[Niko06] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Tyseah » Mer 15 Avr 2009, 19:11

Scalp a écrit: Niko y vous paye pour se faire sucer à chaque critique ?


Ouais, et plus cher que toi
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mer 15 Avr 2009, 19:44

C'est fait maitre Niko pour the Mendès'topic :super:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mer 15 Avr 2009, 19:44

8)
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Vie de Brian (La) - 9,5/10

Messagepar Niko06 » Mer 15 Avr 2009, 20:47

La Vie de Brian
de Terry Jones

Image

Quatre ans après le succès phénoménal de Sacré Graal, qui les aura définitivement consacrés comme les anglais les plus drôles du monde, les Pythons reviennent avec un film aux ambitions complètement différentes car si leur précédent effort n'était finalement qu'une pastiche et un gros délire, ce qui en fait l'un des films les plus drôles de l'histoire du cinéma, avec la Vie de Brian, ils ajoutent au délire toujours bien présent une bonne dose de critique envers l'extrêmisme religieux.
Fraichement accueilli à sa sortie (interdite dans plusieurs pays grâce au pouvoir de l'église) comme un film blasphématoire, ce dont se sont toujours défendus les Pythons car pour eux leur film est avant tout une pure comédie sarcastique et à la rigueur un peu hérétique... nuance!
Parfois méchant mais salement drôle, ce film est leur deuxième merveille.
On retrouve l'équipe au complet. Graham Chapman qui après les habits du roi Arthur enfile ceux de Brian Cohen, faux messie né la même nuit que Jesus et qui va subir tout ce que les cultes ont de pire, mouvement de masses, interprétation du moindre signe... Donnant lieu à des situations toutes plus drôles les unes que les autres. Il faut avouer qu'il est juste parfait en bonhomme tout simple complètement dépassé par ce qui lui arrive. Avec lui bien sur le grand, l'immense, John Cleese (cet acteur est un dieu) qui au départ voulait le rôle de Brian mais qui finalement s'épanouit dans sa galerie de personnages, du centurion à Reg, il est juste énorme. Egalement Eric idle, Terry Gilliam, terry Jones et Michael Palin ("Big Nose", trop fort!) soit la troupe au complet qui interprète des dizaines de personnages tous plus barges les uns que les autres!
Bien entendu les scènes cultes se comptent par dizaines également et à chaque vision du film on découvre de nouveaux gags ou jeux de mots absolument savoureux. D'ailleurs on est pas prêts d'oublier cette séquence absolument hillarante de Bigus Dickus!
Mais ce qui surprend c'est que ce film n'est con qu'en apparence. En effet, ce qui arrive à ce pauvre Brian n'est là que pour souligner cette folie qui embrase parfois ces mouvements religieux extrêmes. le film ne vise pas forcément la religion catholique, après tout la présence de Jésus (dont le discours est tellement ennuyeux que Brian et sa mère préfère aller se distraire devant une lapidation!) n'est là que pour donner un semblant de repère historique. c'est bien tous les faux prophètes et la crédulité de leurs suiveurs (chaque geste de Brian, même le plus anodin, est considéré comme un signe divin!) qui sont pointés du doigt, comme une mise en garde.
Et là où c'est très fort c'est que leur message passe à la perfection sous couvert d'une comédie absolument unique. Bien sur il faut aimer l'humour british en général et l'humour des Pythons en particulier, mais c'est un humour qui mélange habilement gags biens cons avec d'autres beaucoup plus fins, maitrisant le jeu de mot avec une aisance déstabilisante ou encore leur capacité à faire rire à répétition avec un tic de language. Tout repose sur un travail d'écriture soigné et une interprétation sans faille, c'est largement le cas ici.
A la réalisation cette fois c'est Terry Jones tout seul, suite aux disputes avec Gilliam sur Sacré Graal. Ce dernier s'occupe de la direction artistique et des séquences animées (générique d'ouverture génialissime par exemple, ou la séquence des extra-terrestres!!). Ce mélange de purs talents aussi bien comiques qu'artistiques aboutit à un résultat qui sera inoubliable, au panthéon des meilleures comédies.
Et puis franchement, qu'on aime ou pas leur humour, un film qui se termine sur des dizaines de condamnés sur leur croix chantant qu'il faut prendre la vie du bon côté, ça ne peut pas être mauvais!


9.5/10
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Val » Mer 15 Avr 2009, 21:16

Un pur chef -d'oeuvre que je peux voir et revoir sans me lasser.
Belle critique, une fois encore. :super:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mer 15 Avr 2009, 21:18

c'était la 1ère fois que je le voyais en plus... y'a vraiment des classiques à côté desquels on passe pendant des années!
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Eikichi Onizuka » Mer 15 Avr 2009, 21:44

toujours pas vu non plus. :|
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Mer 15 Avr 2009, 23:43

Tu vas adorer
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dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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A toute épreuve - 10/10

Messagepar Niko06 » Jeu 16 Avr 2009, 10:55

A Toute Epreuve
de John Woo

Image

"Goodbye Hong Kong" pourrait être le titre alternatif de ce film connu aussi sous son titre anglais Hard Boiled. En effet c'est avec A Toute Epreuve que John Woo fait ses adieux à son pays avant de partir pour les Etats Unis et une série d'échecs artistiques qu'on préfèrerait oublier (même si Volte Face est quand même vachement bien, il reprend tous les éléments de ses films HK avec des acteurs ricains...). Peur de la rétrocession à la Chine et de ses conséquences sur les libertés artistiques des cinéastes, sensation d'avoir fait le tour de ce qu'il avait à dire... son désir d'exil peut se comprendre mais ça a clairement été une erreur. Les réalisateurs HongKongais ne s'épanouissent jamais aux USA, et Woo n'est qu'un exemple parmi d'autres.
Malheureusement pour son public, il aura fallu attendre 16 ans et le magistral diptyque Red Cliff et Red Cliff II pour retrouver le john Woo génial capable de déployer une action flamboyante avec des envolées lyriques qu'il est le seul à maitriser...
A toute épreuve est un concentré de son cinéma, une oeuvre charnière, un bilan, et un film qui a sa place au panthéon des plus belles réussites du cinéma HK, indispensable!
Les premières images ne laissent aucun doute, A toute épreuve est un film nostalgique. Des images de Hong Kong de nuit, un club de jazz, un verre de tequila... Woo aime ces endroits qui possèdent une âme. Et passée cette introduction presque hors du film, la fameuse scène du salon de thé... Tension qui monte crescendo, décors riches, il pose même une petite discussion sur le fait de partir de Hong Kong, comme s'il n'était pas si sur de son choix... Et puis arrive ce gunfight ahurissant, avec un Chow Yun Fat dans toute sa splendeur, dans le rôle qui lui colle toujours à la peau aujourd'hui, peut-être encore plus que celui de The Killer! Un flingue dans chaque main, on croirait la main de dieu qui vient punir les trafiquants. C'est chorégraphié à la perfection, sans aucun temps d'attente, et Tequila sème la mort comme s'il était un demi-dieu, avec des idées excellentes comme cette descente sur la main courante de l'escalier... énorme!
Puis vient le deuxième personnage clé du film, sans lequel il serait juste un heroic bloodshel magnifique mais ne serait pas entré dans la légende : Tony Leung. A l'époque il avait déjà fait ses preuves comme un des meilleurs acteurs de HK (une balle dans la tête, days of being wild...) et se hisse sans problème au niveau d'un Chow Yun Fat pourtant en très grande forme. A eux deux ils accumulent les postures d'icônes, tour à tour amis et ennemis, leur confrontation culmine dans un des plus beaux mexican standoff qu'on ait pu voir!
La scène a d'ailleurs lieu au milieu du deuxième gros gunfight du film, un morceau de bravoure dans un entrepôt où Tequila dézingue à tout va au shotgun. Sa confrontation avec le trop rare Philip Kwok (excellent dans tout le film, avec un vrai sens de l'honneur) est à la hauteur. Chorégraphies et cascades de malade, explosions dans tous les sens, le spectacle à la sauce Woo ne pourra définitivement jamais être égalé!
En s'entourant de ces acteurs fabuleux, Chow yun-Fat et Tony Leung (qui prouve encore une fois que c'est dans les rôles ambigus qu'il est le meilleur, ici il est en permanence à la limite) mais aussi le grand Anthony Wong qui joue le parfait bad guy, un salaud de la pire espèce qui n'hésite pas à ordonner de tuer des malades et des enfants... alors qu'il n'avait derrière lui qu'une petite dizaine de rôles au cinéma à l'époque! Il n'a d'ailleurs pas été très heureux de sa collaboration avec Woo qu'il considère comme un directeur d'acteurs médiocre...

Et comme tout grand film, A toute épreuve possède aussi sa scène culte, qu'on pourrait revoir en boucle tellement elle impressionne! En plein milieu du climax du film (qui dure quand même bien 45 minutes), une série de gunfights hallucinants dans un hopital, une course à la surenchère d'action, on trouve un plan séquence de folie! De plus de quatre minutes, avec un changement complet du décor lorsqu'ils sont dans l'ascenseur, c'est sans doute le plan séquence le plus impressionnant que le cinéma d'action nous ait donné!
Oeuvre phare, violente, drôle, émouvante, Hard Boiled représente l'essence même du cinéma de John Woo avant la débâcle. On y retrouve tout ce qui fait son style, une mise en scène réglée au millimètre inspirée des films de sabre (également pour les chorégraphies, de Philip Kwok), des thèmes forts issus de toute la culture de son pays (chevalerie, honneur, sacrifice...), avec une équipe technique qui était à l'époque ce qu'on trouvait de mieux (David Wu au montage, Wong Wing-hung à la photo, James Leung aux décors...).
Des scènes cultes, des acteurs formidables, les superlatifs manquent pour décrire une oeuvre aussi riche, presque testamentaire, quintescence d'un style qui ne cessera d'être imité mais jamais égalé.


10/10
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Jeu 16 Avr 2009, 11:01

le monde se divise en 2 catégories, ceux qui ont vu et vénère A toute epreuve, et les autres les baltringues qui y connaissent rien :eheh:
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Jeu 16 Avr 2009, 11:04

:+1: On peut pas dire qu'on aime le cinéma d'action si on n'a pas vu ce chef d'oeuvre
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Riton » Jeu 16 Avr 2009, 11:10

Pffff, c 2 la mer2. sa vo pa le trenspoteur 3
Mes DVD a vendre à partir de 0.70€ 8)
helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale

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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Jeu 16 Avr 2009, 11:11

J'ai aimé A toute épreuve :shock:
J'ai presque honte...
15/20 pour ma part
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Saveur de la pastèque (La) - 9/10

Messagepar Niko06 » Ven 17 Avr 2009, 15:23

La Saveur de la Pastèque
de Tsai Ming-liang

Image

N'étant pas familier du cinéma de Tsai Ming-liang, il y a de quoi être déconcerté par ce film. Vendu un peu comme un objet racoleur (il n'y a qu'à voir l'affiche française) où le fruit ne serait qu'un instrument de jeux sexuels, c'est pourtant carrément autre chose qui nous est proposé...
A la fois vision personnelle de l'industrie du cinéma X, film sur la solitude et sur l'amour, la saveur de la pastèque étonne autant sur le fond que sur la forme, alternant le très drôle au carrément glauque, le très cru au hors champs, le très contemplatif à la comédie musicale débridée... curieux mélange des genres mais objet terriblement fascinant qui n'est pas forcément facile d'accès et qui donc pourra rebuter le spectateur peu habitué à ce genre de cinéma mais qui au final ne laissera personne indifférent.

Mais que se cache-t'il derrière ce titre aussi intriguant? Pourquoi une pastèque? Tsai Ming-liang est obsédé par l'eau, ou plutôt par le manque d'eau. En effet la sécheresse sévit depuis plusieurs années à Taïwan et les restrictions et manque d'eau qu'on peut voir dans le film sont le reflet d'une réalité problématique. La pastèque vient donc s'immiscer dans le récit comme un substitut à l'eau (elle est moins chère) mais est aussi utilisée comme substitut au sexe, comme ami ou comme instrument surréaliste (voir la scène de la rivière presque asséchée remplie de pastèques flottantes!). Car en prenant ce thème du film X, qu'on peut voir comme le degré 0 du cinéma, Tsai Ming-liang en profite pour faire une réflexion sur la solitude, le manque de plaisir, l'absence d'amour que ce milieu symbolise à l'extrême mais présent dans la société toute entière.

Les 2 acteurs autour desquels tourne le film, tous deux rescapés de Et là-bas quelle heure est-il? du même réalisateur en sont comme des descendants, le vendeur de montres étant devenu star du porno amateur et elle une surveillante de musée un peu cleptomane. Tous deux sont vraiment en manque d'affection et trouve un substitut, l'un dans le sexe à outrance l'autre dans la pastèque. Même leur rencontre sera difficile, et ils n'oseront dévoiler leur attirance que tard... Mais la saveur de la pastèque n'est pas pour autant un film dépressif et pessimiste. En incluant les séquences musicales pour symboliser l'évasion par le rêve des personnages, Tsai Ming-liang nous donne même le sourire (en même temps comment résister à Lee Khang-sheng dans sa robe ou déguisé en pénis géant?).

Mais comme à son habitude Tsai Ming-liang nous offre aussi un film fortement cinéphile avec ses références aux comédies musicales du passé ou aux fantaisies de Woody Allen. Le choix du cinéma porno où les acteurs ne sont que de la marchandise est une belle métaphore sur l'industrie cinématographique actuelle...
Un film faussement léger mais véritablement provoquant et intelligent, qui parle d'un pays en perte d'identité, et qui en plus d'être superbement réalisé (il en faut du talent pour tenir le spectateur avec des plans fixes et pas de dialogue), avec un sens du cadre qui nous dévoile chaque plan comme un tableau, nous invite à une profonde réflexion lors d'un final d'une beauté malsaine jamais vue!
Quand deux êtres qui s'aiment ne peuvent se retrouver que dans le froid clinique d'un tournage de film X, avec le corps inerte d'une actice japonaise jusque là objet de désir devenu simple objet, quand se mélangent amour, sexe, trahison, tristesse et jouissance... C'est très fort comme final, symbolique donc limite hermétique, mais terriblement éprouvant, et surtout très beau.

9/10
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Re: [Niko06] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Ven 17 Avr 2009, 15:43

:mrgreen: niko tient une forme olympique!!! :super: de belles critiques!! :mrgreen:
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