Bah, le truc c'est qu'il se braque parce qu'on est dans une époque où on veut tout simplifier, tout rendre accessible, tout condenser. Mais c'est peut-être aussi ça le plaisir d'aller au bout d'un truc puissant pas forcément facile d'accès. Je n'ai pas lu Moby Dick, mais j'imagine que les 800 pages sont justement nécessaires pour que la confrontation quand elle arrive soit un choc à la lecture. Il y a fort à parier que la version "selective" du bouquin dont on parle fasse la part belle à l'affrontement justement, et peut être que le découvrir sans avoir fait l'effort de se plonger dans le contexte lui enlèvera beaucoup de sa superbe.
Alors quand Mark imagine Jack Spret, qu'on sait pertinemment être un grand dévoreur de bouquin, un mec rodé passionné par la lecture et l'écriture, découvrir un classique salué partout depuis des décennies -que j'imagine il apprécie- en commençant par la fin - je caricature- (on parle pas d'un roman obscur de 2000 pages là), il monte en zone rouge. Un peu logique, on l'a connu plus énervé pour moins que ça
Après, chacun fait ce qu'il veut, c'est clair, mais c'est vrai que moi aussi ça me surprend de la part de Jack Spret. Je ne doute pas une seule seconde qu'il soit prêt à lire le roman original, mais je ne l'imaginais pas découvrir un bouquin aussi renommé en en lisant quelques scènes sorties de leur contexte global.
Mais ui, il tue pas des baleines, et il ne fera de mal à personne