[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Stratège (Le) - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 05 Jan 2012, 17:20

Le Stratège

Réalisé par Bennett Miller

Avec Brad Pitt, Jonah Hill
Comédie dramatique -USA - 2h13 2011

6/10







Synopsis

Voici l’histoire vraie de Billy Beane, un ancien joueur de baseball prometteur qui, à défaut d’avoir réussi sur le terrain, décida de tenter sa chance en dirigeant une équipe comme personne ne l’avait fait auparavant…

Alors que la saison 2002 se profile, Billy Beane, le manager général des Oakland Athletics, est confronté à une situation difficile : sa petite équipe a encore perdu ses meilleurs joueurs, attirés par les grands clubs et leurs gros salaires. Bien décidé à gagner malgré tout, il cherche des solutions qui ne coûtent rien et auxquelles personne n’aurait pensé avant… Il va s’appuyer sur des théories statistiques et engager Peter Brand, un économiste amateur de chiffres issu de Yale. Ensemble, contre tous les principes, ils reconsidèrent la valeur de chaque joueur sur la base des statistiques et réunissent une brochette de laissés-pour-compte oubliés par l’establishment du baseball. Trop bizarres, trop vieux, blessés ou posant trop de problèmes, tous ces joueurs ont en commun des capacités sous-évaluées. Avec leurs méthodes et leur équipe de bras cassés, Beane et Brand s’attirent les moqueries et l’hostilité de la vieille garde, des médias et des fans, jusqu’à ce que les premiers résultats tombent… Sans le savoir, Beane est en train de révolutionner toute la pratique d’un des sports les plus populaires du monde.


Critique

Pour une fois je trouve que le titre original "Moneyball" et le titre français "le stratège", même s'ils ne signifient pas la même chose résument assez bien film qui n' a rien à voir avec un film sportif classique qui ne sont pas ma tasse de thé en général, mais qui mettent en évidence la bravoure, le courage et l'endurance des joueurs avec parfois un coté cul-cul la praline et de bons sentiments.
Ici, on assiste plus au coté coulisses du baseball avec un manager Brad Pitt qui va révolutionner la façon de diriger une équipe en se basant sur les statistiques des joueurs pour former la meilleure équipe possible avec un budget limité.
Et oui, au lieu de prendre des superstars qui remplissent les stades mais qui n'ont pas que des qualités et qui plombent le budget du club, Billy Beane décide d'engager un analyste (Jonah Hill) qui a su trouver les points forts de joueurs de seconde zone (mais qui ne coutent pas les yeux de la tête) à travers les statistiques. Grace à ces études approfondies du profil des joueurs, Beane arrive au fil du temps à recruter des joueurs has been mais à joueur de leurs meilleurs atouts.

Le scénario basé sur une histoire vraie et mettant en exergue l'intelligence à la fois du manager mais aussi de l’analyste. Le long métrage ne fait que prouver que leur aventure n'a pas été facile et semée d'embuches, mais se révèle payante. La réalisation se focalise beaucoup sur le personnage de Brad Pitt au centre de l'intrigue, avec une mise en évidence de son caractère atypique et aussi sur sa vie de famille.
Brad Pitt est assez juste dans son jeu et incarne un homme assez discret, un homme de l'ombre qui fait surtout marcher ses méninges et reste assez distant vis à vis du terrain.
Un directeur qui impose ses choix stratégiques, mais qui une fois le match démarré laissent les choses se faire et souhaite n'assister à aucun match et recevoir le minimum d' informations au cours du match. Un homme assez singulier et solitaire superstitieux, très cérébral qui ne veut pas s'impliquer dans le coté humain du jeu et reste professionnel et froid, même quand il doit virer un joueur.
Ce personnage est facilement critiquable et demeure peu sympathique, dénué d'émotions sauf envers sa fille avec une belle image de fin qui nous dévoile la vraie nature de Billy, dommage que cet aspect du bonhomme ne soit qu’anecdotique.

Image


Billy ne voit dans le baseball aucune aventure humaine mais du business Expédiant et enchainant ses échanges et achats de joueurs entre club comme de simples pions en ayant toujours une idée derrière la tète.
Célà donne un coté assez moderne à ce sport avec une déshumanisation d'un simple jeu qui se transforme en usine à fric, l'aspect équipe soudée et joie partagée joueurs spectateur est inexistante.

Film assez déstabilisant plutôt froid mais intelligent tout comme Beane.
Mais, moi qui n'aime pas beaucoup le sport, je déteste encore plus le coté machine à fric et commercial sous jasent alors que le coté performance humaine est en second plan.
En revanche, on notera une scène qui se détache du reste de l'intrigue quand Peter Brand (Jonah Hill) montre des images d'un match au manager pour lui démontrer que les statistiques peuvent se tromper parfois et que tout es possible au baseball, une belle leçon qui montre la magie du sport où rien n'est joué d'avance, hélas ce coté là est tout juste évoqué pour contrebalancer les idées de Beane.

Image


Les acteurs sont dans l'ensemble crédibles.
Un Brad Pitt vieillissant au visage creusé empli de tristesse et de réflexions la plupart du temps, très renfermé sur lui même mais qui entre en transe quand un coup de génie lui vient. Pour moi, performance pas extraordinaire non plus.
Jonah Hill est un analyste au physique assez disgracieux, mais tout droit sorti de Yale, il a des neurones qui marchent plutôt bien et est de très bon conseil. Un rôle inhabituel pour l'acteur, mais idem je ne trouve rien de spécial à son jeu.
Philip Seymour Hoffman est le coach. Crane rasé et bedonnant. Un rôle vraiment pas sa hauteur et n'importe quel acteur de seconde zone aurait fait l'affaire car sans intérêt.

Image


Le film prend le contrepied des thèmes classiques comme l'adversité, surpasser ses limites, l'esprit d'équipe.
Le rythme est assez lent avec quelques longueurs inutiles, mais très réaliste.

Pour ma part, je n'ai pas trop accroché à l'histoire car ce n'est pas mon sujet de prédilection et le film est un peu trop linéaire et se résume à une histoire de pognon et statistiques délaissant le coté passion du sport.
Ce qui aurait été intéressant de savoir c'est si les dirigeants de club actuels se basent sur la stratégie de Beane purement rationnelle ou est-ce qu'ils continuent à engager des têtes d'affiche en perte de vitesse pour remplir les stades et vendre du merchandising.
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Black Death - 6,5/10

Messagepar caducia » Jeu 05 Jan 2012, 20:34

Black Death

Réalisé par Christopher Smith

Avec Sean Bean, Eddie Redmayne
Epouvante-horreur, Aventure - Allemagne - 1h42 2009

6.5/10


Image

Synopsis

Alors que la première épidémie de peste bubonique ravage l'Angleterre, un jeune moine nommé Osmund reçoit la mission d'accompagner un groupe de chevaliers, menés par le rustre Ulric, pour enquêter sur d'étranges phénomènes se produisant dans un petit village reculé. Il semblerait en effet que, en ce lieu, les morts reviennent à la vie. Comprenant que cela est le fait d'un nécromancien ayant un lien particulier avec le village, ils se lancent à sa recherche et finissent bientôt par le trouver en la personne de la mystérieuse beauté Langiva. Mais quand Osmund, déchiré entre son amour pour Dieu et celui pour une jeune femme, accepte de passer un pacte avec la nécromancienne, l'horreur de son véritable voyage ne fait que commencer...


Critique

Film de Christopher Smith qui a pas mal travaillé la photographie avec beaucoup de jeu de contraste, présence forte de la nature avec des plans sur les roseaux, les champs ou les silhouettes d'arbres,les marais, pour un univers sombre qui nous est présenté où on a l' impression que même la nature lutte contre la mort omniprésente.
Univers "le nom de la rose" qui oscille entre moines, chevaliers, sorciers et villageois où on distingue mal où se situe le bien du mal car les preux chevaliers n'ont pas des gueules d'anges, seul le jeune moine Osmund (Eddie Redmayne ) campe un jeune innocent, qui n'est pas si innocent que çà.
Le réalisateur aime nous lancer de fausses pistes et joue sur les apparences angéliques ou maléfiques de certains mais nous révèlent en cours de récit que presque tous ont des choses à cacher.

Image


Le début du long métrage est assez classique avec une mise en marche de ces compagnons sur une route hostile, un scénario ressemblant vaguement au "Dernier des Templiers" mais qui est largement plus brillant que celui-ci.
Mélange d'aventure et de sorcellerie, le coté surnaturel n'apparait qu'en milieu de film laissant un commencement plus classique mais néanmoins brutal pour la présentation des compagnons d'armes.
Certains acteurs sortent évidement du lot :
Sean bean au look impeccable, tout droit sorti du "seigneur des anneaux" ou "Game of the thrones" . Belle prestance à l'écran, même si le réalisateur a choisi de laisser sa place aux autres, on ne voit que lui avec son regard perçant. Personnage leader, plein de courage et de foi.
Eddie Redmayne (Osmund) , un petit jeune qui promet et nous révèle de grandes qualités de jeu dans un même film avec une facilité déconcertante, passant du moine timide et frêle à un chevalier courageux dans les traces de Ulrik.
Les autres acteurs sont excellents avec de vraies "gueules", charismatiques. Enfin, des héros qui n'en n'ont pas le look.

Image


Film assez fort visuellement avec pas mal de scènes violentes, mais ce n'est pas un vague enchainement de scènes gores mais ces plans sont justifiés et souvent précédés de torture physique ou psychologique les rendant encore plus fortes que les images elles-mêmes.
Ainsi, nos chers chevaliers qui sont capturés en prisonniers d'une fosse remplie d'eau (cf. voyage au bout de l'enfer), le spectateur ne présage rien de bon pour eux, mais le réalisateur va au delà de nos idées et nous livre une leçon de bravoure et de souffrance ultime.

Film assez marquant et efficace sans violence gratuite, très réaliste dans un univers morbide bien retranscrit.
Atmosphère pesante et images fortes avec un coté surnaturel qui renforce la tension mystérieuse.
Dommage pour la fin qui ne nous livre la totale vérité quant à l'identité de la sorcière, à savoir si c'était juste une meneuse de secte, une manipulatrice ou une vraie sorcière dotée de pouvoirs magiques...fin bancale.
Le spectateur se laisse aisément porter par l'intrigue et le devenir de ses protagonistes atypiques face à une force inconnue mais toute puissante avec une réalisation réaliste soignée qui ose montrer les choses.
A voir, même si le film reste perfectible.
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Insurgés (Les) - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 05 Jan 2012, 23:38

Les insurgés

Réalisé par Edward Zwick

Avec Daniel Craig, Liev Schreiber
Guerre - USA - 2h17 2009

6/10



Synopsis

En 1941, les armées d'Hitler envahissent l'Europe. Leur implacable progression coûte la vie à des millions de juifs. Pour trois hommes, cette tragédie marque le début d'une guerre dans la guerre. Lorsque leur petit village d'Europe de l'Est est envahi, les frères Bielski se réfugient dans une profonde forêt qu'ils connaissent depuis leur enfance. Ils se contentent d'abord de survivre mais la rumeur de leur exploit se répand et d'autres les rejoignent, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, prêts à tout risquer pour rester vivants et libres. Peu à peu, les trois frères vont recueillir des centaines de pourchassés et contrecarrer les plans de leurs redoutables attaquants. Face à l'adversité, au nom de ceux qu'ils ont perdu, ils vont sauver plus d'un millier de vies...


Critique

Nième film sur la 2nd guerre mondiale adapté de faits réels mais ici on est loin des champs de batailles mais on suit la fuite de frères d'Europe de l'Est qui fuit les rafles Juives en se cachant dans la foret car ils sont les seuls survivants de leur famille.
Les frères sont bien entendus très soudés mais bien vite d'autres familles vont venir se greffer à leur groupe ce qui représente un handicap, car plus de bouches à nourrir et moins de discrétion niveau planque, ce qui crée une tension au sein de leur groupe.
Leur groupe va peu à peu faire boule de neige et assembler une centaine de personnes pour former une communauté.(1200 à la fin)

L'un des frères Tuvia Bielski (Daniel Craig) le plus âge accepte volontiers ces nouveaux venus et reste solidaire envers eux. Tuvia est un personnage réfléchi et tacticien et optimiste, tel Moise menant son peuple vers la terre sainte. Il incarnele sauveur, un vrai espoir pour sa communauté qu'il va essayer de structurer et d'organiser du mieux qu'il le peut. En tous cas, il luttera toujours pour ne pas devenir une bête.
N' ayant pas vu toute la filmographie de Craig mais quelques films, je dois dire que c'est son rôle le plus abouti émotionnellement mais il impose sa carrure et son charisme.

Alors que Zus (Liev Schreiber ) voit d'un mauvais œil ces fardeaux et a un caractère plus rebelle et provocateur que Tuvia. Zus croit dur comme fer à la vengeance, ce qui est loin d’être l'opinion de son frère. D'un caractère plutôt spontané, franc,vengeur et bourrin (un peu comme Victor Creed dans "Wolverine" d'ailleurs).

Ce qui nous offre deux visions des choses au sein de la même fratrie, mais au fond quelle était la bonne attitude à avoir ?
La rivalité est constante au cours du film et chacun essaye de prendre le dessus sur l'autre jusqu'à ce qu'il y ait un clash d'idées et que le camp se scinde entre "ceux qui se battent" et "ceux qui attendent de se faire tuer".
On suit ainsi en parallèle la destinée des 2 frères où l'un est une machine à tuer et l'autre leader d'une communauté essayant de grappiller quelques instants de bonheur dans ce chaos.

Image


Asael Bielski (Jamie Bell - vu dans "billy elliot" ou "tintin") interprète le petit frère que Tuvia et Zus doivent protéger. Frangin qui au passage va s’amouracher de Mia Wasikowska (jane Eyre / Alice au pays des merveilles)
D'une jeune ado il va devenir un vrai résistant.

Edward Zwick est aux manettes et est d'une grande maitrise des couleurs qui sont délavées et sublime aussi la lumière des sous bois. Il montre aussi la rudesse de l'hiver avec des images en noir et blanc avec musique pesante contrastant avec les images de printemps.
Il joue aussi sur les regards et les émotions nombreuses dans cette intrigue mais dans l'ensemble sa réalisation est trop formelle.
Une troupe d'égarés emplis de doute face aux horreurs de la guerre avec un avenir incertain.
Zwick utilise magnifiquement la bande son bien travaillée, et utilise des ralentis pour souligne l'hyper violence ou un sifflement assourdissant pour simuler la surdité après une explosion.

Des scènes fortes comme celle où le gamin découvre un charnier avec des centaines de corps gisants en pleine foret.
De nombreux thèmes sont abordés comme le fil entre sa propre survie et la solidarité envers les autres, la trahison, la survie dans des conditions précaires, le sacrifice, dignité. On pourra lui reprocher trop de sensiblerie et de conformisme dans cette célébration de la droiture d’âme et d’héroïsme qui tombe un peu dans des clichés convenus.
Dommage que les Juifs du camps qui ne sont pas leaders ne soient qu'une galerie de portraits du campement et ne sont que des moutons et il n'y a pas tellement de tensions entre les gens qui se contente de se plaindre en silence. Les femmes apparaissent comme des petits êtres fragiles et simples objets sexuels.

Image

Malgré pas mal de points positifs, le film poignant manque de rythme et tend à ennuyer le spectateur avec quelques discours inutiles et séquences ridicules (mariage sous la neige par exemple, Craig sur un cheval blanc tenant un discours à la braveheart).
La tension présente en début de long métrage retombe assez vite avec les discours interminables et le grand manque d'action et la succession de clichés racoleurs pour donner un film plutôt larmoyant sans rebondissement.
Un petit bout d'histoire à la sauce hollywoodienne.
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Re: Black Death - 6,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 05 Jan 2012, 23:39

caducia a écrit:Dommage pour la fin qui ne nous livre la totale vérité quant à l'identité de la sorcière, à savoir si c'était juste une meneuse de secte, une manipulatrice ou une vraie sorcière dotée de pouvoirs magiques...fin bancale.


Depuis quand une fin ouverte est une fin bancale ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 06 Jan 2012, 07:53

C'est une fin bancale quand on comprend pas le film :mrgreen:
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Re: Black Death - 6,5/10

Messagepar caducia » Ven 06 Jan 2012, 10:36

Alegas a écrit:
caducia a écrit:Dommage pour la fin qui ne nous livre la totale vérité quant à l'identité de la sorcière, à savoir si c'était juste une meneuse de secte, une manipulatrice ou une vraie sorcière dotée de pouvoirs magiques...fin bancale.


Depuis quand une fin ouverte est une fin bancale ?


la fin aurait été correcte si on s'était arreté à cette histoire de sorcière mais le fait de revoir Osmond poursuivre la chasse aux sorcières et çà s'arrete là, c'est pas très bien fichu, je trouve, çà n'apporte rien.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 06 Jan 2012, 10:54

Pourquoi ça n'apporte rien ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 06 Jan 2012, 11:17

Bah ouais au contraire ça continue largement la thématique du film qui dit que n'importe quel homme, de guerre ou de Dieu, peut devenir un jour seulement l'ombre de ce qu'il a été avant. Et non seulement ça permet de creuser le perso de Sean Bean (qui du coup aurait très bien pu connaître la même histoire qu'Osmund vu le tournant de celui-ci) mais en plus ça donne un épilogue très philosophique vis à vis du fait que chaque être humain tente toujours de faire ce qu'il lui semble bon, même si cela dépasse les limites du raisonnable (c'est d'ailleurs clairement l'un des multiples messages du film).
Franchement Black Death faut pas se limiter à son apparence trompeuse, c'est pas juste un film médiéval réalisé par un honnête réalisateur de films de genre, Black Death c'est juste l'un des films les plus intelligents que j'ai pu voir de ma vie, je découvre plusieurs nouvelles pistes de lecture à chaque vision (j'ai découvert le film il y a 6 mois et je l'ai déjà vu 4 fois) et ça c'est clairement la marque d'un grand film.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Ven 06 Jan 2012, 11:31

parce que çà montre juste que la sorcière rode encore quelque part et c'est tout, Osmund est obsédé par celle-ci et va arreter n'importe quelle nana bizarre, je trouve çà bof, bof.
je suis peut etre passée à coté du truc avec mon esprit plutot rationnel.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 06 Jan 2012, 11:39

Bein non c'est pas bof, ça montre que le gars le plus "sain" d'esprit peut devenir le pire extrémiste, c'est basique comme message mais ça fonctionne et c'est surtout très bien amené.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Ven 06 Jan 2012, 12:27

bref, on attend Black Death II :super:
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Labyrinthe de pan (Le) - 9/10

Messagepar caducia » Sam 07 Jan 2012, 14:09

Le Labyrinthe de Pan

Réalisé par Guillermo del Toro

Avec S. Lopez
Fantastique - USA espagnol, mexicain - 1h52 2006

9/10




Synopsis

Espagne, 1944. Fin de la guerre.
Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter... .


Critique

Film singulier de Guillermo del Toro qui mélange habillement la cruauté de la guerre civile Espagnole et l'univers féérique d'Ofelia.
Je n'avais pas eu l'occasion de le revoir depuis sa sortie cinéma et je me souviens à l'époque avoir été déconcertée par ce curieux mélange rêve / réalité , moi qui m'attendais à un film 100% imaginaire et à découvrir un monde peuplé de bêtes étranges dans tous les coins. On peut aisément comprendre que ce long métrage ne peut pas plaire à tout le monde, soit vous entrez dans cet univers étrange, soit vous y êtes hermétique et çà sera bien dommage.

Film réalisé brillamment avec un contraste énorme entre la cruauté de la vie et le monde d' Ophelia, mais ce monde "de rêve" est loin d’être parfait mais semé d'embuches c'est ce qui en fait la force du film.
On notera l'incroyable performance de Sergi López, méconnaissable, sec et absolument ignoble qui aurait campé un méchant de James Bond parfait par son esprit torturé de dictateur implacable. Personnage tyrannique sombre avec une droiture militaire et une étroitesse d'esprit qui nous livre des scènes d'une rare violence, et c'est rare de voir un "chef des méchants" se salir les mains. Pour moi, ce sont les scènes les plus marquantes du film où Del Toro nous montre tout obligeant le spectateur à assister aux tortures de A à Z.

Ivana Baquero est la jeune Ofelia. Cette gamine joue assez bien mais je n'ai pas été touchée par sa performance, je ne sais pas pourquoi, un peu trop lisse, je n'arrive pas à percevoir les sentiments qu'elle exprime à l'écran.
Enfin, son personnage est quand même très mature à cause de sa vie pas facile avec une famille déchirée et elle essaye de s'échapper de cette triste réalité dans la lecture et ses rêves. Elle incarne le lien entre les deux mondes qui coexistent dans ce film.

Image


Del Toro bascule en permanence entre la vie réelle plein d'absurdités et de violence gratuite en marquant le contraste riches / pauvres et entre le monde onirique crée par Ofelia qui puise à la fois dans les livres et dans réalité pour générer un monde peuplée d’être angéliques et démoniaques.
Les monstres sont assez particuliers dans leur aspect physique et dans leur attitude aussi, on peut les trouver laids ou magnifiques selon les personnes, ce ne sont pas des êtres "clean" et formatés Disney où on peut les catégoriser gentils ou méchants à la 1ere vue, mais il faut se laisser plonger dans l'histoire pour découvrir leur vraie nature.
Tout celà est bien exprimé avec la transformation de l'insecte qui se métamorphose visuellement en fée classique pour coller à l'image que se fait Ofelia des fées et qui montre que l'aspect visuel est secondaire mais que c'est la nature profonde de l’être qui compte.

Le personnage de Pan est un dieu de la lune à la base, normal qu'il peuple les rêves de la jeune fille. Être empli de symboles, mélange d'homme et de bête et qui là pour charmer Ofelia et est une sorte de guide à travers de labyrinthe et c'est lui qui lui inculque les règles et lui lance des défis à relever pour prouver que son âme est pure et que le monde réel ne l'a pas pervertie. Les épreuves du conte sont à la mesure de la cruauté des franquistes et de leur chef.




Del Toro a particulièrement bien réussi ce personnage qui est inquiétant mais fascinant et on ne sait pas trop penser de lui. Il est aussi un mélange de costumes latex réel , feuillages etc... mais aussi effets numériques réussis, on ne sait pas s’il est réel ou imaginaire. Dans la mythologie, il symbolise plein de choses : dieu des enfers, vivant dans un royaume souterrain mais représente la sagesse avant tout ainsi que la fertilité. Un être difficile à situer tentateur et séduisant qu' Ofelia va devoir suivre.
Del Toro ne multiplie pas les créatures étranges qui peuple l'univers féerique et ce n'est pas plus mal que se s'éparpiller en bestioles accessoires sans intérêt.

Le monde féérique et enchanteur au début devient vite effrayant et cruel avec Ofelia qui doit déambuler dans ce milieu peuplé de monstres repoussant tout en restant la plus pure possible face à ces créatures gluantes et repoussantes. Del Toro nous montre une Ofelia innocente et pure mais qui n'est pas parfaite et va échouer lors d'une épreuve et succomber à la gourmandise.

Le film est une sorte de parcours initiatique avec une fin tragique mais magique loin d’être linéaire il berce le spectateur par ses images visuellement dérangeantes dans les deux mondes parallèles et qui ne livre pas d'explications nettes sur son œuvre, c'est au spectateur de devoir décrypter tout celà.
Il montre que dans le monde réel il est facile de distinguer le bien du mal mais que dans les rêves, tout est flou et semé d'embuches mais que si on reste respectueux et simplement juste on arrive à y survivre.
Film magnifique difficile à classer mais magistral.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 07 Jan 2012, 17:09

Il faudrait que je me le remate ce film, et bonne critique :super: !
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Malveillance - 7/10

Messagepar caducia » Sam 07 Jan 2012, 20:47

Malveillance

Réalisé par Jaume Balagueró

Avec Luis Tosar, Marta Etura
Thriller - Espagnol - 1h42 2012

7/10




Malveillance (2012)


Synopsis

César est un gardien d’immeuble toujours disponible, efficace et discret. Disponible pour s’immiscer dans la vie des habitants jusqu’à les connaître par cœur ; discret quand il emploie ses nuits à détruire leur bonheur ; efficace quand il s’acharne jusqu’à l’obsession sur Clara, une jeune femme insouciante et heureuse.


Critique

Fort du succès de la saga [Rec] , Jaume Balagueró nous livre un film beaucoup moins trash avec une intrigue basée sur la paranoïa et beaucoup de suspense avec ce "Malveillance" qui ressemble plus à un thriller qu'à un film d'horreur. L'intrigue peut vaguement ressembler au "locataire" de Polanski avec un voisin à l'esprit dérangé qui s'insinue dans l'intimité d'une femme et qui la drogue pour abuser d'elle et la manipuler.

Luis Tosar incarne César, un acteur qui a une filmographie essentiellement espagnole mis à part le rôle furtif de bad guy dans Miami Vice de M. Mann. Acteur de talent ici, et on peut dire qu'il a la gueule de l'emploi avec une allure très sombre et inquiétante.
César est un personnage très déprimé qui souffre de sa solitude extrême et du fait qu'il est quasi transparent envers les locataires de son immeuble qui lui disent à peine bonjour et ne lui parlent que pour lui demander un service, il n'a aucune considération ni reconnaissance et il rejette les rares personnes qui "le captent" ou il aime à les faire souffrir. Un être assez dérangé donc qui est à la fois à la recherche du bonheur de vivre et son bonheur à lui est de rendre les gens malheureux c'est pourquoi il va s'en prendre à Clara (Marta Etura ) qui malgré les ennuis est une éternelle optimiste et croque la vie à pleine dents.
Marta Etura est l'opposé de César. Attirante, jeune et vivant au jour le jour sans arrière pensées, pleine de vie.

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Le film vous plonge dans une atmosphère très pesante et malsaine avec un regard inhabituel car d'habitude on se place du coté de la victime mais ici, on se situe aux cotés du détraqué et on assiste à tous ses rituels et préparatifs de tordu ainsi qu'à ses méfaits comme si on était aux 1eres loges.

Toute l'action se passe dans un immeuble ancien art déco (comme dans REC) avec une gestion à l'ancienne avec un gardien qui est une vraie fouine et se charge de dépanner les gens comme homme à tout faire, de l'entretien ou de rendre de menus service. Mais, cet immeuble ancien aurait pu cacher de vilains secrets mais ici, il ne sert qu'à créer une ambiance vieillotte.

L'intrigue en elle-même n'a rien d'extraordinaire et c'est du déjà vu , même si le réalisateur va assez loin dans les choses malsaines que Cesar fait subir à Clara à son insu. Film qui joue à fond le suspense et la tension paranoïaque et pour le coup, le film est assez contemplatif aux cotés de Cesar qui épie ses victimes ou effectue ses petits rituels de préparation à la Dexter. C'est loin d’être un homme brouillon mais au contraire, il soigne chaque détail pour ne jamais se faire prendre, ce qui montre qu'à la base il est très intelligent mais que c'est son passé qui a laissé des traces indélébiles sur son esprit.

C'est à la fois un être réfléchi et manipulateur qui aime se jouer de ses victimes comme des marionnettes et furtivement, en se cachant, en utilisant des petites doses de poison, de façon à que ses actions ne se remarquent pas tout de suite. Mais, il sait aussi agir dans l'urgence et a des pulsions meurtrières qui lui évitent d’être à découvert ce qui mettrait fin à ses actes.
C'est pourquoi le film n'a pas un rythme soutenu mais distille l'action à dose homéopathique pour garder le spectateur en haleine et obtenir une tension crescendo et mettre en scène un être profondément malsain qui se délecte du malheur des autres.

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Cesar est un pervers dans toute son ampleur qui fait du mal dans le dos des gens par son coté manipulateur, et posant quelques bombes à retardement, mais en les affrontant aussi : scène plutôt sanglante mais il sait aussi faire le mal par les mots en utilisant des paroles dures (ex avec Mlle Veronica).

Selon moi, l'ambiance ultra pesante est réussie et coté casting il est aussi excellent avec une petite galerie de portraits des locataires qui apportent une touche de fraicheur car si on s'était attaché qu'à la relation malsaine Cesar / Clara, le film aurait vite tourné en rond.
Le réalisateur nous offre un cinéma envoutant de qualité par ses images aux cotés de Cesar malgré un rythme peu soutenu (moi qui aime bien l'action, j'ai trouvé çà un peu mou, un petit montage pour raccourcir certains passages çà m'aurait bien plu) pour un film en huit clos glauque dans le style "Harry, un ami qui vous veut du bien" sauce espagnole.
La fin ne m'a pas trop plu car le mystère est dissipé et explose au visage de Clara, dommage.

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Je suis un peu déçue car je pense voir un film d'horreur et ce manque d'action pure et de sang me laisse un peu sur ma faim, même si le film est très honorable et surtout que je ne suis pas très fan du cinéma espagnol.
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Dream house - 2/10

Messagepar caducia » Sam 07 Jan 2012, 22:38

Dream house

Réalisé par Jim Sheridan

Avec Daniel Craig, Naomi Watts
Thriller, Drame - USA - 1h31 2011

2/10


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Synopsis

[center]Editeur à succès, Will Atenton quitte son emploi à New York pour déménager avec sa femme et ses enfants dans une ville pittoresque de Nouvelle Angleterre. En s’installant, ils découvrent que leur maison de rêve a été le théâtre du meurtre d’une mère et ses deux enfants. Toute la ville pense que l’auteur n’est autre que le père qui a survécu aux siens.


Critique

Jim Sheridan est un réalisateur de talent avec "brothers" qui était un long métrage réussi et prenant, ici il s'attaque à un remake de "dream house" avec un sacré casting : Daniel Craig, Naomi Watts, Rachel Weisz...
Hélas, les acteurs sont ici mal utilisés. Daniel Craig assure comme il le peut, mais Naomi Watts a un role digne d'une apparition et Rachel Weisz n'est qu'un fantôme.
Daniel Craig qui capillairement parlant peut mieux faire est assez crédible, mais ne pourra pas se dépêtrer de cette galère car le réalisateur n'est pas un habitué du genre fantastico-dramatique.

Will Atenton est avant tout un citadin qui déménage dans une petite bourgade tranquille et éloignée : super classique de mettre en scène un héros dans un environnement inconnu où il se sent mal à l'aise et où il se passe des faits étranges.
Le début du film est assez crédible même s'il est très convenu mais reste efficace avec son lot de mystère et une ambiance assez sombre dans une famille américaine parfaite.
Hélas, Jim Sheridan s'inspire de beaucoup de films du genre "Shutter island", "le 6eme sens" ou encore "shining" et nous ressert les vieux trucs des maisons hantées où le héros a du mal à trouver l'origine des choses étranges qui arrivent chez lui. Début narratif sans imagination ni originalité sur la peur de inconnu mais bon attendons la suite...

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1er twist arrive assez tôt mais est assez attendu sans surprise puisque le réalisateur avait largement disséminé des indices sur la nature des esprits qui hantent la "maison de rêve". C'est donc avec une grande maladresse que l'histoire Amytivillesque qui oscille entre ennui et ridicule devient "fantastique" mais aucun jeu de lumière travaillée et un montage désastreux illogique. avec des flash backs mal maitrisés.

L'ennui est installé avec de gros clichés et scènes ridiculissimes avec R. Weisz en jolie potiche et Naomi Watts en deperate voisine qui est en mode hallucinée devant ces révélations attendues mal amenées. Des personnages secondaires complètement survolés et aucune profondeur psychologique de l'écrivain.

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2eme twist assez énorme mais qu'on sent aussi venir à des kilomètres qui plombe littéralement le long métrage vaguement inspiré de M. Night Shyamalan et gâche l'énorme potentiel du film avec ce dénouement bâclé.
Tous les éléments du film sont ici mal exploités et tournent au ridicule. Avec une double personnalité qui réside principalement au changement de la coupe de cheveux : si, si !!!

Film banal et insignifiant avec des secrets gros comme une maison qui est donc un naufrage cinématographique et un bon recyclage de clichés avec une pointe de romantisme à l'eau de rose, son scénario alambiqué et trame sonore dégoulinante. Un vrai gâchis pour un résultat indigeste au possible qui cumule les maladresses.
Pour se faire une idée du film, il suffit de regarder la bande annonce qui en 2 minutes chrono vous révélera tout et vous fera gagner 1h30 de votre vie.
De la bonne soupe 100 % réchauffée.
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