[Jipi] Mes critiques en 2008

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Ven 12 Déc 2008, 19:41

Non mais tu m'a mal compris
Y rien de méchant!!!! Oula ne t'offusque pas Jipi, je prends plaisir à lire tes critiques
mais j'arrive pas à t'imaginer devant le film...
Souvent j'exprime mon état, mes surprises, mes sourires et mes pleures lors de la vision du film alors que toi tu fais une critique sur le film sans exprimer tes émotions!
Après ca change et c'est pas un mal ;) chacun fait comme il veut mais j'aimerai des fois savoir ce que tu ressens...
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Niko06 » Ven 12 Déc 2008, 20:05

Perso j'ai préféré lost in translation à virgin suicide, j'ai trouvé ce film magique dans sa façon de montrer comment on peut se sentir si seul dans une ville aussi immense
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Portes de la nuit (Les) - 7/10

Messagepar Jipi » Sam 13 Déc 2008, 17:59

Les portes de la nuit de Marcel Carné 1946

« Je suis le destin je vais, je viens c’est tout »

Entre collabos, exploiteurs du peuple, travailleurs laborieux, existentialistes et résignés les portes de la nuit pansent les plaies d’un Paris d’après guerre imprégné localement d’une peur de l’autre et d’un fantastique décalé répandu par un prédicateur insensible, omniprésent tentant de relancer la machine des sentiments en imposant à une faune en perte de repères propos soudains et inquiétants.

Les cibles sont dévisagées, approchées, effleurées. Les destinées sont distribuées dans les bars, sous le métro, dans les restaurants par un prophète au regard vague articulé par la parole divine.

Les prédictions bien souvent dramatiques parsemant le trajet de ces oisifs en mal de vivre alors que tout est à reconstruire sont brutales et sans sommations.

Préalablement conçu pour Marlène Dietrich à laquelle Nathalie Nattier ressemble étonnamment et Jean Gabin les portes de la nuit magnifique danse sensitive entre des pantins articulés par un maître de jeu prophétique débitant un verbe ne semblant pas être perçu reste globalement accablant d’ennui.

Le climat irréel, pessimiste est sombre cher au cinéaste s’éxécute dans un parcours lancinant faisant lentement abaisser les paupières. Cet opus déprimant s’aligne sur une manière de faire personnelle mettant en valeur les destinées tragiques de personnages accablés de négatifs dans un environnement ne faisant qu’encourager les débordements.

Bavard, constellé de scènes inutiles « Les portes de la nuit » ne sont pas la bonne adresse pour quérir joies et bonne humeur. Tout n’est qu’une respiration humaine effondrée par la néantisation d’entreprendre.

L’instable et le larmoiement ont pignon sur rues dans un avenir imposé par le destin que l’homme en plein désastre ne peut envisager par lui-même. Les feuilles mortes ce sont ces êtres improductifs rongés par leurs fatalismes.

Mention spéciale dans ce petit naufrage à Jean Vilar, le destin qui par son regard halluciné rappelle l’extra terrestre Robert le Vigan.

7/10

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Salaire de la peur (Le) - 10/10

Messagepar Jipi » Dim 14 Déc 2008, 11:14

Le salaire de la peur de Henri Georges Clouzot 1953

Le site est misérable, au bout d’un n’importe quoi torride et plat.

Ce trou perdu ressemble fort à la fin du parcours de Mario, cependant l’image d’un patrimoine nostalgique surgit soudainement avec l’arrivée de Jo physiquement encore propre et détenteur d’un langage dominateur oublié.

Jo est un père spirituel, un chapelet harmonique de procédures viriles tenant les importuns à la pogne, sa prestance séduit Mario jeune cop ascendant en absence de modèle.

Au départ tout fonctionne de façon logique, Mario se délecte de ces cours de management ou il faut savoir gérer en homme toutes ces débris accablés de chaleurs et d'ennuis que l’on maintient à distance par la persuasion des propos.

La détérioration soudaine de Jo suite à l’impossibilité morale de gérer un environnement dramatique annonce le transfert d'un tempérament passant d'un corps dans un autre.

Ce modèle de base se déconnecte de son assurance immédiatement récupérée par un Mario soudainement dominateur, grisé par un nouveau pouvoir devenant vite un plaisir dépassant outrageusement les limites d’une déception.

La dominance change de camp, Jo devenu sous homme subit tous les outrages d’un Jo déchaîné.

L’or noir n’offrant aucun emploi structuré à tous ces paumés projètent sur la route des desperados payés hypothétiquement à la course. Les étapes dramatiques successives endurées sur la route par ces quatre Kamikazes sont distillées lentement pratiquement en temps réel, on prend le temps de trembler, de raisonner devant un trépas potentiel vous suivant à la trace.

Des affinités sont à conquérir par la solidarité carburant de continuité au coup par coup d’un groupe ayant retrouvé l’espérance d'une porte de sortie.

Film culte, le Salaire de la peur transporte irrémédiablement malgré des soubresauts de survie une déchéance humaine vers un destin impitoyable. Courage et terreur font avancer quatre morts vivants vers un big bang final programmé depuis le début d'une odyssée sans espoir.

10/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Dim 14 Déc 2008, 14:16

Un des livres qui m'a le plus accroché! :super:
J'ai adoré le lire et j'ai jamais pris le temps de voir le film (j'avais choppé la fin du film un jour à la TV mais je regrette de pas l'avoir vu entier car je ne savais pas qu'il passait)
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Niko06 » Dim 14 Déc 2008, 14:22

Un film génial, quelle tension!! :shock:
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Amants de la nuit (Les) - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 15 Déc 2008, 10:40

Les amants de la nuit de Nicholas Ray 1949

« Ce garçon et cette fille sont étrangers au monde ou nous vivons, voici leur histoire ».

La bande et ses contraintes font de Bowie et de Keechie encore adolescents des ressources partagées entre la résignation de subir une époque complètement bouchée n’offrant que l’opportunité de la rapine et le désir de vivre en parallèle les expériences de leurs âges, une passion amoureuse un peu naïve dont l’un comme l’autre ignore le processus.

Road movie exemplaire “les amants de la nuit” conte merveilleusement les quelques heures de libertés sensuelles que découvrent un couple presque enfantin dans une cavale toujours recadrée sur l’obligation du devoir malhonnête.

Vivre ses vingt ans dans un contexte économique déplorable entraine deux paumés en cavale sur des routes bordées de situations absurdes.

On se marie en cinq minutes pour vingt cinq dollars avec la meute aux trousses après avoir tâtonné dans un car les pleurs d’une progéniture que l’on accepte comme un éventuel avenir.

Rires d’adolescents dans une voiture cabossée filmée de haut font monter en puissance une conclusion tragique éjectant une nouvelle fois une génération montante tourmentée et inexpérimentée d’une normalisation simple et durable faisant d’elle par la force des choses des portes flingues improvisés.

Nicholas Ray pour sa première œuvre adouci le schéma traditionnel du film de gangsters pour ne montrer que le trajet d’un couple culte emblème d’une démolition sociale dont les espérances sont pulvérisées par la rudesse de modèles brutaux.

Dans un tel temps impossible de se construire. Il ne reste plus qu’a jouer les jeux de l’amour jusqu'à l’échéance finale dans une fuite se grisant de situations sentimentales éphémères.

8/10
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Bunny Lake a disparu - 8/10

Messagepar Jipi » Mar 16 Déc 2008, 11:38

Bunny Lake a disparu de Otto Preminger 1965

Une balançoire en mouvement dans un jardin représente le seul impact d'une présence. Bunny Lake quatre ans disparaît lors de son premier jour de maternelle, le personnel n'ayant aucune physionomie d'ensemble ne garde aucun souvenir de cette petite fille.

Ann Lake surprend par un comportement distant devant un tel drame, ses quelques larmes tardives renforcent un doute logistique gravitant autour d'une enfant introuvable. Pas de photos, aucune déclaration administrative, l'étau policier se resserre sur la psychologie de la mère.

Newhouse inspecteur pas très motivé par cette enquête se soulage en ingurgitant des desserts d'enfants, Stephen Lake allié « inconditionnel » se débat afin de maintenir les sens de sa sœur hors de la folie.

La progression s'aimante doucement vers l'impensable. La vérité se dévoile soudainement dans une poupée en flammes.

Dernière œuvre marquante d'Otto Preminger, Bunny Lake a disparu est une excellente montée chromatique vers une conclusion fantomatique démente, un final de quinze minutes à couper le souffle ou Ann Mère courage démontre un sang froid hors du commun afin d'empêcher la pire des choses.

Otto Preminger dans une fin de carrière au top offre un film captivant par une noirceur pas forcément nouvelle mais réactualisée. Une scène symbolique démontre une certaine passation de pouvoir assimilée par un cinéaste entamant dans la sérénité sa dernière décennie sur la terre.

Newhouse (que l'on peut comparer dans ce passage à Otto Preminger) regarde dans un pub un programme télévisé et semble amusé devant les gesticulations d'un groupe pop des années 60 les Zombies.

Des cheveux grisonnants côtoient une nouvelle énergie à la chevelure abondante. Tout cela semble démontrer l'éclosion d'une nervosité cinématographique auquel Otto Preminger participe en offrant en bout de courses ce film neuf, premier d'une longue série ou il ne sera que spectateur mais initiateur du concept.

Ce vieux renard des pellicules se fait plaisir en marchant aux cotés de ce qui va lui survivre, un cinéma noir et réaliste qu'il connaît bien, l'atmosphère est angoissante, brumeuse les rebondissements bien souvent offerts par des femmes à plusieurs facettes.

Ann fait penser dans un premier temps à Jean Simmons belle brune déséquilibrée dans « Un si doux visage », c'est dangereux dans un contexte de disparition d'enfant.

La trajectoire négative de départ est majestueusement corrigée pour laisser place à une volonté de récupération.

Un cinéaste adorateur de gestes et d'attitudes évoluant au cours d'un récit tire sa révérence dans la plus belle des sorties.

8/10

A signaler que Flight Plan avec Jodie Foster est largement inspiré de Bunny Lake a disparu.

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Medée - 8/10

Messagepar Jipi » Mer 17 Déc 2008, 09:06

Medée de Pier Paolo Pasolini 1970

Ce qui est envoûtant est intemporel, Médée représente une parfaite illustration d'une progression lente, ennuyeuse presque fixe si l'on ne désigne pas ses longueurs interminables comme de l'art.

Médée à trahie les siens pour l'amour de Jason, ce n'est pas évident d'en faire une certitude tant les images sont peu mouvantes à peine convaincantes posées sur de longs regards fixes et silencieux.

Maria Callas offre un profil généreux, scruté par la caméra de longues secondes. Le cadrage Pasolinien est volontairement déroutant et imparfait ne montrant parfois que trois quart de ciel admiré par un visage sans corps.

Certains comportements sont anachroniques avec ces clins d'oeils et ses sourires modernes abusivement trop chargés pour l'époque.

Pasolini dénude les chairs masculines, elles semblent trôner et avouer l'homosexualité meurtrière du cinéaste par leurs influences outrancières sur le film, le maître impose ses gitons dans une nature infinie d'un blanc teintée de rouge, les rituels sanglants sont acceptés par des sourires inconscients, les visages sont voilés et s'embusquent dans des tenues d'un autre temps.

L'esthétisme l'emporte sur l'histoire, si l'on veut approfondir le texte d'Euripide inutile de s'aventurer dans ces deux heures pénibles récupérées et imposées par un cérébral atypique se servant d'un classique pour s'ébattre.

Certes le manque de dynamisme est largement comblé par des décors et des costumes magnifiques l'emportant sur un conversationnel réduit au maximum. Certaines scènes décisives d'une violente insoutenable sont atténuées par une approche lointaine.

Pasolini donne la priorité à l'espace en le nommant Macrocosme, celui-ci avale l'homme minuscule fourmi se débattant dans des cérémonies barbares ignorées par une architecture elle même tourmentée par ses formes.

La lumière est vaste sans limites, sa force minimise de petits corps rongés par la puissance inassouvie, cette toison d'or est convoitée, volée, par une femme détruite suite à un amour violent sous la coupe d'une chaleur torride.

Une extraordinaire passion est annihilée, le calme flamboyant des étendues est oppressant, un lyrisme absent prend forme par de longs silences. La nature absorbe les vitalités de ses composants. Médée est dévorée de l'intérieur, la clarté de ces vastes distances reste imperturbable devant une nature humaine managée uniquement par ses passions et ses violences le tout sur une terre désolée

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Mer 17 Déc 2008, 17:35

Après avoir vu l'année dernière "Salò o le 120 giornate di Sodoma" je suis pas certain d'être capable de me redigérer un Pasolini
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Niko06 » Mer 17 Déc 2008, 18:33

Salo est vraiment à part dans sa filmo, faut pas s'arrêter à celui-là, et puis c'est un film qu'il vaut mieux être prêt à voir :wink:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Mer 17 Déc 2008, 18:38

Je suis content de l'avoir vu mais qu'on me dise pas qu'Irreversible c'est hard parce que salo ne joue pas dans a même cours, c'est bien pire!
zack_
 

Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Niko06 » Mer 17 Déc 2008, 18:41

rien à voir, irréversible c'est pas du tout le même genre, et surtout ça termine pas en t'assomant, le contraire de Salo
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Scoop - 9/10

Messagepar Jipi » Jeu 18 Déc 2008, 14:37

Scoop de Woody Allen 2006

On a toujours un peu la tremblote quand Woody Allen nous fait son petit coucou annuel, va-t-on s'endormir avant la fin ? Eh bien non, là franchement, c'est gagné.

Cette comédie policière est succulente, Sydney magicien raté possède un public sénile, ses tours sont ringards, il est grand temps que la providence se manifeste afin d'éjecter un rassasié sans envergures de cet environnement médiocre.

Sandra Pronsky jeune journaliste blonde et binoclée, va s'en charger, cobaye de Sydney lors d'une représentation l'apparition soudaine d'un journaliste récemment assassiné, lui donne des informations sur l'insaisissable tueur au tarot. Sydney piégé se voit dans l'obligation de s'investir.

Le mythe du poltron récupéré par la curiosité féminine incapable de s'assumer seule déjà développée dans « Meurtre Mystérieux à Manhattan » refait surface dans un contexte pratiquement identique.

Sydney fait ses classes dans plusieurs domaines inconnus, le courage, le conseil et la protection envers cette "fille" improvisée tombée du ciel le temps d'une enquête, la sieste existentielle est provisoirement terminée.

Se définissant comme hébraïsant converti au narcissisme, sa conversion ne tient pas la route, ses sens chamboulent un existant se croyant à l'abri des sentiments, l'âme d'un père se façonne, s'investit, se laisse guider par se petit cœur neuf en pleine construction. Toute une structure grisante par l'aventure et le danger gagne ce sexagénaire engourdi.

Sydney trouve par l'action une concordance de vibrations avec une génération montante ne pouvant se permettre de vivre dans un acquis.

Ses analyses s'affinent, il prend de l'envergure, stabilise la fonction un peu trop débordante de Sandra fonçant dans le brouillard sans réfléchir, Ils sont indissociables, un cap en commun ou l'un devenu sage stabilise les débordements de l'autre trop incrédule et précipitée.

Le lieu surprenant servant d'épilogue semble repositionner Sydney sur une case départ, un retour aux sources vers une origine détaché habitat premier de cet homme ayant pendant quelque temps côtoyer la chaleur interne d'une paternité.

9/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Jeu 18 Déc 2008, 17:01

Sympathique mais pas le meilleur Allen et de loin...

quoi que...

Image :eheh:
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