[Alegas] Mes Critiques en 2018

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Mar 07 Aoû 2018, 14:33

Comme à quasiment chaque film j'ai l'impression :mrgreen:, mais ouais celle là avait l'air particulièrement méchante (à 1:52) :

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Mar 07 Aoû 2018, 14:38

Sans parler des autres gars de sa stunt team qui morflaient aussi méchamment, mais qui n'avaient pas toujours droits aux honneurs du bêtisiers/générique de fin.
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Sleepy Hollow, La Légende du cavalier sans tête - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 08 Aoû 2018, 14:24

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Sleepy Hollow (Sleepy Hollow, La Légende du cavalier sans tête) de Tim Burton
(1999)


Le fait de lire il y a peu de temps un entretien carrière de Burton m’a donné envie de revoir ce film, le réalisateur le considérant comme un des aboutissements de sa carrière puisque c’est l’un des métrages sur lequel il aura réussi le plus de choses en terme d’intentions visuelles. Pour le coup, qu’on aime Burton ou pas, on ne peut pas enlever à Sleepy Hollow sa réussite formelle indéniable. Ici, la mise en scène généralement très statique de Burton fait sens puisqu'elle renvoie directement à une ère de cinéma auquel on rend hommage, et surtout la qualité plastique de l’ensemble fait qu’on se retrouve devant un film assez unique vu son contexte hollywoodien, la preuve étant que depuis on a jamais revu un film pareil, mélangeant de façon aussi franche le gore et l’esprit purement Hammer (mais aussi burtonien, on sent énormément son identité dans la direction artistique).

Visuellement, on peut dire sans trop de risques que si les intentions de Burton sont à la base des qualités esthétiques de Sleepy Hollow, c’est sûrement le fait d’avoir l’un des directeurs photo les plus doués au monde qui permet au film d’atteindre une beauté qu’on n’a jamais eu, et qu’on ne retrouvera plus chez Burton par la suite. C’est bien simple, quasiment chaque plan du film est un délice pour les yeux, et il est difficile de se lasser de cette ambiance de brouillard en pleine campagne quand elle est aussi maîtrisée. C’est d’autant plus étonnant que le film est en grande partie tourné en studio, et ça se ressent finalement assez peu dans l’ensemble. Sleepy Hollow a en plus le mérite d’aller au bout de ses délires, et c’est donc avec grande surprise qu’on a une violence graphique très poussée pour un Burton qui, généralement, va plutôt éluder avec de l’humour ou du hors-champ. Certes, il y a de l’humour dans Sleepy Hollow, mais il n’est jamais envahissant, et on reste globalement devant quelque chose de très premier degré. Burton se fait clairement plaisir avec cette légende portée à l’écran, et ça se ressent particulièrement dans l’iconisation du Cavalier où chacune de ses apparitions devient un des meilleurs moments du métrage.

A la limite, le seul gros défaut du film va se trouver du côté du script, avec notamment une gestion de l’enquête pas toujours très convaincante (le coupable se trouve trop rapidement sur le dernier tiers alors que jusqu'ici on avait aucun indice pour l’identifier) mais pour le reste ça se suit vraiment avec plaisir, d’autant que le casting est de qualité (Depp est bon, Christina Ricci est toujours un plus quand elle est aussi jolie :love: , et faut voir la galerie de seconds rôles avec notamment une apparition savoureuse de Christopher Lee 8) ). Sans prendre trop de risques, c’est clairement un des films les plus recommandables de la carrière de Tim Burton, et l’un des derniers avant qu’il ne se fasse complètement bouffer par la machine hollywoodienne qui va se l’accaparer en guise de marque.


7/10
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Planète des singes : L'affrontement (La) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 10 Aoû 2018, 14:30

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Dawn of the Planet of the Apes (La Planète des singes : L'affrontement) de Matt Reeves
(2014)


Second volet avec quelques changements de taille : en plus de changer de réalisateur (on passe à Matt Reeves, qui s'avère bien plus compétent que Rupert Wyatt) on change carrément de format (en 1.85, choix d'autant plus surprenant que je crois que c'est le seul film de la saga qui n'est pas tourné en scope, même le film suivant retournera au format habituel, bref c’est étrange :? ). A la vision la première chose qui choque c’est de constater à quel point on passe d’un cran supérieur sur quasiment tous les aspects du métrage. Mise en scène chiadée, un rythme qui privilégie l’ambiance à l’action pour l’action, musique de Giacchino, des CG encore plus poussés, un script simple mais ambitieux, pour du blockbuster estival c’est carrément du haut niveau et si on prend en compte que c’est la suite d’un film vraiment pas fou à la base ça donne beaucoup de mérites à Reeves qui a su reprendre la saga pour en faire quelque chose de très étonnant.

L’un des gros points forts du métrage, c’est évidemment son premier degré total. On est là pour raconter les prémices d’une guerre, en allant carrément dans l’analyse de comment les conflits s’organisent (notamment à travers la manipulation et les conflits d’intérêts), et ça se ressent à chaque scène. De ce côté là, le film a tout d’une tragédie : dès le début on sait que les motivations de César pour la paix sont vouées à l’échec, et le spectateur est témoin de la chute d’une partie de ses idéaux. Le film a un côté assez culotté pour un film à plus de 200 millions : beaucoup pensaient voir un pur film de guerre, et au final on a un film qui prend son temps, qui va, comme pour le premier, privilégier l’intimisme à la gratuité de l’action, et à mon sens ça rend la violence d’autant plus percutante quand elle éclate. Formellement, c’est vraiment un beau film. Reeves a vraiment un talent certain pour mettre en valeur ce qu’il filme, et ça a beau ne pas avoir forcément de personnalité il y a quand même des idées de mise en scène assez régulièrement, bref c’est du très bon boulot de faiseur.

Le métrage a en plus la qualité d’avoir des ambiances assez dingues (cette scène de chasse en guise d’introduction :love: , l’incendie dans la base forestière :shock: , etc…) et de l’émotion à revendre, et Reeves gère très bien le tout, sans oublier d’iconiser dès qu’il peut le personnage de César. Ce dernier gagne énormément en réalisme par rapport au premier opus, Serkis fait un boulot monstre côté interprétation, et globalement on peut dire ça de la totalité des singes. Là où le premier film trahissait par moment le côté numérique de ses personnages, ce second métrage passe un cap assez dingue en terme de réalisme. Le seul bémol que j’aurais viendrait de la femme de César qui, pour une raison que j’ignore, fait moins vraie que les autres, mais le reste y’a pas à chier c’est très réussi et bluffant sur la quasi totalité des plans (le personnage de Maurice, c’est bien simple : on a l’impression constante d’un véritable orang-outan :shock: ). Même côté humain je trouve le film assez bien géré en terme de dramaturgie, on comprend bien leur désespoir et leurs motivations, et même un perso comme celui de Gary Oldman qui fait très caricatural sur le papier a une raison d’être le temps d’une scène (celle où il retrouve ses photos de famille, une énième preuve du talent d’acteur du bonhomme).

Sur ce point d’écriture, le film est admirable : malgré ses apparences manichéennes, il arrive à donner des raisons à chaque camp et même un personnage comme celui de Koba est loin d’être un bad-guy gratuit. Cerise sur le gâteau, la BO de Giacchino, à défaut d’être l’une de ses meilleures, est clairement au-dessus de celle du premier film qui était somme toute assez quelconque et oubliable. Là il y a quelques thèmes sympathiques et des tendances tribales bien vues. Dans des années où les blockbusters se ressemblent tous, avec les mêmes scènes, le même humour et le même rythme, ça fait du bien de voir un film friqué qui prend des risques sur son storytelling, d’autant plus quand c’est au service d’une saga qu’il cherche à enrichir tout en lui donnant une direction différente.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Ven 10 Aoû 2018, 15:04

:super:

Je trouve que cette trilogie va crescendo. Un bon premier épisode (ma note dans la base est trop généreuse, il faudrait que je la redescende à 6.5 - 7 pour plus de justesse). Un 7.5 bien mérité pour ce second film et un bon 8 pour le dernier (hâte de lire ta critique !)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Ven 10 Aoû 2018, 15:16

Les deux opus de Reeves j'ai beaucoup de mal à les départager, l'un est plus classique dans sa trame pendant que l'autre a moins de choses à raconter sur la durée. Impossible pour moi de dire lequel je préfère.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Jack Spret » Ven 10 Aoû 2018, 19:20

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:eheh:


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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Ven 10 Aoû 2018, 20:23

Alegas a écrit:Les deux opus de Reeves j'ai beaucoup de mal à les départager, l'un est plus classique dans sa trame pendant que l'autre a moins de choses à raconter sur la durée. Impossible pour moi de dire lequel je préfère.


Le dernier est moins démonstratif. Il y a un gros combat intérieur pour César qui commence à devenir ce qu'il reprochait à Koba. Je le trouve plus psychologique du coup, plus sombre.
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Planète des singes : Suprématie (La) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Lun 13 Aoû 2018, 15:41

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War for the Planet of the Apes (La planète des singes : Suprématie) de Matt Reeves
(2017)


Vu la conclusion du second volet, la suite lambda logique pour n’importe quel studio aurait été de miser sur un troisième opus faisant la part belle à l’action, avec une guerre du début à la fin et de l’action épique à souhait. Mais ça, c’était sans compter la prise de risque évidente dont font part les producteurs de cette trilogie, et on se retrouve avec une conclusion carrément étrange pour un blockbuster des années 2010 : un film qui prend son temps pour raconter une histoire avec finalement peu d’action, et qui fait la part belle à la psychologie et au développement de ses personnages. Alors certes, ça donne un film qui porte assez mal son nom (à part sur le début du récit, il n’est finalement pas vraiment question de guerre en fin de compte) mais à côté de ça, le métrage va tellement loin dans tout ce que les blockbusters n’osent plus faire aujourd’hui que ça en devient franchement admirable. La première qualité du film, c’est évidemment le traitement de son personnage principal : vu l’évolution des deux précédents volets, on était en droit de penser qu’on aurait un César plus charismatique et confiant que jamais, un véritable seigneur de guerre, mais au final on se retrouve avec un personnage fatigué qui n’a jamais autant douté de lui, et c’est ce qui va servir comme moteur des ambitions du récit.

Pour le coup, le film tient entièrement sur les épaules de César, et non seulement le personnage supporte le challenge côté écriture (il apprend finalement les dernières leçons qui lui permettront de passer la main pour l’évolution de son peuple) mais en plus il passe un nouveau cap en terme d’interprétations. Sur le coup, c’est bien simple, je suis pas loin de penser que c’est certainement la meilleure interprétation de Serkis (et pourtant je tiens en très haute estime sa prestation en Gollum), le mec vole le film à chaque plan où il apparaît et a souvent plus d’émotion faciale que n’importe quel acteur réel à l’écran. A cela s’ajoute la technique : on a moins l’impression d’un cap avec le précédent volet qu’entre le premier et le second, mais ça peaufine à mort sur les détails du visage et des poils, et ça rend les singes encore plus vivants qu’ils ne l’étaient. En quelques secondes, on oublie totalement que ce sont des créations numériques et on les considère comme des personnages à part entière.

Le film est plutôt intelligent dans son écriture et son déroulement, déjà via son propos (le rapport à la vengeance, à la relation singe/homme, mais aussi au fait que ce soit l’humain qui s’éradique jusqu’au bout lui-même de cette planète) mais aussi parce qu’il choisit de raconter : on est pas devant un film de guerre, mais plus devant un road-movie qui va se transformer ensuite en film de prison et, forcément, d’évasion. La guerre du titre se déroule plus dans la tête de César qu’autre chose, un véritable combat intérieur qui découle des questionnements des deux films précédents, et du coup ça rend ce troisième opus complètement logique, et permet de regarder les trois projets comme un véritable ensemble. En plus, le film est vraiment pertinent et subtil dans sa façon de traiter le conflit homme/singe, en brouillant encore plus les pistes avec des humains qui aident les signes et inversement (super idée le concept des donkeys)

Après, le film a quand même ses défauts qui font qu’on loupe de pas grand chose le grand film : déjà le rythme est assez inégal à mon sens, avec notamment une première moitié qui patine un peu par moment, mais surtout il y a des choix scénaristiques qui ne m’apparaissent pas spécialement judicieux. Je pense notamment au personnage de Bad Ape, qui a une véritable raison d’être à la base (une preuve que plusieurs singes à travers le monde deviennent plus intelligents) mais dont l’évolution me semble carrément étrange, comme s’il manquait une ou deux scènes qui pourraient l’étoffer, ou encore à quelques facilités scénaristiques un poil abusées (l’évasion paraît beaucoup trop aisée globalement). Et autant jusqu’ici la trilogie ne me dérangeait pas du côté du fan-service, qui était toujours subtil et bien amené, autant là le coup de Nova je trouve ça assez inutile et surligné, d’autant que la gamine aurait très bien pu rester anonyme sans que ça ne pose problème (d’ailleurs, elle joue vraiment très bien cette jeune actrice, elle arrive à tout faire passer par le regard c’est assez dingue).

Côté réal, on est un cran au-dessus du second volet : Reeves prouve à nouveau son statut de bon faiseur et livre quelques séquences bien marquantes (j’adore le plan d’introduction avec les casques façon Full Metal Jacket, le plan séquence POV de César dans les tranchées à la Paths of Glory ou encore la façon dont est dévoilée l’avalanche :o ) en plus de plans bien chiadés (la partie road-movie avec les chevaux sur la plage notamment, mais aussi le passage dans l’hôtel enneigé qui renvoie directement à Doctor Zhivago 8) , bref Reeves a l’air d’être un réal de bon goût vu ses références). Visuellement donc, c’est clairement un des plus beaux blockbusters récents, on voit le fric à l’écran, et en plus c’est sublimé par la très bonne partition de Giacchino qui signe un superbe thème principal (et j’aime beaucoup aussi l’accompagnement de l’évasion). Bref, un métrage particulièrement plaisant qui me frustre un peu dans le sens où il aurait fallu pas grand chose pour le transformer en grand film, mais à côté de ça il faut vraiment pinailler pour ne pas y voir un des rares divertissements à gros budgets qui tentent une réelle prise de risques. C’est un film qui aurait pu céder à la facilité un grand nombre de fois, mais qui choisit d’aller jusqu’au bout dans ses intentions de départ, et ça c’est particulièrement louable et remarquable dans le contexte actuel.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Lun 13 Aoû 2018, 16:15

:super:

C'est clair que la partie évasion est bien trop facile... Mais pour le reste, ça fonctionne vraiment bien. L'évolution de César, la déchéance humaine, certaines parties très silencieuse (lors de la découverte de la petite fille notamment). Un petit reproche que je pourrais lui faire : la fin est trop appuyée je pense. Un peu de blabla inutile. Mais bon, ça reste un très bon film, et du coup, une très bonne trilogie.

Logiquement, une nouvelle trilogie serait prévue... Hormis retomber sur les films des annees 60-70, je vois pas ce qu'ils vont pouvoir raconter. Espérons qu'ils évitent de nous resservir la même histoire que Le Secret de la Planète des Singes :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Alegas » Lun 13 Aoû 2018, 17:24

C'est officiel la nouvelle trilogie ?

Idée à la con je trouve, je vois pas non plus ce qu'ils peuvent raconter. Là, la fin est idéale : on sait qu'il se passe quelques siècles avant le film original et le plan final laisse bien penser que quelque chose viendra du ciel bousculer ce nouvel ordre des choses.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Lun 13 Aoû 2018, 18:37

Pas vraiment officiel, mais visiblement c'est envisagé. Ils en parlaient dans le HS Mad Movies sans confirmer.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Jed_Trigado » Lun 13 Aoû 2018, 19:36

Une trilogie autour du Dr Zaius, je dis pas non. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Lun 13 Aoû 2018, 22:09

Ça me redonne envie de découvrir cette trilogie, j'avais lâché le second au bout d'une petite heure...
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Midnight Express - 7,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 16 Aoû 2018, 16:57

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Midnight Express de Alan Parker
(1978)


Voilà un film que j’ai découvert relativement jeune, vu que c’est l’un des films préférés de ma mère, autant dire que le choc était là quand, du haut de mes 11-12 ans, je suis tombé devant un métrage aussi poussé dans sa représentation sordide des prisons turques (encore aujourd’hui je me rappelle que le coup du chat pendu m’avait bien marqué). Seulement voilà, j’ai depuis découvert beaucoup d’autres films de prison, bons ou mauvais, et ça fait un peu de mal à ce Midnight Express qui m’apparait du coup bien moins percutant. Le film reste bon, aucun problème de ce côté, et la réputation du film doit évidemment beaucoup à l’époque où il est sorti, puisque c’est justement le film de Parker qui aura les Etats-Unis à revoir les conditions d’emprisonnement et d’extradition des prisonniers en Turquie, mais il faut reconnaître que le côté viscéral, qui devait être bien choquant en 1978, marche forcément moins bien quarante ans plus tard, même si on a toujours quelques passages marquants (la mort de Rifki, le passage chez les fous, etc…).

Pour un second film, c’est franchement admirable, même si on ne va pas se mentir : l’efficacité du film doit plus au scénario (écrit par un petit jeune nommé Oliver Stone) et à l’interprétation qu’à la mise en scène. Après, je suis de ceux qui pensent qu’à un film près, Alan Parker n’est pas un réalisateur sur lequel il faut forcément se concentrer sur une quelconque patte visuelle, pour le coup c’est plus un metteur en scène qui va se distinguer dans des thématiques communes à plusieurs de ses projets, et dans lesquels il va donner une énergie communicative (l’oppression, les injustices, le besoin absolu de liberté pour continuer à vivre, etc…). Du coup, formellement, si on excepte un passage gay un peu gênant et hors-propos qui laisse présager une imagerie 80’s, le film est bien tenu, mais sans éclats (même si on a quelques bonnes idées qui pointent par moment, comme l’utilisation des battements de cœur pour accentuer la tension).

Par contre, Parker montre déjà un talent particulier pour la direction d’acteurs. Brad Davis trouve le rôle de sa vie (dommage qu’il n’ait pas eu la carrière qu’il méritait, son second procès avec son monologue c'est du grand art) et John Hurt est particulièrement bon (comme à son habitude) en prisonnier introverti. Pour la BO de Giorgio Moroder, je suis toujours fan mais j’avoue que je gardais de meilleurs souvenirs de la façon dont sont introduits les morceaux en cours de récit (rien de bien méchant mais la course-poursuite dans le marché je trouvais que ça faisait un peu artificiel). Un beau film nécessaire, qui doit plus à son propos qu’à sa qualité de film carcéral.


7,5/10
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