[Velvet] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

[Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Mar 18 Juin 2013, 13:25

I)TOP 10 cinéma 2013:

ImageImageImageImageImage

ImageImageImageImageImage




Classement Cinéma 2013:
A Touch of Sin 10/10
Only God Forgives 9/10
Mud 9/10
Spring Breakers 9/10
Congrès (Le) 9/10
Django Unchained9/10
Inside Llewyn Davis 9/10
Prisoners 9/10
Post Tenebras Lux 8,5/10
10° Vie d'Adèle (La) 8/10

Les autres films vus:
Gravity: 8,5/10
Frances Ha: 8,5/10
Stoker 8,5/10
Cloud Atlas: 8/10
Michael Kohlhaas: 8/10
Zero Dark Thirty: 8/10
The Master: 8/10
The grandmaster 8/10
Man of steel 8/10
Danza de la realidad 8/10
Le monde de Charlie 8/10
The Conjuring 8/10
Transperceneige: 8/10

Blancanives: 7,5/10
Monstres Academy: 7.5/10
The place beyond the pines : 7.5/10
Les croods: 7,5/10
Jimmy P. : 7/10
Shadow Dancer: 7/10
Antiviral : 7/10

La Vénus à la fourrure: 6,75/10
9 mois ferme: 6,5/10
Pacific Rim: 6:10
Kick Ass: 6/10
Jeune et jolie: 6/10
No pain No gain : 6/10
Evil Dead : 6/10
L'écume des jours : 6/10
Oblivion : 6/10
Fast and Furious 6 : 6/10
Blue Jasmine 6/10

Effets secondaires : 5/10
To the Wonder: 5/10
The Bling Ring: 5/10
Happiness therapy: 5/10
Mobius: 5/10

Gatsby: 4/10
Trance: 4/10
Grand Central: 4/10
40 ans mode d'emploi : 4/10
Gangster squad : 4/10
Lincoln: 4/10
Wolverine, le combat de l'immortel: 4/10

Cartel: 3,5/10
Machete Kills: 3,5/10
Le monde fantastique d'Oz: 3/10
Mama: 3,5/10
Maniac: 3/10

Very Bad Trip 3: 2/10
Passion : 2/10
Une histoire d'amour: 2/10
Elysium: 2/10
Iron man 3 : 2/10

Die Hard 5 : 0/10

Mes critiques 2013

:arrow: 2013
Alabama Monroe
Bling Ring (the)
Cartel
C'est la fin
Congrès (Le)
Django Unchained
Effets secondaires
Elysium
Evil Dead
Eyjafjallajökull
Grand central
Grand méchant loup (Le)
Gravity
Histoire d'amour (Une)
Hobbit 2
Iron Man 3
Inside Llewyn Davis
Jeune et jolie
Jimmy P.
Kick Ass 2
Lone Ranger
Loup de Wall Street
Master (the)
Man of steel
Monde de Charlie (Le)
Mud
No pain No gain
Only God Forgives
Post Tenebras Lux
Prisoners
Rush
Salauds (les)
Spring Breakers
Stoker
To the wonder
Touch of sin (A)
Vie avec Liberace (Ma)
Vie d'Adèle (La)
Wolverine, le combat de l'immortel
:arrow: 2012
4h44 derniers jours sur terre
Amazing Spiderman ( The )
American Mary
Après mai
Avengers (The)
Despues de Lucia
Hauts de Hurlevent(Les)
Hommes sans lois (Des)
JC comme Jésus Christ
Kill List
Laurence Anyways
Like Someone in love
Looper
Magic Mike
Martha Marcy May Marlene
Millenium: les hommes qui n'aimaient pas les femmes
Take Shelter
:arrow: 2011
Animal Kingdom
Black Swan
Fright Night
Harry Brown
Murderer (The)
Polisse
Q
Road to Nowhere
Shame
Somewhere
Sucker Punch
Tree of Life (The)
True grit
:arrow: 2010
Kaboom
Enter the void
Notre jour viendra
Nuit d'ivresse printanière
:arrow: 2009
500 jours ensemble
Halloween II
Kinatay
Nuits d'ivresse printanière
Polytechnique
Thirst, ceci est mon sang
Valhalla Rising
:arrow: 2008
Chaser (The)
No country for old men
Quantum of Solace
There will be blood
:arrow: 2007
Halloween
Naissance des pieuvres
:arrow: 2006
2h37
300
Flandres
Prestige (Le)
:arrow: 2005
Bataille dans le ciel
History of violence
Marie Antoinette
Mysterious Skin
:arrow: 2004
Collateral
Lost in translation
Village (Le)
Printemps, été, automne, hiver... et printemps
:arrow: 2003
Punch drunk love
Tiresia
:arrow: 2002
Donnie Darko
Ken Park
Vie nouvelle (La)
:arrow: 2001
Mulholland Drive
Vanilla Sky
:arrow: 2000
In the mood for love
Magnolia
:arrow: 1999
Eyes wide shut
Fight Club
Virgin Suicides
:arrow: 1998
American History X
Sombre
:arrow: 1997
Boogie Nights
Lost Highway
Nowhere
:arrow: 1996
Crash
Scream
:arrow: 1995
Les anges déchus
Chungking Express
Doom Generation
Seven
:arrow: 1994
L'impasse
:arrow: 1993
Un monde parfait
Ninja scroll
:arrow: 1991
Le silence des agneaux
:arrow: 1990
Nos années sauvages
:arrow: 1984
Videodrome
:arrow: 1983
Schizophrénia
:arrow: 1979
Apocalypse Now Redux
:arrow: 1976
Carrie
:arrow: 1975
Ballade sauvage (La)
:arrow: 1972
Le Parrain
:arrow: 1967
Blow up
:arrow: 1966
Cul de sac
Persona
:arrow: 1964
Femme mariée (Une)
:arrow: 1960
Source (La)
Yeux sans visage (Les) Shame
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mar 18 Juin 2013, 13:27

Tu devrais avoir honte de ne mettre que 2 à Passion :x


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Avatar de l’utilisateur
Jack Spret
Robocop
Robocop
 
Messages: 8046
Inscription: Mar 25 Déc 2012, 10:57

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 18 Juin 2013, 13:29

Ah j'ai tenu 25 minutes devant cet épisode de Sous le soleil réalisé par De Palma.

Une critique positive de Spring Breakers : je serai curieux de te lire :wink:

Vu tes notes en général, tu devrais t'acclimater rapidement ici.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43046
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Kinatay - 3/10

Messagepar Velvet » Mar 18 Juin 2013, 13:32

Kinatay de Brillante Mendoza (2009)- 3/10
Image

Kinatay nous dévoile avec une certaine noirceur tape à l’œil, le voyage nocturne d’un policier stagiaire philippin, qui pour régler ses fins de mois, accepte une mission sans savoir ce qu’il en retourne. Cette mission, sans qu’il s’y oppose, consistera à l’enlèvement d’une prostituée dont la finalité montera crescendo vers une violence inouïe. Avec son image granuleuse et sa mise en scène un peu rêche, Mendoza tend à rendre son film angoissant et anxiogène comme si nous étions en face d'un thriller atmosphérique. Mais Kinatay manque cruellement de volume et de tension pour faire naître une quelconque torpeur, qui au fil du temps s'apparentera à une longue et ennuyante descente en enfer. Après un début de film intriguant par son approche plus ou moins réaliste de ce pays Philippin, Kinatay tombe peu à peu dans l’exercice de style égocentrique et manipulateur, à l’image de cette très longue séquence dans une camionnette allant d’un point A à un point B où il ne se passe strictement rien. Cette virée nocturne au bout de l’enfer dénuée de propos ou de métaphore virera au fil des minutes à une complaisance plus que malsaine.

Image


Avec sa mise en scène statique et son rythme léthargique, Mendoza essaye tant bien que mal d'enfoncer ces personnages dans le mal absolu mais c’est là que le réalisateur se fait prendre à son propre piège devenant complètement dépassé par l'histoire qu'il essaye d'instaurer. Le personnage du stagiaire est témoin de toute cette horreur s’en y participer. Il doute, se pose des questions, ne sachant pas quoi faire pour s'évader ou sortir cette prostituée de cet enfer. Mendoza aurait pu pu composer son long métrage telle une interrogation sur une société voyeuriste complice de certaines horreurs, ou mettre en avant, les limites d’une société corrompue prête à tout pour assouvir ses pulsions et pour assurer son autorité. Mais il n’en est rien. Kinatay s’engouffre peu à peu dans la violence gratuite (viol, démembrement, tout y passe) sans qu’aucune frayeur ne pointe le bon de son nez. Se voulant être un film coup de poing, Kinatay reste un tout petit film faussement dénonciateur avec ces tics festivaliers et tout sauf créatifs. Au lieu de se montrer subversif, Mendoza s’enfonce dans l’abject et dans le racoleur. L’objet cinématographique en lui-même n’est jamais dérangeant ou même déviant mais juste vain et ennuyeux. Difficile de croire qu’il eut été récompensé d’un prix de la mise en scène à Cannes en 2009.
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Mar 18 Juin 2013, 13:32

Une nouvelle recrue qui rentre bien dans le moule ;)
Attention pour les notes ne pas mettre le 0 devant. :super:
zack_
 

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Mar 18 Juin 2013, 13:43

Merci. Pas de problèmes, je vais faire attention pour le 0, la prochaine fois.

Passion, mon dieu... :lol:
De Palma qui s'auto-caricature dans une sorte de téléfilm à la sauce allemande ( la scène du parking avec la pauvre Rapace , magnifique :eheh: )
Et puis je suis pas objectif, je déteste Rachel McAdams. :twisted:
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 18 Juin 2013, 13:46

Je n'ai pas tenu jusqu'à la fameuse scène du parking. Même sans, Rapace elle est juste magique dans ce film avec sa tronche d'ahurie qu'elle tire.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43046
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar moricenlive » Mar 18 Juin 2013, 17:31

Mark Chopper a écrit:Ah j'ai tenu 25 minutes devant cet épisode de Sous le soleil réalisé par De Palma.

Une critique positive de Spring Breakers : je serai curieux de te lire :wink:

Yes moi aussi !
Personnellement j’attends la sortie BR pour balancer mon petit 8,5.
When a noise bothers you, listen to it John Cage.
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
Avatar de l’utilisateur
moricenlive
Predator
Predator
 
Messages: 3497
Inscription: Lun 13 Aoû 2007, 09:23

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Mar 18 Juin 2013, 18:17

Mark Chopper a écrit:Une critique positive de Spring Breakers : je serai curieux de te lire :wink:

La mienne ne t'a pas convaincu ? :(


P.s : Velvet, tu peux reporter toutes les notes de ton premier post ICI.
Avatar de l’utilisateur
nicofromtheblock
Alien
Alien
 
Messages: 7189
Inscription: Dim 01 Avr 2007, 20:27
Localisation: Nancy

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 18 Juin 2013, 18:18

Un peu quand même, puisque je compte le regarder malgré mon a priori négatif.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43046
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Spring Breakers - 9/10

Messagepar Velvet » Jeu 20 Juin 2013, 09:36

Spring Breakers de Harmony Korine (2013) - 9/10
Image

Utilisant les formes avantageuses de ses actrices comme argument de publicité, Spring Breakers a rapidement fait le buzz avant de sortir dans les salles de cinéma. Mise en scène "clippesque", hommage appuyé aux années 2000 version MTV, musique hype avec le dubstep de Skrillex, Spring Breakers n’y va pas pas quatre chemins. Outre certaines influences cinématographiques, le réalisateur s’inspire de sa propre fascination vis à vis de cette jeunesse pour nous offrir ce trip surréaliste. L’histoire est simple : on suit l’escapade d’une bande de filles voulant aller au Spring Break américain. Arrivées là-bas, tout ne se passe pas comme prévu et elles font la connaissance d’un rappeur gangster qui va les entraîner dans une spirale de violence. Korine arrive rapidement à créer un vrai esprit de groupe chez ces 4 filles. Aller au Spring Break n’est pas qu’une simple escapade mais est une manière d’exister tant individuellement que collectivement. Elles crient, rient, chantent, dansent, boivent, baisent, jouissent ensemble. C’est une manière pour elles de découvrir leurs limites. Leur but n’est pas de devenir des stars aimées et adulées mais de vivre une expérience qui leur permettra de mieux se connaitre elle-même.

Image


Malgré l’érotisation très prononcée des actrices du film, on éprouve de l’attachement pour ces filles grâce à leur naïveté et leur complicité. Suite aux circonstances, le groupe s'étiolera pour se séparer. Dans les sorties cinéma 2013, il est facile de faire un lien entre le film de Korine et The bling ring de Coppola. Mais là où cette dernière se fourvoie dans une superficialité factice, Korine a une réelle empathie et est en symbiose total avec sa bande de filles. Jamais complaisant ni moralisateur, le film ne délimite pas le bien du mal et ne juge pas les dérives que cela implique mais préfère se concentrer sur ses facultés visuelles. Par exemple, Korine magnifie une scène de braquage par un plan séquence somptueux en voiture. Spring Breakers ne laisse pas indifférent. Cet univers décomplexé faisant penser à Larry Clark ou Gregg Araki version Nowhere ou Kaboom reste un exercice de style jusqu’auboutiste. Le film a un réel projet visuel, aidé en cela par le formidable travail de Benoit Debie (chef opérateur de Noé) tout en couleur dont les néons forment sa marque de fabrique. On pense forcément à cette superbe séquence finale, tout en couleur saturée, se finissant en gun fight surréaliste digne d’un FPS. Et c’est là que Spring Breakers tire toute sa force. Le film propose un trip visuel et sonore étourdissant dont cette magnifique séquence comblée de plans de braquages sous fond sonore de Britney Spears.



Image
Critiques similaires
Film: Spring breakers
Note: 8,5/10
Auteur: nicofromtheblock
Film: Spring breakers
Note: 3/10
Auteur: Jack Spret
Film: Spring breakers
Note: 2,5/10
Auteur: Mark Chopper
Film: Spring breakers
Note: 4/10
Auteur: zirko
Film: Spring breakers
Note: 0/10
Auteur: Scalp

ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar moricenlive » Jeu 20 Juin 2013, 09:40

Rien à dire. :super:

Juste, tu ne cites pas la scène avec son solo de Piano, belle satyre de la médiocrité musicale ambiante actuelle.
When a noise bothers you, listen to it John Cage.
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
Avatar de l’utilisateur
moricenlive
Predator
Predator
 
Messages: 3497
Inscription: Lun 13 Aoû 2007, 09:23

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Val » Jeu 20 Juin 2013, 09:49

Pour ceux qui ça intéresse en complément, voici la critique de JB Thoret, paru dans Libé.
Avatar de l’utilisateur
Val
Terminator
Terminator
 
Messages: 18245
Inscription: Mer 27 Aoû 2008, 14:51

Después de Lucía - 8,5/10

Messagepar Velvet » Jeu 20 Juin 2013, 10:29

Despues de Lucia de Michel Franco ( 2012 ) - 8,5/10
Image

Michel Franco s’était déjà fait une réputation plus ou moins sulfureuse avec son précédent film, Daniel et Ana. En 2012, le réalisateur mexicain renforce sa notoriété avec Despues de Lucia avec lequel il gagne le prix un Certain regard au festival de Cannes 2012. Suite à la mort de sa mère, Alejandra déménage avec son père dans une nouvelle ville, à Mexico . Elle découvre un nouveau lycée. Mais suite à une soirée arrosée et une sextape faite à son insu, sa vie va basculer et ses camarades vont lui faire vivre un enfer. Cette descente progressive dans l'humiliation est un coup de force visuel qui en bousculera plus d'un. Immobile, la caméra n’accompagne et n’effleure jamais les mouvements ou les émotions de ces jeunes lycéens, plus barbares les uns que les autres. La mise en scène opaque et rude met le spectateur aux premières loges d'un spectacle incandescent de sordidité. Il y a une volonté de coincer le spectateur face aux images auxquelles il est confronté, dans un but de montrer les non-dits d’une société sans scrupules où la cellule familiale a de plus en plus de failles. Dans le jeu des comparaisons un peu incongrues, on peut citer le dernier clip de Xavier Dolan pour le groupe Indochine sur le sujet de la violence faite à l’école. Là où le réalisateur canadien s’enfonce dans une esthétique grandiloquence qui retire toute authenticité et toute au force au propos, Michel Franco préfère jouer la carte de l’ultra réalisme qui choque et frappe là où ça fait mal. Ne s’abaissant jamais à une étude sociologique de comptoir, le film se concentre sur son schéma visuel d’une froideur insoutenable.

Image


Certains verront en Despues de Lucia, un film racoleur et voyeuriste ne faisant qu’empiler un ensemble de scènes de plus en plus insoutenables visuellement et psychologiquement parlant. Son jusqu’au-boutisme dans la haine et dans la victimisation de sa protagoniste propulse le spectateur dans une position d’impuissance et de dégoût qui en révulsera certains.La mise en scène et la misanthropie du cinéma de Michel Franco rappelle fortement un certain Michael Haneke. Il est difficile de prendre du plaisir devant un tel spectacle mais l’objet cinématographique est assez fascinant par sa volonté de montrer une imagerie chaotique du quotidien par le biais d’une mise en scène des plus minimalistes. Mais la force du film ne provient pas que du choc visuel proposé au spectateur. Michel Franco entretient une certaine ambiguïté dans l’immoralité. Alejandra subit les choses mais ne s’en plaint jamais ni auprès de son père ni auprès d’un quelconque ami. Comme une âme damnée, se sentent coupable de la mort de sa mère, elle vit son cauchemar comme une étape horrifique, obligatoire pour atteindre la rédemption. Mais est ce que toute faute mérite sentence? On regarde le parcours chaotique de cette jeune femme , victime de la férocité d'une jeunesse n'ayant plus froid aux yeux pour se divertir. Véritable film coup de poing, Despue de Lucia se termine sur un incroyable plan séquence d’une violence inouïe laissant dans l’effroi le plus total .
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Jeu 20 Juin 2013, 10:35

Sympa ton fil, des critiques qui me parlent en tout cas :super:

J'ai malheureusement loupé ces deux derniers films au cinoche alors qu'ils me bottaient vraiment, tes deux avis me confortent dans mon envie de les voir :super:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21368
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Suivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO