par Alegas » Lun 21 Mai 2018, 15:57
C'est à l'image des Gilliam récents : on sent une envie de bien faire, mais c'est loin de ce que le bonhomme a pu faire de mieux.
Néanmoins, il y a un côté autobiographique qui rend le film vraiment très intéressant. Il suffit d'associer Gilliam d'une scène à l'autre soit au perso de Pryce, soit au perso de Driver, et ça donne une toute autre lecture au métrage, qui en deviendrait presque un film testament sur quelques aspects.
Le côté foutraque du film est à double tranchant : ça sert très bien le mélange entre réalité et imaginaire, mais ça empêche le film d'avoir une structure solide sur laquelle se reposer (j'ai pas lu le bouquin, mais il y a des séquences qui me paraissent assez inutiles en l'état).
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
The Wachowskis