[Waylander] Mes critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar francesco34 » Mer 17 Aoû 2011, 11:00

Ca c'est clair :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar elpingos » Mer 17 Aoû 2011, 12:43

Plus vous en parlez et plus je suis vert de l'avoir vu en VF...
J'ai entendu notamment que Matt Damon faisait un travail énorme sur son accent...
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Killbush » Mer 17 Aoû 2011, 13:22

J'ai pas vu la VF mais ça doit bien pourrir l'ensemble, le travail sur la langue et les accents est hyper important dans ce film (sans sous titres, c'est même limite compréhensible) :wink:

Sinon pour Way, ta critique de Platoon m'a bien motivé pour m'acheter le BR (en plus j'avais pas le dvd) :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mer 17 Aoû 2011, 18:06

Alegas a écrit:Tu fais chier Way, tu me redonnes envie de voir Platoon et c'est pas la première fois que tu fais ça avec tes critiques. :x


C'est le but aussi. :mrgreen:
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Indestructibles (Les) - 9/10

Messagepar Waylander » Mer 17 Aoû 2011, 19:38



Pixar exploite donc plusieurs univers (tous liées à l'imaginaire,a l’enfance et la famille) et c'était un passage obligatoire que l'univers de comics. Brad Bird (très bon Géant de Fer au passage) s'empare d'un scénario excellent, jouissif et tout frais qui remet au gout du jour les super-héros. Sous des apparences rétro, les Indestructibles reflètent visuellement les dessins des premiers comics (niveau couleurs et surtout environnement un peu vide de détails dont le textures monochromes renvoient inévitablement aux premiers Spiderman et co). Les scénaristes se sont surtout penchés sur le bakcground des super-héros comme l'a souvent fait Alan More (la base même du scénario de Watchmen) : les personnages sont d'abord des icônes puis désignés comme "différents et "dangereux" (on pense à X-Men). Bien sûr, ici c’est plus soft, plus léger (avant tout destiné à toute la famille) mais l'écriture est quand même super ! Sans temps mort (les scènes intimistes du petit couple et des bambins c'est sympas, toujours bourré d'idées (des blagues à foison, une toile de fond fédératrice qui parle à tout le monde. Le père qui laisse aller et prend du poids (dommage que la scène du teaser où on le découvrait entrain d’essayer d'enfiler son costume ne se trouve pas dans le film :eheh: , la fille maigre , un peu moche et timide qui chercher à disparaitre , le gamin nerveux et hyperactif, la mère qui doit être partout à la fois...c'est universel ou presque), ce Pixar mérite la palme d'un des plus réussis de la maison : avec Monstres et cie et 1001 pattes, c'est l'un de ceux qui se perd le moins dans son concept : il tient l'équilibre, les scènes de poursuites sur l’ile sont hallucinantes, le final grandiose, les personnages attachants et la déclaration d'amour aux comics est l plus belle faite à ce jour.


On pourrait s'amuser relever plusieurs clins d’œils: Bruce Wayne (Bob dans sa voiture en costume qui suit des malfrats via un gps, le bouton su lequel il appuie qui déclenche la transformation de la voiture en genre de Batmobile); l’espèce de "Cerebro" (X-men) dans lequel pénètre M.incredibles, le background de super-héros qui fait énormément penser à Watchmen ; certains "Supers" sont des clones de (exemple) Superman (Bob et le coup final du j'ouvre ma veste ne deux pour laisser apparaitre le logo.. :mrgreen: ), Cyclope (X-men) pour Laserman qu'on voit mort à la fin etc.... Hasad ou pas, Spiderman 2 sortait au cinéma la même année et tous deux possédait une scène avec un train "extérieur" sauvé in extremis qui pendouillait un peu dans le vide à la fin...Hommage de dernière minute à l'un des meilleurs films de super-héros ?

Pixar et Brad Bird n'invente rien mais ils mettent au gout du jour quelque chose de devenu de plus en plus pour ado/adulte avec des fins pessimistes pour offrir un film divertissant, rafraichissant et bourré d''espoir.
Certes, la poésie Pixar est absente mais au final c'est ce qui sauve le film d'une grande inégalité et l'un fossé où règne l'ennui comme on a pu le constater sur Là-haut ou Wall-e dont c'étaient un peu l’inverse puisque la partie la plus rythmée était la plus décevante et celle qui brisait le plus l'ambiance de départ qui aurait pu resté telle qu'elle. Le fond est pourtant là : les gamins qui ont talent et qui peuvent l'exploiter parce qu'on ne leur permet pas ce qui entraine une petite tension et une douce zizanie lors d'un repas familiale ; le père qui s’ennuie dans un bureau, la mère qui veut que tout soit dans l'ordre et fait seule face aux problèmes, le fanboy un peu freak déviant plus tard vers le bad guy par frustration (personnification d'une partie la génération de geeks aveugles et idéalistes) etc....Quelques clichés mais ça permet de ne pas sombrer dans la lourdeur ainsi que de toucher le plus grand nombre de spectateurs.
L'intro est excellente avec les images d'époques: la jeune des "Supers" , leur apogée, et la petite scène sur les toits : c'est bien LE"lieu"de truc inhérent aux comics parlequle sont passés Batman , Spiderman, Superman etc..pour ne citer que les plus connus.

Les grandes scènes d'aventure et d’action sont rares chez Pixar mais dans quelqu'une de leur pépites elles font mouche comme les 20 dernières minutes de The incredibles haut en couleur où on peut déceler des clin d’œils à Star Wars (là on sort du comics mais la course entre les mecs en vaisseaux et les gamins puis Flèche tout seul ça fait largement penser à 2 courses connues de la saga de Lucas : les podracers de l'épisode 1 et les motos des éclaireurs impériaux sur Endor dans le 6ème film).
La musique de Giacchino surprend : j'ai pas du tout reconnu le compositeur. Ses thèmes sont ici très kitch, vintage et ça fait pas mal penser à des vieux films d'espionnages voir même des dessins-animés/sérieux comics genre Batman.

Encore une fois Pixar arrive à bourrer son film de repères et de modèles tout en gardant une sacré personnalité.




(c’est rare mais pour une fois je n’ai pas fait mes propres screens)



9/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar alinoe » Mer 17 Aoû 2011, 19:46

Sublime analyse de mon Pixar préféré.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Mer 17 Aoû 2011, 20:18

C'est clair, je ferai aussi ma critique (loin de ton analyse complète) mais je la ferai ;)
De plus en BD ca tue!
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Mer 17 Aoû 2011, 22:28

Best Pixar Ever.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Killbush » Mer 17 Aoû 2011, 22:54

Bon bin tout pareil que les copains, le meilleur Pixar et une critique à la hauteur du film !
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Tyseah » Jeu 18 Aoû 2011, 15:21

:+1:

Également mon Pixar préféré, et de loin.
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Nom de la rose (Le) - 8,5/10

Messagepar Waylander » Jeu 18 Aoû 2011, 21:05




Policier médiéval, thriller religieux, Le Nom de la Rose peut largement se targuer d'être un des meileurs film de Jean-Jacques Annaud par son aspect dépouillé, dépressif et mais toujours bien pensé, bien cadré voir même impressionnant (ex :le brasier final).
Le décor est superbement choisit (bien que la volonté artistique pousse le rendu vers la grisaille et non vers la beauté tout comme la technique à la fois recherchée mais pas léchée pour autant): une grande Abbaye éloigné de tout, complètement isolée dans les montagnes et perdu dans la brume et le froid...


De quoi pervertir et rendre fou n'importe quel home, fut-il totalement dévoué à Dieu : ici, Annaud adapte un roman d'Umberto Ecco et sans parler de l'adaptation (je n'ai pas lu le roman) , on sent qu'il y a une vraie substance au-delà de l'image. La densité des personnages principaux, la relation entre Guillaume et Adso, la profondeur et les multiples directions qu'emprunte le film : au tout début, le spectateur est happé par l'image de deux moines encapuchonnées et montés sur des ânes avançant lentement à travers un paysage morcelé et monotone dont on sent presque sur nos visages l'humidité et le vente glacial qui y règnent. On distingue l'Abbaye , figée sur ce promontoire solitaire.



La musique de James Horner est particulièrement envoutante sur tout le film (et surtout très discrète finalement et c'est une des plus atypiques de son compositeur) mais le main theme qui revient souvent mérite qu'on s'y attarde car toute l'ambiance vient de là: elle nous happe et nous effraye. Elle nous plonge parfois dans les ténèbres et dans l'incertitude mais permet surtout au suspens de s'équilibrer. On attend impatiemment la suite : est-ce que le film va se diriger vers le fantastique ? Non. C'est pourtant à deux doigts. Annaud reste plus vague et plus retenu qu'un Blackdeath qui, quant à lui, nous invitait vraiment vers le fantastique avant de bifurquer. Le Nom de la Rose ne joue pas trop avec cet avantage et c'est dommage. Pourtant, le côté enquête-policier-cluedo fonctionne à merveilles. Les indices, les pas silencieux et inquisiteurs dans la nuit muette et glaciale, les messes basses, les suspicions, les traitres, les mensonges...tous les codes sont bels et bien là.











Malgré toutes ces qualités, on pourrait reprocher à l'acteur principal (Sean Connery) de ne pas vraiment offrir plus que ce qu'il ne fait d’habitude. Son interprétation n'a absolument rien de mémorable : elle est carrée mais point barre. la même expression tout du long. A croire que certains grands acteurs charismatique n'usent plus que de cet avantage pour faire croire à un talent souvent trompeur. Christian Slater correspond parfaitement au rôle et s'en sort assez bien dans ce rôle de jeune disciple innocent commençant sa vie de moine par une affaire sordide dans laquelle il n’échappera pas aux pires facettes de l'Homme. Surtout ceux de sa trempe. C'est ici quel le film prend un autre envergure -en toile de fond puis dans la deuxième partie en premier plan- car l'histoire pénètre finalement l'Homme et sa Foi qui ne tient qu'à un fil. L'amour peut l’abattre ; l'aveuglement dans les écritures (plus largement le film traite aussi des passions qui déshumanise : Adso le fait remarquer à son maitre quand il lui dit que les livres le rendent hermétiques aux autres amenuisent son humanisme et son altruisme). Le film n’hésite pas à en foutre plein la tronche pas à la religion mais aux hommes qui disent la respecter et l'ouvrir aux autres. Les prêtres qui font le mur avoir des relations sexuelles avec un autre homme ; le bibliothécaire qu ia la réputation d'apprécier les nouveaux s’ils sont jeunes et beaux, les conflits entre prêtres de différents ordres (ceux qui prêchent la pauvreté et ceux qui veulent posséder des richesses)et les dérives : l’auto flagellation , l'inquisition etc...

Le film a un côté dérangeant et malsain (la photo aide largement à retransmettre ce sentiment) qui encore une fois, est cohérent avec le sujet et sa forme. Le film est assez violent par moment et les décors sont superbement mis en cène. Beaucoup de contre-plongées rendant la grandeur des bâtiments quand le premier plan nous permet de juger de l'impact qu'ils ont sur les "enquêteurs". Le rapport -contradictoire- de force et d’esprit entre ce qu'ont fait de plus beaux et de =dévoué des hommes qui ne reste que..des hommes. Avec leurs fragilités, leurs incertitudes, leurs questionnements, leurs démons...
En parallèle de la personnalité de Guillaume, on suit Adso dans sa quête identitaire (ça reste en surface mais quand même) lié à l'Amour: il a connu les plaisirs de la chaire, il a pourtant voué sa vie à Dieu, il est pourtant très épris de cette pauvre sauvageonne dont il espère fièrement pouvoir devenir le "sauveur" à travers son idéalisation de la voie qu'il s'est choisit.
Au final, le film est un grand bras d’honneur à l'amour pour une femme et le personnage préfère continuer sa route (malgré une grosse hésitation ce qui est normal et "humain") pour fonder sa vie sur le Savoir, l'esprit, la philosophie et la Foi plutôt que sur un amour qui aveugle l'homme et peut parfois l'enfermer. Il n'oubliera jamais ce visage qui le tant tant mais son choix fut fait (Annaud choisit de faire croire que le jeune homme va rester avec elle et non. Il brise ainsi un code du cinéma qui veut que le héros préfère toujours rester son pied pendant l'intrigue).

On peut aussi souligner l’intelligence du scénario : pour une fois les enjeux ne sont pas du out téléphonés. Le fameux livre empoisonné n'est pas un livre occulte mais une œuvre qu aurait pu avoir un rée l'impact sur la Foi. Par l'humour, on fait fuir la peur. Et sans la peur, on fait fuir le doute ainsi que le besoin de se rattacher à une idéologie libératrice.
Sinon, Ron Perlman est vraiment bluffant (personnage clin d’œil à Quasimodo et d’ailleurs le Nom de la Rose reprend pas mal d’éléments de l’œuvre de Victor Hugo).

Pour en revenir aux décors : Annaud les rend parfois exiguës (le labyrinthe est le meileur décor du film) mais il sait très bien les monter sous leur aspect immense et vaste tout en gérant très bien le vide et le silence des lieux.

Un film excellent si ce n'est l’interprétation décevante (bien mais aurait pu mieux faire) de Connery. Fin iconoclaste et œuvre profonde, Le Nom de la Rose trouve écho -peut-être involontairement- à travers le tout récent "Blackdeath" qui a le mérite d'aller beaucoup plus loin concernant la psychologie du jeune "prêtre". Les deux œuvres ont intimement liés. Les scénario du Annaud aurait mérité d'être un plus constructif sur les relations entre les personnages car il y avait là tout le potentiel pour en extraire quelque chose de plus complexe, plus dense, plus "politique".








8.5/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Jeu 18 Aoû 2011, 22:12

c est bien ca que tu revient dans ta periode critique-analyse-screen :super: Putain de film la , mon anneaud preferer evidement et un film vraiment riche et superbe quoi , ptain presser de le revoir en HD .
c'etait la 1er fois que tu le voyait ? tu met pourtant une note tres haute ( et meriter :love: ) avec quelque bemol quand meme qui semble pas si leger ..
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Jeu 18 Aoû 2011, 22:13

Le blu ray rend justice à la belle photo du film ?
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Jeu 18 Aoû 2011, 22:47

Bai ouai le problème du film l'intrigue on s'en fou complétement et Connery fait du connery. Après ça reste un des rare film qui représente bien le moyen age dnas ce qu'il a de poisseux et dérangeant.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar alinoe » Ven 19 Aoû 2011, 09:39

Encore une superbe critique, aussi enrichissante sur le fonds que sur la forme. Un film qui réussit à saisir toute l'ambiguïté d'une époque dominée par la foi, oscillant entre la connaissance et l'obscurantisme. Tu m'intrigues en associant à cette analyse "Blackdeath", du coup je vais essayer de le voir.
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