Modérateur: Dunandan











Surfant directement sur le succès de films comme ID4, Star Wars episode 1, Matrix, Starship Troopers, Pitch black et cie...Titant AE parvient à livrer un dessin animé d'une qualité de mise en scène scotchante et innovante pour l’époque : ides personnages dessinés (donc 2 d) , des décors parfois dessinés aussi mais souvent il s'agit d'images de synthèse (forcément depuis 2000 le film a vieillit et on croirait regarder une prod France 3 les nouveaux dessins animés utilisant ce genre de concept démodés mais avec 4 € de budget) pour les vaisseaux, l’environnement cosmique, et quelques objets puisque les réalisateurs (3 au total) se sont lancés ce défi : immerger le spectateur comme rarement dans un dessin animé : on a vraiment l'impression qu'une caméra à filmé le tout grâce à tous ces plans séquences où le personnage 2d marche ou court pendant que la caméra fictive tourne autour, et permet de faire vivre le dessin animé avec une efficacité assez rare concernant ce format. Les scènes d'actions flattent la rétine tout comme le design global du film (parfois un tantinet inégal).
Sorte de gros blockbuster space-opera s’abreuvant à toutes les références du genre, Titant AE est néanmoins atypique et vraiment "adolescent" dans son on. Pas de chansons à la Disney (mais une sur-utilisation de morceaux rock pour faire djeuns et qui racontent un peu trop ce qu'on voit ou s'apprête à voir) , l'histoire d'amour elle est pas omniprésente, il y a une certaine violence et des plans étranges pour ce genre de production (la mort de l'insecte cuisinier c'est d'un glauque et ça se bat assez souvent, il y a des morts (dont un cassage de nuque saisissant). C'est très rythmé, tout va très vite (torop vite), forcément ça utilise d'énormes facilités et des raccourcis improbables alors que l'ambition du sujet pouvait développer une histoire sur 2h. Les protagonistes sont du coup vraiment basiques (on peut pas faire plus basique) et d'une transparence frustrantes : pour du space-opera ça manque de relief à ce niveau et c'est dommage parce que Bluth livre un putain de film d'animation en mélangeant les SFX et le dessin traditionnel (la même année que Disney sortait son Dinosaure, mélange de prises de vues réelles et d'images de synthèse) en plus d'un sens de la mise en scène hallucinant : en film ça n'aurait rien de très original mais en DA ça prend une autre dimension. Reste le scénario et les héros : le tout est assez insipide, jamais attachant mais on ne peut pas reprocher l’émotion finale lors de la terra-formation c'est ultime en son genre.
De plus, le fond écolo n'est pas surligné ni trop appuyé. Les enjeux ne sont d'ailleurs pas plus épais que le boitier dvd et je pense que le trop plein d’énergie et d'inventivité du film sur la forme l'a complètement emperché de bénéficier d'un fond plus épais avec des personnages plus complets. C'est parfois cliché, et schématisé au niveau de la dramaturgie qui est une version pour les Nuls de tout les films à suspens (auxquels on ne croit jamais et devant lesquels on ne s'étonne pas vu la manque de substance ces protagonistes) et les films de SF comme Star Wars. Les méchants du film renvoient un peu aux Cylons de Battlestar Galactica et l’équipe du vaisseau trouve un petit écho bien plus tard dans Serenity: touts ces références et toute cette culture ciné du space opera est malheureusement sous exploité pour définitivement faire du film un chef d'oeuvre. A côté du Géant de Fer de Warner, Titant AE de la Fox est un essai bien sympa, cool et très divertissant qui signait la fin d'un studio d'animation (forcément vu le ton et le déroulement + le parti pris technique) et la fin morte lente mais déjà bien amorcé du dessin animé traditionnel.






Techniquement très aboutit (vu le budget et la société qui s'en occupe , normal) voir même révolutionnaire : pas de motion capture, tout est informatisé, image de synthèse et animation. Même si avec le temps le film a considérablement vieillit, les émotions qui se dégagent des visages restent bluffantes : largement surpassé par Avatar ou Gollum aidés de la performance d'acteurs en chair et en os, Final fantasy ose l'infographie pure et dure toutefois assez fade.

Entre une certaine poésie onirique , de l'action plan-plan, un environnement sf post-apo limité, des décors et surfaces un peu vides de détails mais un fond universel qui prend sans détour la fameuse théorie Gaïa pour bakground. Bon sinon c'est franchement top ambitieux pour un premier film et même si le créateur vient du jeu vdiéo et que son œuvre reste proche de ce support , The Spirits Within n'en reste pas moins un film avec une durée assez courte à gérer : on sent pourtant une vraie âme derrière ce projet mais on a vraiment l’impression que le réalsiateur n'a pas su choisir le ton de son long-métrage d'animation. Là où ça devient original (le rapport aux rêves c'est sympa mais redondant et finalement sans saveur malgré la "clé" qui s'y trouve), on repart vers du Assez sombre et rigide, l'animation prend son ampleur sur les visages. Il ne reste pas grand chose à sauver de ce film , même sa fin à la dimension très "rivière de la Vie" à la FF7 ne possède pas toute l'émotion et la grandeur visuel du jeu vidéo fédérateur. Les musiques sont pourtant assez bonnes et par moment l’influence james Cameron d'Aliens se fait grandement ressentir sur tout le film. Les vaisseaux, les couleurs, le design général, le côté militaire (gros guns 







Alegas a écrit:J'en garde un souvenir affreux de celui-là. Je me demande encore où est le rapport avec l’œuvre originale.


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