
Jeffrey Jacob Abrams débute sa carrière au début des années 90 comme scénariste et producteur. Il signe tout de suite les scénarios de films de premier plan : A propos d'Henry (1991), Forever young (1992) ou, un peu plus tard, le blockbuster Armageddon (1998), époque à laquelle il prend le patronyme de J.J. Abrams, puis Une virée en enfer (2001).
En 1998, la carrière de J.J. Abrams prend un virage déterminant lorsqu'il crée la série télévisée pour adolescents Felicity, emmenée par Keri Russell. Il va alors se spécialiser dans ce domaine, initiant notamment les cultes Alias (2001) et Lost (2004). C'est précisément en voyant certains épisodes de cette série-phénomène que Tom Cruise pense à lui pour mettre en scène M : i : III, troisième volet de la saga Mission : impossible. Il s'agit de sa première réalisation pour le grand écran, et le plus gros budget jamais alloué à un novice derrière la caméra.
Pour son deuxième long métrage, juste après avoir produit Cloverfield et lancé la série Fringe, J.J. Abrams voit encore plus grand et s'attaque à une nouvelle saga de légende : Star Trek, sorti en 2009, est centré sur les débuts de personnages-cultes que sont Kirk ou Spock. Peu après, le cinéaste-producteur s'attelle à la réalisation d'un projet qu'il garde secret jusqu'au bout : Super 8, le premier long métrage d'Abrams non inspiré d'une série télévisée. En 2013, il retrouve le duo Chris Pine - Zachary Quinto dans Star Trek Into Darkness, dont la lourde tâche est de sauver le monde d'un redoutable ennemi campé par Benedict Cumberbatch. La même année, il est choisi pour réaliser le septième opus de la saga Star Wars, prévu pour 2015.
Filmographie :
2006 : Mission : Impossible 3
2009 : Star Trek
2011 : Super 8
2013 : Star Trek : Into Darkness
2015 : Star Wars, Épisode VII : Le Réveil de la Force (Star Wars : The Force Awakens)


















La nouvelle nous vient de Heat Vision, qui révèle que J.J. Abrams, via sa société Bad Robot, a acheté les droits d’adaptation cinématographique du roman graphique de Paul Guinan et Anina Bennett, « Boilerplate : History’s Mechanical Marvel », publié en 2009, par ironie du sort, l’éditeur Abrams Image (qui n’appartient pas au réalisateur). Un bouquin contant l’histoire du premier robot de l’histoire construit par le professeur Archibald Campion dans le but de protéger les hommes sur les fronts guerriers du monde entier. Un robot qui, à la fin du 19eme siècle, connait nombre d’aventures aux côtés du président américain Teddy Roosevelt, mais aussi de Lawrence d’Arabie ou Nikola Tesla, voyage au Pôle Sud, ou participe à l’essor du cinéma. Avant de disparaître sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale. Vous l’aurez deviné, « Boilerplate » est fantaisiste. Une œuvre originale créée par Paul Guinan bien avant sa publication. Le concept naquit en effet en 1999 sur Internet, l’auteur y ayant publié l’histoire et des photos montage, au point qu’une partie des lecteurs finirent par croire que tout était bien réel…







