Modérateur: Dunandan




Les personnages sont plus nombreux mais bien inutiles (et puis l'interprétation très fade ne rehausse pas le niveau). Le méchante du film doit avoir 5 min à l'écran. Les enjeux sont pitoyables (je vais être méchant mais on dirait un version encore plus niaise du Choc des Titans dont ce Conan reprend d’ailleurs les grandes lignes). Bon le premeir film zappait un pue le côté Lovecraft des écrits d'Howard et le second film s'y penche un peu mais quand on voit la gueule des des monstres il ya de quoi rire
(au moins Milius n'avait montré que ce qu'il pouvait à peu près faire sans gros moyens et ça passait assez bien).
Bon par contre ce second film possède son petit lots de plans sympas malgré une mise ne scène foutrement statique qui ne se permet quasiment rien alors que sur certains passages le cinéaste aurait pu se déchainer (genre l'intro qui un peu "western" ça méritait un clin d’œil plus long, plus frontal : les cavaliers au ralentit sous un ciel rougeoyant, Conan qui prie au milieu d'une clairière rocailleuse, les cavaliers qui l’entourent, le tout sans dialogues... et la scène est brisée par le voleur , le sidekick qui sert à rien et sort 3 blagues pourries dans le film). | Film: Conan le destructeur Note: 5/10 Auteur: pabelbaba |
Film: Conan le destructeur Note: 1/10 Auteur: Scalp |
Film: Conan le destructeur Note: 6,5/10 Auteur: Hannibal |
Film: Conan le destructeur Note: 5,5/10 Auteur: alinoe |
Film: Conan le destructeur Note: 5/10 Auteur: Pathfinder |






Les Sept Mercenaires de John Sturge est un magnifique western sublimé par un cinemascope un peu sous-exploité et des personnages profonds, charismatiques et très attachants. Bien sur, la forme est très académique et sans grandes idées mais le film est très divertissant notamment grâce aux musiques joyeuses et entrainantes.
Le ton lorgne du coté "classique" avec les grandes musiques , la légèreté de l’ensemble, le côté tout public et commercial mais le film fonctionne parfaitement. La relecture des 7 samouraïs d'Akira Kurosawa est faite avec un certain talent d'écriture (pour la mise en scène ça reste assez basique il l'admettre) et les personnages possèdent tous un vrai relief (et un talent particulier) même si ça ne tient qu'en une ligne. Leur regard, l’aura qu’ils dégagent et leur présence (inégales certes) leurs permettent d'en imposer plus qu'une tonne de dialogues. Ici, l'action se déroule à la frontière Texas-Mexique, les héros sortent de nulle part et trimbalent tous un passé obscur. Le film possède un rythme ni lent ni nerveux. C'est rafraichissant, c'est bourré des scènes intimistes (le dialogue entre les 7 où Brunner balance les avantages à avoir la vie qu'ils sont tandis que McQueen balance les points négatifs : des plans importants et des dialogues équivoques puisque ça pose direct le fossé entre les deux personnages malgré le respect mutuel : ils représentent vraiment les deux piliers du groupe, les plus expérimentés et surtotu les plus "éveilles" sur leur statut) , les caractères sont assez développés (voir beaucoup rien que Yule Brunner et le gamin) mais le tout reste assez gentillet.
Les 7 mercenaires racontent surtout la fin d'un genre d’hommes et d'un mode de vie obsolète: la solitude, l'errance, les casses, les coups à droite à gauche, sans attaches ni femmes ni enfants ni maison. déjà avec ce film les rôles s'inversent : les protagonistes sont de ce genre d'hommes. On s'éloigne du schéma classique du gentil shérif. Un code est brisé. Pour sauver un village d'un malfrat mexicain (qui s'éloigne ici encore d'un schéma classique du bad guy qui court après l'argent: dans the Magnificient Seven il n'est question que de survie, de bétail et de de nourriture pour les hommes de Calvera. Elli Wallach en impose et possède une ou deux très convaincantes. Son entrée en cène permet aussi un monologue qui indique clairement s position (on sent que le western commence à sortir de sa période "manichéenne"). Sans trop dire de bêtises je suis prêt à parier que ce film a influencé Leone et le spaghetti tout comme il a préfiguré le crépusculaire car tous les ingrédients sont plus ou moins là. Les codes classiques sont chamboulés, le lieu de l'action est déplacé des grandes plaines au Sud limite Mexique et les héros ne sont ni tout blancs ni tout noirs même si le réalisateur préfère les montrer sous un jour finalement assez sympas. Les acteurs sont bien choisis pour ça justement: tous une gueule qui ne dégage énormément, les regards usés ou profonds, l'allure plein d'assurance, tous des pros du flingue...
Les villageois veulent se révolter mais ont peur et font appellent à des "hors la loi" un peu perdus cherchant inconsciemment leur salut. Yule Brunner en impose et crève l'écran (MacQueen est plus posé, plus transparent, plus humain et plus touchant) avec son interprétation de Chris, imperturbable , calme, solennel et très lucide sur sa condition et celle de la voie qu'il s'est choisit et qu'il sait être à la fois avantageuse et à la fois ingrate. Lui-même avoue à la fin que lui et les hommes qui lui ressemblent "perdent toujours". Ils ne se posent jamais alors qu'ils le devraient et c'est ce que comprendre jeune qui les suit. Qui voulait devenir l'un d'eux. Il reste finalement au village avec celle qu'il aime. Les deux survivants repartent.They were lonesome cow-boys comme l'illustre le plan final assez évocateur sur la fin d'un âge.
| Film: Sept mercenaires (Les) (1960) Note: 8/10 Auteur: Jimmy Two Times |
Film: Sept mercenaires (Les) (1960) Note: 10/10 Auteur: Scalp |
Film: Sept mercenaires (Les) (1960) Note: 7,5/10 Auteur: Alegas |
Film: Sept mercenaires (Les) (1960) Note: 7/10 Auteur: jean-michel |
Film: Sept mercenaires (Les) (1960) Note: 8/10 Auteur: Val |

excellente critique un peu sous noté pour moi!







Tourné (encore) dans un joli cinemascope superbement exploité mais très statique (l'époque, les moyens...), Saddle in the wind sonne lui aussi le glas du western américain (comme tant d'autres westerns de la fin des années 50 avant de laisser Leone et le spaghetti renouveler le genre comme jamais( autant par le fond, le renouveau des codes et la forme bien plus riches, le langage cinématographique bien plus fournit).
Robert Taylor en chemise à carreau avec le foulard autour du coup marque au fer rouge cette vision cliché et classique du cow-boy ais celui-ci dissimule un passé violent auquel son jeune frère n'a pas échapper, quitte, hélas, à vouloir suivre cette voie, comme fasciné par un frère dont il voulait suivre l'exemple. Fougueux, énergique et belliqueux, l'acteur John Cassavetes est parfait pour le rôle. Son ainé est charismatique, froid , sage et repentit. Il dégaine facilement et veut imposer sa loi. il tue son premier homme et se saoule. Le film expose vraiment bien cette histoire de frangins que tout oppose et le cinéaste s'empêche de trop surligner les émotions. Même la story line avec la femme du film reste en retrait. On aurait pu sombrer dans le trio amoureux avec le conflit entre frères (un peu ocmme dans Legend of the fall) mais , même si subtilement on sent l'attirance de l'ainé pur la femme et vice versa, le conflit fraternel ne vient pas de là. La frontière amour/haine est loin d'être grossière mais l'ensemble manque cruellement d’émotions. C'est assez froid à ce niveau-là et malgré le casting performant (en tête les deux frères , Donald Crisp et Royal Dano) et la qualité d'écriture des dialogues le film s'empêche de figer certaines émotions.
Le final est vraiment atypique avec un duel fratricide sur un tapis de fleurs (dont l'issu aurait largement mérité d'être plus appuyé parce que là c'est bien trop torché à la va vite, sas vraiment s'attarder sur l'émotion de l’instant). Si on veut interpréter le film on pourrait dire que ce western représente le combat entre la vieille Amérique et le nouvelle qui n'a pas appris les erreurs du passé et sombre encore dans la déviance. La fin d'un genre et d'une ère (les "open range" bafoués et délimités par des barbelés ; la Nature morcelée ; les bandits en quête de rédemption, la jeunesse ivre de hauts-faits au risque d'emprunter la mauvaise voie , l'emprise de l'alcool (comme on le voit au bar juste après le premier meurtre du jeune frère puis la seconde pulsion sauvage sur les "squatters" ). Le même traite vraiment bien plus de la notion de "propriété" que du reste mais c'est tout de même bien équilibré. Pour parler de la musique je dois dire que le compositeur tant reconnu et récompensé me laisse assez froid parce que je trouve souvent ses thèmes trop rythmés et trop enjoués pour accompagner ce western qui lorgne un peu vers le crépusculaire (de loin mais le passé du "héros" n'est pas anodin et on sent que les codes commencent à "muter" : le manichéisme commence doucement à s'exiler, et même le seul bandit du film n'a droit qu'à une bonne intro et se fait finalment buter comme un con dans le bar. Le conflit du film est donc familial , territorial et presque introspectif).
| Film: Libre comme le vent Note: 7,75/10 Auteur: Dunandan |
Film: Libre comme le vent Note: 7/10 Auteur: Scalp |




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