[Caducia] Mes critiques en 2012

[Alegas]

ben non jamais vue , y a pas mal de tarlouze en peruche et maquiller quoi , genre les liaison dangeureuse jme suis fait niquer une fois , pas 2

J'aime pas aussi Les Liaisons Dangereuses, voilà qui devrait te convaincre.

[Dunandan]

ben non jamais vue , y a pas mal de tarlouze en peruche et maquiller quoi , genre les liaison dangeureuse jme suis fait niquer une fois , pas 2

Amadeus, c'est du 10/10 direct pour moi ! Meilleur film sur la passion de la musique que je connaisse, avec un petit pont thématique avec la folie en supplément Et les perruques, comment dire, c'est d'époque (t'as pas du aimer Larry Lyndon toi )...
Et moi non plus je n'ai pas trop aimé liaisons dangereuses (7/10 maximum pour moi selon mes souvenirs) !

[angel.heart]

Ouais Amadeus c'est pas mal mais perso de Forman je préfère Hair.

[Dunandan]

A cause du style de cheveux ? (t'aimes les cheveux longs toi )

[caducia]

Death Sentence

Réalisé par James Wan Avec Kevin Bacon, Aisha Tyler Action, Drame, Thriller - USA - 1h45 2008

8.5/10

Synopsis

Entre sa carrière réussie et sa vie de famille épanouie, l'existence de Nick Hume est plutôt confortable. Pourtant, un soir, alors qu'il fait le plein d'essence avec son fils aîné, Brendan, la route de Nick va croiser celle d'un gang. Son fils n'y survivra pas.
Bien qu'arrêté, le coupable, Joe Darly, est vite libéré. Pour Nick, il n'est pas question qu'il puisse s'en tirer ainsi. Ravagé par la douleur et assoiffé de vengeance, il décide de prendre les choses en main et de punir lui-même l'assassin de son fils. Après avoir abattu Joe, Nick tente de revenir à son ancienne vie auprès de sa femme, Helen, et de son fils survivant, Lucas.
Nick croit que tout est fini, mais il a du sang sur les mains, et le grand frère de Joe, Billy, le chef du gang, est sur ses traces. Jusqu'où iront les deux hommes au nom de leur famille ?

Critique

Film efficace qui traite de la vengeance pure et dure, réalisé par James Wan - Créateur de Saw, un grand habitué d'hémoglobine donc.
La réalisation est extra je trouve plutôt nerveuse avec beaucoup de plans tremblotant caméras à l'épaule lors des courses poursuites qui donnent de l'intensité à l'image et une tension constante.

Kevin Bacon aime le risque et les rôles disparates , ici il a trouvé un rôle à sa mesure qui nécessite une vérité de jeu, car le spectateur doit se prendre au jeu du père de famille qui est prêt à tout pour se venger de la mort de son fils.
Ici, Bacon assure dans les scènes d'action où il tape dur, très dur et joue des poings, de la batte de baseball, et des gros calibres. Mais, il est aussi excellent dans son jeu en dehors des scènes d'action par exemple sur le chevet d’hôpital de son cadet qu'il croit mourant où il passe d'une déclaration d'amour plein de larmes à un regard de tueur en quelques secondes.
Prestation réussie et singulière de Nicholas Hume incarnant le bon père de famille américain et protecteur tout à fait banal dont la vie bascule le jour où son fils est presque tué sous ses yeux par une bande de voyous.

Voyant que la justice ne donnera qu'une peine minime au meurtrier de son enfant, il décide de faire justice lui-même et d'aller s'occuper du meurtrier.
L'histoire aurait pu s’arrêter là, mais le bon père de famille est tombé sur une tête encore plus dure que lui avec Billy Darly, qui a son tour décide de se venger de la mort de son frère et va s'attaquer au reste de la famille de Nicholas.
Nicholas a alors mis le doigt dans un cercle vicieux et ne peut s'en dépêtrer et du coup, il choisit d'aller jusqu'au bout de ses idées et d'exterminer toute la bande de malfrats malgré les conseils de la police.

Excellent film d'action avec un rythme très soutenu sans temps mort où on suit les massacres successifs et on compte presque les points entre le camp Hume et le camp des racailles.
Le film est assez immersif avec pas mal de gros plans, on a l'impression d’être aux premières loges de tueries.
L'ultraviolence est de mise dans ce film, ce qui est un peu too much car on a du mal à croire que M. toutlemonde est capable de se transformer en machine de guerre du jour au lendemain et se révèle plus efficace que les jeunes expérimentés de la gâchette.
On peut dire que Bacon campe un père exterminateur et rien ne résiste sur son passage, on croit voir un commando super entrainé à la fois aux corps à corps qu'à l'usage d'armes lourdes.
Une vraie descente aux enfers pour Bacon qui s'enfonce de plus en plus dans sa fixation de vengeance ultime.

Le réalisateur nous offre un film passionnant avec quelques invraisemblances:
- séquence de la baignoire où il se fait canarder dessus à 3 mètres à plusieurs reprises sans se faire toucher
- John Goodman , le père de Billy et Joe qui est ok pour que Bacon tue son 2eme fils après avoir déjà tué le 1er.
- Nicholas qui se tape la discute sur le banc avec son pire ennemi après s’être foutu sur la gueule pendant tout le film.

Visuellement irréprochable avec des touches de rouge sur certains plans pour rappeler le sang, et des flashs stroboscopiques à certains moments pour augmenter la tension.
Réalisation maitrisée et assez bourrine avec de gros dommages collatéraux dans chaque camp car les armes utilisées sont assez puissantes vu les trous de 50 cm laissés dans les murs et les jambes arrachées aussi.
On peut dire que Bacon s'en tire sans être trop amoché étant donné la bande de dégénérés qu'il avait face à lui, même s'il est loin d’être brillant à la fin de l'intrigue. On passe d'un riche homme d'affaires propre sur lui à un junky à moitié rasé, hagard avec cicatrices et hématomes. Bacon est devenu un animal proche de celui qui a tué son propre fils.

Difficile de tirer une leçon de cette histoire, car si Bacon avait juste témoigné, le petit voyou aurait eu une peine minimale, bof, bof.
et si Bacon se la joue vengeur de la mort, sa famille est décimée et se retrouve le seul survivant de tout celà et bientôt derrière les barreaux.
Une dénonciation du système judiciaire ou de l'ultra violence ?
C'est plutot une dénonciation de la vendetta personnelle et de la violence qui attire la violence.

Je pense qu'il ne faut pas forcement essayer de chercher à comprendre, mais se laisser porter par les magnifiques images livrées par le réalisateur comme la course poursuite dans le parking ou l'extermination de la bande dans leur repère. Film politiquement incorrect et une vraie claque visuelle qui ne peut pas laisser indifférent.

[caducia]

Cowboys & envahisseurs

Réalisé par Jon Favreau Avec Harrison Ford, Daniel Craig, Olivia Wilde Science fiction, Western - USA - 1h57 2011

6/10

Synopsis

Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs...

Critique

Film atypique qui mélange western et science fiction comme l'indique fort justement le titre. Un mix assez casse gueule tout de même pour rendre ce monde crédible, mais je dois dire que c'est assez réussi.
Le casting est assez réussi avec mélange d'acteurs bankables de ciné ou de séries TV face à des aliens 100% effets spéciaux.
Le film démarre avec Jake Lonergan (Daniel Craig) qui est seul dans le désert de l'Ouest américain, il est amnésique avec une grosse plaie au ventre et un bracelet étrange à son poignet. Une belle scène d'ouverture que ouvre sur un sacré mystère et on peut admirer les paysages sublimes d'Arizona avec un cowboy solitaire en 1er plan.
Jusqu'ici tout va bien, mais 1er contact avec nos amis extra terrestres après 15 minutes de normalité, une explosion qui brule tout sur son passage. Un phénomène paranormal qui ne présage rien de bon, mais aucune trace alien tout n'est que suggestion.
Ce n'est qu'un autre quart d'heure après que les aliens débarquent en force avec leurs vaisseaux pour enlever les humains façon "la guerre des mondes".
Mais après cette scène, il faudra attendre trèèssssssss longtemps avant de revoir un peu d'action qui vaille le détour, car la suite se révèle mollassonne et sans enjeu dramatique.

Casting alléchant avec Daniel Craig en personnage principal qui n'a aucun défaut, un superhéros quoi qui sauve le monde. Enfin, il nous fait un Bond vacher au regard froid et super entrainé à la gachette, peu voir pas sensible. Il incarne une brute sans coeur et sans mémoire en plus.

Harrisson Ford a un rôle plus intéressant car au contraire le Colonnel Woodrow Dolarhyde a de nombreux défauts, autoritaire voir tyrannique, bougon qui aime imposer ses idées et rabaisser les autres, qui n'aime pas se battre. Mais sous ses airs de salaud, se cache un homme sensible qui fera tout pour sauver son fils de sa capture extraterrestre et va se révéler très courageux. J'aime bien ce personnage car il met un peu d'humour dans le film avec sa façon de ronchonner ou de donneur de leçons, et le coté autodérision de H. Ford quant à son age avancé. On retrouve des regards d'Indiana Jones râleur mais pas d' humour cabotin à la Han Solo - dommage. Pas de complicité Ford / Craig qui combattent ensemble sans jamais être vraiment soudés dans leur lutte anti-aliens.

Olivia Wilde est Ella.
Une femme assez mystérieuse , bien entendu mais ce personnage est assez boiteux et tombe comme un cheveu sur la soupe. L'actrice n'est pas mise en valeur dans une robe qui ressemble à un drap, la pauvre, mais elle arrive à être simplement jolie dans ses fringues pas possible et çà c'est de la performance !
Mais, c'est surement une volonté de la réalisation qui ne veut pas mettre en valeur l'actrice pour qu'on puisse boire ses paroles sans la reluquer, oui mais bon, c'est pas très intéressant ce qu'elle raconte la mormone !

Les autres acteurs s'en sortent aussi très bien avec une palette de caractères et d'histoires contrastées, mis à part le gosse que je ne peux pas voir.

Le film n'est pas très rythmé et les apparitions aliens se font par touches et n'est pas constante, entre temps on a droit à des causeries entre cowboys ou à des danses indiennes autour du feu bien peu passionnantes qui cassent encore plus le rythme.
Quelques scènes agréables visuellement comme l’enlèvement des villageois par les vaisseaux dans la pénombre et les combats corps à corps ou à chevaux en fin d'intrigue, mais le reste du film est un peu trop sans relief et on risque de s'endormir sévère.

Pas mal d’invraisemblances et de fautes de gout.
Les cowboys qui manque de surprise et d'étonnement face à ce débarquement d’êtres lointains... les indiens qui viennent s'allier aux cowboys pour combattre ensemble les monstres, c'est un peu too much là !!!
Au départ, on a chez les humains des conflits internes que le réalisateur nous explique en long , en large et en travers, mais dès l'arrivée de l'envahisseur, tous les humains deviennent des gentils contre les méchants aliens, mon dieu !!!! Un élan de fraternité général envahit tout la population et une envie soudaine de casser des monstres aussi. Du grand n'importe quoi ! Et le meilleur reste pour la fin, où le plus méchant des méchants devient l'homme le plus généreux et bon sur Terre.

Les monstres sont assez bien réalisés dans l'ensemble avec une belle fluidité de mouvement, mais la cause de leur venue sur terre n'est pas très crédible et peut faire sourire.
Ces "bêtes" sont un mélange de crevette de "District 9", "alien" pour le coté je monte sur les parois des couloirs ou j'approche ma tête pour te montrer ma belle tête de porte bonheur.
Enfin, elles ont un coté "V" pour le coté sadique et je fais des expériences sur toi pour mieux te faire souffrir. et un coté MIB quand ils se font exploser par la jolie équipe de cowboys.

Le film est donc assez bancal avec un manque d'inspiration scénaristique, et une fin hyper décevante avec un long métrage qui se prend trop au sérieux avec des dialogues bien plats.
Long métrage assez indigeste pourtant il avait pas mal d'ingrédients pour en faire un film de qualité.

[zack_]

Death sentence

La critique de Zack.

c'est vrai que c'est un peu court je tenterai de la modifier - mais j'ai vu le film y a un moment maintenant

[caducia]

La faille

Réalisé par Gregory Hoblit Avec Anthony Hopkins, Ryan Gosling Thriller - USA - 1h28 2007

5.5/10

Synopsis

Lorsque Ted Crawford découvre que sa jeune épouse le trompe, il décide de la tuer... mais en mettant au point le crime parfait. Alors que la police arrive sur les lieux du drame, l'inspecteur Rob Nunally a deux surprises : la victime n'est pas morte, et c'est la femme avec laquelle il avait une liaison...
Avec Crawford, qui a avoué la tentative d'homicide, Willy Beachum, un ambitieux procureur adjoint, sur le point d'intégrer un prestigieux cabinet d'avocats, se voit confier cette dernière affaire. Mais dans la partie qui s'annonce, rien n'est aussi évident qu'il y paraît. Dans un redoutable jeu de manipulation, l'affaire va tourner à la confrontation de deux hommes qui ont chacun besoin de la défaite de l'autre pour servir leur plan...
Entre mensonges et ambition, entre faux-semblants et orgueil, l'affrontement va aller bien au-delà de ce que chacun avait prévu...

Critique

Film de 2007 de type thriller où Anthony Hopkins est le roi des manipulateurs et décide de tuer sa femme qui le trompe avec un flic, mais il essaye de commettre le crime parfait en prenant soin de brouiller les pistes.
Anthony Hopkins n'est pas dans son meilleur rôle, je trouve qu'il en fait des tonnes avec des regards méchants peu subtils et des provocations grossières envers l'avocat. Tueur malicieux mais trop caricatural.



Ryan Gosling est l'avocat Willy Beachum, son personnage est plus intéressant psychologiquement que celui de Hopkins car au début du film c'est la caricature du petit merdeux ambitieux qui a 97% de réussite dans ses procès. Un jeune loup qui a les dents longues qui rayent le parquet et qu'on a envie de baffer. Il a une belle place dans un cabinet mais il en veut encore plus et se fait engager dans un cabinet encore plus prestigieux.
Le voilà face à une affaire de procès pour meurtre avec Hopkins qui a fait ses aveux et où tout semble gagné d'avance pour lui, sauf qu'il n'a pas vu que Hopkins a pipé les dés dès le départ. Beachum change alors de caractère , s'implique totalement dans cette affaire quitte à foutre en l'air sa carrière. Gosling ne maitrise pas encore son jeu, et tout juste crédible.

Le scénario est assez bien écrit et tout le film repose sur le twist final très bien trouvé qui ne repose que sur un petit détail. Le reste du temps Gosling et Hopkins jouent au chat et à la souris, à savoir qui sera le plus fin des deux.
On se laisse porter par l'histoire à cause du brillant duo d'acteurs, mais à la toute fin du long métrage on se dit "tout çà pour çà". En plus, le réalisateur essaye de nous mettre sur de fausses pistes nottamment avec la fameuse machine à billes qui nous est présentée plusieurs fois, mais qui au final est juste là pour faire joli.



Le film aurait pu être un peu plus passionnant avec une menace réelle envers l'avocat qui ici ne fait que se débattre dans le vide et reste impuissant. Trop long et linéaire avec un dénouement découvert un peu trop tôt.
Film dénué de violence, et aucune scène d'action mais purement intellectuel basé sur la manipulation psychologique et la joute verbale entre les 2 acteurs.

[Heatmann]

MMmmmmmm rosamund pike

[Chuck Chan]

Amadeus, c'est du 10/10 direct pour moi ! Meilleur film sur la passion de la musique que je connaisse, avec un petit pont thématique avec la folie en supplément

Amadeus, y'a qu'à voir la dernière scène magistrale pour tomber amoureux de la musique classique. Confutatis, quoi !

C'est la fin du film, donc SPOILER
--> avancer à 1min30

Et +1 avec la Faille (le trip sur la machine à bille ), c'est le scénario d'un New York Police Judiciaire étiré sur deux heures. En plus, j'avais grillé sa stratégie de défense dès le début, et la contre-attaque finale dès la moitié du film. Décevant.

[caducia]

Daniel Craig au grand journal - Janvier 2012

Promo pour "Millenium"

Daniel Craig sera l’invité de l’émission de Michel Denisot le 12 Janvier prochain pour le promotion du prochain film de David Fincher qui sortira le 18 Janvier dans les salles obscures.


C’est en compagnie de l’actrice principale du film Rooney Mara que le fameux interprète de Bond est venu parler de la dernière production Fincher. Craig semble assez détentu mais assez froid et peu expansif, alors que Rooney Mara est peu habituée à ce genre d’interviews et on le voit à la nervosité du mouvement constant des pieds sous la table…

Craig raconte que Fincher est un superbe réalisateur et qui lui a demandé de prendre un peu de poids pour incarner le journaliste de Millenium, mais nos 2 acteurs ont du bosser dur car Fincher recherche la perfection des prises et aime les refaire jusqu’à obtenir la perfection, on peut s’approcher de 90 prises pour une scène.

Mais Craig et Mara seraient prêts à retravailler avec lui et ont tous deux signer pour les films des épisodes II et III de la saga, on ignore encore si Fincher sera aussi de la partie.

Daniel Craig avoue avoir lu le 1er tome de la saga et à demi-mot le tome II et III mais j’y crois pas trop, il n’a pas l’air investi ni transcendé par le projet et quand on lui demande si c’est un film à Oscars, il y a un gros blanc…

Daniel Craig nous confie aussi qu’il est plein tournage de Bond jusqu’au mois de Mai, mais il n’en dit pas plus, suspense sauf qu’il apprécie la James Bond Girl française.

L’actrice Rooney Mara avoue ne pas être spécialement fan de Bond et a du en voir qu’un seul dans sa vie, mais Daniel Craig n’est pas très au point en vue et quand on lui montre des actrices françaises ayant joué des James Bond Girls, il ne tilte pas : problème de Jet flag sans doute, on lui pardonne. (Il avait l’air un peu fatigué et de petits yeux.)

Pour les Oscars, il voterai certainement pour les films “Moneyball” ou “the artist” (mais là j’y crois moins, c’est plutôt pour faire plaisir au public français).

En attendant de voir “Millenium” en salles pour juger de la qualité du film, n'ayant pas vu les films originaux ni lu les livres.

Fin de l'interview, on fait sortir le public pour une pause entre deux séances d'enregistrement, puis on me stoppe dans le couloir, et voilà M. Daniel Craig qui débarque pour quitter le plateau en passant juste devant moi, le temps de le saluer et lui arracher un sourire ( pas évident à faire car il ne sourit pas beaucoup).


Rendez-vous le 12 janvier pour la vidéo de l’interview.

Sinon, il y avait aussi l'équipe de la vérité si je mens III mais c'est une autre ambiance...

[caducia]

Dream house

Réalisé par John Carpenter Avec mber Heard, Mamie Gummer, Danielle Panabaker Epouvante-horreur - USA - 1h28 2012

6/10

Synopsis

Le film raconte l'histoire d'une jeune femme (Amber Heard) qui est internée contre son gré dans une mystérieuse institution psychiatrique dans les années 60. Complètement désorientée, elle ne sait pas pourquoi elle a été emmenée là et elle n'a aucun souvenir de la vie qu'elle avait avant de se retrouver à cet endroit. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'est pas en sécurité.

Critique

Depuis "Ghosts of Mars" de 2001, aucune nouvelle du maitre John Carpenter sur grand écran, çà commence à faire long... Le retour du maitre est assez mitigé avec "The Ward" qui se déroule en huis clos dans un asile de fous. Un début énigmatique avec une ambiance old school alléchante.

L'ambiance glauque et malsaine est mise en place dès le départ avec une petite ambiance 60's dans les vêtements et les locaux, on a l'impression de débarquer dans un hôpital psychiatrique tentaculaire inquiétant comme dans l’hôtel de Shining. Mais, bon c'est un peu du déjà vu tout celà...et un peu cliché, il suffit de regarder les scènes d'asile de Rob Zombie et voir que toujours à peu près la même chose : un grand bâtiment froid et presque vide peuplé d'un petit nombre de gardiens et soignants ( comme dans "le nid de coucou"), des couloirs interdits mais qui donnent envie de se sauver vers l'inconnu. Des méthodes de traitement barbares et brutales.
Des infirmiers aux intentions douteuses à la terminator II.



Seule originalité du récit, la présence d'un soupçon de fantastique dans cet asile qui se fait préssentir assez tôt dans le film et attise la curiosité du spectateur qui se demande quelle est la vraie nature de cette chose qui hante cette maison de fous.
L'autre point fort du film sont les habitantes de l'asile qui ont chacune une personnalité complexe.
Amber Heard est Kirsten.
Étrange d'avoir internée cette fille qui a l'air saine d'esprit mais qui a juste des problèmes de mémoire et a cramé une maison. Elle n'a pas trop sa place parmi les autres filles de l'établissement. Elle ressort forcement du lot car elle ne se soumet pas aux règles et cherche à se sauver et découvrir le sombre passé de l'asile. Amber Heard est tout à fait crédible dans ce rôle, ce qui change de certains rôles de potiches blondes écervelées (Rhum Express, Helldriver...) En plus, ses vêtements larges et retro ne la mettent pas en valeur qui casse son image de Pin-up.

A coté de Amber, quelques nanas un peu dérangées psychologiquement l'entourent.
Enfin à coté du nid de coucou, on ne peut pas dire qu'elles soient profondément démentes.
Il y a une qui se prend pour une petite fille et s'habille en écolière (refus de grandir / schizophrénie) on la croirait sortie de Sucker Punch, une qui est un peu plus violente et provocatrice, et une dépressive qui voit tout en noir et fait de beaux dessins. Au final, ces nanas ne sont pas bien méchantes, surement camisolées par les médicaments.



Amber est donc au départ la seule à se rebeller et à fouiner pour découvrir quel esprit la hante et pourquoi les habitantes disparaissent une à une...Carpenter sème des indices pour créer une ambiance malsaine et étrange puis on découvre vite qui est le mauvais esprit, ce qui est bien dommage car le suspense retombe quand on voit le visage du responsable .

un sosie de l'exorciste en quelques sortes

Le film est agréable à visionner car assez rythmé, et les habitantes se font dézinguer assez régulièrement, mais celà devient assez répétitif, même si Carpenter utilise très bien la musique angoissante sur certaines scènes pour en amplifier l'enjeu ou l'horreur.
Celà donne un film plutôt moyen avec Amber qui court dans les couloirs sans trop savoir où aller en cherchant ses copines.
Sur le dernier quart d'heure où on voit carrément le fantôme s'en prendre à elle, je trouve que le maquillage est assez mauvais et peu crédible pour le coup, il aurait fallu jouer avec les ombres et garder un peu de mystère car là c'est moche.
Cet asile n'est pas assez sombre (moins flippant que dans "le nid de coucou"), pas assez de jeu de lumière et les personnages sont pas assez déjantées, trop lisses. L'univers glauque qu'on a semblé deviner au début se dissipe et est inexistant en fin de film avec un twist final très cliché qui plombe tout le film. Le spectateur pour sursauter quelques fois mais le maitre du suspense ne le maitrise plus du tout.

Scénario peu original sans surprise pour un film agréable à voir une fois unique mais là j'ai voulu le revoir et c'est plutôt décevant si on connait déjà la trame de l'histoire. Très décevant pour un Carpenter.

[zack_]

Pourquoi ne pas mettre la news dans le topic Millénium?

[caducia]

oui, je ne savais pas trop où poster car c'est un peu fourre tout.

[caducia]

A Dangerous Method

Réalisé par David Cronenberg Avec Keira Knightley, Michael Fassbender, Viggo Mortensen Drame -Britannique, allemand, canadien, suisse- 1h39 2011

6/10

Synopsis

Sabina Spielrein, une jeune femme souffrant d'hystérie, est soignée par le psychanalyste Carl Jung. Elle devient bientôt sa maîtresse en même temps que sa patiente. Leur relation est révélée lorsque Sabina rentre en contact avec Sigmund Freud...

Critique

Un film que j'attendais avec une grande impatience car réalisateur de talent et casting de folie. David Cronenberg nous livre un film hyper sérieux loin de la violence de ses deux derniers longs métrages en s'entourant d'un trio d'acteurs brillants.
Film d'époque réaliste mélant psychanalyse et romance sans fanfreluche.

Keira Knightley incarne Sabrina Spielrein, la patiente du Dr. Yung.
Performance incroyable de cette actrice de 26 ans avec une grosse prise de risque, cassant son image complétement et nous entraine dans ses crises d'hystérie et se livre à la fois à son psy et au spectateur sans retenue, grimaçante, hurlante , gesticulante. Une prestation criante de vérité qui pourra étonner les personnes qui n'ont jamais assisté à des crises de folie. Malgré ces phases où ses souvenirs et rêves sont exprimés à l'écran, en dehors de celles-ci Keira reste assez calme et sage d'une rare élégance et convaincante.



Michael Fassbender est le Dr Young.
On peut dire qu'il est assez méconnaissable et mystérieux avec ce look particulier du début du 20eme siècle avec du lunettes qui ressemblent à des lorgnons, cheveux plaqués et costumes sombres, pas très glamour du tout ce psy. Mais, c'est bien connu que ceux qui se font analyser tombent amoureux de leur psy et Keira ne va pas échapper à la règle : la théorie du transfert amoureux du patient envers son psy.
L'acteur est très crédible et il est déchiré entre les sentiments interdits envers sa patiente et ceux pour sa femme qui se sont un peu atténués avec le temps bien sur.
Fassbender livre une prestation honorable mais bien loin de rôles plus forts comme dans "shame" ou "hunger", son rôle de Young ne lui permet pas de faire partager ses émotions.



Viggo Mortensen incarne le Dr Freud, pionnier de la psychanalyse.
Grosse déception car Viggo Mortenssen a un rôle assez limité dans l'intrigue se limitant à quelques apparitions. Physiquement il ne ressemble pas à Freud, mais çà c'est secondaire.
Un style vestimentaire et physique identique à celui de Young avec la barbe en plus, très strict. Les quelques scènes de Viggo sont intéressantes mais il reste difficile à suivre en VO avec une diction médiocre (mais je ne lui en tiens pas du tout rigueur, à moi d'améliorer mon anglais et déboucher mes oreilles et puis, il a qu'à retirer son cigare de temps en temps). Il campe un homme hautain, empli d'orgueil. Prestation impeccable comme à son habitude.

Cronenberg n'innove pas niveau intrigue et thèmes abordés ultra-classiques pour un film très fidèle à l'histoire : trouble de l'identité, analyse des rêves et du subconscient, relation ambiguë patient / analyste. Pas de prises de risques niveau scénaristique ni réalisation chirurgicale.
Le spectateur devra donc se contenter de trouver l'originalité du récit dans les interprétations brillantes des acteurs surtout de Keira et des relations tourmentées Freud / Young / Sabrina.
Les amateurs de psychanalyse vont retrouver leurs idoles à l'écran en train de débattre de leur différence de point de vue sur la façon de soigner l'esprit humain. Freud ne jure que par une interprétation sexuelle et Young sur l'expérience personnelle et émotionnelle propre à chacun. Cronenberg décrit une époque puritaine où les gens étaient corsetés physiquement et moralement.



Film trop conventionnel qui manque de relief aurait été un peu plus attrayant s'il avait porté sur les pulsions, les idées sombres, la violence des thèmes chers au réalisateur habituellement qui semble avoir fait une croix dessus. Vincent Cassel fait une apparition remarquée car c'est une des seules scènes marquantes du film mais lui ressemble à un vrai clochard avec de vraies valises sous les yeux.
Les quelques scènes de sexe entre Sabrina et Young sont assez fades voir ridicules digne d'un film sadomaso au rabais sans réelle transgression. Je pense que même la série "Desperate housewifes" a osé des scènes plus choc.
Les personnages sont beaucoup trop sérieux dans leur carcan social plein de respect malgré leur largesse d'esprit.

Des dialogues superficiels à rallonge qui tournent en rond et ne vont pas au bout des choses et ne font que les effleurer avec deux médecins qui semblent peu impliqués mais deux observateurs analysant des cobayes en laissant de coté l'aspect humain.
Film monotone sans audace qui ne m'a pas captivée car trop classique et fidèle à l'histoire qui manque d'un brin de folie sauvé par un casting brillant.