[oso] Mes critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Waylander » Lun 25 Oct 2010, 19:13

Je usi justement pas sur que Timberlake passe pour l'enculé aux yeux des mecs de 15-20 an d'aujourd'hui et je suis pas sur que les gens choisiraient le second plan non plus.

tu vois une vision manichéenne des choses j'y vois une vison pessimiste sur l'amitié, les relations sociales etc.. ET tu sais, en psychologie on est mis dans des cases : l'humain a des bases fondamentales et c'est chez tout le monde qu'on retrouve ça donc quand on voit un film avec des persos bien définis c'est pas cliché ni manichéen c'est juste la vie. Parce que ce serait quoi le réalisme pour toi? Des persos qui n'ont aucune personnalité ni "camp" pour dire que le réalsiateur n'a pas été manichéen?

Surtout que le film est adapté du livre d'un mec sur l'histoire de facebook .

Et puis faut pas oublié que "liché" ça vient forcément de quelque part. de la réalité. Le terme cliché ça ne doit intervenir que quand lespronnsgaes d'un film sont exactement à l'iamge que l'on s'e nfait comme les flics avec le pastis etc..mais tout vient de la réalité : après on grossit le truc mais globalement la jeunesse décrite dans Social Network c'est comme ça que je la vois pour une certaine "caste". C'est peut-être pas subtil mais c'est Fincher signe un film générationnel donc faut que ça plaise aux générations qu'ils touchent avec ce thème et je pense qu'il va y arriver. Autour de moi les jeunes que je coitoie (moi même suis jeune) ils se droguent tous, ils boivent tous, ils sont tous sur facebok, ils ont tous 300 amis,ils pensent qu'au cul, ils racontent tous leurs vies sur le fameux mur de facebook, ils sont tous très attirés par l'argent, la reconnaissance et quand je dis que j'aime être seul chez moi ou dehors ils me prennent pour un ours. Donc ouais je peux dire que d'une certaine façon Fincher il a pas tort d'avoir mis en scène son film de manière pas super subtile.

cela dit la conception des protagonistes se fait sur une base "éréelle" donc qu'ils soient clichés ou non ça change rien. C'est peut-être cas dans la réalité et dans ce cas Fincher veut aussi dire par là que toute cette histoire n'est qu'un our liché et que ces gens là ne sont rie nd'autres que l'ombre d'un liché donc ils ne valent pas grand chose.
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Waylander » Lun 25 Oct 2010, 19:40

Sinon le mec qu ia créé facebok bon bah c'est pas du tout pour se venger de son ex hein. La vengeance c'est sur son blog où il la traite de salope. Facebook c'est une idée, une développement et tout ça pour de la reconnaissance (pognon aussi mais moins). un opportuniste entouré d'autres opportunistes. et il n'y pas de bons ou dé méchants dans Facebook puisque justement le vrai con du film es le mec qui à la base est le perosnnage central du film. Même les deux blonds jumeaux sportifs et riche purs lichés sont finalement des mec qui se sont fait niqués par un petit mec. Mais eux jamais Fincher les montrent comme des cons. Les percheronnes du film sont "humains" voilà tout. Entre la course au fric, la course à la célébrité, la course à la fouf et la course à la victoire (pour les jumeaux) bah finalement c'est une jeunesse pleine d'ambition et de d'espoir qui est décrite. Le problème c'est les moyens pour y arriver.
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar osorojo » Lun 25 Oct 2010, 21:30

Mouais, on a vraiment pas ressenti le film de la même façon. Je trouve même que tu tires des conclusions et que tu extrapoles sur des trucs qui sont assez premier degré dans le film, mais après c'est aussi une histoire de ressenti.

Moi j'ai trouvé le film lustré, nourri aux images qui marchent et peu inventifs. J'ai vraiment eu ce sentiment de film hollydien, bien aseptisé, pas vraiment crédible. Alors ok pour la critique de la jeunesse, mais bon, il s'agit quand même d'une certaine jeunesse et d'un milieu très restreint. Je ne pense pas qu'on puisse dire que ce film soit le reflet d'une jeunesse attirée par la drogue, le sexe et l'argent. En fait, je crois que ce qui m'a saoulé, c'est que tout est traité, mais en surface. T'as les débuts du mec a Harvard, de ses déboires jusqu'à sa réussite, lors desquels on tape une critique rapide d'un milieu friqué, intéressé et un peu autiste. Ensuite t'as l'ascension du mec, qui va forcément remettre en cause son amitié avec son seul ami, parce qu'en fait c'est un cassos' (forcément, un mec normal en génie qui fait du code, c'est pas possible, faut que ce soit un cassos'.) Et puis t'as l'atteinte du but originel et les procès qui s'en suivent. Tout de façon très formatée, avec le ping pong judiciaire en guise de conclusion.

A priori, tu as l'air d'y croire dur comme fer, mais moi, ça m'a laissé froid. Comme si j'avais vu un show sans saveur, inspiré certe par le phénomène facebook, mais quand même bien édulcoré et pimenté par des trucs un peu too much :p

Après, j'ai pas dit que c'était naze, juste plutôt moyen :p
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Casino - 9/10

Messagepar osorojo » Sam 06 Nov 2010, 14:23

CASINO | PLAN A TROIS SUR LE FIL. | 9/10

« C’est en début de semaine, dans la nuit de mardi à mercredi que s’est déroulée l’histoire qui fait trembler notre pays et valser la langue de tous les français. Pierre Corda, 19 ans, était retrouvé pendu par le dos, à l’aide d’un crochet de boucher, place Blackjack 21. Un fait divers qui pourrait sonner la banalité si l’on n’avait pas retrouvé des jetons ensanglantés, disposés savamment sous le jeune homme, afin d’écrire le mot « tricheur ». Ajouter à cela que la victime de cette cruelle torture se trouve être un génie des mathématiques, annoncé comme le potentiel prochain prix Nobel des statistiques, et vous obtenez une bombe politique prête à exploser.

Tous les yeux sont évidemment braqués vers Nicky Santoro, le monsieur météo de notre ville, à qui l’on doit les plus belles nuits rouges de ces dernières années. L’homme aime jouer avec les médias, et j’ai donc décidé de jouer le tout pour le tout pour toi, fidèle auditeur. Je suis allé à sa rencontre, conscient des risques que j’encoure, la boule au ventre et les mains moites. Vous allez suivre, en direct, mon interrogatoire de cet homme digne des plus cruels mafieux imaginés par les cinéastes du genre. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Nicky s’est retrouvé à l’affiche du film qui a marqué le cinéma l’année dernière, un certain Casino de Martin Scorsese. Ce dernier n’avait pu assister à l’avant première de son film car cloué sur un lit d’hôpital pour avoir demandé à Nicky de bien vouloir éteindre un projecteur après une journée de tournage. Je suis acteur, pas esclave, aurait déclaré le célèbre impulsif.

Vous savoir à mon écoute me donne du courage pour affronter une entrevue qui sera sur le fil du rasoir. Chaque mot que je dirai devra être murement réfléchi, même si j’ai avec moi le direct et la caméra qui tempéreront l’ardeur d’un homme qui n’aime pas laisser de preuves. Je vous dis à tout à l’heure et coupe la discussion pour le moment. »


- Bonjour Nicky, je me présente, Fabrice Lucas, journaliste pour Ouest France. Nous nous sommes …

- Vus hier. Oui, je suis au courant. Assieds-toi, j’ai pas la journée. Que me vaut la présence d’une petite frappe imberbe comme toi en ces lieux malfamés ?

- Je voudrais avoir votre avis sur le cas Pierre Corda. Vous savez, ce jeune mathématicien de…

- 19 ans. Ouais. Rien à cirer. Mystère zéro. Vous, les gratte-papiers, vous êtes pas très finos. Je vois pas où sont les zones d’ombre que tu cherches à mettre en lumière. Un gamin à qui on a toujours dit qu’il était le meilleur se prend pour une vedette au dessus des lois. Mais dans un casino, les lois, elles sont au dessus de toi. J’en sais quelque chose … Deux ans d’immersion pour le film de l’autre fillette, je pourrais passer une thèse en casinologie.

- Vous voulez parler de Mr Scorsese et de son film sur le milieu du jeu ?

- Toi, t’as rien compris. C’est pas un film sur le milieu du jeu. Le casino, c’est un prétexte. L’intérêt de son film, c’est ce trio que j’ai formé avec Ace et Ginger. Ah c’est sur, on s’est bien marré pendant le tournage. Même si Ace est un peu coincé, on s’est fait des soirées maquillage plutôt bien corsées. Si tu vois ce que je veux dire.

- Euh oui . Mais en quoi tout cela a un rapport avec Pierre Corda ?

- On s’en fout de Pierre Corda. T’es ici pour moi, je le sais, tu le sais. Alors n’y va pas par quatre chemins. Tout le monde veut tout savoir sur les coulisses de Casino. Pourquoi j’ai frité la fillette qui nous dirigeait, ce qui s’est réellement passé entre Ginger, Ace et moi. Pierre Corda.. Tout le monde sait ce qui s’est passé. T’as vraiment trop d’eau dans le crane si tu es ici pour ça.

- Je suis ici pour ça. Mon rôle est d’informer les gens et j’ai à cœur de faire mon travail. Mais il est vrai que je comptais faire d’une pierre deux coups. Casino m’a vraiment marqué, j’ai adoré le côté symphonique du film. L’ouverture est superbe (Saul Bass style), le ton est donné et on plonge avec délectation dans un univers où la méfiance est le mot d’ordre. Votre trio est magique, on a trois personnages qui sont complètement opposés mais hyper riches pris séparément. Peut être un peu moins en ce qui concerne Ginger, qui a finalement un rôle assez convenu et limite surfait par moment, mais alors, en ce qui concerne Ace et toi, je dois dire que c’est magistral. Ton personnage est vraiment énorme dans son rôle de petit nerveux qui ne fait pas de concession. La scène où tu pilonnes ce gars au bar avec un simple style te revêt un charisme à tout épreuve, que tu endosseras tout le film pour le perdre, à ta façon, dans cette scène finale assez triste finalement, où tu échanges ton statut de caïd contre l’une de tes victimes. Ace, lui, est plus froid, plus précis, ton anti-toi en quelque sorte. Calculateur, il prévoit tout ce qui peut l’être et se fait une place au soleil, si possible, sans faire trop de vagues d’un point de vue légal. Intelligent, il …

- Tu sous entends quoi là mec ? Que je suis idiot ? N’essaye pas de m’endormir avec ta flatterie toute tremblotante. On n’a pas le même coefficient de dureté, si tu vois ce que je veux dire.

- Je crois comprendre. Je vais tacher d’être clair alors, quitte à prendre des risques avec vous. Pour moi Ace, c’est tout ce que vous auriez voulu être, mais qui vous est inaccessible. Trop impulsif, trop épicurien il vous manque cette discipline qui fait que tout est si ordonné dans la vie d’Ace. Tout est huilé à la perfection, rien ne souffre d’à peu près, en témoigne cette scène qu’il fait à son pâtissier parce que son muffin n’est pas assez pourvu en myrtilles. Ace, c’est ce côté perfectionniste que vous n’avez pas et qui se traduirait chez vous par la violence qui résout tous vos problèmes. Vous êtes la violence de Casino, présent dans chaque scène qui nous rappelle brutalement les règles du jeu. Mais attention, Ace a aussi son talon d’Achille. Et c’est Ginger. Cette femme perdue, utilisée depuis son adolescence qui va attendrir le froid et imperturbable homme d’affaire. Ce dernier va être l’auto-victime d’un coup de foudre fatal, presque trop pour en être crédible. Ginger, elle, ne demande rien à personne et essaye de tirer son épingle du jeu. Son seul repère familial est un gros connard qui n’a pour lui que son bagou et sa capacité Raelienne à emprisonner les esprits. Ginger est prisonnière de cette manipulation mentale et se réfugie dans les breuvages alcoolisés pour passer le temps et faire chier Ace ! Ce dernier, aveuglément amoureux va mettre du temps à se résigner pour finalement la laisser aller finir sa vie, enfin riche mais toujours aussi misérable.

- Belle analyse. Mais on s’emmerderait presque. On croirait entendre Marty quand il me briefait sur mon jeu d’acteur. Tu te rends compte. Mon JEU d’ACTEUR. MAIS PUTAIN. JE SUIS NICKY SANTORO.

- Vous êtes quand même assez ingrat avec Martin Scorsese. Vous lui devez en partie le succès dont vous jouissez aujourd’hui. Cet homme est un virtuose de la caméra, et il a dépeint dans Casino un monde cruellement aseptisé à coup d’images hyper contrastées, quasiment tape à l’œil pour illustrer avec habilité ce monde d’artifice qu’est celui du jeu. On peut lui reprocher certes quelques choix scénaristiques et longueurs sur ce film de 3h, mais certainement pas ce côté virtuose qui fait son cinéma et donne tant d’impact aux scènes de violence dont il parsème un monde d’apparence où chaque vague doit être contrôlée jusqu’à l’écume qu’elle génère. Ses choix musicaux sont également vraiment intelligents et mettent en valeur cet opéra mafieux de la plus belle des façons. On ne peut que ressortir de la séance sous le charme, habité par les personnages qui nous ont livré leur vie, qu’on a vu vieillir et pour lesquels on compatit affectueusement, même s’ils sont horribles comme le votre.

- Compatir ?

- Euh. Oui … Le temps qui passe. La petite mèche blanche qui apparait, le côté bon mangeur qui ressort, avec cette scène cocasse où vous n'êtes même pas capable d’étendre un mec sur un parking et que vous vous affalez sur votre siège, éreinté après avoir donné quelques marrons qui n’endormiraient même pas un adolescent en manque de forfait téléphonique ! Hahaha. Je dois dire qu’à partir de cette scène, comme je le disais tout à l’heure, on assiste à la chute de votre charisme jusqu’à cette scène finale, où, hahaha, ils jettent votre frère, pantin désarticulé, et où ils vous déshabillent, hahaha, impuissant, haha, complètement ridicule..

BAM…. Viiiiiiiiuiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

- Putain Nicky. On va encore avoir des emmerdes..

- Et merde. Un smith tout neuf qui déraille. Tu veux que j’te dise, Joe , les flingues sont plus ce qu’ils étaient. La fiabilité et la qualité de fabrication se perdent. J’ai juste voulu le poser sur la table et le coup est parti sans que je le touche. Vraiment triste pour ce pauvre garçon, il avait des trippes. Je pense qu'il faudrait appeler un doc.


…..
Ridicule ? Fini ? Impuissant ? Moi ? Nicky Santoro.
C’est ce que disait cette fiotte de mathématicien, elle aussi. Mais je sais toujours débiter la bidoche, et avec doigté.
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Sam 06 Nov 2010, 14:46

c'etait bien fun mais on dirait que de maniere generale tu prenait un peu le film de haut et le critiquait plus que ta note ne le laisse penser , ou c'est que moi qui trouve ca ?
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar osorojo » Sam 06 Nov 2010, 14:59

Bah, j'suis parti en trip ouais, mais de là à dire que je prends le film de haut :p.

A force de lire vos dithyrambiques critiques, j'me suis dit que ça servait à rien de redire ce que tout le monde avait déjà très bien dit 15 fois et comme on sait tous que ce film est assez magistral, ça servait à rien de refoutre un coup de pommadage ! ;)

Je reproche juste à Casino sa longueur et le perso de Ginger me semble un poil relou à certains moments, mais tout le reste, c'est béton. Donc 9 mérité.
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Sam 06 Nov 2010, 17:42

ouai c etait pas le bon mot , m exprime mal , mais bon c'est que tu met 9 quand meme et en te lisant ( meme si c'est vrai comme je le disait c'etait bien fun et change d autres critique ) on sent pas trop d admiration ou amour pour le film , limite moquerie , enfin peut etre c est que moi, pas grave :super:
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar osorojo » Sam 06 Nov 2010, 20:51

Non, mais t'as pas forcément tort en disant que je suis pas admiratif devant ce film. Je trouve que c'est un film hyper chiadé niveau réalisation, mais peut être un peu trop. Elle est tellement chirurgicale qu'on ne peut qu'être admiratif, mais finalement ça perd peut être un peu de charme. Mais pour la note, je suis obligé de lui foutre quasiment l'excellence, vu l'oeuvre que c'est. Niveau photo c'est un truc de dingue, musicalement parlant ça envoie et le duo De Niro / Pesci, c'est tout simplement dantesque. Après, c'est clair que c'est un film qui ne sera pas coup de coeur pour moi ;)
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Sam 06 Nov 2010, 21:25

fair enough :super: bein argumenter dude :wink:
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Sam 06 Nov 2010, 23:43

Alors là je dit mention spéciale pour cette critique! Putain c'est énorme

Tout d'abord la forme avec un logo que j'ai placé :oops: sur le topic du débat avec ton nom (si ca te gène pas) car il est trop beau et en plus qui va se placer pile poil sur le nouveau graphisme de BoM (ca arrive plus que quelques heures!) et cette critique-entrevu putain excusez moi du terme mais fallait y penser... J'avais fait pour Die Hard 4 sous une forme de lettre au réalisateur, mais là je dois dire que c'est original, et que ca se laisse lire tout seul...

Ce challenge a vraiment été pris au sérieux par tous les membres, on a un panel de critique sympa ca fait plaisir

Je tacherai sur le portail du nouveau forum de faire un index de ce challenge afin d'y avoir accès rapidement par le portail avec tous les évènements importants car grâce à vous nous avons des articles de qualité... que dis-je un forum! :super:
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SPL - 8/10

Messagepar osorojo » Lun 08 Nov 2010, 20:53

SPL | Astrologie meurtrière | 8/10

C’est avec beaucoup d’envie que j’ai inséré le DVD d’SPL dans mon lecteur. Envie de fight, envie de revoir Donnie et Simon, envie d’un film qui fout la patate. On peut dire que j’en suis ressorti presque rassasié. Le dessert a en effet un poil pêché.

Effectivement, si l’ensemble du métrage a su me faire expirer des « outch », « wow » et autres onomatopées admiratives devant des scènes martiales terriblement efficaces, la fin m’a laissé un peu pantois. Je la touve aussi réussie que discutable ; c’est un sentiment assez particulier. Réussie par son côté noir dont je suis habituellement friand, discutable dans son côté quelque peu improbable (j’en dis pas plus, je ne vais pas spoiler !).

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Cela étant dit, passons à ce qui fait la force du film, c'est-à-dire son casting et ses scènes de castagne. En effet, les acteurs sont vraiment au point avec, pour l’autorité, Simon Yam qui comme souvent est à fond dans son rôle et pour les mafieux, Sammo Hung qui incarne avec punch un méchant particulièrement crédible. Ajoutons à ces pointures deux mecs efficaces et impressionnants pour ce qui est des arts martiaux. Le désormais connu Donnie Yen d’un côté, qui compense son acting un peu limite par une prestation martiale assez folle et le jeune et fougueux Wu Jing, qui campe avec classe un assassin sacrément efficace et bien barré dans son genre. Les scènes de fight sont tout simplement énormes et j’ai vraiment apprécié qu’elles ne durent pas spécialement longtemps une fois initiées, à part la finale qui aurait mérité une conclusion bien plus nette. L’un des deux combattants prend généralement le dessus et ça se finit en exécution, c’est bien efficace, on en redemande.

Au niveau du scénar, ça casse pas des briques, même pas du tout. Mais bon, ça reste honnête, les relations entre les persos sont propices aux règlements de compte et c’est ce qu’on veut dans ce genre de film !

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Enfin, la photo est vraiment soignée avec des ambiances nocturnes sacrément réussies. J’ai vraiment apprécié les séquences pendant lesquelles Wu Jing dépote les flics ainsi que toute la partie règlement de compte final, c’est vraiment super chouette niveau lumière.

En gros, film efficace en ce qui concerne les ambiances et les combats, mais un poil en dessous de ce que j’attendais pour ce qui est de l'histoire. Peut être que je l’apprécierai plus lors d’une prochaine vision, je pense en particulier à cette fin qui a un peu plombé mon enthousiasme. En tout cas, ce fut un super moment, j’en reveux !
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Kakemono » Lun 08 Nov 2010, 23:28

Ce film se bonifie avec le temps. Si tu le revoies, sache que la fin qui m'avait aussi laissée sur ma... faim la première fois, passe beaucoup mieux. :super:
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Lun 08 Nov 2010, 23:52

eh ouai SPL c'est la grand classe , le polar tatane by night qui me met en orbite :love: :love: plus je le voit , mieux il devient , enorme .
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Re: [oso] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mar 09 Nov 2010, 13:55

Et le script franchement au premier abord il est bateau mais en fait non :mrgreen:
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Alien le 8ème passager - 10/10

Messagepar osorojo » Sam 13 Nov 2010, 19:14

ALIEN, LE 8ème PASSAGER | ANIMAL DOMASTIQUE. | 10/10

Mon cœur s’emballe puis se calme. Mes tempes frémissent au rythme d’une angoissante montagne russe, mes mains se crispent sur mon siège tandis que mes yeux luttent pour rester ouverts. Les secondes passent, me semblant des minutes voir des heures d’un suspens montant crescendo. Où va-t-il réapparaître ? Qui sera le prochain ? Ce tunnel d’angoisse a-t-il une issue ? On n’en saura rien jusqu’au générique de fin.

/////////////////////////////////////////////////////////////

Tous ces changements d’humeur sont symptomatiques de l'expérience sensorielle éprouvée lors du visionnage d’Alien. Ce que l’on retient du premier opus de cette mythique saga, c’est cette maîtrise complète du stress qui est mis sur le spectateur tout au long du film. Ce dernier, au rythme des montées dans les tours de son pauvre palpitant, va en effet subir un suspens créé avec subtilité par un Ridley Scott joueur ! Bien malin en effet qui saura quand le monstre va frapper et c’est avec jouissance que l’on se laisse surprendre par chaque perte humaine, et elles sont nombreuses. Réussir à mettre son spectateur dans un tel état de tension, en lui montrant si peu la bête, est tout simplement remarquable. Le summum de ce génie sensoriel est atteint lors de la dernière scène, le face à face ultime, un modèle de tension. Ce fameux duel entre la belle et la bête qui sera le fil rouge de la saga est un moment d'une intensité rare.

Si Alien fait aujourd’hui partie des classiques en matière de science fiction, c’est aussi parce que c’est un film qui a su rester simple pour servir son propos en s’assumant pleinement comme un survival intelligent. Tout y est cohérent du début à la fin, que ce soit en termes de ton, d’ambiance ou encore d'efficacité du scénario. Pas question d’innover de ce côté-là, le pitch est simple, cours ou meurs. Aucun superflu scientifique qui, bien souvent, vient plomber les films du genre. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs, que le seul scientifique du vaisseau est une vraie pourriture. On y verrait presque du dédain pour ce monde sans scrupule, qui sous couvert de privilégier l'évolution, est prêt à procéder de façon robotique, sans aucune conscience ni moralité, au sacrifice ultime.

Ce qui a également fait d’Alien cet Ovni intouchable c’est le boulot graphique monstrueux qui a été nécessaire pour rendre si glauques les différentes ambiances spatiales traversées par les personnages. A part les quelques pièces de vie commune, le vaisseau est sombre, très mécanique, ce qui le teinte d'une froideur extrême, presque en adéquation avec l'Alien qui en fera, avec naturel, son terrain de jeu. En effet, si le Nostromo appartient aux humains pendant la première partie du film, ces derniers deviennent des invités appétissants dès que l’Alien y pose un pied et en fait son garde manger, s’imposant dans un décor qui semble avoir été créé pour lui. Dès lors, impossible de prédire où il va se terrer, il peut être n’importe où, entre deux tubulures, pendu au plafond d'où perle de l’eau.

Avant de conclure ce modeste avis, juste un mot sur tout le boulot graphique qui vieillit très bien. Même s’il est vrai qu'une partie des équipements fait un peu datée, comme certains écrans d’ordinateur et que le déplacement de l’Alien est parfois un peu maladroit, le reste est vraiment très crédible. (Ou alors c'est moi qui suis trop nostalgeek, c'est possible aussi !).

En tout cas, lorsque l'on finit Alien, on se sent petit face à ce boulot titanesque qui a été abattu pour donner vie au Nostromo et à l'Alien. Travail minutieux, qui a fait de ce métrage une référence incontournable du film de monstre, que l'on ne peut s'empêcher de prendre comme point de repère, lors de comparaison avec d'autres films du genre.
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