[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Heatmann]

logan , je me rappelais plus que t'avais autant kiffer que ca argo , t'avais mit combien ? t'a une critique ?

[Logan]

bah il a fini 3eme de mon top quand même et une fois revu je pose mon 9

[Mark Chopper]

Il abuse sur Malveillance, y a des bons trucs en terme de réal quand même.

Laisse-moi deviner : la scène de dix minutes où il joue à cache-cache sans jamais faire craquer le parquet ?

[Scalp]

Bein c'est pas mal quand même.

[Jack Spret]

Malveillance, il a plein de petites bonnes idées.
Elles sont jamais vraiment utilisées à leur maximum mais ça fourmille de scènes sympas comme justement cette scène du parquet, ou quand on le découvre pour la première fois sous le lit.
Ca fout un peu les foies de voir un tel psychopathe agir avec impunité.
Je comprends pas ce que vous lui reprochez, on a vu tellement pire dans le cinéma espagnol genre L'orphelinat

[Mark Chopper]

L'orphelinat c'est bien mieux. Rien que le petit plan séquence sur un deux trois soleil enfonce tout Malveillance en terme de tension.

Là, son cache-cache dans l'appart j'étais consterné. Il sort du lit et, coup de bol, la position du couple (très crédible) fait qu'il ne le voit pas. Idem quand il se cache derrière le poteau minuscule dans la cuisine et qu'il passe la première fois devant la salle de bain. Et putain, ce n'est pas possible de faire aussi peu de bruit en marchant... Tellement irréaliste que je n'y ai jamais cru.

C'est là qu'on voit que l'argument fantastique, dans d'autres films, permet plus de facilités.

[Jack Spret]

Plus qu'un cache-cache c'était une façon de montrer qu'il fait partie intégrante de la vie de la locataire, qu'il s'immisce au plus près du couple.
Je le trouve diabolique ce Malveillance, pas toujours propre mais foutrement diabolique.

[Mark Chopper]

Un peu qu'il fait partie de sa vie, puisqu'elle passe son temps à lui demander d'entrer pour réparer des bricoles en son absence

Putain, la victime est vraiment teubée.

[Jack Spret]

J'avoue qu'elle est pas fute fute la nana

[Scalp]

Oue mais elle est bonne, ça compense.

[Alegas]

À bout portant, de Fred Cavayé (2010)

L'histoire : Un aide-soignant a trois heures pour sortir de l’hôpital un homme recherché par la police s'il veut retrouver sa femme qui a été enlevée. Il se retrouve alors mêlé à un complot...

À bout portant ou la preuve que le cinéma français contemporain peut livrer au spectateur un simple film de genre qui n'a pas d'autre but que celui de divertir, loin des comédies préformatées pour la télévision et des drames consacrés à une bourgeoise dépressive. Avec son idée de départ, simple mais efficace, Fred Cavayé nous offre quatre-vingts minutes haletantes, un long-métrage dont le rythme ne faiblit jamais, à l'image de cette poursuite dans le métro parisien : il est d'ailleurs étonnant, pour ne pas dire agaçant, de voir que la ville de Paris, qui pourrait offrir au cinéma bien plus qu'un cadre romantique tout en clichés mièvres, ne voit pas son espace mieux exploité par les productions hexagonales. Taken l'avait prouvé : il est tout à fait possible, si l'on s'en donne les moyens, de concurrencer les américains sur le terrain du divertissement pur et dur.

Si le script abuse de facilités, celles-ci sont rattrapées par la bonne interprétation générale : Gilles Lellouche est crédible en Monsieur tout le monde qui se retrouve embarqué dans une situation qui le dépasse, Roschdy Zem et Gérard Lanvin, tout en charisme minimaliste, bouffent bien l'écran même s'ils n'évitent pas toujours la caricature, et Elena Anaya assure le quota charme. Ne nous trompons pas : si l'on peut être fier de découvrir une telle production en France, À bout portant ne dépasse jamais son statut de simple divertissement. Son absence de profondeur en font un produit jetable, à consommer une seule fois dans un contexte précis : toute personne qui le regardera y trouvera son compte si elle souhaite reposer ses neurones après une dure journée de travail, sans pour autant avoir l'impression de s'abrutir.

En résumé : un thriller efficace, qui va droit au but. Un divertissement idéal pour un dimanche soir, ni plus, ni moins. Vous souhaitez vous détendre sans pour autant consommer américain ? Vous connaissez à présent une bonne adresse.

Note : 6,5/10

[zack_]

Ah ben voilà un film que j'ai acheté et vu et pas de critique. Un rare oublie depuis 2007

[Mark Chopper]

+

[Alegas]

Pour toi il est déjà fini le mois ?

[Mark Chopper]

Cinématographiquement, oui. Là, je suis parti pour un marathon House of Cards.