[Alegas] Mes Critiques en 2012

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 16 Jan 2012, 19:57

Bein si je dis qu'un western est bien c'est qu'il est bien :mrgreen: , après si t'as aimé celui là tu peux voir les 4 autres avec Stewart et ceux avec Fonda et Cooper, c'est tout quasiment du même niveau, tout les films sont d'une maitrise technique bluffante.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 16 Jan 2012, 19:59

Winchester ( je radote :oops: ) c est meme assez original et frais :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Lun 16 Jan 2012, 20:30

Scalp a écrit:c'est tout quasiment du même niveau, tout les films sont d'une maitrise technique bluffante.


Par contre, autant les scènes en extérieurs sont vraiment bien, autant les scènes d'intérieurs sont trop classiques à mon goût. Après faut dire que je suis pas fan à quelques exceptions près du cinéma de studio. Là pour le coup c'est même pas la réalisation qui fait monter la note mais bien le scénario (la relation avec le vieux qui rêve de sa maison dans l'Utah) et surtout le perso de Stewart (en plus c'est typiquement le genre d'acteurs qui peut m'énerver à force mais là ça passe tout seul). Par contre, paye ton perso féminin bien lourdingue. :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 16 Jan 2012, 20:43

Bein tu verras la scène d'intérieur de L'Homme de l'ouest, ça pue pas le studio et c'est génial, après les personnages féminin oue c'est toujours un peu le maillon faible.
Le duel final est quand même techniquement très réussit.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Lun 16 Jan 2012, 21:37

Le duel est original je te l'accorde mais à part le truc de la cloche je vois pas trop le grand cinéma que tu décris dans ta critique.
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Du Rififi Chez Les Hommes - 8,5/10

Messagepar Alegas » Mar 17 Jan 2012, 02:24

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Du Rififi Chez Les Hommes de Jules Dassin

(1955)


Première rencontre personnelle avec le cinéma de Jules Dassin et une jolie petite claque à l'arrivée, d'autant plus que je n'attendais absolument rien du film. Du Rififi chez les Hommes se révèle être tout simplement l'un des meilleurs films de braquage que j'ai pu voir mais est en plus une œuvre surprenante, commençant comme film de gangsters (et pour le coup c'est très réussi, de loin les gangsters français les plus convaincants que j'ai pu voir dans ma courte vie de cinéphile) pour finir en film noir nihiliste. Le film est surtout une ode au sens de l'honneur et de la dignité et l'on sens véritablement l'influence que Dassin a pu avoir sur le cinéma de Melville. Le script est une petite merveille puisqu'il aborde finalement énormément de thèmes sur une durée qui ne se fait jamais ressentir, et si le début du film prend son temps (l'action non-stop commence véritablement avec la préparation du braquage) c'est pour mieux poser les relations entre personnages qui seront déterminantes pour la dernière heure de métrage (le sort de l'expert en coffres, joué par Dassin lui-même, mais aussi la scène finale de Carl Mönher qui malgré sa courte durée est très poignante). Les protagonistes du film sont vraiment travaillés et cela donne du cinéma vraiment intense, rien que la scène du braquage, chef-d’œuvre d'intensité silencieuse durant près d'une demi-heure, ne fonctionnerait pas sans l'attachement du spectateur envers ces gangsters pas forcément charismatiques mais assurément attachants. Quand à la mise en scène, elle se révèle résolument moderne (pour le coup, le prix à Cannes est vraiment mérité), avec plusieurs scènes en extérieur vraiment réussies qui permettent de mettre en valeur un Paris qui s'éloigne des clichés habituels (il est étonnant par ailleurs de voir à quel point Dassin, américain exilé en France, a su en peu de temps comment capter une telle ville). Et que dire de la scène du braquage, clairement LA séquence à retenir, avec une science de la tension qui atteint des hauteurs inespérées sans jamais user d'artifices foireux. Du Rififi chez les Hommes a en plus le mérite de poser un constat pessimiste sur les personnages qu'ils met en scène, avec principalement le lent déclin du personnage de Jean Servais (excellent acteur par ailleurs) qui malgré ses intentions louables finira comme ses semblables, dans un univers de gangsters où l'on se permet de tirer dans le dos et de kidnapper les enfants. Un excellent film sur le crépuscule du gangster iconique qui donne clairement envie de se pencher un peu plus sur la carrière de Jules Dassin, une très bonne découverte, je conseille vivement.

NOTE : 8,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Kakemono » Mar 17 Jan 2012, 10:07

:super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mar 17 Jan 2012, 14:44

Alegas a écrit:Le duel est original je te l'accorde mais à part le truc de la cloche je vois pas trop le grand cinéma que tu décris dans ta critique.


T'es trop habitué au cinéma moderne, Mann c'est une économie de mouvement avec un découpage qui peut être inventif ( Winchester 73 atteint des sommets ) ou efficace, c'est une représentation de la violence assez cash pour l'époque, pourquoi c'est du grand cinéma ? bein parce que avec peu de choses Mann rend ses séquences ultra vivante.

Sinon ça va elle est bien ta critique du Dassin, ça laisse un espoir pour la suite.
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Je suis un aventurier - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 18 Jan 2012, 16:52

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The Far Country (Je suis un Aventurier) de Anthony Mann

(1954)


Un western sympathique qui, malgré quelques défauts, arrive tout de même à produire encore un certain charme aujourd'hui. On est ici clairement dans un récit assez classique du genre mais The Far Country se distingue véritablement via deux détails qui font toute la différence, à savoir le lieu de l'action (Seattle, l'Alaska puis le Canada) mais aussi le personnage joué par James Stewart, véritable anti-héros qui change totalement la vision du film. Dès le départ, on nous présente Jeff Webster comme un protagoniste antipathique, capable de tuer des hommes de sang-froid, prêt à tout pour ne pas se faire avoir et surtout incapable de s'attacher véritablement à qui que ce soit. Une telle psychologie donne des scènes vraiment intéressantes, avec des choix extrêmes aussi drôles (le fait de repousser les femmes) que tragiques (notamment la séquence où tout le monde se retourne contre lui lorsqu'il décide de rester les bras croisés face à un accident d'avalanche) mais aussi une évolution particulièrement prenante qui fait toute la force du métrage. James Stewart est, de plus, plutôt bon là où parfois il a tendance à répéter les mêmes personnages, et sa relation avec sa figure paternelle est vraiment touchante, notamment dans leur dernière scène aux relents crépusculaires qui rappelle que les rêves de chacun sont très souvent inaccessibles, surtout dans une voie comme celle-ci. Le film entier regorge de petits détails qui font toute la différence, ainsi la cloche, élément très secondaire, prend toute son importance dans la dernière séquence du film, assez étonnante par ailleurs puisque le duel habituel se finit ici dans la boue, et où l'on n'hésite pas à tirer dans les jambes de son adversaire pour le voir ramper. John McIntire est vraiment excellent en bad guy (avec des motivations très louables en plus), dommage en revanche qu'aucun autre antagoniste ne vient étoffer le script qui manque un peu d'une réelle menace, à ce niveau là le film décolle vraiment uniquement dans la dernière demi-heure qui pour le coup est vraiment très prenante. Quand à la réalisation d'Anthony Mann, j'ai encore du mal à comprendre en quoi c'est un grand réalisateur. Autant le bonhomme se débrouille très bien dans les scènes en extérieurs (l'Alaska est très bien mis en valeur) autant les scènes de studio sont très convenues. Pas un grand western donc, mais le film mérite néanmoins le coup d’œil. Il a en plus le mérite de me donner envie de continuer ma lancée sur les westerns de Mann.

NOTE : 7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mer 18 Jan 2012, 16:57

moi je mettrai un peu plus en note , mais sinon oui , pareil j ai bcp aimer le lieux de l'action , le type meme d ambiance naturel dont je rafole
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 18 Jan 2012, 16:58

Alegas t'as besoin de lunette si tu te rends pas compte que c'est un grand réal.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mer 18 Jan 2012, 17:02

d'ailleur dans moult ouvrage sur le cinema en general , d autre sur le western , ou meme des dossier sur Mann ect.... the far country est souvent voir toujour analyser et placer comme la collaboration majeur thematiquement et a retenir entre stewart et mann
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Mer 18 Jan 2012, 17:03

Efficace et bon oui, grand faut pas déconner quand même et pourtant j'aime bien Mann :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 18 Jan 2012, 17:04

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Conan le barbare - 7,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 19 Jan 2012, 01:59

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Conan The Barbarian (Conan le Barbare) de John Millius

(1982)


Excellente surprise très inattendue pour le coup. Découvrir Conan The Barbarian à l'heure d'aujourd'hui est un exercice risqué tant le film de John Millius peut accuser de son âge pour certains, et s'il est indéniable que les années ne font pas que du bien à ce pilier de l'heroïc-fantasy au cinéma, il serait toutefois idiot de refuser de voir la puissance que dégage encore l’œuvre 30 ans après sa création. La première chose que l'on remarque à la vision de Conan, c'est véritablement le fait de découvrir le centre de plusieurs fantasmes encore actifs aujourd'hui, des fantasmes qui, irrémédiablement, provoquent des influences. Et découvrir Conan en 2012, c'est aussi découvrir une œuvre maîtresse qui a, de façon plus ou moins prononcée, inspiré quantités d’œuvres de toutes sortes. Que ce soit l'introduction reprise dans God Of War 3, le passage de la prière repris chez John McTiernan dans The 13th Warrior ou encore la musique devenue aussi culte que l’œuvre elle-même, Conan The Barbarian est un film qui se doit d'être respecté tant il posait dès le début des années 80 les bases d'une culture qui explosera 20 ans plus tard avec l'adaptation cinématographique de Lord Of The Rings. Tout commence avec un écran noir, des basses puissantes se font ressentir pendant qu'un sorcier conte au spectateur le récit d'un guerrier hors-norme, celui qui, par la vengeance, traversera le monde entier, connaîtra maintes cultures et qui, par le sort du destin, rencontrera finalement son but ultime, mais celui aussi qui causera sa perte en tant qu'être humain. Car oui, Conan est un film bien plus dense qu'il ne pourrait le faire croire. Via une introduction tout simplement excellente et presque totalement muette, Millius arrive à poser les bases de son univers et signe déjà des minutes marquantes pour n'importe quel cinéphile. L'attaque du village, sans être un monument de mise en scène, est particulièrement réussi, et que dire de l’exécution de la mère de Conan, d'une violence hors-champ étonnante, qui achève littéralement le spectateur avant de l'embarquer dans une ellipse temporelle qui est clairement l'une des plus intelligentes que j'ai pu voir. Disons le toutefois d'entrée, Conan The Barbarian n'est clairement pas un film exempt de défauts. Si le scénario se veut très dense pour qui cherchera les thématiques abordées, il faut toutefois préciser que l’œuvre en elle-même est gâchée par une volonté de créer le spectacle pour le spectacle. Et années 80 oblige, la retenue est loin d'être appliquée, le principal effet de cette volonté étant Conan lui-même, interprété par un Arnol Schwarzenegger qui singe bien plus le rôle qu'autre chose (heureusement par ailleurs que son nombre de répliques soit si limité) et qui le rend beaucoup trop lourdaud via un physique de Mr. Univers qui ne colle pas du tout au personnage. Les scènes d'action le concernant sont souvent proches de tomber dans le ridicule (le montage avec les gladiateurs est vraiment loin d'être convaincant) et font oublier l'essence même du personnage traitée dans les vingt premières minutes du métrage, à savoir que Conan, en plus d'être un guerrier, est aussi un homme instruit, contrairement à la plupart de ses semblables. Un détail important qui est pourtant totalement sous-traité à partir du moment où Conan est libéré de sa condition d'esclave.

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La première demi-heure du métrage est donc clairement le meilleur passage du film, le reste, malgré ses qualités diverses, n'arrivant jamais à retrouver la puissance mythologique que Millius a pu accorder au début de son film. Enfin, l'autre point faible du film vient véritablement de quelques choix artistiques douteux, comme cette apparition kitsch de walkyrie dans l'une des dernières séquences, la transformation de Thulsa Doom en serpent géant (transformation qui n'a non seulement aucune explication mais qui en plus ne sert en rien le récit) et bien d'autres petits détails (la machine de l'ellipse tourne pendant des années, mais on ne saura jamais à quoi elle sert) qui ont tendance à titiller. En revanche, certains effets vieillissent plutôt bien, le combat contre le serpent géant, malgré sa très courte durée, est loin d'être mauvais. Hormis ces quelques défauts, le film est tout simplement très bon, accusant très bien de son âge grâce à des décors étonnants (l'Arbre de la Douleur), un script prenant (les relations entre personnages ne sont pas toutes exemplaires mais la love story a le mérite de s'éloigner de ce qui se fait habituellement) et surtout grâce à la composition de Basil Poledouris. Inutile de le nier, le film perdrait toute sa puissance sans sa bande-son magistrale, une bande-son que je ne pensais pas du tout connaître mais que j'avais finalement entendu indirectement depuis des années (impossible de me souvenir où j'ai pu entendre le thème des combats, en revanche le thème de l'amitié est l'une des musiques utilisées en fond d'ambiance dans le Donjon de Naheulbeuk). Difficile d'imaginer l'introduction sans la fabuleuse partition musicale qui l'accompagne, l'un n'allant clairement pas sans l'autre. Enfin, le film jouit en plus d'un plutôt bon casting en ce qui concerne les personnages secondaires, mention spéciale à James Earl Jones, terrible en bad guy (avoir joué Dark Vador ça doit aider un peu) et Sandahl Bergman très convaincante dans le rôle de Valéria (en plus elle marche sur les murs donc respect). Quand à la mise en scène de John Millius, elle est réellement convaincante sans chercher à faire du grand cinéma. Les combats sont suffisamment prenants et l'introduction est superbe, inutile donc de chercher la petite bête de ce côté là. Une très bonne surprise donc que cette découverte qui avait pourtant de quoi rebuter. Par Crom, ça donnerait presque envie de se le revoir en HD !

NOTE : 7,5/10
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