[Alegas] Mes Critiques en 2020

Modérateur: Dunandan

Backdraft - 5,5/10

Messagepar Alegas » Dim 31 Mai 2020, 17:55

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Backdraft de Ron Howard
(1991)


Sacrée déception de mon côté. J'étais grave hypé par les retours sur ce forum, pensant être passé à côté d'un des rares bons films de Ron Howard, alors que finalement ça s'inscrit dans la moyenne de ce réal, à savoir assez moyen. Pourtant vu le casting et la pauvreté du genre du film de pompiers, on se dit que ça doit être facile de faire un truc bien, mais en fait non. Et là pour moi le gros soucis vient du côté de l'écriture où j'espérais un traitement un peu original alors que je me suis retrouvé face à un film de militaire déguisé :eheh: . Globalement, tout le film pourrait se passer dans une caserne militaire au lieu d'une caserne de pompier que ça marcherait : le trauma du père qui était populaire dans son métier, les deux frères qui se retrouvent dans la même garnison, la question du devoir face à sa vie bien mis en avant, l'enquête qui va révéler que les bureaucrates préfèrent se faire du fric plutôt que de financer pour sauver des vies, sérieux tout y est et même le feu est traité comme un ennemi vivant avec des stratégies (et là pour le coup c'est complètement nawak le traitement, Kurt Russell qui parle au feu pour le provoquer + le feu qui lui répond avec des rugissements c'est d'un ridicule... :lol: ).

Bref, j'espérais un spectacle avec un minimum de subtilité, mais pour le coup Howard choisit le traitement pompier à tous les niveaux, et du coup impossible pour moi de croire au moindre personnage quand ces derniers se révèlent être des caricatures ambulantes, autant dans les relations professionnelles que dans les storylines plus intimistes. La partie enquête a le mérite d'apporter un peu d'originalité à l'ensemble (les scènes avec Sutherland), mais vu sur quoi ça débouche même cet aspect est décevant (et puis la fausse piste sur Russell c'est facepalm, sérieux qui oserait croire un truc pareil ? :eheh: ). Heureusement, le côté spectaculaire (avec des effets visuels qui fonctionnent toujours bien pour la plupart) et le gros casting aide à rendre le film au moins regardable, par contre gros malus sur William Baldwin et son charisme d'huître, ainsi que le fait d'avoir Kurt Russell dans un double rôle un peu étrange (ça coûtait quoi d'avoir un autre acteur pour jouer le père qu'on voit seulement deux minutes ?). Quand au score de Zimmer, c'est pas spécialement inspiré, ça en fait des tonnes et ça manque clairement d'un gros thème marquant. Du blockbuster hollywoodien pas finaud pour un sou, et pour le coup, dans les films de pompiers, je préfère plutôt le récent de Kosinski qui était moins lourdingue dans son traitement et plus efficace dans l'émotion.


5,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Jed_Trigado » Dim 31 Mai 2020, 18:05

Alegas a écrit:Howard choisit le traitement pompier à tous les niveaux

Jack Spret aurait jamais osé la faire celle-là.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Dim 31 Mai 2020, 19:08

Kurt Russell qui parle au feu pour le provoquer + le feu qui lui répond avec des rugissements c'est d'un ridicule


:eheh:

Pas revu depuis 25 ans (je me souviens juste d'une scène avec De Niro et Sutherland) et je vais éviter je crois.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Dim 31 Mai 2020, 20:02

T'as retenu la meilleure scène du film. :mrgreen:

Jed_Trigado a écrit:
Alegas a écrit:Howard choisit le traitement pompier à tous les niveaux

Jack Spret aurait jamais osé la faire celle-là.


Ah bah je pense au contraire qu'il aurait pas hésité une seconde. :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Dim 31 Mai 2020, 20:03

En fait Jack Spret c'est le dialoguiste de Batman & Robin.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar angel.heart » Dim 31 Mai 2020, 20:50

Mark Chopper a écrit:
Kurt Russell qui parle au feu pour le provoquer + le feu qui lui répond avec des rugissements c'est d'un ridicule


:eheh:

Pas revu depuis 25 ans (je me souviens juste d'une scène avec De Niro et Sutherland) et je vais éviter je crois.


C'est pourtant un bon film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Val » Dim 31 Mai 2020, 21:34

164 : Paterson, Jim Jarmusch, 2016, TV VOST : 7/10


:super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Dim 31 Mai 2020, 22:08

Ouais je te remercie de l'avoir conseillé celui-là car généralement Jarmusch c'est pas trop trop ma came.
J'ai des réserves sur le personnage féminin, bien saoulant, mais le reste c'est joli comme tout et j'ai adoré le dialogue final.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Lun 01 Juin 2020, 07:59

BILAN MAI 2020


Films vus :

131 : Non coupable, Henri Decoin, 1947, Truc VF : 7,5/10
132 : 1941, Steven Spielberg, 1979, Blu-Ray VOST : 7/10
133 : The Mask of Zorro, Martin Campbell, 1998, Blu-Ray VOST : 8/10
134 : L'appât, Bertrand Tavernier, 1995, TV VF : 6/10
135 : Raiders of the Lost Ark, Steven Spielberg, 1981, Blu-Ray VOST : 8,5/10
136 : Trop belle pour toi, Bertrand Blier, 1989, Truc VF : 5/10
137 : Die Hard 2, Renny Harlin, 1990, Blu-Ray VOST : 6,5/10
138 : Blancanieves, Pablo Berger, 2012, Blu-Ray VO : 8/10
139 : Cafe Society, Woody Allen, 2016, TV VOST : 7/10
140 : Ben-Hur, William Wyler, 1959, Blu-Ray VOST : 6/10
141 : Ouija : Origin of Evil, Mike Flanagan, 2016, TV VOST : 6,5/10
142 : Riens du tout, Cédric Klapisch, 1992, TV VF : 4/10
143 : The Last Emperor, Bernardo Bertolucci, 1987, Blu-Ray VOST : 8/10
144 : Togo, Ericson Core, 2019, TV VOST : 7/10
145 : Terminator : Dark Fate, Tim Miller, 2019, Truc VOST : 2/10
146 : Das Cabinet des Dr. Caligari, Robert Wiene, 1920, TV VO : 7/10
147 : The Birth of a Nation, D.W. Griffith, 1915, DVD VO : 5,5/10
148 : An American Werewolf in London, John Landis, 1981, Blu-Ray VOST : 6,5/10
149 : The Man who knew too much, Alfred Hitchcock, 1934, TV VOST : 7/10
150 : Intolerance : Love's struggle throughout the Ages, D.W. Griffith, 1916, DVD VO : 4/10
151 : Turist, Ruben Östlund, 2014, TV VOST : 6/10
152 : La tortue rouge, Michael Dudok de Wit, 2016, Blu-Ray VO : 8/10
153 : Nosferatu, eine Symphonie des Grauens, Friedrich Wilhelm Murnau, 1922, Truc VO : 7,5/10
154 : Le Grand Bleu, Luc Besson, 1988, Blu-Ray VF : 4/10
155 : Backdraft, Ron Howard, 1991, Truc VOST : 5,5/10
156 : Léon, Luc Besson, 1994, Blu-Ray VOST : 8/10
157 : The Loveless, Kathryn Bigelow, 1981, Truc VOSTA : 5,5/10
158 : Subway, Luc Besson, 1985, Truc VF : 5/10
159 : Nikita, Luc Besson, 1990, Truc VF : 6/10
160 : The Ring, Gore Verbinski, 2002, TV VOST : 7/10
161 : Le premier jour du reste de ta vie, Rémi Bezançon, 2008, Blu-Ray VF : 9,5/10
162 : Sabotage, Alfred Hitchcock, 1936, TV VF : 6,5/10
163 : Young and innocent, Alfred Hitchcock, 1937, TV VF : 7/10
164 : Paterson, Jim Jarmusch, 2016, TV VOST : 7/10
165 : Friedkin Uncut, Francesco Zippel, 2018, TV VOST : 5,5/10
166 : Safety Last !, Fred C. Newmeyer & Sam Taylor, 1923, Truc VO : 8/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mr Jack » Lun 01 Juin 2020, 13:30

Ah j'avais été déçu, perso, par Monte là-dessus! Hormis la fameuse scène de l'horloge je m'étais un peu fait ièche. :?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Lun 01 Juin 2020, 14:07

Ah bah moi au contraire j'ai pas vu le temps passer : arrivé à la séquence de grimpette j'étais persuadé qu'il ne s'était passé qu'une demi-heure. :eheh:
De toute façon, dès l'ouverture je commençais à me marrer, et je me doutais que j'allais adorer.
D'ailleurs, si quelqu'un peut me conseilleur d'autres Harold Lloyd à mater, je suis pas contre.
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Léon - 8/10

Messagepar Alegas » Lun 01 Juin 2020, 17:29

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Léon de Luc Besson
(1994)


Si il y a bien un film à sauver dans la carrière de Luc Besson, c'est bien celui-là. Et pourtant j'ai pas trop cru à la revision, étant donné que les quelques films que j'estimais un temps du réal (Fifth Element, Jeanne d'Arc) en ont souffert, mais celui-là, étrangement, reste toujours aussi plaisant à voir. Ça doit sans doute au fait que le film est particulièrement matriciel du style Besson, autant formellement que narrativement, et du coup tout le reste donne plus ou moins l'impression d'être soit un brouillon, soit une tentative ratée de répéter la formule magique. Mais du coup, ce film est à mes yeux le seul où la mise en scène de Besson est toujours justifiée, le seul où ses défauts d'écriture sont mis au placard (on retrouve toujours sa naïveté, mais elle est ici au service des personnages), et même le seul où la musique de Serra n'est pas dérangeante, bref le seul film où j'ai l'impression de voir Besson faire réellement du cinéma, et pas un prétexte à un spectacle idiot qu'il aurait écrit sur un coin de nappe.

Et puis grosse surprise, surtout pour un premier film tourné aux States : tout le monde joue bien. Reno on peut le dire, c'est le rôle de sa vie, même sans aller jusqu'à dire que c'est une grande prestation le bonhomme arrive clairement à être touchant et iconique. Natalie Portman c'était une révélation, rien de moins, et puis Oldman qui en fait des tonnes ça marche vraiment bien (les moments où il prend ses pilules ça le rend réellement terrifiant vu que le personnage est complètement borderline). Même le second rôle de l'italien marche bien, alors que pourtant sur le papier c'est quand même bien cliché et très représentatif des visions simplistes de Besson sur les gens d'un autre pays que le sien. J'aime bien en plus la version longue du film, qui apporte un côté terriblement ambiguë sur la relation entre Léon et Mathilda. Ça aurait pu paraître gratuit mais ça apporte nettement plus de profondeur à la gamine complètement paumée jusque dans ses sentiments.

Finalement, le seul gros reproche que j'aurais à ce film concerne la façon de filmer l'action, et c'est bien dans ces moments où les limites de mise en scène de Besson se font sentir : ça fonctionne, mais le travail de découpage derrière se fait trop sentir et empêche le côté naturel du truc. Par contre, dès qu'il s'agit de faire des scènes qui bougent moins, Besson en signe certaines vraiment pas mal (Mathilda qui sonne à la porte de Léon, les apparitions de Oldman dans le couloir ou dans les chiottes, le sacrifice final). Du coup ce film ne fait que renforcer ma tristesse envers le gros Luc : c'était clairement un mec qui avait du potentiel et des idées, mais qui les a quasiment toujours utilisés n'importe comment, ce Léon étant, bien sûr, l'exception qui confirme la règle.


8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Scalp » Lun 01 Juin 2020, 18:06

T'es bien gentil, y a 3 plans sympas pour l'action le reste c'est plan plan, et puis paye ton film de pédophile.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Lun 01 Juin 2020, 18:26

C'est plan-plan mais efficace : la scène de Mathilda devant la porte de Léon ou Oldman qui discute avec Portman dans le commissariat il y a une vraie tension, et ça doit beaucoup au montage.
Après oui, l'action c'est clairement pas le fort du film. L'assaut du SWAT fait jamais vrai. Mais j'ai jamais le sentiment que c'est le cœur du film donc ça passe.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Lun 01 Juin 2020, 18:32

Rien que pour Oldman, ce film mérite d'être défendu.

De toute façon, il faut bien une exception à une règle. Et donc un film correct pour Groluc.
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