La suite de Conan rien que les captures ça pique les yeux.
Modérateur: Dunandan





Méconnu ,ce film de Robert Wise mérite pourtant d'être vu tant on retrouve certains éléments très utilisés par la suite (notamment sur certaines séries comme x-Files : on retrouve les petites mentions en bas de l'écran pour annoncer un lieu, une heure etc... et le début du film pose clairement le ton réaliste et alarmant du film ) ou encore les films de virus tel "Alerte" ou encore l'Armée des 12 singes. Le sujet est ici traité avec énormément de sérieux et de professionnalisme et malgré l'étiquette "thriller scientifique" le film ne tombe jamais dans un vocabulaire hermétique comme nous avons déjà pu le voir ailleurs. L’intrigue et un peu molle pendant la première heure puis le sujet devient vite passionnant puisque la suite devient un genre de huit-cols dans une station scientifique perdu au Nevada (ce n'est jamais dit mais on suppose qu'il s'agit de l'area 51) où , sans surligner ni appuyer les codes, le réalisateur se permet d'instaurer une ambiance paranoïaque et une atmosphère pesante, un peu monotone et dépressive (les décors un peu cheap et monochrome n'aident pas mais ça correspond à l'aseptisation des lieux) sur fond principal d’enquête scientifique : l’objet: un organisme vivant venu de l'espace.
La mise en scène regorge de raccords au flou (? c'est ça le terme) et c'est parfois trop utilisé. Ça permet de donner un cachet au film et de balayer le coté un peu basique de la réalisation malgré la redondance de l'effet. Le casting n'est pas toujours top et la station fait un peu trop artificielle. Le film vaut surtout pour son ton très sérieux , son atmosphère parano donc et la seconde heure plus passionnante que la première qui démarrait pourtant asse bien avec un suspens très bien géré mais qui traine un peu en longueur. Dommage que la ville fantôme ne soit pas plus exploitée et que le long-métrage ne possède pas une écriture plus maitrisée. On a du mal à comprend ce qui se passe pendant la première demi-heure, qui est qui, qui fait quoi, les fonctions ? Ça va un peu trop vite concernant les personnages.
La scène hors-champ des types due la camionnette au tout début ça rappelle vraiment plusieurs scènes de films du type fantastique/sf/horreur où on entend par un micro ce qui se passe ailleurs. Souvent ça donne des climax intenses qui imposent un vrai suspens en intriguant le spectateur qui se demande bien ce qui peut se passer. Aujourd'hui on a la même chose dans certains films mais avec ,en lieu et place des micros, des caméras portatives sur des casques militaires ou caméscope DV et cie. C'est immersif et ça permet de happer le public.
Pour en revenir à l 'intrigue: le film aurait pu flirter avec la géopolitique (on sent que ça veut et puis en fait non on revient direct à la base scientifique) surtout vers le début et les dialogues entre généraux etc..mais finalement le cinéaste préfère rester concentrer sur les scientifiques e l'organisme "Andromède qu'ils étudient allant jusqu'à pénétrer au cœur d'une cellule très différente de nous et des la vie sur Terre (en avance sur son temps là encore : pour une fois l'extra-terrestre est microscopique et ne se figure pas être encore et toujours un monstre répugnant et gigantesque ou tentaculaire 
| Film: Mystère Andromède (Le) Note: 7/10 Auteur: francesco34 |
Film: Mystère Andromède (Le) Note: 9/10 Auteur: Invité |










Brazil est considéré comme le chef d'oeuvre de Terry Gilliam et malgré les réserves que l'on peut émettre sur son statut, ce long-métrage reste assez grandiose et moins "fou" que certains autres œuvres du cinéaste. Brazil reste plus soft, plus concentré sur son intrigue et son personnage principal quitte à délaisser le reste des protagonistes: De Niro fait juste 2-3 apparitions (savoureuses toutefois) et Kim Greist n'a strictement aucun relief. Son caracter design est celui d'un femme "masculine" et rebelle mais ça s'arrête là. Ian Holm est comme d’habitude sous exploité mais ses apparitions sont assez drôles et niveau acting c'est toujours un homme très investit. reste Jonathan Pryce, véritable héros du film que l'on suit du début à la fin. 
Il y a tant de richesses à l'écran (que ce soit les décors, la gestion des figurants, les petits détails, la subtilité des dialogues et de certaines situations ainsi que les réactions des personnages) qu'il est parfois difficile de tout saisir et d'être réceptif à l'humour ou au fond de Brazil. Gilliam ne maitrise pas toujours son script ni son équilibre et se perd parfois un peu en route, dans son délire semble t-il, pour revenir en force lors de grands finals explosifs et fous-fous. Malgré cette tare, il profite à fond du 35 mm et de mouvements de caméra toujours appréciables, grand champ, grand angle.
Le style visuel reste propre au cinéaste donc ça peut en rebuter certains; les décor cartons-pâtes possèdent peu de détails et collent parfaitement ici à l’ambiance du film. De Niro campe préfigure Mario Bros et voltige de batiment en batiment pour réparer des tuyaux et échapper à la police qui le traque parce que c'est un terroriste. Sam Lowry est un simple fonctionnaire qui déclenche -malgré lui- la zizanie au sein de ce système totalitaire dans lequel Gilliam s’amuse comme un fou. 
Pourtant, on a plutôt l’impression que Gilliam se laisse un peu trop aller et ne "pense" pas vraiment ses plans ou ses travellings. Même sur le script malgré la surabondance de références (peinture autant que cinéphile et littéraire.C'est comme un balai qu'il met en scène mais en improvisant et même si cela permet quelques scènes mémorables (les couloirs interminables où les gens courent après leur chef pour lui demander de l'aide le tout en 2- plans séquences ; les scènes de rêves kitchs et en décalage avec le reste ça fonctionne même si ça parait un peu brouillon). Le côté "confus" reste cohérent avec l'univers de Gillia met il signe là une de ses fins les plus sombres et pessimistes avec The 12 Monkeys. Lowry n'échappe pas au lavage de cerveau et ne peut donc pas accéder physiquement à cette liberté champêtre ni à l’amour espéré auquel il après lequel il courait. La société a eu raison de lui (et on peut même penser que De Niro n'a jamais existé et n'était qu'un fantasme de super-héros révolutionnaire aidant les esprits "libres" à s'évader. la réalité rattrape vite Lowry qui vit donc son "libérateur" noyé sous la paperasse devenue l'arme de la bureaucratie. Le film possède un côté film de détective et clin d’œil à des cités comme Gotham (encore une fois on pense à Batman).
Expressionniste, Brazil montre encore une fois un Gilliam influencé par les peintures de Dali. 

Milkshake a écrit:Les sept mercenaires, le beau film de bisounours bien mollason, fusillades au rabais, brochette d'acteur qui font le minimum syndical ... Je vais arrêter là
La suite de Conan rien que les captures ça pique les yeux.










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