[Scalp] Mes critiques en 2009

[Scalp]

Oue mais y sont trop furtif et y en a 3 grand max, un vrai plan nichon c'est au moins 5 secondes

[Niko06]

Ah merde je connaissais pas les critères officiels

[Scalp]

C'est comme un plan d'arbre faut que ce soit au moins 10 secondes pour bien capter l'essence de la scène et la beauté de la nature

[Jeff Buckley]

et l'essence de l'arbre parce qu'on peut vite confondre un pin et un sapin et là on a l'air con.

[Scalp]

Meutre dans la 100 eme Rue Barry Sears - 1972



Finalement si le film ne tombe pas dans l'oubli c'est grâce au titre éponyme de Bobby Womack qui ouvre d'ailleurs le film.
Ca raconte quoi ? Suite au braquage sanglant ( 7 morts dont 2 flics et Paulie de Rocky ) d'une planque de la mafia par 3 pauvres types ( dont Huggy les bon tuyaux ), tout Harlem devient un champ de bataille avec d'un coté les flics qui veulent retrouver les coupables et de l'autre la mafia italienne aidé par les blacks qui travaillent pour eux qui veulent les buter. Les flics auront toujours un train de retard sur la mafia.
L'histoire en elle même est pas des plus original, son traitement non plus c'est sans surprise enfin sauf pour la dernière minute qui a le mérite de conclure efficacement le film mais bon avant ça c'est pas fou, les persos existent pas des masses : genre Quinn a pas de scènes que ça.
Le gros point fort (le seul ?) du film c'est son traitement du racisme, un racisme latent et omniprésent ( comme dans Do the Right Thing de Spike Lee mais en moins chiant quoi ), ici ça y va cash tout le monde se hait, le vieux flic joué par Anthony Quinn est de la vieille école qui tape avant et pose les questions ensuite mais il doit laisser l'affaire à Yaphet Kotto un jeune flic intègre (bon vu son nom on se doute que c'est pas un flic rital ou juif), de l'autre coté on a le mafieux italien qui a le "nigga" facile mais qui se fera vite remettre à sa place par le vrai caïd du film, le boss noir de Harlem qui arrose toute la police.
Les dialogues sont vraiment bon et rattrape largement l'intriguedonc très convenu, ainsi toute les scènes avec le big boss de Harlem sont vraiment excellente, et sa confrontation avec Quinn est génial, rien que pour cette scène le film est bien.
La réalisation de Sears se révèle efficace, la braquage qui ouvre le film est bien découpé et même si on sait comment la scène se terminera il fait bien monter la sauce (c'est pas Rickon qui court comme un teubé dans le dernier ep de GOT), après 70's oblige on a forcément pas mal de violence graphique.
Un polar urbain sympa qui vaut surtout pour son ton sans concession.

6/10

[zack_]

Jeff & Scalp

il m'intrigue ce film...

Le titre m'attire pas pour ma part

[Heatmann]

AHh tient , moi aussi le maitre de gueurre j'en ai un souvenir " trop bien qui claque et clint assure grave " mais pas revue depuis 4/5 ans .....

et pis le Electrical mist jl'avait vue dvd Z1 et c'etait effectivement naze ... j serais presque pret a le revoir ce ZbFR ....

[Alegas]

Seuls sont les Indomptés David Miller - 1962



Quand j'ai vu Comancheria j'avais plus trop ce film en tête et on peut le rajouter à la liste des influences ou des films qui s'en rapproche tout du moins, avec le même refus de vivre dans une époque et un flic à qui ont la fait pas.
C'est donc l'histoire de John W. Burns dit Jack, est un cow boy, un vrai, il aime sa liberté, son cheval et vivre au jour le jour, problème on est en 1962 et le modernisme et l'urbanisation sont là et son mode de vie est incompatible avec ce nouveau monde, quand on lui demande sa carte d'identité il répond qu'il en pas besoin qu'il sait qu'il est.
Après avoir vagabondé quelques années il rentre chez lui et apprend que son pote est en prison pour 2 ans, il décide donc de se faire emprisonner pour le faire s'évader (si ça c'est pas un bon pote alors), mais tout ne se passera pas comme prévu et une chasse à l'homme façon Rambo va se mettre en place ( l'influence de ce film sur First Blood saute aux yeux, par contre on a une approche moins manichéenne car j'ai beau aimer Rambo, le perso de Dennehy dedans c'est juste un gros enculé ).
Sur un scénario de Dalton Trumbo (mais si le biopic pété sorti en début d'année), David Miller dresse la fin d'une époque et le début d'une autre, le film prend son temps, d'ailleurs la partie exposition est finalement plus sympa que la partie survival avec ce mec un peu à part et on a des chouettes scènes (la baston contre le manchot ou quelques scènes dialogués avec ce cowboy ne se sentant pas à sa place). Et puis les apartés avec le routier je suis pas sur que ça rende le film meilleur, bien au contraire ça plutôt tendance à être soulant et annoncer la fin de façon un peu maladroite.
Filmé en scope et dans un très beau noir et blanc, la mise en scène reste encore très moderne, par contre les scènes avec l'hélico pour la chasse à l'homme c'est pas le truc plus ouf ou inventif qui soit, c'est même rapidement redondant et ces putains de plans d'hélico cassent les couilles, Douglas qui refuse d'abandonner son cheval c'est bien plus sympa à voir.

Kirk Douglas est royal dans son rôle de cow boy qui ne souhaite rien d'autre que sa liberté, il ne veut pas de ce mode de vie avec des règles, ici pas de cabotinage comme il peu parfois le faire, il est assez sobre et livre une prestation très touchante même, dans la longue liste de ses très bons rôles celui là est classé très haut. Walter Matthau en shérif à la réparti facile qui disserte sur des chiens (et là on pense un peu à Jeff Bridges dans Comancheria donc, pas pour les chiens mais pour la répartie), dans des petits rôles on a Gena Rowlands (meilleur que chez son mari) et George Kennedy en maton forcément sadique.

Un vrai bon western moderne avec la dernière légende Hollywoodienne encore en vie.

7.5/10

[Alegas]

8.5/10

Låt den rätte komma in de Tomas Alfredson - 2008

Spoiler

Gerardmer ce festival en carton depuis qu'il a quitté Avoriaz, trouver un film qui mérite son titre depuis devient presque aussi rare qu'une palme d'or mérité, et ce film de Alfredson est surement le seul film qui tombera pas dans l'oubli.
Au début des 00's le cinéma scandinave a conne un essor qui fait que pas mal de films sont arrivés chez nous, bon alors clairement y rien d'indispensable, mais bien plus qu'un Refn surcoté depuis le jour de sa naissance (on a dut dire quel beau bébé alors qu'il avait déjà sa gueule de connard prétentieux à lunette), Alfredson reste la meilleure chose qui soit arrivé, même si son dernier film est une merde infâme il peut se targuer d'avoir fait un des meilleurs films fantastique de ce siècle et un des meilleurs films d'espionnage.
Le film de vampire ça reste un sujet bien casse gueule tant tout a été dit mais pour un Dracula by Coppola combien de Twilight ou Underworld, réussir à faire un truc sur cette figure mythique aujourd'hui est un exploit.
Bon tout n'est pas parfait ainsi y a des petits trucs à redire comme le passage avec les voisins, même si utile pour la construction de l'histoire, m'a carrément moins intéressé que le reste, ça ralenti vraiment la narration, mais le gros défauts du film que j'explique pas c'est la connerie du père/amant de Elie, qui les 2 fois où il sort pour récupérer du sang le fait pas super discrètement quoi ( quel idée d'aller dans un vestiaire, enfin la scène se rattrape avec sa chute bien violente ).

Tout le reste y a pas grand chose à redire ( les chats numériques m'ont pas du tout gêné ), sur un rythme plutôt languissant mais jamais chiant ( le début est quasi muet ), Alfredson pose son ambiance et son histoire tranquillement, il prend son temps pour présenter les personnages, on a pas mal de longs plans fixes envoutants, les décors naturels sont vraiment beaux.
Le film réussit à reprendre les codes ( obligatoire ) du film de vampire ( mot jamais employé dans le film ) sans sombrer dans la caricature ou la vulgarisation : l'arrivée nocturne du vampire dans son nouveau terrain de chasse, l’aménagement de son antre, la démonstration petit à petit de ses pouvoirs mais aussi des contraintes dues à sa condition de vampire ( le soleil : l'impressionnante scène de l'hopital, l’impossibilité de rentrer dans un lieu sans y être invité, la perte de contrôle face à la vue du sang ), non le réal ne se la joue pas auteur à 2 balles et n'hésite pas a montrer du fantastique quand il le faut, il est respectueux de son sujet, il veut pas se branler mais faire du cinéma.

Les personnages sont vraiment bien écrit, le rapprochement des 2 enfants se fait naturellement, étant tout les 2 des marginaux solitaire (superbes scènes où ils sont que tout les 2 au milieu de rien ou presque), l'amour impossible de leur relation est véritablement un crève coeur même si on peut voir le film d'une autre façon : Elie manipule peut être Oskar pour remplacer son serviteur qui arrive en bout de course.
On est face à une vision assez dur de l'enfance et du passage de l'enfance à l'adolescence.
Alfredson de part sa réalisation nous laisse comprendre les choses tout seul sans surligner le truc : la relation entre Oskar et son père, Elie et son "père", le véritable age d'Elie.
Il est aussi à l'aise dans les scènes calmes ( toutes plus belles les unes que les autres ) que dans les scènes plus intenses : celle ou Oskar n'invite pas Elie a rentrer et toute bonnement géniale et c'est une retranscription splendide du mythe du vampire.
Et pis certains composition de plan sont magistral : l'escalade de la façade de l'hôpital notamment, le mec est clairement doué, ce qui rend l'échec de son film avec Fassbender encore plus énervant.

La fin est une belle réussite après une surprenante scène de la piscine bien barbare ( j'adore le sourire d'Oskar quand il comprend ce qu'il se passe ) on a une scène très calme, elle marque un nouveaux départ et laisse libre court a notre imagination : Oskar deviendra t'il comme Elie ou alors va t'il rester avec elle comme son ancien tuteur, père, amant, car on ne sait pas ce qu'il est réellement finalement.
Les 2 acteurs sont vraiment bon dans une interprétation limite autiste, mais la performance de Lina Leandersson m'a plus marqué, elle vampirise vraiment l'écran et dégage un vrai truc, elle est magnétique.
La photographie du film est juste sublime, comme quoi pas besoin d'un budget de fou pour faire un film qui a de la gueule.
Un film vraiment riche thématiquement et qu'il a plusieurs niveaux de lecture et y a même des trucs dont j'ai pas compris le sens, le plan sur le sexe mutilé je suis pas sûr de la signification (c'est pour dire que c'est un garçon en fait surement, mais ça me parait pas super clair du coup ça en ferait un film pro LGBT ptet).
Un film qui reste à ce jour le meilleur film fantastique de ces 10 dernières années.

[jean-michel]

Je connais pas, mais ton article m'interpelle... je vais y faire plus attention!

[Niko06]

T'en dis tellement de bien que ta note m'étonne!
Pour ton dernier spoiler:

en fait, elle lui rappelle plusieurs fois qu'elle n'est pas une fille donc c'est pour lever l'ambiguité de ses propos car on peut penser qu'elle dit "je suis pas une fille" pour ne pas dire "je suis un vampire".
Mais c'est aussi une référence au roman d'origine dans lequel il était dit noir sur blanc qu'Eli était un garçon avant sa mutilation

En tout cas ça me fait drôlement plaisir que tu le juges à sa juste valeur, c'est un film majeur et dans ce genre là on en a pas tous les jours

[zirko]

J'ai beaucoup aimé ce film et je suis d'accord avec ta critique.

J'attends toujours désespérément une sortie en vidéo en france.

[Waylander]

Ya quand même une séquence où on, voit ELie très vieille il me semble (juste avant qu'elle dise qu'elle est très âgée et que son corps n'est qu'une coquille).

Dans le film, le sexe mutilé : moi j'y ai vu un vagin coût. Ça signifiait pour moi que son tuteur lui a fait ça pour qu'elle ne se reproduise pas.

Mais j'étais à l'Ouest pusique le livre c'est pas ça d utout.

Quand on me l'a dit j'étais outré.

[Scalp]

T'en dis tellement de bien que ta note m'étonne!
Pour ton dernier spoiler:

en fait, elle lui rappelle plusieurs fois qu'elle n'est pas une fille donc c'est pour lever l'ambiguité de ses propos car on peut penser qu'elle dit "je suis pas une fille" pour ne pas dire "je suis un vampire".
Mais c'est aussi une référence au roman d'origine dans lequel il était dit noir sur blanc qu'Eli était un garçon avant sa mutilation

En tout cas ça me fait drôlement plaisir que tu le juges à sa juste valeur, c'est un film majeur et dans ce genre là on en a pas tous les jours

Bein les 2 petits défauts que j'ai relevé font que je peux pas mettre 10

[Riton]

Je connais pas, mais ton article m'interpelle... je vais y faire plus attention!

bah vas y, fonce jean-mi, c'est de la bombe ce film.