[Waylander] Mes critiques en 2009

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 22 Sep 2009, 15:58

Han pas bien, c'est un classique pourtant.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Waylander » Mar 22 Sep 2009, 16:39

Contemporain Scalp ! C'est à dire au moins après 1990. La chair et le sang c'est plus vieux non?

Excalibur ça c'est du lourd mais j'attends encore une véritable adaptation des mythes de la Table Ronde (je l'ai déjà dans ma tête faudra pas que le réalisateur me déçoive ! :x ) ou un film sur les croisades mais un truc vraiment épique, complexe, sombre, dépressif.

Sinon oui Heatmann Troy c'est vraiment pas top comparé aux deux titres suscités.

La chair et le sang dans mon panier (jamais vu encore).
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 22 Sep 2009, 16:42

Ca doit etre 88 la chair et le sang donc ça va c'est pas trop cheap et c'est du pur Verhoeven violent et avec du cul quoi.

Par contre Excalibur j'en pense que du mal :eheh:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 22 Sep 2009, 18:41

L'un comme l'autre sont des classiques, pis Excalibur c'est Boorman donc c'est intouchable d'abord, file dire des méchancetés ailleurs :eheh:
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Nouveau monde (Le) - 10/10

Messagepar Waylander » Mar 22 Sep 2009, 18:51

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LE NOUVEAU MONDE

Quand j'ai su à l'époque que Malick préparait un film avec des "Natives" americans et que le fond serait une histoire d'amour (celle de Pocahontas et John Smith) j'étais comme fou. Malick mettant en scène des Indiens, la rencontre entre colons et Natives, le Nouveau Monde, franchement : qui après avoir vu et aimé The thin red line n'a pas littéralement eu les jambes flageolantes en apprenant cette nouvelle?

Dès le début Malick donne le ton contemplatif, poétique et enivrant. Dès le premier son, le premier plan, Malick nous tend les bras et nous invite à nous replonger dans ce que seul ce cinéaste peut et sait faire. Les fans de Days of Heaven et The thin red line sont donc déjà aux anges.On entend une voix douce et calme, posée, prenant son temps, qui parle d'une "mère" : la Nature et "nous ton champ de Mais" : Les Indiens. Plan sur l'eau placide d'un fleuve puis contre plongée sur une femme qui ouvre les bras vers le Soleil , les ramènent sur sa tête et les rouvrent vers le ciel... La musique de James Horner démarre sur un sublime générique carte du Nouveau Monde à l'ancienne nous présentant toute la poésie d'une telle découverte : les perroquets dessinés, les fleuves élégamment tracés, les arbres esquissés tel que le ferait un véritable naturaliste-colon de l'époque etc...



Ensuite l'intro sur la musique de Richard Wagner l'Or du Rhin/Vorspiel c'est déjà une des meilleures utilisation d'une musique existante mais c'est aussi intelligemment monté. Contemplons ces images cinématographiques majestueuses, pacifiques, dont l'intensité visuelle ne peut qu'être décupler par cette musique.On touche au génie, à l'ultime découverte sous silence, sous appréhension, sous tension, mais aussi passionnante, intrigante, curieuse et importante. On découvre ainsi un John Smith (Colin Farrell) aux fers, coupable de rebellion et mutinerie. Les Indiens surpris et curieux contemplant ces vaisseaux débarquer lentement sur le rivage. Une fille est là. Souriante, insouciante, véritablement intéressée par cette arrivée.


[youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/lFkyAD9gS6g&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/lFkyAD9gS6g&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube]


:love: :love: :love: Personnellement je ne me lasse pas de cette séquence et la musique trouve finalement encore plus de raison d'exister dans ce film sur les 5 dernières minutes où l'intensité atteint le cosmos émotionnel. On en reparlera.

Là, Malick nous livre encore une de ses signatures : la voix-off manigquement utilisée pusique parfois un perosnnage parle avec Smith mais comme surperposé on entend la voix-off de son personnage qui est ailleurs spirituellement. Ses pensées occupées par la fille... Ou quand il est remis aux fers dans l'avant poste des Colons : Pendant les ocups de fouets et les insultes du bourreau sur la personne de Smith, on peut entendre la voix de la fille , présente dans son esprit comme pour aider à supporter la punition...

Les plans de forêts, de fleuves, d'oiseaux, les ambiances sonores forestières, la lenteur des scènes et des plans, les voix-off très présentes, la virtuosité de la caméra, les musiques douces et discrètes dans le film de James Horner rappellent la musique de Zimmer pour The thin red line : Les deux compos sont à ces stades très loin de leurs thèmes très appuyés.
[youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/LOjEESKuatw&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/LOjEESKuatw&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube] [youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/HlykKQaKwIw&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/HlykKQaKwIw&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube]


Le son n'est pas génial.

On est là dans la beauté suprême naturaliste du cinéma. Mais ça ne s'arrête jamais là car Malick place ses deux derniers films dans la Nature, en son sein, comme nous observant, pauvre de nous, humains misérables vacants à leurs affaires insignifiantes ne prenant en compte qu'eux-mêmes. La Nature , elle, est toujours là. La vie continuera toujours avec ou sans les bêtises humaines : guerre, égoïsme, possession, pouvoir, etc...C'était pour moi la grande signification du dernier plan de La ligne Rouge et ça l'est tout autant pour le dernier plan du Nouveau Monde que je montrerais plus tard. ON peut treprocher à Malick de beaucoup de répéter avec le Nouveau Monde il faut le reconnaître mais faut-il avouer que c'est là le seul à réaliser de tels...œuvres d'arts? La manière ressemble mais est différente. Le message est le même mais ne partant pas du même postulat on peut en conclure des tissus très distincts une fois les deux films visionnés et comparés.

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(Ce plan est vers le milieu du film et c'est le même quasiment qui clos The thin red line sauf que c'était un jeune cocotier au milieu d'une plage)


Bon j'ai pas pris les meilleures forcément ni des masses de screen mais bon j'aurais passé mon temps à ça sinon.

Malick, avec The New World, atteint une subtilité que personne ou presque ne sait manier lors de l'écriture d'un scénario et la mise en scène de ce support. Dans le film, aucun "je t'aime" aucune scène de sexe, aucun véritable baiser. Tout est en pure sensualité, pures caresses d'une infinitésimale douceur. Tout est pure affection, désire de protéger, de contempler, de se noyer dans le regard demandeur de l'autre et en ça Farrell signe surement une des ses meilleurs interprétations. Impérial pour reprendre le mot de Milkshake. Tout est latent. Tout est visible mais tout est sous silence. Peu de dialogues. Rien que la première rencontre à distance est sublimée par le jeu de Farell et de l'actrice :



Puis l'amour est lancé : Regards, les personnages se suivent lentement, ils se contemplment plus qu'ils ne se parlent (et ça se répercute jusqu'à la fin où Farrell lui dit "J'ai l'impression de te parler pour la première fois" Preuve que les amants du Nouveau Monde ne s'aimaient que pour ce qu'ils dégageaient non pour ce qu'ils étaient. Une sorte de fascination spirituelle, physique que l'ont peut à lier aux environnements et rencontres nouvelles pour les deux : l'un est explorateur et de ce fait est forcément attiré par les Nature, la découverte, la différence, les peuples premiers et trouve ne eux une espèce de rêve devenu réalité comme le souligne la voix-off du personnage quand ils les évoquent et fait l'apologie de leur mode de vie, leurs coutumes, croyances. L'autre est autochtone et ne connait que son peuple et se trouve être d'une nature exaltée, joyeuse, pleine de vie, curieuse, joueuse, jeune.



La fille...toujours en mouvement corporel fluide d'une douceur incomparable. Les mains levées au ciel ou s'ouvrant sur Soleil comme signe de respect ; ses mains s'ouvrant de son ventre à la silhouette de Smith...Son engouement lorsque elle imite le vent et qu'elle apprend les mots pour les éléments et parties du corps avec Farrell...
Une jeune fille attendrissante, fragile, féminine, respectueuse des choses, s'ouvrant aux autres, à la différence, s'intéressant aux Blancs et ne pensant qu'universellement aux êtres, et à la vie. Ses introspections en voix-off sont d'une écriture tellement rare...

Plus tard, Smith devant aller plus avant via la Mer et découvrir les Indes, la fille sera abandonnée par son père refusant de faire la paix avec les Blancs poisseux, maladifs, pauvres et en guerre contre eux-mêmes. Elle amoureuse de Smith et l'ayant aidé il décide donc de faire croire à sa mort afin de la protèger mais nous nous en doutons : la raiso nest plus profonde : Il est explorateur et son métier c'est sa vie. Il a de plus de obligations pour le Roi et la Reine d'Angleterre. Ses hésitations bien avant ces scènes montrent bien que quelque chose ne va pas en lui malgré la présence de la fille.

La fille quant à elle se trouve à errer, triste et perdue dans l'avant poste. Des renforts coloniaux arrivent et la voilà partie pour apprendre les bonnes manières avec une femme blanche. S'habiller,se coiffer, et la voix off qui dit "Je suis prête à trouver la joie dans chaque chose que je ferais" et la femme dit aussi " Nous sommes comme les arbres : si une branche casse l'arbre continue de pousser" et tout le message du film est là finalement pour être repris sur le plan final contre plongée d'arbres croissants malgré des blessures. Se remettre des chagrins, des erreurs, des malheurs. Ne pas s'apitoyer et trouver la joie partout. Le bonheur est un état d'esprit. Et c'est là qu'intervient le personnage de Christian Bale aimant et protecteur. Patient aussi. L'attente de l'amour. Là où Farrell était hypnotisé par ce que dégageait la fille , Bale lui l'aime pour ce qu'elle est.
Il lui apprend les géographie, il l'aide, la charme, s'occupe de son bonheur, ris avec elle, et on voit là un amour bien plus commun mais moins en phase. Plus stable mais moins profond et au départ c'est cela qui gêne Pocahontas (ça me gavait de répéter fille fille fille). Ce que j'adore c'est le plan de Smith seul, sur une plage avec des Inuits pendant ces moments. On comprend qu'il a navigué et dans son regard on lit la mélancolie. Même l'histoire, qui pourrait paraître banale est tellement sublimée par la mise en scène bien personnelle de Malick et amenée à son paroxysme sur la fin réutilisant Wagner. Malick et son équipe signe là tout un poème cinématographique alliant énormément de thèmes avec un véritable fond historique derrière.

Bref, ce film est un tournant majeur dans ma vie puisque j'y trouve une résonance sur mon passé amoureux assez flagrant pour moi/elle (au cinéma on était en larmes et quelques temps après elle me quittait. Le rapport avec le film (sans entrer dans les détails) était tellement présent dans mon coeur que je n'ia pas pu voir le film jusqu'à hier donc. Et je l'ai bien pris. C'est bon signe. Là où je m'étais fermé l'esprit sur le film ne comprenant pas la première ofis où il voulait venir et ne l'acceptant surtout pas par la suite maintenant je comprend. Bref je parle trop de moi là.


Je tire mon chapeau à ce film sur l'ouverture d'esprit, des peuples, des frontières, des barrières. L'apologie du métissage, de la richesse culturelle, de la découverte , de la Nature. Un film sur l'acceptation des malheurs pour les transformer en bonheurs. 10/10.

ps : Que j'ai hâte de voir la version extented sortie en BR récemment. Je viendrais reparler du film. Et cette "critique" est la première que j'écris direct aussi pour ensuite copier/coller sur Rama :eheh:



Voici la fin :

[youtube]<object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/fhj4b5CzyhU&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/fhj4b5CzyhU&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>[/youtube]
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 22 Sep 2009, 19:00

Niko06 a écrit: L'un comme l'autre sont des classiques, pis Excalibur c'est Boorman donc c'est intouchable d'abord, file dire des méchancetés ailleurs :eheh:


Excalibur me demande bien comment il a pu devenir un classique, tellement c'est pompeux et mal branlé ( et pourtant j'aime bien Boorman )

Sinon belle critique pour le nouveau monde, même si j'en pense pas beaucoup de bien ( enfin j'avais noté 5/10 parce que c'est quand même beau visuellement ).
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 22 Sep 2009, 19:01

un film magnifique... il est dans mon top 10 perso mais j'ai jamais réussi à en écrire une critique tellement c'est un film qui se vit et ne s'explique pas... :love:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 22 Sep 2009, 19:03

Je peux te faire le même film si tu veux, je te plante une caméra devant un arbre, en plus c'est l'automne du coup on aura de l'action avec les feuilles qui tombent.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 22 Sep 2009, 19:25

:llol: :llol:
Regarde lumière silencieuse c'est pire!
C'est vrai que le film est long/mou mais c'est très beau ;)

Et cette "critique" est la première que j'écris direct aussi pour ensuite copier/coller sur Rama


Yeah!!! Ayé tu es contaminé par BoM :super: :banane:
zack_
 

Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 22 Sep 2009, 19:33

Ah non mais n'importe quoi, de mémoire y'a pas un plan fixe
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 22 Sep 2009, 19:35

Bein si tu préfère je peux tourner autour de l'arbre, et si t'es sage t'auras même un travelling latéral avec plein d'arbre différents :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 22 Sep 2009, 19:38

:eheh:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 22 Sep 2009, 19:41

:eheh:
zack_
 

Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Heatmann » Mar 22 Sep 2009, 22:27

pouah :shock: putain waylander alors la je m'incline , quel texte ! plus detailler , passioner et interressant que n'importe quel article quej ai lus sur ce film dans des magazine de cine .

et moi j en pense que du bien et meme du tres tres bien du Nouveau monde !
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Waylander » Mer 23 Sep 2009, 11:03

Merci... :oops:
Et j'ai zappé pleins de choses.
Sinon Malick c'est LE réalisateur qui correspond à ma façon de voir,vivre et ressentir les choses.
La première fois que j'ai vu un de ses films (The thin red line) j'avais enfin trouvé mon Graal.
Il me reste à revoir DAYS OF HEAVEN en Criterion zone 1 ou uk mais je suis dégouté mon lecteur br est pas dézoné il me semble piur les dvds. Donc je vais devoir le regarder sur le pc ça me saoule.
Qu'est ce que je peux être impatient quant à Tree of life... :bluespit:
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