Modérateur: Dunandan





elpingos a écrit:J'ai pas d'exemple en tête, mais je me rappelle que mon 1er film au ciné dont je me rappelle bien, c'était "Chatran" .....![]()





Au-delà de ça, on retrouve le directeur de Seven et c'est plus que flagrant pendant le film avec un nombre conséquent de plans renvoyant directement au chef d'oeuvre de Fincher. Visuellement c'est plus sobre et académique que ses précédents films (en dehors de The Game) mais globalement on reconnait bien la patte du réalisateur : certains n'ont pas pardonnés l'intrigue téléphonée , les personnages clichés à peine écrit et les plans-séquences en CGi mais , après l'avoir une première en dvd à sa sortie, sa révision me permet de m'étonner de son statut moyen alors qu'on là un bon film.
Les plans en CGI ne pointent pas le bout de leur nez à outrance et à part le montage hallucinant de la caméra de vue qui part de l’étage puis passe par les escaliers et redescend vers le RDC pour venir presque se coller à la vitre nous montrer les cambrioleurs préparer puis volte-face sur la cuisine et ligne droite jusqu'à une autre porte où l'on voit encore les cambrioleurs qui cherchent une entrée facile...ça remonte , on traverse un mur, on arrive juste dessous le toit.... franchement c'est sacrément bien foutu. Ok c'est un mix live/CGI mais ça tient la route, (c'est gratuit seulement une fois quand la caméra entre dans l’ampoule de la lampe que tient la gamine..inutile mais sur le téléphone, le flingue etc...c'est là pour , à la Spielberg, introduire un objet dont l’utilisation va se révéler essentielle à un moment ou un autre) le raccord entre les deux est nickel et quasiment imperceptible. Évidemment cela renvoi aux "essais" du même type dans Fight Club, ça peut faire genre "petit malin" mais ça fonctionne. Fincher permet à son film de gagner en immersion et non est pris dans et ce putain de mouvement qui permet de gérer l'environnement à la perfection : on nous montre bien qu'il s'agit d'une grande maison, un lieu vaste aux multiples entrées qui peuvent devenir des issues de secours... On prend conscience de l'ironie de la chose: un si grand toit pour deux personnes seulement : deux femmes dont une enfant.
Le casting est bien trouvé, Jodie Foster est petite, très fine, le visage taillé au couteau, l'air à la fois sévère et fragile. deux personnages principaux dont on doute des capacités à se défendre et à se sortit d'une situation d’enfermement...pourtant, le scénariste David Koepp décident de prendre les codes et de jouer avec : l’homme de la famille et absent et lors de son apparition ni il se fait rapidement blesser et mettre hors-jeu. Les femmes vont devoir s'en sortir par-elles-mêmes.
Autre parallèle celui du désir douteux d'un trop grand espace autour de soi. Un désir mégalo qui touche la majorité des gens et qui pourtant , quand on est seul ou 2 ne sert pas à grand chose si ce n'est de laisser plusieurs pièces sans occupants ainsi qu'une trop grande distance entre les (trop) nombreuses portes d'entrées (sorties) et fenêtres.Bref. Le reste du casting est sympa mais les personnages transparents et clichés empêchent le film de bénéficier d'un statut plus important dans le genre et la filmo de Fincher. Le cambrioleur à deux balles qui sait rien organiser et qui sait rien faire, le fou furieux de la gâchette taciturne et suspect qui aime appuyer sur la gâchette et la bonne âme qui participe au casse pour une bonne raison , problème familial lié à la garde son enfant. Voilà c'est torché en 3 répliques 
Ce qui est surtout intéressant c'est évolution du film : au début ça prend une photo qui rappelle des comédies dramatique voir comédie tout court avec ce genre de quartier vu 1000x et l'humour pince sans rires des au cinéma puis on passe à quelque chose de plus sérieux avec la realtion mère, fille, c'est même presque dépressif pendant quelques minutes notamment lors de la discussion autour de la pizza, puis quand elles vont se coucher, laissant derrière les une maison encore vide et spacieux....Le long métrage plonge ensuite dans le film de cambriolage, puis le huit-cols et le tout possède une ambiance -volontairement très thriller en terme d'éclairage et de météorologie- (on retrouve la nuit/pluie et l'éclairage jaunâtre des lampadaires sur les rares plans extérieurs) si chère à Fincher.
Le film se permet un rebondissement de situation jouissif et efficace où Foster, au lieu de faire ce 'qu'on attendait tous : fuir, appeler la polcie etc...bah elle devient une sorte de vigilante qui va péter les plombs et le film, qui était déjà un peu viscéral, le devient encore plus. Le rpole de l'actrice préfigurait celui de "A vif" dans lequel elle était pourtant moins bonne.
| Film: Panic room Note: 8/10 Auteur: Jipi |
Film: Panic room Note: 7/10 Auteur: caducia |
Film: Panic room Note: 6/10 Auteur: Scalp |
Film: Panic room Note: 8/10 Auteur: Alegas |
Film: Panic room Note: 5/10 Auteur: Pathfinder |





Alegas a écrit:Euh perso j'ai l'édition 3 DVD et l'image est aussi belle qu'un BR.


Bien après les plus grands films de gangsters ou de mafia du cinéma (Goodfellas, Scarface, The Godfather 1 & 2, Mean streets, Once upon a time in America etc....) Brian De Palma décide d'aller à contre courant et de raconter non pas le schéma classique du malfrat : ascension-déclin et (ou pas) rédemption pour ne se concentrer que sur cette dernière partie. Un homme sort de prison et malgré toute l'interprétation et la répartie d'un Carlito qui laisse croire à un gros mensonge de sa part alors qu’en fait, il veut vraiment changer son fusil d’épaule. Années de prison qui lui on ouvert l'esprit, permis de se remettre en question et de quitter sa cellule pour regagner la liberté. 
Al Pacino lui-même prend à contrepoint une partie de sa carrière et de ses rôles de le plus marquants : Carlito's Way lui permet de prolonger l'histoire d'anciennes icônes du cinéma auxquelles il insuffla la vie. De Scarface , le réalisateur reprend donc l'acteur principal et impose un fossé : d'un être nerveux, cupide et égoïste il dresse celui d'un homme qui cherche son salut après avoir mené une vie dans la pègre des Latinos. Le réalisateur choisit de ne pas trop en dévoiler sur le passé de son personnage. Sa vie est derrière lui. On peut donc profiter du "présent" et imaginer l'avenir comme lui tente de le faire : "rêver", s’évader, fuir les quartiers et la rue qui l'a bouffé et finira par la tuer...Oui, Carlito meurt dès le début du film. Arnaque dirons certains mais la dramaturgie y gagne. L'intérêt est amoindri pour quelques spectateurs mais au final ce n'est pas vraiment le cas. L'intro du film nous montre un Pacino agonisant, l’image est en noir et blanc filtre bleu nuit, la voix-off est clairement celle de "l'esprit" du perosnnage et la caméra subjective -qui nous met à la place du blessé- se retournant d'un sur elle-même pour filmer le visage de Pacino met en évidence ce trait du film : l'histoire de Carlito est une sorte d'auto-analyse post-mortem. Le ton est forcément tragique mais n'en fait pas des tonnes.
On ne peut pas en finir d'un claquement de doigt avec un passé comme celui-ci et à travers sa quête de rédemption, Carlito n' y aura jamais vraiment accès. Tantôt il comme un meurtre, tantôt il reprend indirectement des affaires louches, puis plus tard il finit complice d'un assassinat.
Techniquement le film est bourré d'idées de mise en scène comme la scène du billard au découpage parfait et aux plans atypiques très Scorsesien (l reflet dans les lunettes qui, 2 ans plus tard, trouvera écho sur les verres de De Niro en plein désert via Casino ). Le film est truffé de plans-séquences (la plupart dans la boite de nuit ou le night-club) et De Palma montre clairement qu'il aime le découpage assez sobre mais continue.Toutefois , dommage que ces éléments ne soient visibles pratiquement qu'au même endroit.
Le casting est exceptionnel même si l'actrice principale ne fait pas le poids face à Pacino (le fossé est trop évident alors qu'il était inexistant entre Stone et DeNiro dans Casino). Sean Penn signe un de ses meilleurs rôles, très loin du cliché qu'il est devenu. Sa transformation physique et même le timbre de sa voix lui permettent de se démarquer à fond dans sa filmo de bad guy à la gueule charismatique et mal aimable. Ici, c'est un avocat drogué, à l'air satisfaisant et à l’égoïsme exacerbé. Autre "monstre" du cinéma: Viggo Mortensen qui ne quelques minutes, pas plus de 4-5, signe une composition bluffante d'un ancien mafieux sortit de prison en chaise roulante qui transpire la peur devant Carlito qu'il est entrain de trahir.

La scène ou Carlito , sous la pluie, monte sur le toit d'un batiment pour observer son ancienne dulcinée qu'il va tenter de reconquérir. Cette partie est assez iconoclaste : là où la plupart des gansters ont mis traités avec un machisme permanent , Carlito est un homme amoureux, pas violent envers la femme pour un sous et se montre charmeur. Il n'ose même pas l'aborder directement et préfère se couvrir d'un couvercle de poubelle de rue pour jeter un œil sur une femme qui le hante. L'écriture du personnage est très réussie. Certains pans sont très intelligents et débordent de signification sur sa relation avec la femme. 
La course poursuite et fusillade finale marque un tournant chez de Palma : aucun ralentit. Scarface en possédait un ultime sensationnel et la scène de la gare des Incorruptibles rendait une des meilleurs scènes du film. Carlito's Way échappe à cet effet de style et se permet d'être plus direct, frontal et découpé avec précision. Certains plans déchirent et pendant 10 min le film possède une tension magnifiquement rendu par l'interprétation de Pacino bien nerveux. Les plans-séquences s’enchainent à merveilles à tel pont qu'on croirait que tout le final est en un seul et unique morceau. Le montage est juste parfait.
| Film: Impasse (L') Note: 9/10 Auteur: *Hiro |
Film: Impasse (L') Note: 5,5/10 Auteur: francesco34 |
Film: Impasse (L') Note: 9/10 Auteur: Milkshake |
Film: Impasse (L') Note: 10/10 Auteur: caducia |
Film: Impasse (L') Note: 10/10 Auteur: osorojo |

le choix des screen est ici encore meilleur , ca montre bien la perfection de la mise en scene , un film en symbiose totale entre sont sujet , ces perso, sont texte et sa forme
pis tout le theme des regard , des yeux , dans carlito , c est un festival et la classe .




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