[Cad'] Critiques en 2020

Modérateur: Dunandan

A star is born - 5,5/10

Messagepar caducia » Jeu 09 Avr 2020, 21:35

A Star Is Born

Réalisé par Bradley Cooper
Avec Lady Gaga, Bradley Cooper
USA
Genre : romance
Durée : 02h16min
2018

5.5/10



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Synopsis

Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin…

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Critique

A la revoyure, "A star is born" garde toujours une forte ambivalence avec des séquences très fortes et réussies émotionnellement et des scènes bouche trous très plombantes qui donnent vraiment envie de couper le film en plein milieu.

Son premier tiers est plutôt bien équilibré et magnétique avec cette rencontre improbable, ce coup de foudre, cette alchimie entre les deux artistes. La découverte mutuelle du couple dans leur art, leur intimité, une Ally plutôt sauvage et timide qui ne croit pas en ce qui se passe qui est trop beau pour être vrai, dans le genre de la 1ere saison de "This is Us" où tout est parfait.
Lady Gaga sans fard, sans perruque, sans chichi et pas forcément à son avantage, cela permet tout simplement au public d'écouter sa voix et de ne pas avoir l'œil perturbé par d'autres artifices.

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Non seulement, elle assure vocalement mais aussi offre beaucoup de spontanéité dans les plans hors chants.
Pourtant le parcours de cette chanteuse en herbe qui se laisse transformer malgré elle pour devenir un produit marketing et bien ce que Lady gaga a elle-même réalisé pour arriver en haut des charts, c'est donc étonnant de la voir dans un film qui justement offre une critique des chanteurs fabriqués s'éloignant de leur art primaire pour se plier à ce qui se vend et pas à ce qu'ils veulent forcement livrer sur scène.
Les quelques titres interprétés sont déjà des classiques, qui sont passés de nombreuses fois en radio, pourtant à l'écran on a l'impression de les entendre pour la première fois. Difficile de ne pas verser sa larmichette sur le dernier titre.


[img]https://image.noelshack.com/fichiers/2020/15/4/1586462855-vlcsnap-2020-04-09-[img]22h03m47s282.jpg[/img]https://image.noelshack.com/fichiers/2020/15/4/1586464422-vlcsnap-2020-04-09-22h04m34s338.jpg[/img]


De nombreuses scènes inutiles sur l'addiction, ponctuées d'engueulades répétitives qui auraient pu aisément être écourtées. Le chanteur country a succès devient de plus en plus une épave mais arriver à sauver les apparences jusqu'au point de rupture. Rien de très original.
Psychologiquement pauvre, A star is born joue sur les non-dits familiaux avec un paternel lui aussi alcoolique et la concurrence entre B Cooper et son frère Sam Elliott qui est trop peu présent à l'écran mais qui suffit à illuminer chaque apparition de son charisme. Un conflit qui aurait pu être largement plus développé.


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On appréciera l'alchimie du duo sur scène mais dès que les projos s'éteignent, le coté routinier et la vision de leur intimité plutôt banale nous laissent assister à l'extinction de l'étoile.
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Film: A star is born
Note: 3/10
Auteur: Dionycos

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Aventures de Rocketeer (Les) - 4,5/10

Messagepar caducia » Jeu 30 Avr 2020, 13:06

Les Aventures de Rocketeer

Réalisé par Joe Johnston
Avec Billy Campbell, Jennifer Connelly, Alan Arkin, Timothy Dalton
USA
Genre :action
Durée : 01h48min
1991

4.5/10



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Synopsis

A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, Cliff Secord, jeune passionné d'aviaton, découvre une minifusée qui permet à son utilisateur de voler dans les airs. Il s'en sert pour devenir le Rocketeer, une sorte de super héros en guerre contre l'ennemi nazi..


Critique

Découverte de cette production Disney, qui est plutôt destinée à un jeune public peu exigeant (et encore…).
Un des rares films où le héros est vraiment dénué d'intérêt incarné par Billy Campbell (connais pas). Personnage sans aspérité, sans charisme et qui tel superman que personne ne reconnait alors qu'il est fringué comme le superhéros (mais tout est dans le boutonnage du blouson).
Sinon, tous les acteurs secondaires assurent entre Timothy Dalton qui se délecte de jouer le bad guy tordu, Terry O'Quinn en Howard Hughes, Alan Arkin en ingénieur génial et Jennifer Connelly en pin-up à sauver.
J'oubliais aussi le "géant" avec son masque difforme qui là aussi fait vraiment tache, on se demande comment quelqu'un a pu valider une telle chose.

Disney s'inspire d'univers divers pour créer Rocketeer, on peut donc y retrouver un peu d'Indiana Jones, Fantomas ou de James Bond, mais même si l'intention est bonne, les décors intérieurs issus des années 50 font assez cheap avec le restaurant ultra chic art déco d'un mauvais gout extrême, des studios de ciné constitués d'artifices bancals. Seule la séquence finale à l'observatoire est plus appréciable visuellement ainsi que les voltiges aériennes d'introduction. Les effets spéciaux ne tiennent plus du tout la route alors qu'il ne s'agit que d'incrustations de flammes.

Le film possède quand meme un bon rythme avec quelques rebondissements qui le rend sympathique, mais globalement il y a assez peu d'humour dans les lignes de dialogues alors qu'étant donné le public visé, ça aurait été de bonne augure et on aurait peut-être au plus d'empathie avec le héros néophyte.
Un résultat plutôt gloubiboulgesque avec des ennemis issus de divers horizons, un héros très très gentil, plombé par une esthétique douteuse.
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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Jeu 30 Avr 2020, 13:17

C'est même l'adaptation du comics du même nom!

Meaa avait fait une vidéo à ce propos :

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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Zodiac - 8,5/10

Messagepar caducia » Lun 04 Mai 2020, 19:55

Zodiac

Réalisé par David Fincher
Avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo
USA
Genre : thriller
Durée : 02h36min
2007

8.5/10



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Synopsis

Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain.

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Critique

Tiré d'une histoire vraie, Fincher fait défiler sous nos yeux plusieurs années de vie et d'enquêtes sur le plus mystérieux et surement prolifique serial killer américain, qui fait encore parler 50 ans après les faits.
L'immersion est réussie avec une reconstitution parfaite des 60's puis 70's, des costumes vintage (la palme du kitch pour R Downey Jr qui a été gâté), les décors, les accessoires. Les bureaux du San Francisco Chronicle n’ont rien à envier à celui des hommes du président.

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Etant donné que le tueur sévit dans un territoire étendu, plusieurs brigades se partagent les meurtres, ce qui à la fois est positif car ils ont tous la volonté de collaborer pour coffrer le coupable, d'un autre, l'échange de données est diminué par le manque de moyens de communication, l'éloignement ainsi que les autorisations diverses qui ralentissent le système.
On a pu observer ce même problème de non-croisement de données encore récemment où tout est beaucoup plus simple, on n'ose imaginer à l'époque où les certains bureaux n'avaient même pas de fax. Le spectateur se rend compte ainsi du contexte et de la galère administrative et technique rajoutant un poids supplémentaire sur les enquêteurs.

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L'une des forces du film c'est sa tripotée de personnages qui sont tous obnubilés par Zodiac, soit par nécessité (car c'est leur job), soit par simple fascination. Aucun acteur ne prend le dessus sur l'autre, aussi, pour quelqu'un n'ayant jamais vu le film, il pourrait se dire que le héros sera forcément Robert Downey Jr., mais finalement son personnage part à la dérive et bascule plus vers le duo Gyllenhaal/Ruffalo, qui sont les seuls à se raccrocher aux branches pour boucler le suspect en recollant les morceaux.

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Le tueur en lui-même, offre de l'or à Fincher avec son jeu avec les forces de l'ordre et la presse, en attirant leur attention via des courriers plus ou moins mystérieux et codés. Difficile de ne pas se prendre au jeu et d'être content de voir les indices tomber et se dire qu'enfin Zodiac va être sous les barreaux (ou pas).

Une mise en scène léchée, Fincher ajoute quelques effets visuels discrets avec des fondus, des incrustations, éléments elliptiques ingénieux etc...ce sont surtout les scènes nocturnes qui sont propices au suspense qu'affectionne le tueur toujours tapi dans l'ombre, mais le public se dit toujours qu'en observant attentivement, il pourra deviner une silhouette et découvrir l'identité du tueur. Fincher arriver toujours à trouver le bon équilibre et en montre tout juste assez.
Ce qui est bien dans Zodiac c'est que malgré la minutie du bonhomme, il peu rater son coup et laisser des victimes en vie, si bien que le suspense persiste lors de ses apparitions, on ne sait jamais comment la cible va s'en tirer d'autant que Zodiac aime varier sa méthodologie.

Même si la traque piétine, il ne faut pas s’assoupir devant son écran car on risque de louper une info importante et de ne plus être à la page du dernier indice découvert car Fincher se fait plaisir à divulguer des centaines de détails parmi lesquels figurent certains éléments cruciaux ou des fausses pistes avortées.
Psychologiquement, il est intéressant de voir les diverses réactions et évolutions des enquêteurs face à l’absence issue après une phase survoltée, face au stress permanent, à l’impossibilité de mener une vie par ailleurs, car journaliste ou flic, le téléphone ou la sonnette retentit jour et nuit. Tout le monde tente de « profiler » le portrait du tueur avec plus ou moins de sérieux faute de mieux. Puis, on essaye de trouver des similitudes entre les scènes de crimes et celles de films pour y trouver des œuvres qui auraient pu inspirer le Zodiac, qui lui-même aura droit à plusieurs adaptations sur grand écran.
Certains sont obligés de tourner la page pour sauver leur famille, d’autres restent obsédés par cet assassin en liberté, devenant paranoïaques, drogués…
Film manipulateur qui se conclue sur un tueur insaisissable et des enquêteurs à jamais insatisfaits.
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Note: 10/10
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Coeurs d'encre - 7,75/10

Messagepar caducia » Lun 11 Mai 2020, 13:05

Coeur d'encre

Réalisé par ain Softley
Avec Brendan Fraser, Eliza Bennett
USA
Genre :fantastique
Durée : 01h47min
2008

7.75/10



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Synopsis

Depuis la disparition de sa mère il y a neuf ans, Meggie voyage sans cesse avec son père Mo. Celui-ci ne tient pas en place et trouve toujours un prétexte pour changer d'endroit. Mo a en effet un secret qu'il n'a jamais révélé à sa fille : il possède un extraordinaire pouvoir, celui de donner vie aux personnages des livres qu'il lit à haute voix.

Critique

2eme vision d'Inkheart qui à l'époque m'avait laissé un très bon souvenir mais assez lointain. Un joli film familial qui ne tombe pas dans le pathos, le grossier ou l'affluence d'effets spéciaux.
Un réalisateur que je ne connais pas et qui n'a pas fait grand chose d'admirable depuis.
Inkheart assure sur de nombreux points. Le script est l'adaptation d'un des livres issus d'une trilogie, étrange que le film n'ait pas au droit à une suite, surtout que l'idée de départ n'est quasi pas exploitée dans cet épisode et pourrait donner vie à de multiples histoires (ainsi on peut y entrevoir un bestiaire fantastique qui est presque un clin d'œil mais peu utilisé pour servir l'histoire, c'est surement mieux).

Les décors sont très dépaysants et plutôt réalistes, issus de pays européens qui ne sont pas réellement désignés laissant place au mystère. En regardant attentivement, les reconstitutions des univers est minutieuse avec un fort sens du détail offrant un aspect cabinet de curiosité à l'ensemble. La seule faute de gout (légère) sont les acolytes du bad guy (capricorne) qui apportent la touche humoristique avec parfois des maquillages grossiers, mais ce n'est pas très gênant (d'ailleurs ils auront droit à une fin qui ressemble fortement à un film récent, mais chut…).

Cœur d'encre propose une histoire lisible, partout loin d'être linéaire avec des personnages ambivalents qui changent de camp ou d'avis, si bien que les rebondissements sont au rendez-vous pour une bonne fluidité narrative.

J'ai aussi été étonnée du casting. De mémoire, Brendan Fraser n'est pas irréprochable dans son jeu, ici il est plutôt bon et sobre, même en endossant le rôle principal, il possède des défauts qui le rendent empathique et crédible. Il y a aussi du beau monde au niveau de seconds couteaux avec notamment Andy Serkis, Paul Bettany, Jim Broadbent, Helen Mirren, Jennifer Connelly … Chaque personnage apporte sa pierre à l'édifice avec des capacités complémentaires.

Film honorable qui ne souhaite pas forcément en mettre plein la vue avec son coté magique sur chaque image avec des cascades réalistes, un voyage sympathique réussi à partager avec les plus jeunes.
Critiques similaires
Film: Cœur d'encre
Note: 7/10
Auteur: johell

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Resistance - 7/10

Messagepar caducia » Mar 12 Mai 2020, 12:45

Resistance

Réalisé par Jonathan Jakubowicz
Avec Jesse Eisenberg, Matthias Schweighöfer
USA/UK/FR
Genre : drame
Durée : 02h00min
2008

7/10



Image


Synopsis

Durant la Seconde Guerre mondiale, Marcel Mangel/Marceau alias "Le mime Marceau" s'est engagé dans la Résistance française sous l'influence de son cousin, Georges Loinger, et de son frère, Simon. Il a contribué à sauver des milliers d'orphelins pendant la guerre. Il aurait appris le mime, en partie, afin d'aider ces enfants, dont les parents ont été tués par les nazis, à s'échapper.

Critique

Un biopic fiction classique mais efficace. Pas fan du mime Marceau, je redoutais que "Résistance" ne soit bourré de sketches impromptus sans rapport avec le script, histoire de montrer les talents de Jesse Eisenberg, au final, l'art clownesque est cohérent avec le contexte et permet aussi une réflexion sur l'héritage, la peur d'exprimer son art, le regard parfois méprisant de la société sur les artistes.

Le film est aussi plein de pudeur tout comme son héros qui est assez enfermé, égoïste mais va beaucoup évoluer pour sauver les plus faibles et montrer que son sens de l'improvisation devient une vraie force dans ces circonstances. Résistance, c'est aussi une romance entre le mime et Emma (Clémence Poésy) qui s'aiment mais n'osent pas franchir le cap.

Résistance offre peu de temps morts alternant action et moments intimes sans tomber dans le pathos (même si ici ils ont tendance à pardonner à leurs bourreaux bien rapidement).
Les enfants ont eu part importante dans le scénario, la aussi ils sont un peu caricaturaux (car ils sont toujours été heureux, même quand leurs parents sont morts !!!). On y retrouve la jeune Bella Ramsey (vu dans GOT) qui a une carrière prometteuse devant elle.

Le moment le plus palpitant de Résistance est la fuite à travers les Alpes, où on imagine bien que la fiction prend le dessus sur la réalité (
et surtout le fait que Klaus Barbie soit lui-même sur le terrain)
. Sur ce point pas très réaliste mais haletant.
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Petite Sirène (La) - 5/10

Messagepar caducia » Mar 19 Mai 2020, 10:29

La petite sirène

Réalisé John Musker, Ron Clements
Avec Jacques Deschamps (I), Jodi Benson, Claire Guyot
USA
Genre : animation
Durée : 01h23min
1990

5/10



Image


Synopsis

Malgré l'interdiction de son père, le roi Triton, Ariel, la petite sirène, ne peut résister à la tentation d'aller à la rencontre d'un monde inconnu, celui des humains. Accompagnée de Polochon, elle gagne la surface de l'océan et s'approche d'un grand navire où est donnée une grande fête en l'honneur du prince Eric, dont elle tombe immédiatement amoureuse. Une terrible tempête se lève et le prince est projeté par-dessus bord. Ariel le sauve de la noyade, le dépose sur le continent puis disparaît. Mais elle ne réussit pas à oublier le prince.

Critique

Rattrapage de quelques Disney que je n'ai jamais vu, dont le classique "la petite sirène".
J'ai été étonnée de la laideur de certains dessins. Quand on voit qu'à la même époque, les japonais arrivaient à un tout autre niveau artistique, visuellement Disney nous offre des personnages sans relief, des dauphins patauds surement dessinés par les gosses du producteur. Une faune aquatique finalement peu exploitée (uniquement pendant quelques chansons). En revanche, les décors sont beaucoup plus poétiques avec les jeux lumineux et de profondeurs. On a l'impression que les scènes océaniques se déroulent sur 2 lieux principaux, alors que l'immensité de l'océan passe clairement à la trappe.

Ariel est là aussi une déception. Une gamine de 16 ans d'une naïveté extrême...et puis c'est tout. Ariel se fait embobiner par la méchante Ursula en moins de deux, se fait voler sa voix. Au lieu de rebondir, de se battre pour gagner le cœur du prince (en trouvant des stratagèmes), elle reste passive, tendant ses lèvres toutes les 2 minutes. Globalement, ce sont ses acolytes animaliers qui se débattent dans tous les sens pour faire le sale boulot. Cela ne donne pas trop envie d'aimer cette princesse Disney qui à part être une égérie l'Oréal pour sa chevelure mouvante, n'a pas grand chose dans le cerveau, surtout qu'elle tombe amoureuse aussi vite qu'elle se fait arnaquer (peut-être parce qu'elle a été surprotégée par son papa Triton). Un amour foudroyant et superficiel avec un prince à l'image de sa princesse. :evil:

Pas fan des remakes en live de Disney, il est probable que la caractère de la princesse la transforme en femme plus battante….wait and see.

Heureusement que la méchante Ursula et ses 2 muraines sont là pour sauver le spectacle, apportant la touche de magie et d'originalité et en continuité avec les anciennes sorcières Disney. Visuellement aboutie, elle est tout à fait crédible et effrayante à souhait. La aussi, Disney ne creuse pas les relations entre Ursula et la père d'Ariel alors que ces deux là ont l'air de bien se connaitre.
Ses 2 potes muraines font clairement penser aux hyènes du roi lion qui sont bêtes comme leurs non-pieds et maléfiques comme il faut.


Résultat étriqué, manichéen mettant en scène une sirène fade au possible.
Critiques similaires
Film: Petite sirène (La)
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas
Film: Petite sirène (La)
Note: 5,5/10
Auteur: Dunandan

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Scream - 7/10

Messagepar caducia » Mer 20 Mai 2020, 16:01

Scream

Réalisé par Wes Craven
Avec Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette
USA
Genre : horreur
Durée : 01h50min
1997

7/10



Image


Synopsis

Casey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s'apprête à regarder un film d'horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d'horreur, celui-ci tuera son copain...
Sidney Prescott sait qu'elle est l'une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro. Celle-ci ne sait plus à qui faire confiance. Entre Billy, son petit ami, sa meilleure amie Tatum et son frère Dewey, ses copains de classe Stuart et Randy, la journaliste arriviste Gale Weathers et son caméraman Kenny qui traînent tout le temps dans les parages et son père toujours absent, qui se cache derrière le masque du tueur ?

Critique

Malgré les années et le fait qu'on connait déjà l'identité des tueurs, Scream reste toujours un divertissement efficace. Wes Craven mène bien sa barque et arrive à bien gérer le suspense grave à sa mise en scène et aux sonorités si bien qu'on ne sais jamais si le tueur va surgir ou non. Autre bonne idée, celle du costume distribué partout, qui sème ainsi la confusion entre le vrai serial killer et les usurpateurs.

Même si pour un film d'horreur, on n'en a pas forcément besoin, une présentation un peu plus poussée des personnages aurait été bienvenue, surtout pour faire le lien avec l'identité du tueur. Car ici, Craven se contente du minimum syndical, à part le background de Sidney, les autres sont juste des ados lambda sans réel intérêt ni lien avec elle.

Du coup, la révélation se révèle plutôt décevante, étant donné que les relations avec la mère de Sidney n'ont jamais été évoquées, au final. Le spectateur tombe de haut car il est quasi impossible de deviner que c'est eux. Un duo mal assorti, avec Skeet Ulrich à la palette bien peu développée qui joue au ténébreux non-stop et au contraire Matthew Lillard absolument insupportable, en surjeu complet.


Craven démarre son intrigue sur les chapeaux de roues avec l'efficace scary movies game, plein d'ingéniosité et déjà bourré de références horrifiques et attise forcément la curiosité du spectateur quant à l'identité du ghost face.
Puis, c'est à travers le personnage Randy que les codes de l'horreur sont rappelées au public tout au long de l'intrigue, en désignant parfois les vrais tueurs, mais étant donné que le public a été échaudé par de fausses pistes, il n'y prête plus tellement attention.

Si on y prête attention, Scream possède de multiples références aux classiques de l'horreur mais Craven s'amuse aussi d'y insérer des clins d'œil à ses propres productions. Il est certain que tout novice en horror film va certainement manquer quelques éléments savoureux du métrage.

Visuellement, on ne ressent pas de recherche particulière au niveau esthétisme avec des images passe-partout, donnant un aspect réaliste, tout se joue dans les angles utilisés pour dévoiler ou cacher juste ce qu'il faut.

Scream est précurseur mixant horreur et humour sans proposer trop de gore, depuis les teen-movies sont monnaie courante (mais la qualité n'est pas forcement au rendez-vous). Sous ses aspects décérébrés et simpliste, Scream est plutôt cynique, ludique mais plutôt bien rodé.
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Note: 5/10
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Scream 2 - 5/10

Messagepar caducia » Jeu 21 Mai 2020, 16:26

Scream 2

Réalisé par Wes Craven
Avec Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette
USA
Genre : horreur
Durée : 02h02min
1998

5/10



Image


Synopsis

Phil Stevens et sa copine Maureen Evans sortent ensemble voir en avant-première le film "Stab", inspirée de la tuerie de la ville de Woodsboro l'année précédente. Le public porte d'ailleurs en grande partie le costume du tueur. Mais parmi les fans déchaînés se cachent un nouvel assassin, qui poignarde devant toute l'audience la pauvre Maureen...

Critique


Une suite tournée dans la foulée du premier pour un résultat assez moyen où la saga commence à s'auto-référence se donnant déjà le statut de culte alors que le 1er film n'a qu'un an.
Craven s'offre une sacrée brochette de jeunes acteurs, juste pour le clin d'œil ou plus.
Là encore, la révélation de l'identité du Ghostface tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe étant donné qu'aucun indice ne nous a été donné pour nous mettre sur la piste.
Quelques séquences sympas comme celle dans le studio d'enregistrement, celle avec Sarah Michelle Gellar, d'autres peu concluantes comme celle du théâtre où on frôle le ridicule.

Le film qui sort à l'époque où on se demande si les films d'horreur peuvent influencer des jeunes pour en faire des tueurs en série, l'avenir nous a montré que oui dans quelques cas, et la scène d'ouverture dans la salle obscure n'est pas sans rappeler les évènements de The dark Knight.
L'hommage aux classiques de l'horreur est beaucoup plus discret (accessoires, sons, projections TV) mais s'étend dorénavant au 7eme art en général.

On retrouvera avec plaisir le duo Gaile et Dwight où l'alchimie romantique déjà présente dans le 1 prend forme. Mention spéciale à David Arquette qui est tout à fait crédible pour un rôle pas très valorisant.

Scream 2 devient plutôt répétitif, moins subtil, se repose un peu sur ses lauriers, reprenant la même formule. Le scénario ayant fuité à l'époque, l'épilogue a été changé, et ça se voit.
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Auteur: Kakemono
Film: Scream 2
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Auteur: Scalp

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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Jeu 21 Mai 2020, 16:29

caducia a écrit:Le film qui sort à l'époque où on se demande si les films d'horreur peuvent influencer des jeunes pour en faire des tueurs en série, l'avenir nous a montré que oui dans quelques cas, et la scène d'ouverture dans la salle obscure n'est pas sans rappeler les évènements de The dark Knight.


Ah, les fameuses années où dès qu'il y avait un meurtre au couteau c'était forcément la faute de Scream. :eheh:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [Cad'] Critiques en 2020

Messagepar caducia » Jeu 21 Mai 2020, 16:43

ou la faute des mangas ou des jeux vidéos. :roll:
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Scream 3 - 3/10

Messagepar caducia » Dim 24 Mai 2020, 10:47

Scream 3

Réalisé par Wes Craven
Avec Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette
USA
Genre : horreur
Durée : 01h54min
2000

3/10



Image


Synopsis

Cotton Weary, l'un des survivants de la tuerie de la fac de Windsor, rentre tranquillement chez lui après avoir terminé le tournage de l'émission quotidienne qu'il anime. Le téléphone sonne. Au bout du fil, une fan... qui s'avère être un dangereux tueur, prêt à tout pour retrouver la trace de Sydney Prescott.

Critique

Un étrange épisode que ce Scream 3 qui avait pourtant du potentiel préservant la thématique du cinéma horrifique en plongeant le public au cœur des studios d'Hollywood. Malheureusement, cet univers si riche est ici très mal exploité. Le ton reste le même, on fait référence au vol de script de scream 2 en disant qu'ici plusieurs versions de scénarios ont été écrites pour brouiller les pistes. Mais, la narration reste bancale et manque de cohérence : suite aux évènements de Columbine, le script originel avec le retour d'un des tueurs du scream 1 avait été entendu mais au final on a droit à du grand n'importe quoi où le coté comique prend le dessus sans aucune recherche psychologique.

Cotton Weary, un des personnages majeurs des 2 premiers opus est rapidement sacrifié alors que c'est l'un des seuls persos qui assurait physiquement avec Ghostface et qui avait un background intéressant à utiliser ultérieurement.
Neve Campbell, étant retenue par d'autres tournages parallèles est très peu présente à l'écran, pour compenser on nous balance une grande quantité d'acteurs secondaires qui sont bien sur des suspects potentiels avec néanmoins pas mal de têtes connues: mais leur temps de présence étant très réduit, difficile pour eux de faire vivre leur personnage. Sidney Prescott n'a plus le statut de victime mais devient une femme courage qui non armée se bat à mains nues contre le tueur.

Fidèle à la saga, la révélation de l'identité du Ghostface est encore plus WTF que d'habitude
(et c'est plutot de mauvais gout d'avoir utilisé un tel prénom dans ce contexte).
.
La seule chose qui vaille le détour sont les quelques caméos sympathiques (autant aller sur youtube pour gagner du temps).
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Ne t'endors pas - 2/10

Messagepar caducia » Lun 25 Mai 2020, 18:55

Ne t'endors pas

Réalisé par Mike Flanagan
Avec Kate Bosworth, Thomas Jane
USA
Genre : fantastique
Durée : 01h37min
2016

2/10



Image


Synopsis

Un jeune couple adopte un petit garçon orphelin (Cody) dont les rêves et cauchemars prennent vie chaque nuit, lorsqu'il dort.

Critique

critique avec spoiler

Je me souvenais l'avoir vu à sa sortie en vod mais sans aucun souvenir précis, à la revoyure, c'est un rejet total !!!
Ca fait quelques années que les productions horrifiques autour de l'enfance fleurissent, Mike Flanagan délivre ici une "fable" dans le domaine du fantastique et pas tellement horrifique. On ne sait pas trop si c'est pour toucher un public plus jeune, ou des spectateurs allergiques à l'hémoglobine.

Rien à redire quant à la mise en scène qui est correcte, mais pour les effets spéciaux ça reste très moyen visuellement (surtout pour un film récent). La narration tourne autour des papillons et ils ne sont pas très au point.

Le pire du pire, c'est l'ensemble du casting. L'incontournable Jacob Tremblay y tient un rôle central, je ne doute pas du tout de son talent, mais ici, on nous présente un gamin mièvre au possible, avec sa petite voix, 2 de tension, bisounours puissance 10.000, vraiment peu réaliste car les gamins de son âge sont plutôt vifs et courent partout. Je veux bien que ce soit un orphelin déprimé, mais ici ça devient contagieux et on n'a pas du tout envie de s'y attacher (dommage car on a vu le petit Jacob dans d'autres rôles où il excelle d'habitude).
Les parents sont certainement issus d'une page de papier glacé car ils sont beaux comme des camions, mais heureusement qu'ils sont aussi gentils que le fils adoptif.

Pendant 1h40, on se coltine une alternance de journée d'une famille américaine parfaite (et banale), qui ont en revanche des nuits agitées.
Les fantasmagories de Cody sont plutôt répétitives à base de jolis papillons monarques qui font de belles lumières pour un résultat visuel bien cul-cul. On ne sait pas trop si Flanagan
s'est inspiré des abeilles de candyman.

Cody a aussi le pouvoir de faire revivre le fils du couple décédé le temps de quelques minutes. Bien entendu, le gamin mort est aussi chiant, mignon et nais au possible, sinon ça ne serait pas drôle.
Le film décolle un peu vers la fin avec "la révélation" (qui est bienvenue et en accord avec l'ensemble de l'histoire) mais on se sera surement endormi devant, ça aurait pu être exploité plus tôt pour donner plus de noirceur à l'ensemble.

Kate Bosworth est ici, la mère adoptive. Elle est absolument sublime, mais elle ne dégage rien, elle a les traits figés tout du long et ses mini-réactions émotionnelles sont semblables quelque soit le contexte. Ne connaissant pas le background de cette actrice, je ne sais pas si c'est un souci de botox,si elle ne sait pas jouer ou si on lui a demandé que son personnage soit si impassible.
Quand elle voit son fils revivre sous ses yeux, une personne normale montrerait une joie folle, ici les émotions sont surement vécues intérieurement. En plus, c'est elle qui mène l'enquête elle-même pour trouver l'origine des troubles de Cody alors que l'intervention d'un détective professionnel aurait rajouté un peu plus de piment et de punch.

Un film qui vous préviens dès son titre mais prévoyez la dose de taurine car l'ambiance est globalement soporifique. Sur la même thématique du deuil, Bayona avait su bâtir une œuvre solide avec "A monster call" sans nous servir une famille trop parfaite.
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Scream 4 - 6/10

Messagepar caducia » Lun 25 Mai 2020, 19:50

Scream 4

Réalisé par Wes Craven
Avec Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette
USA
Genre : horreur
Durée : 01h50min
2011

6/10



Image


Synopsis

10 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman.
Ses retrouvailles avec sa cousine Jill ainsi qu’avec le duo de choc Dewey et Gale seront de courtes durées : Ghostface est de retour mais cette fois-ci les règles vont changer.

Critique

Un 4ème volet attendu par les fans. Contrairement à ses prédécesseurs qui se sont enchainés, le public a du patienter longuement pour le retour de ghostface, et depuis 10 ans, on se dit que les personnages cultes ont du évoluer en 10 ans.
C'est ce qu'on se dit en voyant la nouvelle Sidney au look plus féminin, nettement plus détendue, souriante, persuadée qu'un retour du tueur est impossible. Cela n'est que de courte durée, puisque les 1eres victimes tombent déjà. Malheureusement, Craven a conservé le mode Terminator de Neve Campbell qui court après le tueur pour sauver tout ce qui bouge et ne se plus du tout en victime. Gros manque de crédibilité.

Dewey et Gale sont mariés à la ville comme à l'écran, mais au final leur couple n'est pas si fort que cela car ils sont en concurrence sur l'enquête.
Rory Culkin prend la succession de Randy en tant que consultant en slashers, et rappelle les nouvelles règles du jeu.

Après avoir exploré le cinéma sous ses multiples aspects, Wes Craven va creuser du coté des nouvelles technologies et nous met des webcams un peu partout. Hélas les lunettes de streaming feront autant fureur que les google glass. En revanche, c'est assez bien vu sauf que ce sont les portables qui ont pris le dessus (je pense que le Scream 5 sera surement à fond sur le snuff movie).
Craven surfe aussi sur l'explosion de la TV réalité où n'importe qui peut être propulsé sur le devant de la scène.
On ressent clairement le décalage de générations entre les djeuns et les vieux vis à vis des nouveaux outils techniques.

La scène d'ouverture est dans la lignée des autres épisodes avec un joli casting, on aurait aimé que ça soit un peu plus long.
Plusieurs meurtres ne sont pas du tout réalistes, ce qui dénote par rapport au reste du métrage qui avait délaisse le coté parodique.
Les dialogues ne volent pas très hauts, reprenant les répliques culte en boucle, pas beaucoup de renouvellement, trop de fan service. Trop de sur-explications pour ceux qui débarquent et ne connaissent rien à la saga.

La révélation du whodunit est toujours aussi WTF mais cohérent avec la volonté générale du script.

pourtant les tueurs sont censés avoir filmé et diffusé les meurtres mais on n'évoque jamais ces diffusions...


La saga s'essouffle clairement, scream 4 reprend énormément d'éléments des épisodes antérieurs, devient pantouflard et prévisible mais assez rythmé.
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Bad Boys - 7,75/10

Messagepar caducia » Mar 26 Mai 2020, 20:03

Bad Boys

Réalisé par Michael Bay
Avec Martin Lawrence, Will Smith
USA
Genre : policier, action
Durée : 01h50min
1995

7.75/10



Image


Synopsis

Si Mike Lowrey est un séducteur invétéré, héritier d'une fortune et policier par passion, son collègue et ami Marcus Burnett est un homme rangé, marié et père de famille. Leur amitié ne les empêche pas d'avoir des méthodes parfaitement différentes. Mais la disparition de cent kilos d'héroïne, dérobés dans les locaux mêmes de la brigade des stups, va leur faire oublier leur concept sur la façon d'exercer leur métier, pour se lancer a la poursuite des voleurs.

Critique

Je ne sais pas ce que pense le jeune public vis à vis de Bad Boys, car cela n'a rien à voir avec les films modernes, car de l'eau a coulé sous les ponts avec une surenchère toujours plus monstrueuse où les héros doivent sauver le monde et les tanks volent.

Michael Bay reprend clairement la recette du buddy movie de l'arme Fatale avec un mix action/humour, rajoutant une mise en scène tape à l'œil.
Bad Boys est appréciable pour les amateurs de films d'action efficaces mais qui ne sont pas pointilleux sur le coté psychologique poussé. D'un autre coté, du moment que ça tient la route, cela ne me dérange pas trop. Par exemple, pour le bad guy de service (Tchéky Karyo), on sait juste que c'est un trafiquant français point barre, pas de long discours…Idem quant au personnage de Téa Leoni, à part son amour pour les bêtes ou ne connait rien d'elle. (Quand on voit le 4ème volet qui introduit du drama familial à la con, plombant totalement le film.) Au final, même si le background du perso féminin est zappé, elle ne se pose pas en victime et essaye de faire avancer le schmilblick tant qu'elle peut.

C'est réellement la complicité entre Mike et Marcus qui rend ce duo tellement sympathique, d'autant que Bad Boys les rend attachants en dévoilant leur intimité et leurs failles respectives. Leurs vies professionnelles et personnelles sont fortement intriquées mais leurs problèmes quotidiens ressemblent aux nôtres. Ils se lancent des piques et des vannes sans arrêt avec des dialogues souvent en dessous de la ceinture tout en restant bon enfant avec de délicieux quiproquos. Des flics qui savent utiliser leurs flingues mais aussi leur bagou digne d'un Axel Foley. Les deux acteurs ont du plaisir à incarner leurs personnages et sont très spontanés.

Je ne suis pas sure que les flics de Miami sous couverture de l'époque aient été fringués comme nos bad Boys (ni comme dans Miami Vice), mais ça leur procure une identité visuelle unique.

En comparaison avec les action movies contemporains, les cascades de Bad Boys font surement peine à voir mais au moins ça reste un peu "réaliste" avec des cascades à l'ancienne pour que le public y croit a minima, et surtout les scènes d'action ne mangent pas des minutes de péloche pour rien.

Bay utilise beaucoup de filtres jaunes pour filmer les extérieurs, des couleurs saturées, des palmiers dans tous les coins. Tous les habitants vivent dans les lofts luxueux et on croise que des belles nanas peu vêtues à chaque coin de rue : un résultat pseudo-réaliste dépaysant. Là aussi, les cadres 3 étoiles peuvent faire penser au flic de Beverly Hills.
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