[Helldude] Mes critiques en 2008

[Bik]

Bah il a quand meme un carré d'As hein

[Scalp]

Il me saoule un peu le Brody avec son regard et son charisme d'huître

je dirais même que c'est un acteur Scalp Approved

[Tyseah]

Il me saoule un peu le Birdy avec son regard et son charisme d'huître

[Bik]

[Alegas]

[REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza



Synopsis: Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !

[REC], la nouvelle réalisation de Jaume Balaguero (darkness, fragile et la secte sans nom) surfe sur la vague de film docu/fiction initiée par le projet blair witch et continuée par le blockbuster cloverfield. Moins médiatisé que ce dernier, [REC] se veut en fait plus proche d'un projet blair witch en jouant sur des peurs primaires comme la peur du noir par exemple. Exit donc les poussées d'adrénaline à renfort d'effet spéciaux, le film fait dans la sobriété. Très efficace, le film prends malgré tout son temps mais une fois que sa petite histoire est mise en route c'est parti pour un bon moment de frousse qui atteindra son apogée dans les 5 dernières minutes. Le film est relativement court, mais c'est le genre qui veut ça. Les personnages n'ont pas réellement le temps d'être développé, mais là encore c'est inhérent au mécanisme de narration qui veut, que la vidéo soit le dernier témoignage de personnes disparues dans un évènement plus ou moins tragique. D'où un résultat un peu brut de décoffrage. Quelques explications, une fois n'est pas coutume, viendront agrémenter l'histoire mais pas suffisamment pour pouvoir capter les tenants et aboutissants d'une histoire qui aurait gagné à être un peu plus développée !

Un remake américain est bien entendu en route, un topic existe en section ciné "en quarantaine" et j'avoue que je ne l'ai pas consulté car je n'avais pas fait le lien !! j'y vais de ce pas.

Edit: bon j'ai vu la bande annonce.

Ouais bon rien de nouveau, le film risque d'être sympa pour ceux qui n'ont pas vu l'original. Ca n'a pas l'air merdique, seulement inopportun. ENfin bon, je veux bien le voir, il y a moyen de développer un peu plus le film. Moi j'aimerais bien que le film commence de façon normale, et que les autorités avec une visite des lieux après le carnage...et que les autorités visionnent ensuite ledit film. Qu'on en sache un petit peu plus. Ce mélange avec une partie film et une partie docu a déjà été utilisé dans cannibal holocaust.

7,5/10

[jean-michel]

helldude si j'ai bien compris c'est plus une frousse par l'atmosphère dégagé qu'un truc plein d'hémoglobine ?
car les trucs sanglants....

[helldude]

50/50

[Bik]

Coup d'fil à un ami

[helldude]

The toolbox murders de Tobe Hopper


L'affiche s'inspire grandement de l'affiche du remake de massacre à la tronçonneuse...mais ne vous y méprenez pas...la comparaison s'arrête là. Même pas peur !!!

Synopsis: A Hollywood, Nell et Steven, un jeune couple marié, emménagent dans un appartement insalubre. Pendant que Steven travaille à l'hôpital, Nell se charge des travaux de rénovation mais des bruits étranges la trouble de plus en plus. Et si quelqu'un se cachait derrière les murs de l'appartement ?

L'un des derniers films de Tobe Hopper, qui se veut dans la directe lignée d'un house of 1000 corpses confirme à quel point le réalisateur de massacre à la tronçonneuse fait figure de véritable pétard mouillé dans le monde de l'horreur. Encore un petit film, bien entendu sans prétention, mais digne d'un DTV. Ah...mais c'est un DTV...Bon, pour être honnête, ça se laisse regarder, le film est vaguement écrit, vaguement interprété, vaguement gore, mais n'a pas fait de vague et n'en fera certainement pas ! Aussitôt vu, aussitôt oublié. Pourtant, de ci delà il y a quelques idées pour construire un background intéressant, mais les idées ne sont qu'effleurées et rien ne sera développé. On reste sur notre faim...mais en même temps le film n'est pas assez généreux pour ouvrir l'appétit alors ce n'est pas bien grave !

5/10

Dommage pas un seul téton à l'horizon

[Dunandan]

LE PRESTIGE de Christopher Nolan


2 affiches du film, un peu méconnues. Ici, accolées l'une à l'autre, elles prennent tout leur sens.

Synopsis: Londres, au début du siècle dernier...
Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques...

The Prestige (le prestige pour les anglophobes) est l'adaptation du roman homonyme de Christopher Priest, roman parait-il réussi mais dont l'auteur de ses lignes n'a jamais entendu parler. Qu'importe, le résultat à l'écran est ce qu'il est, fidèle ou peut-être pas au roman, le film est non pas une bonne surprise, mais une grande réussite. Pourquoi pas une surprise? Tout simplement parce-que son casting de folie (Hugh - Wolverine - Jackman, Christian - Batman - Bale, Scarlett - bonasse - Johansson, Piper - euh - Perabo le toujours excellent Michael Caine et des seconds rôles très sympa dont David Bowie et Andy - King Kong ou Golum c'est vous qui voyez - Serkis) et son réalisateur ne pouvait que susciter une attente monstre. Enfin...le film est tout de même malgré tout passé assez inaperçu. Etrange, mais pas tant que ça, le synopsis un peu particulier pouvant facilement induire le spectateur lambda en erreur sur le contenu du film. Ici, point de magie, mais de la magie "réaliste' (enfin presque) et qui nous fait pénétrer dans les coulisses trop peu visitées (et pour cause) d'un monde particulier, souvent (et à raison) méconnu du grand public. Se déroulant durant la révolution industrielle, le film nous balade au travers d'un montage complexe (peut-être hermétique aussi pour les plus demeurés) et d'une reconstitution éblouissante et nous offre un duel au sommet entre 2 des meilleurs acteurs de leur génération. Dualité sur laquelle le film reposera tout le long, au point qu'il n'y a pas ici de héros, il sera laisser au spectateur le libre choix de prendre parti (ou pas) pour l'un ou l'autre des personnages. Le montage est en lui même à l'image d'un tour de magie, cette construction remarquable et laissera finalement le spectateur cloué à son fauteuil, conscient de s'être fait habilement manipulé et de ne pas avoir vu le truc qui pourtant était d'une simplicité redoutable. Au final aucune raison donc de bouder son plaisir, un film original, d'une facture technique irréprochable, au scénario malicieux et au casting de luxe est une véritable réussite qui confirme s'il en était encore besoin le talent de toute l'équipe !



Le film est sorti quasiment en même temps que "l'illusioniste". La comparaison étant alors inévitable, elle est malgré tout maladroite tant l'illusioniste est un ratage grand guignolesque, totalement improbable, et même pas divertissant pour un sous.

9/10 car le film souffre de quelques longueurs malgré tout

[Bik]

Moi j'ai apprécié le Prestige aussi, mais je n'ai pas trouvé que l'illusionniste était pourri

[Bik]

[Dunandan]

10 000 BC de Roland Emmerich


10 000 BC est le remake américain de RRRrrr. Tout comme son illustre modèle, c'est pas drôle.

Synopsis: 10 000 ans avant notre ère, au coeur des montagnes... Le jeune chasseur D'Leh aime d'amour tendre la belle Evolet, une orpheline que sa tribu recueillit quelques années plus tôt. Lorsque celle-ci est enlevée par une bande de pillards, D'Leh se lance à sa rescousse à la tête d'une poignée de chasseurs de mammouths. Le groupe, franchissant pour la première fois les limites de son territoire, entame un long périple à travers des terres infestées de monstres, et découvre des civilisations dont il ne soupçonnait pas l'existence. Au fil de ces rencontres, d'autres tribus, spoliées et asservies, se joignent à D'Leh et ses hommes, finissant par constituer une petite armée.
Au terme de leur voyage, D'Leh et les siens découvrent un empire inconnu, hérissé d'immenses pyramides dédiées à un dieu vivant, tyrannique et sanguinaire. Le jeune chasseur comprend alors que sa mission n'est pas seulement de sauver Evolet, mais la civilisation tout entière...




Critique version longue :

Attention, comme le précise la voix off tout le long du film, toutes les conneries que vous lirez dans cette critique sont vraies.

Voilà donc la dernière réalisation du plus américain des réalisateurs allemand, qui, une fois n'est pas coutume délaisse son penchant patriotique pour nous narrer l'inénarrable fausse histoire vraie d'hommes de Cromagnon civilisés 10 000 ans avant Jésus. Alors ça commence bien avec un logo Warner classique, qui restera l'un des meilleurs moment du film. Plaisir de courte durée, avec l'apparition du logo Centropolis que l'auteur de ces lignes ne souhaitait plus revoir depuis un certain lézard amateur de truite et d'escalade urbaine. Bon, on est jamais à l'abris d'une erreur de parcours de la part de Roland Emmerich qui aurait pu réalisé accidentellement un bon film. Malheureusement le réalisateur a déjà à son actif 2 erreurs de parcours, le pas trop mal stargate et le pas si bon que ça mais ça passe encore jour d'après.

Alors, le film...commence mal. Remarquez, il se termine mal aussi. Enfin, non, on a droit à une happy end grotesque complètement naze mais ça se finit mal quand même. Remarquez, ça se finit, ce qui n'est en soit pas si mal que ça. Bon donc revenons à nos moutons à dents de sabre, ça commence donc mal avec une voix off qui prend le spectateur pour un débile. Un grand père nous raconte des trucs qui sonnent faux, mais on se dit que ça va passer. Mais en fait non, car la voix off est là pendant tout le film. Sympa papy de pourrir l'ambiance comme ça.


L'ancêtre du m&m's, 10 000 ans avant son invention par Jésus.

Bon ben tant pis, le spectateur tentera de trouver son plaisir autre part. Une fois la présentation sommaire avec les protagonistes cromagnonesque manucurés et bien entendu une fois la pillule avalée (grosse comme un m&m's tout de même) de voir des hommes des cavernes parler un anglais im-pec-cable on s'attachera...pas aux personnages. Qu'importe alors leurs destins. De toute façon à part Camilla Belle, la jeune fille aux yeux couleurs du ciel (ouais les gars ils parlent un anglais impeccable mais ils connaissent pas le mot "bleu") qui comme son nom l'indique est...b..onne, on s'en contrefout (la miss a au moins le mérite d'éveiller l'homo erectus qui sommeille en chacun de nous). Bon c'est pas grave. Le spectateur trouvera un intérêt ailleurs. De toute façon, c'est pour voir les personnages de l'âge de glace qu'on est là et pour rigoler un bon coup. Manny ne fera pas long feu et terminera en steak tartare, et Diego après une papouille au héros s'en ira vers des terres inconnues. Bon ben tant pis, le spectateur ira chercher un intérêt ailleurs, dans ce pot pourri d'idée pourrie scénarisé par un réalisateur au cerveau pourri par la machine hollywoodienne. On tient avec 10 000 BC une nouvelle version de la guerre du feu de notre Jean Jacques Annaud National, le tout aseptisé à la sauce hollywoodienne, vous savez, ce coté beauf et tout ce qui va avec. Là où certains réalisateurs comme Mel Gibson ou JJA font preuve de respect et de réalisme (acteur inconnus, de vraies "tronches", l'utilisation d'un véritable dialecte d' "époque", de la violence crue) Roland Emmerich nous livre un produit (c'est le mot) aseptisé, beaufisé donc, s'adressant à un public nourri au pop corn, et le film ne cherche à aucun moment à se montrer original, prenant, ou quoi que ce soit d'autre. Bon, les effets spéciaux sont sympa. Mais on en attendait pas moins. Quoi que...Le film réserve sont lot de conneries (la fin donc, mais le milieu aussi...et le début) et nous offre en outre une mémorable scène d'une violence pas inouie du tout, avec des dodos transgéniques croisés avec des vélociraptors (gentils ça va de soi). La rencontre avec le tigre à dent de sabre est tout aussi pathétique. Bon il reste le coté historique du film, complètement à coté de la plaque.


Production hollywoodienne oblige, le film est doublé d'une histoire d'amour à l'eau de rose...

Des bribes de scénario par ci par là, l'impression qu'il manque des bouts (c'est qui le méchant ? il sort d'où ? il veut quoi ? quand est-ce qu'on mange ?), un faux méchant gentil mais finalement méchant quand même qui parle comme dark vador, l'impression de voir un film Walt Disney, l'impression de s'être fait arnaqué...quelle galère. Un souffle épique ? Mouais, au mieux une brise. Mais une p'tite. La musique est quand à elle tellement quelconque que je me souviens même plus si y'en avait une. Et les dialogues sont tout aussi stupide. Une histoire pompeuse à souhait, pour un moment d'ennui mémorable.


C'est de la bonne.

Vivement l'âge de glace 3. Au moins y'a scrat dedans.


Critique version courte:

C'est vachement pourri quand même.


2,5/10

[Bik]

J'ai lu que la version courte, ca me suffit

[helldude]

C'était bien la peine que je me casse le cul alors...jvais faire des critiques comme riton dans ce cas...