inutile et souhaite à tout pris rallonger son récit et vendre de la pellicule au kilomètre de part son rythme lancinant.

Pourtant "la Désolation de Smaug" nous offre quelques jolies scènes comme la descente en tonneaux pleine d'action et de rebondissements, même si elle n'est pas crédible pour 2 sous, l'antre du dragon avec cet amoncellement d'or est magistral et ensorceleur, le village sur le lac est aussi plutôt poétique.
Les scènes d'action restent parfois assez brouillon visuellement avec des plans hyper rapides pour un résultat peu lisible.

Pour finir, P. Jackson assure le coté marketing jusqu'au bout avec un cliffhanger de folie pour être sur d’être présent pour le prochain opus.

[jean-michel]

Oui tout a fait en accord avec ta critique!! bon noël caducia , bisous.

[caducia]

merci Jean-Mi et bon Noel à toi aussi.