[Killbush] Mes critiques en 2012

[osorojo]

Bien envie de le voir du coup. Je vais essayer de le choper !

Sinon, petit hs, tu pourrais remplacer ton avatar, ça me turlupine de voir un noimg à sa place !

[Killbush]

Ca vient de chez toi le no img, personne me l'a signalé

[osorojo]

Je suis donc le seul à ne pas voir ton avatar
On fera donc avec

[Scalp]

Moi aussi je vois pas son avatar.

[Val]

Moi, je le vois.

[osorojo]

C'est parce que vous devez l'avoir en cache, quand tu mates l'image linkée, elle est morte. Du coup, il suffit de l'enregistrer depuis le cache et la réhéberger pour que tout le monde puisse la voir.

[comICS-soon]

Moi non plus je le vois pas

[Killbush]

C'est parce que vous devez l'avoir en cache, quand tu mates l'image linkée, elle est morte. Du coup, il suffit de l'enregistrer depuis le cache et la réhéberger pour que tout le monde puisse la voir.

Et comment fait on ?

[osorojo]

Clic droit sur ton image > enregistrer sous sur ton bureau

Ensuite passe par http://imageshack.us/

[Killbush]

JUST HEROES - John Woo (1989)

Tourné la même année que The Killer, Just Heroes est un polar méconnu dans la filmographie du Dieu du gunfight. Mis en chantier principalement pour éponger les dettes du réalisateur Chang Cheh (idole de Woo et accessoirement un des plus grands réalisateurs de l’époque Shaw Bros), ce petit film tourné rapidement et dans des conditions budgétaires restreintes ne peut clairement pas rivaliser avec les chefs d’œuvres du réalisateur mais s’avère néanmoins très fréquentable pour les amateurs du genre.

Premier bon point : son casting. Principalement composé des anciennes stars de la Shaw Brothers (la plupart ont d’ailleurs participé bénévolement au tournage), on retrouve entre autres David Chiang, Ti Lung, Ku Feng, Lo Lieh et j’en passe, mais également Daniel Lee (le flic de The Killer) et même le jeune Stephen Chow.
Un casting de rêve pour tous les nostalgiques, même si certains sont peu présent à l’écran.

Le scénario est très classique mais suffisamment efficace : Un chef de triade est assassiné et bientôt ses lieutenants vont se disputer la succession, avec retournements de situation et fusillades à la clé.

Coté action, c’est du pur Woo et l’on retrouve tout ce qui fait sa patte légendaire : ralentis ultra iconiques, travellings à gogos, gunfights longs et superbement découpés, violence jamais aseptisée. Mais voilà, dans ce film, l’action est assez peu présente, le récit se focalisant davantage sur les personnages.
On a quand même une grosse scène d’action dès le début du film suivie de l’assassinat du boss, mais après, il faudra bien attendre 45 minutes avant de réentendre un coup de feu. L’ennui ne pointe pas le bout de son nez pour autant. Par contre, les 20 dernières minutes relèvent sacrément le niveau avec un gunfight final dans une villa qui n’est pas sans rappeler celui du Syndicat du Crime 2.

Un film que je conseille principalement aux fans de Woo ou à ceux qui veulent revoir les anciennes gloires de la Shaw avec des guns à la main !

7/10

[Heatmann]

Ah bah ouai tient je l ai pas encore vue celui la c est vrai
ca donne bien envie ce que tu raconte

[Jed Trigado]

Il est rigolo ce petit film, rien que de voir la gueule des vieilles gloires de la Shaw avec une dégaine 80's (brushing à la Patrick Sébastien inside !) et des petites bedaines jouer les acrobates du Beretta, ça se laisse regarder.

[Scalp]

Les autocitations sont bien cool ici avec Stephen Chow qui cite à tour de bras Syndicat du Crime.

[Alegas]

INTOUCHABLES - Eric Toledano et Olivier Nakache (2011)

Après un emballement médiatique délirant, plus de 17 millions d’entrées en salles et un sujet pouvant sombrer facilement dans le pathos, Intouchables partait déjà perdant à mes yeux.

Et pourtant, le film s’avère être un bon divertissement populaire, souvent drôle et jamais larmoyant. Notamment grâce à l’interprétation très naturelle d’Omar Sy, véritable pilier du film, un personnage rempli d’humour et de charisme. François Cluzet ne s’en sort pas mal dans le rôle du milliardaire tétraplégique mais aurait pu être remplacé par n’importe quel acteur compétent sans que le film en pâtisse.
On ne va pas s’attarder sur la réalisation calibrée pour une diffusion sur TF1 un dimanche soir, ni sur le scénario que tout le monde connaît.

Par contre, là où le film trouve ses limites, c’est sur l’opposition entre ce jeune de banlieue et ce milliardaire infirme, et tous les clichés qui en découlent. Le jeune noir sort forcément de prison, fume des joints, a des problèmes familiaux et écoutes de la soul. A l’inverse, le riche aime la peinture, la musique classique et voyage en jet privé.
Tout cela serait véritablement dérangeant si le film avait pour vocation d’être une étude sociologique sur la France et les rapports entre les classes sociales mais ce n’est clairement pas le cas.

On sent la sincérité des deux réalisateurs qui n’ont pas cherchés à faire autre chose qu’une comédie avec un fond social. Je pense d’ailleurs qu’ils sont les premiers surpris de l’immense succès de leur film, tant celui ci n’a pas l’air d’être fait pour exploser le box office.
Mais certains journalistes et critiques se sont tout de même chargés de politiser le film, sous entendant qu’il était un parfait véhicule promotionnel pour les idées du Président en place, certains voyant même en Intouchables un film profondément raciste (avec pour exemple la scène où Omar danse devant les amis du milliardaire, et en la comparant avec les esclaves qui dansaient devant leurs maitres pour les distraire )

Bien sur, il n’en est rien, et il faut prendre le film pour ce qu’il est : une honnête comédie porté par un duo d’acteurs qui fonctionne bien, qui ne sombre jamais dans le misérabilisme même si elle n’évite pas le piège de certains clichés récurrents du cinéma français et quelques facilités scénaristiques.

7/10

[Waylander]

T'es chaud là? T'enchaines c'est cool. Remplace moi un peu. Là j'ai des kilos à perdre puisqu'Alegas débarque à Paris en 2012. Faut que je sois beau gosse.