Quelle bombe
Déjà, c'est visuellement à tomber par terre, une véritable collection d'artworks animés. Un sérieux prétendant au plus beau jeu de l'année.
Et ce gameplay... Aussi nerveux et grisant que Dead Cells, mais en version hack & slash traditionnel. Les progrès en la matière sont considérables depuis Bastion, du même studio, qui parait bien mollasson à côté, et que j'avais d'ailleurs assez vite abandonné.
Et comme dans tout bon Rogue Lite qui se respecte, il y a tout un tas de trucs à débloquer, des points à dépenser, des power up en pagaille qui permettent de construire des build de plus en plus craquées qui permettent d'aller de plus en plus loin à chaque run. Et sur cet aspect là, c'est très bien fait, toujours gratifiant et jamais frustrant contrairement à certains jeux comme Slay the Spire qui se montrent particulièrement radins dans le gain d'xp et d'objets à chaque run. Là, après chaque mort, on parvient à mesurer tout ce qu'on a gagné en chemin, le gain en puissance est palpable, ce qui donne toujours envie de relancer un run.
Et cerise sur le gâteau : tout, absolument tout dans le jeu est enrobé de narration. Chaque power up conféré par un des Dieux de l'Olympe occasionne un dialogue (tous divinement doublés), une info supplémentaire qui vient se greffer au lore du jeu, consigné dans un journal de bord passionnant à parcourir et compléter, un peu comme le codex de Mass Effect.
Bref, foncez sur ce jeu. A moins d'être totalement hermétique au rogue lite, on ne peut que aimer. Et encore, ce jeu pourrait bien faire changer d'avis les plus réfractaires tellement il a plus à proposer que ses mécaniques bien huilées.