[Ron Howard] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Lun 26 Jan 2009, 22:18

normal les films dit " modernes " sont conçus pour la plupart sur des écritures de scénarios d'une platitude affligeante!! :eheh:
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar Ron Howard » Lun 26 Jan 2009, 22:25

Je pense que cette fin est conditionnée par une époque où l'envie du refus de la technologie devient de plus en plus fort. A l'époque de Wargames, la technologie était débutante et fascinante, d'où l'envie plus de la comprendre et de la raisonner que de la détruire.
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Lun 26 Jan 2009, 22:29

:super: oui d'accord!
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar Ron Howard » Lun 26 Jan 2009, 22:45

J'irais même plus loin : dans 2001, c'est encore une autre époque, et cette fois une envie d'éteindre la technologie, d'avoir le pouvoir sur elle, donc de la maîtriser. En 1969, l'informatique est trop complexe pour être comprise et trop fascinante pour être détruite.
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 27 Jan 2009, 12:54

Je le verrai c'est sur! J'ai loupé l'occasion de le voir au ciné
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Au-delà de nos rêves - 9,5/10

Messagepar Ron Howard » Mar 27 Jan 2009, 21:10

Au-delà de Nos Rêves

Image

Dès leur première rencontre, Chris et Ann ont senti se nouer entre eux ce lien mystérieux qui unit les âmes soeurs. Et de fait, lorsque Chris meurt dans un accident de la route, il ne disparaît pas vraiment. Une seconde vie s'ouvre à lui dans un univers insoupçonné dont il n'a de cesse de communiquer l'existence à son épouse. Mais comment Ann pourrait-elle être sensible à ses messages d'espoir, elle qui ne croit pas à une après-vie ? Qui y croit si peu que même après s'être donné la mort, elle demeure séparée de son mari. Reste pour Chris à aller " au delà de nos rêves ", à réinventer pour son couple le mythe d'Orphée et d'Eurydice...

Il est des expériences cinématographiques qui ne s’apparentent à aucune autre. On tombe un jour sur des images qui nous saisissent et ne nous lâchent plus, pour nous raconter une histoire au-delà de notre vécu, au-delà de notre connaissance, au-delà des sensations qui nous sont bien connues. Au-delà de nos Rêves est une de ces œuvres.

Guidé par les mots délicats de Richard Matheson et sublimé par la musique lyrique de Michael Kamen, Vincent Ward peint par touches subtiles et gracieuses le tableau de la vie, de la mort et de l’amour éternel, tel un impressionniste tentant d’inventer des couleurs et des formes que son œil n’a jamais vu, ou n’a jamais su voir.
Son pinceau s’appelle Imagination. Il le trempe dans ses rêves plein de couleur et ses cauchemars plein de noir et le manipule sur la grande toile de cinéma. Sur cette toile, la réalité est l’illusion (le cinéma est une illusion de réalité) et le rêve y devient une réalité sous nos yeux émerveillés. L'amour transcende la mort, la mort transcende la vie et la vie transcende l'amour.

Note : 9,5/10
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Mar 27 Jan 2009, 22:15

des moments de pur émotions traverse ce film que je trouve original et bien conçu. :super: Et pourtant un film mal reçu par les critiques.
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar Ron Howard » Mar 27 Jan 2009, 22:33

Je l'avais vu à sa sortie et le film m'avait beaucoup touché. En le revoyant 10 ans plus tard grâce au DVD, l'émotion est toujours intacte et le plaisir de retrouver ces sensations enfouies dans mes souvenirs a même décuplé son effet.
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mer 28 Jan 2009, 00:16

Un film qu'on a oublié et qui est visuellement une merveille 8)
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar zirko » Mer 28 Jan 2009, 08:20

Il a l'air de faire l'unanimité !
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar Ron Howard » Mer 28 Jan 2009, 10:16

Non, je pense que ce film ne peut pas plaire à tout le monde. Il y a beaucoup de gens qui ne croient pas à une vie après la mort et qui ne sont pas prêts à accepter un récit comme celui-là. Ils ne rentreront pas dedans tout simplement.
D'autres, plus centrés sur un cinéma cynique, n'aimeront pas l'optimisme innocent de Richard Matheson dans ce récit, un auteur sensible et plein d'imagination, qui écrit avec son coeur. Ils lui préfèreront certainement un "Je Suis Une Légende" du même auteur.
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mer 28 Jan 2009, 14:16

Tu m'a donné envie de le revoir :super:
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar zirko » Mer 28 Jan 2009, 17:20

Ca a l'air d'être un film qui plairait à M'dame Zirko.
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Re: [Anakin] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Mer 28 Jan 2009, 22:01

Pas trop aimé pour toutes les raisons susdites :eheh:
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Cité de l'ombre (La) - 9/10

Messagepar Ron Howard » Mer 28 Jan 2009, 22:40

La Cité de L’Ombre

Image

Il ne reste plus de l’humanité qu’une communauté souterraine privée de la lumière du soleil pendant 2 siècles, sauvegardée, enfermée, dans une gigantesque caverne sans issue. Leur seule lumière, artificielle, est sur le point de s’éteindre à tout jamais, les laissant bientôt dans le noir absolu.

Pour Gil Kenan, jeune protégé de Robert Zemeckis et réalisateur du fantastique Monster House, la science-fiction est ici un moyen d’imaginer un avenir possible pour notre espèce. Qu’elle se soit éteinte dans les flammes, la maladie, les radiations, la famine ou sous les eaux, importe peu. C’est la survie qui compte, la survie de cette cité, seul vestige d’une humanité déchue. Voir ce à quoi nous pourrions un jour être réduits donne à réfléchir, et cette nouvelle société qui est ici dépeinte est pertinente et passionnante à découvrir.

La photographie chaude confère au film une identité et une ambiance mystérieuse. La cité entière est baignée par cette lumière chaleureuse et artificielle qui donne au métal des reflets ambrés, qui réchauffe les visages des citadins et illumine les chevelures, qui transforme la moindre fontaine en jets de dorures, mais qui demeure irrémédiablement factice.
Les décors rétro-futuristes participent également à installer une ambiance étrange et merveilleuse en dévoilant une cité mécanique usée par le temps faite de bric et de broc.
Quelques très bons acteurs apparaissent ici et là : Bill Murray parfait en imposteur las de cette vie sans issue, Tim Robbins en père dévoué, Martin Landau en mentor adjuvant.
La mise en scène inspirée de Gil Kenan a beaucoup de sens à donner en deuxième lecture du film. Il est assurément un réalisateur qui connaît ses outils filmiques et en tire toujours le meilleur parti.

Tout le scénario de Caroline Thompson (scénariste d'Edward aux Mains d'Argent, La Famille Addams et L'Etrange Noël de de Mr Jack) adapté du livre de Jeanne Duprau, s’articule sous la forme d’une enquête. Les architectes de la cité y ont laissé des indices permettant de découvrir une probable sortie. Mais le Maire ne l’y entend pas de cette oreille et reste passif. Pour Gil Kenan, même plongé dans le noir, l’humain (en la personne de Bill Murray) ne sait toujours pas tirer les leçons de ses erreurs et les répète même inlassablement. Heureusement, la jeunesse folle et innocente se charge de découvrir la vérité. Le film entier a alors des allures de films d’aventures souvent plus enthousiasmant qu’alarmiste, permettant même une allusion aux Goonies.

Ce n’est que dans le dernier acte que Gil Kenan redevient poignant dans son discours en nous tendant un miroir de toutes les choses que nous avons et que nous sommes menacés de perdre, en tant qu’êtres humains et habitants de la planète Terre.
La Cité de l’Ombre devient alors porteur d’un message fort, délivré non pas aux générations futures comme cette boîte de Pandore léguée de père en fils pendant 200 ans jusqu’à son ouverture, mais bien à la génération présente. La Cité d’Ember devient le symbole d’une humanité arrivée en bout de course. Les pannes fréquentes du générateur provoquent des black-outs plongeant les protagonistes du film dans une obscurité totale très angoissante, tout comme notre propre monde nous alerte fréquemment de ses dysfonctionnements et d’une panne imminente si nous ne savons pas nous rassembler pour réparer nos erreurs. Mais comme les citadins d’Ember, nous colmatons des tuyaux usés, en espérant que la grande machinerie durera le plus longtemps possible. Jusqu’à ce que l’ampoule éclate.

Note : 9/10
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