#Réalisateur# Gaspar NOÉ

[Logan]

Cites-moi les passages, les mots, les champ lexicaux qui te font penser que je suis agressif. I'm waiting.

C'est d'une prétention ce que tu dis

tous ces pseudos cinéphiles

'impression que certains ont un manque d'imagination total


J'ai juste lis en travers, je peux te faire un truc plus développé...enfin bref c'est pas nouveau chez toi mais j'ai pas envie de me prendre la tête avec toi today, y a déja la politique

[Waylander]

Bah en quoi c'est agressif tout ça ? Rien ne connote l'agressivité.

[Alegas]

Cherche pas Way, j'ai l'habitude des débats sur Noé, quoi qu'il arrive il y aura toujours des rageux pour critiquer son cinéma dès que ça leur parle pas.
Enfin bon, les précurseurs artistiques sont généralement critiqués par la majorité avant d'être reconnus des décennies plus tard. On se souviendra que des visionnaires techniques comme Eisenstein, Vertov et bien d'autres n'étaient pas forcément appréciés en leur temps.

[Logan]

Comparer Einstein et Noe putain faut le faire, merci pour la crise de rire

(Et c'est vrai que tu dois être un imminent expert du cinéma de Vertov et Russe en général )

Et c'est pas que le cinéma de Noe me parle pas aucun rapport c'est même pas le fond qui me dérange mais la forme lourde au possible, après si vous kiffez vous prendre des éjaculations dans la gueule c'est votre souci mais tu me diras c'est bien dans le thème masturbatoire de son cinéma.

[Alegas]

(Et c'est vrai que tu dois être un imminent expert du cinéma de Vertov et Russe en général )

Sans aller jusqu'à me proclamer expert, étudier le cinéma soviétique pré 50's pendant deux ans je pense que ça m'a donné un minimum de connaissances.

[Waylander]

J'allais répondre la même chose à la troisième personne du singulier.

[Mark Chopper]

Cherche pas Way, j'ai l'habitude des débats sur Noé, quoi qu'il arrive il y aura toujours des rageux pour critiquer son cinéma dès que ça leur parle pas.
Enfin bon, les précurseurs artistiques sont généralement critiqués par la majorité avant d'être reconnus des décennies plus tard. On se souviendra que des visionnaires techniques comme Eisenstein, Vertov et bien d'autres n'étaient pas forcément appréciés en leur temps.

Noé n'a rien d'un visionnaire ou d'un précurseur. Il essaie simplement de singer le style de Shinya Tsukamoto (influence qu'il admet par ailleurs) sans comprendre qu'une forme originale doit servir un fond et non masquer le néant, sous peine de tourner à vide.

Parce que le thème de la vie après la mort, le petit délire sur les drogues dans Enter the Void, c'est quand même bien situé au ras des pâquerettes. Le jour où il tournera au LSD sur le plateau d'un film porno, tout ira bien : il sera à sa place.

[Alegas]

Un film peut très bien fonctionner avec des thèmes simples comme la vie après la mort. Enter The Void n'a jamais eu la prétention d'être un grand scénario, Noé le dit lui-même lorsqu'il déclare qu'il voulait réaliser ce film depuis ses fantasmes adolescents.

[Logan]

Mark c''est exactement ça en plus, j'ai vu un film de lui dernièrement et je me suis dis "tient c'est comme Noe c'est bizarre que Scalp aime"

J'essaye pas d'être condescendant (même si on dirait) mais j'ai vraiment l'impression que c'est votre manque de connaissance sur certains points qui font que vous l’érigez en plus grand réal français alors que franchement il ne le mérite pas.

Après Alegas c'est pas ses thèmes qui me dérange, je m'en fous, c'est vraiment la forme, putassiére et grossiére au possible qui m'insupporte chez lui.

[Mark Chopper]

Bah en fait, libre à vous d'aimer Noé, hein ! Mais quand vous aurez découvert d'autres cinéastes vous verrez l'arnaque (regardez Tsukamoto, vraiment... Et vous pourrez réévaluer Noé, Kounen, Aro, Boyle...).

Ce qui est gênant, c'était la réplique "plus grand réal français".

Et pourtant, je ne suis pas trop cinéma français (j'en regarde assez peu, ça doit se remarquer maintenant).

[Alegas]

La forme a pas besoin d'être subtile pour être réussie, beaucoup critiquaient Citizen Kane à l'époque pour une utilisation soi-disant abusive du changement de focale et beaucoup considéraient que Kubrick utilisait la steady-cam comme un gamin brutal découvrant un nouveau jouet.
Que vous n'aimez pas la façon dont sa forme est faite soit, mais Noé est, à ma connaissance, le seul réalisateur français à briser autant les conventions filmiques. Je préfère voir 100 fois voir un film de Noé moyen mais où l'audace et la volonté de changer les choses est présente plutôt que voir un bon film d'un réal qui ne cherche jamais à transcender le format qu'il utilise. C'est des gars comme Noé qui font évoluer le cinéma, ça ira peut être pas dans son sens mais dans 30 ans on parlera de lui comme d'un visionnaire au moins sur le plan technique. J'en suis persuadé.

Sinon, pour Tsukamoto je note, ça peut m'intéresser.

[Logan]

Non mais c'est ca que vous ne comprenez pas, ce n'est pas un visionnaire puisqu'il copie ses copains, un visionnaire c'est quelqu'un qui fait son truc en premier en dehors des conventions, c'est nullement le cas pour Noe!!! Et ouais franchement qu'on aime je peux comprendre mais franchement je rejoins Mark la réplique "plus grand réal français" avec ses trois films qui se battent en duel qui copie ses copains, ca fait mal au cul.

[Alegas]

Et Enter the Void ça copie sur quoi exactement ?
Non parce que si c'est comme Black Swan qui, soi-disant, copie sur Argento voilà quoi.

[Mark Chopper]

Je te l'ai dit : visuellement, à partir de Irréversible, il s'est, comme Jan Kounen avec Vibroboy, très fortement inspiré des premiers films de Tsukamoto.

Ce n'est pas du plagiat, juste de l'inspiration... Ce qui suffit à flinguer cette étiquette de "visionnaire" que tu aimerais lui voir attribuer. On en reparlera quand tu auras vu ses film s (Tetsuo, Bullet Ballet et Tokyo Fist).

En parlant de Aro, lui par contre, la forme de ses deux premiers longs (mouvements de caméra, le montage) est complètement pompée sur Tsukamoto.

[Alegas]

Ok, je mate ces 3 films et on en reparle.