Je viens de finir...

[Eikichi Onizuka]

Ils n'ont rien en commun je te l'accorde, mais de ce qu'en dit Way, je crois reconnaitre certains éléments qui m'avaient déplus de BOTW. De plus j'ai souvent les mêmes gouts que francesco et ce qu'il soulève va vite m'énerver dans le jeu. Je suis bien plus hyppé par un Kingdom Hearts 3, Darksiders 3, Spider Man voir même AC Odyssey. Donc quand j'aurai vraiment plus rien, why not.

[francesco34]

D'un autre côté moi j'ai kiffé le Zelda, je trouvais toujours des points d'intérêts, les sanctuaires et tout ça qui maintenaient l'intérêt de la découverte de la map.

Mais là pour RDR2 Way souligne bien le fait que ce monde ouvert EST magnifique (graphismes itou), si on aime juste s'y promener, découvrir les environements, parce que les activités à y faire sont proches de zéro:
-La chasse, vite gavant, on se contente du minimum histoire d'avoir des rations sur soi pour se requinquer.
-La pêche: horrible, j'ai jamais eu un mini jeu de pêche aussi saoûlant dans un jeu.
-Les événements scriptés: tous ces petits incidents qui arrivent régulièrement, généralement du même type, aider le pauvre quidam qui croise notre route, ou affronter des policiers pour délivrer un prisonnier. C'est répétitif, très agaçant à la longue, et c'est encore plus basique que les quêtes fedex des jrpg classiques.
-Les cartes au trésor: c'est sympa mais compliqué. Ceci dit j'ai trouvé 3 trésors au cours de ma partie, ce qui faisait un butin de 10 lingots valant 500$ chaque. Je les ai conservés dans ma sacoche toute la partie, jamais utilisés, car j'avais largement assez de pognon pour acheter ce que je voulais. Du coup quel intérêt?
-Les easter eggs: le coup de l'ovni, du kkk et autres délires: c'est rigolo, mais bon...

Faut s'y faire, c'est un open world dirigiste avant tout basé sur l'histoire et les persos. De plus, gros avantage par rapport à Witcher 3, c'est qu'on ne subit pas des cut scenes toutes les 5 min avec des dilogues chaps contrechamps immondes et interminables (witcher c'est bien simple à un moment je passais TOUTES les cut scenes tellement ça me gavait).

Ben c'est vrai et très contradictoire justement, l'open world n'est là que pour le décors de fond, dès que tu es en mission tout est ultra balisé et scripté.
Et y'a peut être pas trop de cut scenes, mais combien de missions on se tape 10 minutes de cheval ou de cariole avec d'interminables dialogues pour aller au lieu où doit se dérouler l'événement... Je trouvais ça plus gavant que des cut scenes à vrai dire.

[Waylander]

Je comprends ton avis mais moi perso, être à cheval et gambader des heures ça ne m'a pas dérangé. Et je pense que la force du jeu est là : ils ont réussi à faire un jeu où quasi tout est artificiel, cosmétique et piurtant "certains" joueurs font qand même les choses car ils sont à fond dedans, immergés et vivent l'univers au rythme de la vie de l'époque et voulut par Rcokstar dans son jeu. On adhère ou pas, ça peut être clairement être lourd et vu comme un défaut mais je pense que c'est surtout une question de réceptivité. De sensations. J'ai jamais utilisé le voyage rapide sauf 1x ou 2 et ça m'a jamais dérangé. J'aime trop la map, le monde, les décors, le son des sabots qui martèlent le sol, les actions du perso et du cheval, tout est réaliste. Par contre, je ne suis pas aveugle, là c'est purement personnel parce que le jeu en lui-même n'est pas une révolution et je ne suis pas si sûr qu'il marquera le jeu vidéo comme un BOW ou witcher 3.

Mais bon, il y a monde ouvert et monde ouvert. Pourquoi un monde ouvert devrait etre bourré à craquer de vies, de quêtes etc.. ? MGS 5 est un monde ouvert "vide mais dans lequel tu peux aborder les missions de 500 manières différentes. Witcher 3 c'est vivant et fournit, mais c'est looon, dialogues interminables, aucune mise en scène lors des cut scenes et surtout, même pas 3 façons de faire les missions. Tu joues à peu près pareil tout le temps. Shadow of the colossus autre exemple, c'est petit, épuré, rien à faire et pourtant ça tue. Et pourtant, c'est court et très linéaire. Mais ça tue. Un monde ouvert n'a pas forcément à ressembler à un gros monde gigantesque dont la map regorge de points d'intérêts. Le monde ouvert peut être là pour servir le gameplay et pas seulement l'inverse comme beaucoup de jeux. En gros, quand je mate des jeux comme BOW (grosse liberté), MGS5 (le monde ouvert où je me sens le plus libre de jouer comme je veux), Colossus et un peu moins RD2, j'ai l'impression de voir des mondes ouverts justifités par un concept, par des idées de gameplay. Du coup ça donne des jeux à part, uniques et pas d'énièmes volets de franchises sans saveur.

Malgré tous les défauts que je peux trouver à RD2, W3 , BOW ou Colossus et MGS5, ça reste des expériences de dingues pour moi, des jeux uniques (plus ou moins selon le titre) qui ne ressemblent pas à grand chose.

C'est pas Farcry, AC et j'en passe, sur lesquels ont peut bien plus s'amuser hein mais c'est tout. C'est pas profond, pas super bien écrit ni réalisé, persos interchangeables, pas d'émotions, pas de concepts originaux, gameplay vus et revus , pas spécialement des soundtrack de dingues etc..

[francesco34]

Ah mais t'inquiète je comprends aussi tout à fait qu'on puisse adorer se plonger dans ce monde juste pour le plaisir de le sillonner...

[Kakemono]

Je viens de finir Iconoclasts, offert ce mois ci avec le PSN. Une 10aine d'heure pour en voir le bout. Un jeu de plate forme action vraiment sympa avec un level design ingénieux et une difficulté crescendo bien dosée. Assez drôle par moment, ce qui marque ce sont les nombreux boss (une vingtaine) assez variés et tous bien différents les uns des autres. Vraiment pas mal en tout cas, surtout pour un jeu développé par un mec seul.

[Dunandan]

Même si je sais que ça ne les vaut peut-être pas, je préfère attendre une promo sur le e-shop de la Switch pour me le faire .

Sinon j'ai fini I Will : A wonderful World, un petit jeu narratif chinois qui compte l'histoire de deux «dieux» qui essaient d'influencer le destin croisé de plusieurs personnages. Le gameplay, du moins au début, est simple : après avoir reçu des lettres de la part de ces personnages qui implorent qu'on les aide, on doit déplacer des bouts de phrase de ces lettres pour changer leur logique et ainsi atteindre le S qui est normalement la bonne fin. Sauf que par la suite, on pourra changer à notre guise les lettres représentant la note de chacune des histoires, permettant parfois d'avoir des arcs narratifs alternatifs ou supplémentaires. Bon, ça reste linéaire au fond, mais ça sert l'histoire qui surprend à plusieurs reprises, avec des thèmes très matures (maladie, harcèlement, schizophrénie...). C'est un peu devenu mon coup de coeur de la scène indé de ces derniers mois (depuis Hollow Knight), d'autant plus qu'il y a une certaine rejouabilité avec des succès qui se débloquent au fur et à mesure selon les choix qu'on a fait (j'ai dû en trouver les 3/4 mais il m'en manque encore pas mal). Petit avertissement quand même : le jeu est en anglais et une certaine maîtrise de la langue est nécessaire pour bien en profiter (et c'est aussi souhaitable de le faire en normal car mine de rien les indices aident beaucoup et du coup accentuent le côté puzzle-game).

[Dunandan]

Céleste terminé en un peu moins de 10h, premier run (pistes A), environ 2000 morts au total...

D'habitude ça peut me saouler vite les jeux hardcore, mais ce jeu a ce petit truc bienveillant (notamment via sa narration totalement en accord avec la philosophie die and retry d'un tel jeu) qui te pousse à te dépasser jusqu'à la victoire. Et des situations retorses, il y en a, mais il est loin d'être punitif vu qu'il suffit de passer une salle pour recommencer au début de la suivante en cas de mort. Le seul (petit?) défaut à mes yeux c'est qu'il ne réinvente rien, mais autrement, le gameplay évolue constamment en se basant presque exclusivement sur le dash, le saut, et la grimpette. Et ça fonctionne du tonnerre, le tout avec une petite réalisation pixel art aux petits oignons.
L'autre défaut, c'est le joystick du joycon qui manque un peu de précision, particulièrement si on veut aller dans les diagonales (un tiers de mes morts, j'en suis persuadé, est dû à cela).
Sinon la difficulté est adaptative, car en ligne droite, ça passe relativement bien, mais on peut aller choper les fraises plus difficiles d'accès, découvrir d'autres pistes plus ardues, bref la rejouabilité est au rendez-vous.

8/10

(et Gris, je le noterais aussi autour de ces eaux là, et d'ailleurs, même si ce dernier est beaucoup plus simple, ils possèdent en commun ce même petit truc bienveillant)

[Dunandan]

Voilà, j'ai plié Crossing Souls. Comme je l'ai déjà dit dans l'autre topic JV, le fan service est excellent, c'est bourré de clins d'oeil à la pop culture des années 80, et l'histoire continue à être intéressante, même si ça s'essouffle un peu vers le mi-parcours (mais la fin est chouette, étonnamment douce-amère). Par contre le gameplay devient assez répétitif, et surtout le jeu s'avère parfois mal calibré, causant des pics de difficulté mal sentis (alors qu'au fond ce n'est pas bien difficile comme jeu). Dommage, car sinon c'est le genre de jeu à cocher dans la case "feel good game", et autre soucis : la replay value est proche de zéro (à part trouver des objets rigolos +/- secrets qui détournent des trucs connus de tous, il n'y a rien à explorer).

6.5/10

[Dionycos]

Monster boy et le royaume maudit

Très bon metroivania à la 2D cartoon absolument sublime, au gameplay riche qui se renouvelle régulièrement au gré des nouvelles transormations, et doté d'une belle durée de vie (entre 15 et 20h).

Mais je serai quand même moins enthousiaste qu'après mes premières heures de jeu, car le titre a ses défauts bien casse couilles. Par moments, la difficulté devient assez aberrante et frustrante. Le flow est complètement brisé par des phases de jeu qui imposent une progression par l'échec. Je pense notamment au niveau du volcan, et ses épreuves réglées au poil de cul qui ne pardonnent rien.

Je regrette aussi le souci de rythme de la fin de l'aventure, qui s'éternise dans certains niveaux comme la manoir hanté, génial au début, avant de devenir lassant et interminable. Aussi, carton rouge au beau petit coup de pute à la toute fin, qui nous oblige à collecter tous les fragments de l'épée ultime pour atteindre le boss de fin. Une quête présentée comme optionnelle pendant tout le jeu. Du coup, il faut repartir explorer les anciennes zones à la recherches de ces fragments (on a des indices heureusement), ce qui pète complètement le rythme de fin.

Hormis ces défauts vraiment frustrants qui peuvent donner envie de péter des manettes, c'est du très bon. Je conseille à tous ceux qui apprécient le genre. Si vous avez aimé Hollow Knight, Guacamelee etc., n'hésitez pas, malgré les défauts cités.

7.5/10

[Dunandan]

The Messenger (18h avec 80% des médaillons)

La claque! Pour un premier jeu, le studio Devolver fait fort. C'est drôle, rythmé, bien calibré, et il y a même un petit twist à mi-chemin qui est bien trouvé en termes de mécanique et de progression qui renouvelle l'expérience. Peut-être mon GOTY 2018, sinon mon jeu indé de l'année (devant Céleste).

Si je devais retenir des défauts, ce seraient peut-être les nombreux allers-retours qui parsèment l'aventure dans sa seconde partie qui cassent un peu le rythme, mais ça reste assez raisonnable.

8.5/10

[Dionycos]

The Messenger (18h avec 80% des médaillons)

Pour un premier jeu, le studio Devolver fait fort.

Devolver, c'est l'éditeur, et c'est très loin d'être leur premier essai. Probablement le plus gros éditeur "indé" du marché (j'insiste sur les guillemets, à partir du moment où un jeu est pris en charge par un éditeur, peut-on vraiment parler de jeu indé ?)

[Dunandan]

Bon je ne sais plus qui sont en charge du jeu, mais vu qu'ils ont gagné le prix du meilleur premier jeu aux Game Awards, je me suis "juste" trompé de nom ^^ (je vais vérifier et modifier...).

Édit : en effet, c'est Sabotage Studio qui a fait le jeu, Devolver n'est que l'éditeur ! (Celui-ci étant un studio québécois, ça fait tout drôle de voir la Caisse Desjardins présente parmi les remerciés ).

[Eikichi Onizuka]

Avec un ami on se fait un marathon Donkey Kong.

On a commencé avec Donkey Kong Country 1 sur snes. C'est toujours un excellent jeu, le faire en coop c'est vraiment top et bien pensé pour l'époque. Le level design et gameplay sont toujours aussi bon même après 27 ans.

Donkey Kong Country 2 (snes) essaye d'aller un peu plus loin dans des niveaux pas toujours aussi bons que le premier opus. Au revoir DK et place à Dixy pour accompagner Diddy. Sympa, mais RARE n'a pas réussi à faire mieux.

Donkey Kong Country 3 (snes) c'est l'épisode de trop sur la super nintendo. RARE loupe le coche et nous pond un DK franchement pas fou. La map est mal foutu, les niveaux parfois illisibles, les boss ridicules bref c'est pas fou. Puis le nouveau perso est d'une laideur...

Donkey Kong Country Returns. On a zappé l'épisode N64, il n'y en a pas eu sur Game Cube et du coup on est directement passé à l'épisode Wii. Le roi est mort vive le roi. RARE ne développe plus DK et tant mieux. Place à Retro Studios qui réussi à sortir un excellent DK, à l'instar du premier DK sur snes. Ils ont tout compris et nous sorte un jeu vraiment très très bon. Level design, gameplay (même si la wii mote n'est pas folle), fun immédiat, bref une pure réussite. J'ai hâte de passer à l'épisode de WiiU développé aussi par Retro Studios et qui est encore meilleur. Et oui les suites reussies c'est possible.

[Dunandan]

J'ai quand même un bon souvenir du second opus sur snes, en proposant des niveaux un peu différents, avec plus de transformations, et une DA au top. Mais oui, je préférais également le premier.

[Eikichi Onizuka]

La DA je la trouvais limite, comme bloquée par la puissance de la snes. Mais ça reste un bon jeu. Par contre le 3 devient presque un mauvais épisode.