[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Catch.44 - 2/10

Messagepar caducia » Jeu 02 Fév 2012, 17:38

Catch .44

Réalisé par Aaron Harvey

Avec Bruce Willis, Nikki Reed
Action, Drame, Western,USA - 2011

2/10







Synopsis

Tes, Dawn et Kara arrivent à peine à s'en sortir avec leurs petits boulots à Las Vegas. Mais leurs vies sont bouleversées lorsqu'elles acceptent de travailler pour un caïd local du nom de Mel. Leurs vies menacées, elles doivent faire face à un tueur à gages psychotique, un trafiquant et un cuisinier dépressif.


Critique

Film vraiment dépourvu d’intérêt que j'ai vu par simple curiosité pour son casting : Bruce Willis, Forest Whitaker ....Aaron Harvey , le réalisateur s'inspire de Tarantino avec un long métrage dans un bled paumé aux USA avec une intrigue sur des truands et trafics en tous genres où tous les protagonistes sont plus ou moins impliqués et où chacun veut trahir l'autre pour son propre profit d'où un sac de nœuds pas possible.
Les personnages sont issus d'un milieu plutôt modeste et pas très futés.
Enfin, on a droit à des dialogues qui n'en finissent pas qui prennent au moins 95% du film dans le style "boulevard de la mort" au dessous de la ceinture avec un rythme mega soporifique et des persos qui ont deux de tension. Des actrices sexy dans des bars de secondes zones qui se font draguer...on a déjà vu çà 10.000 fois.

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Par exemple, on assiste à une scène entre 3 personnes qui se tiennent en joug et ils discutent pendant au moins un quart d'heure avant de se tirer dessous, c'est ridicule et irréaliste.
En plus, il n'y a pas d'humour ou presque ou sinon j'ai pas accroché à leurs vannes à deux sous.
Bruce Willis est peu présent et a un rôle très limité, fait vraiment déchet de l'humanité.
Malin Akerman est celle qui s'en sort le mieux avec un rôle un peu plus étoffé.
L'intrigue est volontairement décousue avec quelques flashbacks qui arrivent comme un cheveu sur la soupe permettant de mieux comprendre l'action présente.

Réalisation plutôt approximative, dialogues interminables, action très limitée, acteurs connus à la dérive.
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Film: Sans compromis
Note: 3/10
Auteur: Heatmann

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J.Edgar - 7/10

Messagepar caducia » Jeu 02 Fév 2012, 20:33

J. Edgar

Réalisé par Clint Eastwood

Avec Leonardo DiCaprio, Naomi Watts
Biopic, Drame,USA,2h15- 2012

7/10








Synopsis

Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.


Critique

Biopic dans les coulisses des bureaux du FBI et l'intimité de Hoover.
Le film n'est pas linéaire dans son récit mais on bascule entre les années 70 (quand Hoover travaillait sur sa bio) et l’histoire du FBI soit 48 ans.
La personnalité de Hoover est intéressante car il a un coté professionnel très déterminé et droit, et coté personnel, il est plus fragile et plus renfermé.
Hoover est à l'origine de nombreuses avancées dans l'investigation : recueil de données, fichage, classification, information / désinformation, image médiatique, méthodes d’enquête et analyse...Le film permet de découvrir qu'avec de petits moyens au départ, Hoover a réussi à bâtir un empire par sa détermination et son influence. Du point de vue historique, le film est prenant nous plongeant dans les coulisses d'une vraie institution en pleine éclosion dans le film, où comment avec des bouts de ficelle on parvient à monter une organisation reconnue mondialement en s'entourant de spécialistes dans des domaines de compétence variées avec des méthodes innovantes.
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Coté intime, on découvre un Hoover ambitieux qui se cherche, avec un repli sur lui même au départ et cet homme qui mise beaucoup sur l'apparence, avec les costards sur mesure, un allure sportive et pas un cheveu qui dépasse. Il n'aime pas beaucoup la compagnie, et ensuite il va avoir des tendances homosexuelles refoulées qui sont un peu à l'encontre de l'image qu'il veut donner. Etre perfectionniste, fidèle,paranoïaque et sensible vivant une histoire d'amour impossible. Homme complexe et visionnaire mais raciste et menteur. Un infirme social mais un terrible prédateur.

Di Caprio excelle encore dans un rôle historique qui lui colle si bien à la peau, avec une belle performance d'acteur. En revanche le maquillage dont il est affublé n'est pas de très bonne facture et gâche son jeu car on ne voit que çà.

L'ambiance du long métrage est assez lourde et tragique et se noircit plus on avance dans le récit.
Le mélange de fresque historique et enjeux intimes est bien dosé, mais le réalisateur n'apporte pas de touche personnelle.
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Eastwood livre un long métrage classique froid, mais il a du mal à nous tenir en haleine jusqu'au bout du film qui devient monotone dans la seconde partie du long métrage avec des allers-retours temporels qui lassent. Alors que les présidents défilent sous ses fenêtres, la vie personnelle de Hoover ne change pas d'un iota et non épanoui avec le culte du secret avec un portrait d'un homme antipathique et vulnérable.
Le jeune ambitieux détenant tous les secrets de la nation est devenu un vieux dinosaure périmé et seul.
Le spectateur va-t-il retenir l'histoire du FBI ou celle de la vie trouble de son créateur à la personnalité ambiguë ? Film très honorable mais qui manque un peu de peps et de prise de risque.
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Rhum Express - 5,5/10

Messagepar caducia » Ven 03 Fév 2012, 16:39

Rhum Express

Réalisé par Bruce Robinson

Avec Johnny Depp, Aaron Eckhart
Comédie, Aventure,USA,2h00- 2011

5.5/10








Synopsis

Lassé de sa vie new-yorkaise, Paul Kemp s’expatrie sur l’île paradisiaque de Porto Rico. Très vite, il adopte le rythme de la vie locale, fait de douceur de vivre et de beaucoup de rhum… Paul est engagé par un modeste journal local, le San Juan Star, dirigé par Lotterman. Il tombe aussi sous le charme de la très belle Chenault, une jeune femme fiancée à Sanderson, un homme d’affaires mouillé dans des contrats immobiliers douteux. Sanderson fait partie du nombre croissant d’entrepreneurs américains bien décidés à transformer la magnifique île en un paradis capitaliste réservé aux riches. Lorsque Kemp est engagé par Sanderson pour écrire un article élogieux sur son dernier plan véreux, il se retrouve face à un vrai choix : soit il met sa plume au service de cet homme d’affaires corrompu, soit il dénonce tout et révèle les trafics sordides. Sur l’île et ailleurs, son choix va faire des vagues…


Critique

Film assez déroutant basé sur le journal de Thompson, grand pote de Johnny Depp et dont la personnalité avait inspiré Le "Las Vegas Parano".
Ici, on reprend un peu les mêmes ingrédients avec beaucoup d'alcool, des femmes, du soleil, un lieu paradisiaque et de drôles d'aventures...sauf que Rhum Express reste bien gentillet par rapport à Las Vegas Parano qui allait loin dans les délires et hallucinations mettant en scène les personnages dans des situations rocambolesque, "Rhum express" est donc plutôt édulcoré, c'est juste un hommage que voulait rendre J. Depp à son ami disparu.

Le film nous plonge à Puerto Rico qui est une ile appartenant aux USA mais où tout le monde cause espagnol.
Cette ile est un peu comme toutes les iles paradisiaques un paradoxe, car sous ses airs de carte postale parfaite on voit des touristes US friqués qui viennent un peu comme à Vegas pour se divertir aux casinos, hôtels de luxe, plages privées, bowlings et passer du bon temps alors que si on sort des sentiers battus, on tombe sur un tout autre monde non fabriqué avec une misère humaine , bidonvilles , mendicité et système D de la survie. Et pour y être allée il y a longtemps, c'est vrai qu'il n'y a que quelques mètres à faire pour rencontrer les locaux qui sont dans l’extrême dénouement et voient défiler les touristes friqués sans jamais se mélanger à eux. Le réalisateur Bruce Robinson montre bien cette vie insulaire à deux vitesses sur Puerto Rico , ce qui est valable dans toutes les iles du monde.
On a quand même droit à de bien belles images de plages au sable fins avec des voiliers, palmiers, fêtes de bourgeois dans des palaces luxueux et belles voitures.
D'un autre coté, les locaux qui vivent dans des taudis faits de taules ondulées ou carcasses de voitures.
Ambiance 60's avec les voitures d'époque, bien sympa avec un BO latino qui colle bien aux images.

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Le personnage de J. Depp (Paul Kemp) évolue entre ces deux univers opposés tout au long du film, et il se sent mal à l'aise dans les deux. Plutôt gêné du grand luxe et excès des plus riches, et mal à l'aise de voir un monde de misère qu'il ne peut pas sauver.
Kemp est un drôle de loustic, journaliste plus ou moins talentueux qui débarque à Puerto Rico comme un cheveu sur la soupe pour un journal pas très renommé, et il n'a pas l'air très motivé pour le job.
La scène d'ouverture digne de "very bad trip" est assez excellente et la pub autour du film s'est faite dessus d'ailleurs, on s'attend à du grand délire et des cuites successives plongeant le journaliste dans des situations folles et décalées, mais à part quelques trucs marrant, le film ne décolle pas vraiment et ne va pas au bout des choses niveau délire. Depp joue constamment le mec imbibé à coté de ses pompes qui n'a pas d'ambition, vie au jour le jour où le vent le porte....Son jeu est agréable et crédible sans trop de surjeu.
En revanche, le personnage central de Paul reste au final assez sage, car à part enchainer les verres sans s'en rendre compte et être au mauvais endroit au mauvais moment, ce personnage est assez fade, toujours à l'ouest, ne prend pas de décision, se laisse facilement influencer.

Celui de Moburg - un autre journaliste - est plus intéressant, joué par Giovanni Ribisi et beaucoup plus déjanté que celui de Paul car Moburg se saoule avec des doses beaucoup plus élevées, et en plus il se drogue avec tout ce qu'il passe...bref, c'est le roi de tous les excès un vrai déchet ambulant proche du personnage de Depp dans "las vegas parano" pour le coup.

L'aout charme du film - Amber Heard - n'est pas très présente au final, c'est un peu de la publicité mensongère de la mettre dans la bande annonce et en tête d'affiche.

Le script nous fait suivre les pérégrinations du journaliste sur l'ile, au jour le jour qui déambule à la fois dans les belles villas et hôtels de luxe pour la minute d'après débarquer dans un troquet paumé ou dans sa piaule insalubre. Le film joue sur l'humour avec le comique de situation où Depp et ses acolytes se fourrent à force de lever le coude et de ne pas trop faire travailler leurs méninges, mais au final, le film ne part pas trop à la dérive et reste gentillet et bon enfant. On admirera les paysages aux couleurs magiques et les courbes de Amber mais l'histoire en elle-même est peu passionnante.

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Les images restent plaisantes à regarder avec une palette d'ambiance : fiesta, vaudou, combats de coq, ballade sur la plage, virées en voiture.
On ne sait pas trop quel est le but du film, nous faire rire, rêver, voyager ou dénoncer la dénaturation des iles au détriment de la population locale.
Ce n'est que par son ambiance particulière dépaysante que le film possède un certain cachet et un certain charme mais pas par son script qui manque de folie.
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Gladiator - 9/10

Messagepar caducia » Ven 03 Fév 2012, 17:41

Gladiator

Réalisé par Ridley Scott

Avec Russell Crowe, Joaquin Phoenix, Connie Nielsen
Peplum,USA,UK 2h35- 2000

9/10








Synopsis

Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l'empereur Marc Aurèle, qu'il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de MarcAurèle, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d'esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance


Critique

Film que je n'ai pas revu beaucoup de fois, et pourtant film qui frôle l'excellence avec quelques défauts minimes si on veut chipoter. Ridley Scott relance le genre qui avait un peu périclité.

Le scénario très richement écrit est terriblement bien équilibré se basant librement sur l'histoire de Maximum le général devenu esclave puis gladiateur avec un focus sur le triangle amoureux Maximus / Lucilla / Commode.
La distribution est presque parfaite avec des acteurs peu renommés pour l'époque mais qui depuis sont devenus des stars bankables.
Russell Crowe , un des acteurs que je n'apprécie pas tellement en général, assure un de ses meilleurs rôles, même s'il manque un peu de crédibilité niveau musculature qui est proche de zéro, un petit effort la dessus çà ne lui aurait pas fait de mal. Son personnage est tout en maitrise, zen dans 90% des scènes du film et qui intériorise ses sentiments pour faire passer Rome avant tout et lui louer fidélité.
Personnage un peu trop parfait, courageux, loyal, passionné, maitre du combat. Crowe dégage un sacré charisme en Maximum ce qui est loin d’être évident affublé de costumes d'époque, et je trouve que son charisme s'est envolé depuis. Héros proche de Braveheart qui sait mener ses troupes par sa bravoure à toute épreuve, personnage un peu trop parfait.
Image


Joaquin Phoenix en empereur Commode. Pour moi, c'est le rôle le plus fort du film avec un personnage ambigu, qui est à la fois un empereur puissant vicieux avide de pouvoir mais aussi un petit garçon lâche qui va chialer dans le giron de sa sœur et qui a peur du noir. Un des plus beaux rôles de Phoenix qui l'a relevé au grand public, même si à l'époque il a quelques kilos en trop, il joue de façon subtile et arrive à transmettre des émotions d'un simple regard. Cet empereur felon névrosé incarne le mal absolu et a des relations interdites avec sa sœur qu'il aime par dessus tout sans que ce soit réciproque.

Le réalisateur allie puissance du récit épique et des images grâce aux effets spéciaux qui permettent de faire des merveilles et donner de la grandeur aux décors, même s'ils ne sont pas 100 % au point de nos jours et restent plutôt voyants.
Les combats sont une des forces du long métrage et sont parmi les moments forts du film avec un véritable enjeu et une mort certaine pour l'un des deux gladiateurs. Ils sont de bonne facture et bien réalisés permettant d'admirer les chorégraphies avec des images léchées contrairement à des films plus récents qui offrent des combats brouillon et les combats ne misent pas trop sur l'hémoglobine.
En revanche, je trouve que Scott veut en faire un peu trop en ajoutant des tigres dans l'arène, ce qui n'apporte rien du tout et affuble certains combattants de coiffure pseudo punk qui ne collent pas avec l'époque. De même, au début du film, l'espèce de fourgon blindé qui transporte les puissants fait un peu tache dans le décor historique. Idem pour le buste de marbre dans le campement itinérant. Le film contient ainsi quelques détails anachroniques (bouteille de gaz dans le char ) ou illogiques qui peut attirer l’œil du spectateur avisé et dénote avec l'authenticité de la reconstitution.
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Film spectaculaire et grandiose avec une belle mise en scène de jeux de combats, bien rythmé préservant le suspense du vainqueur. Le Colisée fait un peu fake mais çà s'oublie rapidement quand on est pris dans le feu de l'action.
De même, Scott insère quelques couchers de soleil rose sur certaines scènes, çà fait un peu kitch et too much.
Les costumes sont assez crédibles sauf peut être les tenues de Connie Nielsen qui ne sont pas de simples toges mais des robes hautes coutures qui ne rentrent pas dans le cadre historique.

Les dialogues sont aussi un point fort du film car il y en a beaucoup mais aucun n'est inutile et sert le récit, ne trainant pas en longueur.

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Scott insère des scènes de poésie et de surnaturel dans un peplum avec audace et utilise le coté religieux de Maximum qui souhaite rejoindre sa famille dans l'au délà, ainsi voit-on les fameuses scènes bucoliques avec la main caressant le blé sur fond de musique d'Enya, scène reprise maintes et maintes fois depuis mais efficace.
Ce genre de musique a été pas mal reprise dans le "seigneur des anneaux" et a inspiré pas mal d'autres longs métrages.
La lumière est aussi bien travaillée, et on peut même y retrouver de la lumière façon "Alien" avec un rayon provenant du plafond en contre jour mettant en valeur les silhouettes de personnages.

Il faut prendre le film avec un certain recul et un œil moderne car il est loin d’être très fidèle à l'histoire mais vaguement inspiré et se laisser charmer par son histoire de vengeance, d'amour et de destin tragique.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 03 Fév 2012, 17:46

caducia a écrit:ainsi voit-on les fameuses scènes bucoliques avec la main caressant le blé sur fond de musique d'Enya


Sauf que c'est pas Enya la musique. :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 03 Fév 2012, 17:52

C'est l'une des chanteuses de Dead can dance
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Ven 03 Fév 2012, 17:55

ouais, c'est pareil c'est des chants à la con, quoi :eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 03 Fév 2012, 17:55

Les génériques de fin de Gladiator (2000) de Ridley Scott, Pavor et Etruria, ont été chantés par Lisa Gerrard, et non pas par Enya, comme cela est souvent confondu auprès du grand public.


:mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 03 Fév 2012, 17:56

Et on entend aussi la chanson dans Man on Fire.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 03 Fév 2012, 17:57

Surtout que ce n'est pas du tout la même puissance vocale et talent quoi :mrgreen: (et pourtant j'aime bien Enya :oops:) !
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Chèvres du Pentagone (Les) - 6,5/10

Messagepar caducia » Ven 03 Fév 2012, 21:45

Les Chèvres du Pentagone

Réalisé par Grant Heslov

Avec George Clooney, Ewan McGregor, Jeff Bridges
Comédie,USA, 1h30- 2010

6.5/10







Synopsis

Bob Wilton, un journaliste désespéré fait l'heureuse rencontre de Lyn Cassady, un soldat aux pouvoirs paranormaux combattant le terrorisme. Ils se rendent ensemble en Irak ou ils rencontrent Bill Django, le fondateur de l'unité, et Larry Hooper, soldat de l'unité qui dirige une prison.


Critique

Film burlesque au casting incroyable et au scénario plutôt déjanté qui prend beaucoup de risques et peut laisser certains spectateurs sur le bas coté de l'incompréhension. On peut rester hermétique face à cette douce folie de comédie débridée et qualifier le film de navet ou ne pas se prendre la tête, et se laisser porter par les images et situations loufoques avec les coulisses de l'armée US comme on ne l'a jamais vu.
Une belle brochette d'acteurs qui misent sur l'autodérision avec plaisir surtout Clooney et Bridges.

Ewan Mac Gregor incarne le journaliste looser qui est assez rationnel et innocent qui va découvrir la phase cachée de l'armée US qui entraine en secret des soldats à des méthodes de combats alternatives et expérimentales plutôt saugrenues. Au début du film, bien entendu on est septique comme Mc Gregor et ensuite le duo MCgregor / Clooney nous embarque dans un film buddy movie dans le désert irakien avec un mec plutot sain d'esprit qui suit un autre persuadé d'avoir des pouvoirs de Jedi et de faire face à n'importe quelle situation. Et peu à peu Mc Gregor se laisse embarquer dans l'univers loufoque de Clooney et se met à croire en ces superpouvoirs.

Le réalisateur fait des allers et retours temporels entre le road movie du duo et le passé du soldat Clooney en mode entrainement de super Jedi. Le long métrage est une succession de sketchs de scènes d'une bêtise abyssale avec décalage constant entre le sérieux militaire et le grotesque des situations, et le fait que les soldats new age sont persuadés d’être dotés de ces pouvoirs surnaturels.
L'univers du film est assez délirant et absurde avec une narration plutôt maladroite et quelques longueurs.
Mais, l'ambiance hippie et militaire est assez jouissive à regarder avec des scènes burlesques et savoureuses.
Dans le même veine que "I Love You Philip Morris", avec une ambiance légère et communicative.

La performance de Clooney est énorme dans la veine de ses collaborations avec les frères Cohen, il arrive à nous rendre crédible son personnage affublé de perruques immondes et fringues affreuses avec un grand sens de l'autodérision et une grande facilité arborant une moustache à la magnum.
Jeff Bridges en GI illuminé gourou, est aussi excellent Bill Django en militaire peace and love, fervent défenseur de la guerre préventive. Stephen Lang est complétement à contre emploi avec son image de gros dur d'avatar. Un Kevin Spacey un peu sous exploité.Cet escadron 4 étoiles permet d'avoir beaucoup d'empathie pour le film avec une course au personnage le plus débile.
Il ne manquerait plus qu'un touche de J. Depp pour rendre le casting parfait.

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Sachant que le scénario malicieux est basé sur un livre inspiré de vraies interviews avec des militaires, il est difficile de trier le vrai du faux mais celà peut titiller la curiosité du spectateur. Le film dépoussière le thème du complot (Trust no one), et la zone d'ombre des expériences de l'armée américaine et leurs dossiers secrets comme la zone 51.
De bonnes trouvailles de situations surréalistes avec des protagonistes super sérieux mais un problème de mise en scène qui rend le film plan plan et aligne les clichés sur les baba cools des seventies.

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Gags réjouissants servis avec brio par des acteurs reconnus qui rivalisent de bétise. Le film pétillant est une petite surprise avec des situations rocambolesques et ses dialogues , à regarder avec délectation et ne pas trop s'attarder sur ses défauts comme son rythme paresseux ou sa trame narrative confuse et son manque d'ambition.
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50/50 - 6/10

Messagepar caducia » Sam 04 Fév 2012, 15:21

50/50

Réalisé par Jonathan Levine

Avec Joseph Gordon-Levitt, Seth Rogen, Anna Kendrick plus
Comédie dramatique ,USA, 1h40- 2011

6/10






Synopsis

Le quotidien d'Adam, 27 ans, bascule le jour où il est diagnostiqué d'un cancer. Il l'annonce alors à sa petite amie, son meilleur ami et sa mère qui, tous trois, vont réagir différemment à la nouvelle et conduire le jeune homme à s'interroger sur la manière dont il veut vivre cette épreuve.


Critique

Film qui traite d'un sujet assez grave mais avec une certaine légèreté le cancer chez un jeune homme qui lui tombe dessus du jour au lendemain avec 50% de chances de s'en sortir.
Le réalisateur Jonathan Levine arrive à mélanger le drame et la comédie basé sur le scénario de Will Reiser tiré de sa propre histoire.

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Joseph Gordon-Levitt interprète le jeune cancéreux et est remarquable avec un jeu tout en finesse passant du fou rire aux larmes avec une vision positive de la vie et non pas 100% dépressive comme on pouvait s'y attendre. Pourtant il n'est pas épargné dans le film avec sa maladie et l'histoire d'amour avec sa copine.
Le film est très réaliste et sait être grave mais préserve aussi des moments de détente et relâche la pression. C'est surtout le personnage de Kyle (Seth Rogen ) - le meilleur ami de Adam qui apporte la plupart des touches d'humour du film. Il est donc là pour avoir un œil un peu extérieur à la maladie, sortit son copain de son train train du traitement du cancer, le soutenir et lui changer les idées, et même parfois lui ouvrir les yeux.
A première vue, Seth Rogen joue comme dans toutes ses comédies, le gros lourd de service avec des blagues en dessous de la ceinture, certes, mais on pourra voir que son personnage est assez pudique et qu'il ne limite pas au rôle de copain de biture et apporte un réel appui à son ami.
La complicité Adam / Kyle est bien retransmisse à l'écran et crédible et assurée par deux acteurs de talent.

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Le film soulève plusieurs thème, le cancer, l'amitié,la destinée, la fin de vie, la relation avec ses parents, le corps médical. Difficile de ne pas avoir de l'empathie pour ce jeune homme et se mettre à sa place et se demander si nous même nous avons des amis comme Kyle sur quoi on peut compter en cas de gros coup dur.
Les rôles féminins sont traités de façon assez négative entre une petite amie volage, une mère surprotectrice et une psy inexpérimentée...
A la fin du film, on peut se dire que Seth Rogen a fait un meilleur boulot pour requinquer son pote que sa psy qui ne fait qu'appliquer les principes littéraires de ses bouquins.
Film qui allie douleur et délire en trouvant le ton juste avec un cahier des charges de départ lourd sans sombrer dans le misérabilisme. Il mélange des scènes de style Jackass délirantes à des scènes profondément tristes et touchantes.

Film à ne pas regarder si on est dépressif car certes il y a de l'humour mais c'est un humour noir et quelques scènes amusantes mais le fond reste assez dramatique avec l'ombre de la mort omniprésente. Pari plutôt réussi avec un thème assez casse gueule et ne sombre pas dans le pathos et sentimentalisme. Hélas, le film reste assez banal et ne restera pas gravé dans nos mémoires, même s'il vaut le coup d’œil.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Matchstick Man » Sam 04 Fév 2012, 16:27

En acoord avec ces deux critiques, films à voir. Pour "les chèvres du Pentagone" les acteurs vedettes crèvent l'écran, et pour 50/50, Seth Rogen donne le sel des situations. deux films sympas.
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Messagepar caducia » Sam 04 Fév 2012, 20:31

Super 8

Réalisé par J.J. Abrams

Avec Kyle Chandler, Joel Courtney, Elle Fanning
SF,USA, 1h50- 2011

6/10







Synopsis

Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.


Critique


2eme vision du film depuis sa sortie ciné et on peut dire que c'est un sacré gâchis, avec un long métrage avec un énorme potentiel d'une superproduction hollywoodienne qui se relève être très écolo avec son recyclage intensif peu inventif.

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Le début est assez alléchant et réussi avec la bande de gamins qui veulent se la jouer tonton spielberg avec un film de zombies amateurs et qui y mettent leurs tripes en toute innocence. Un bel hommage au réalisateur avec une ambiance à la ET dans un patelin perdu aux USA qui se cachent pour s'amuser. Une belle brochette de jeunes acteurs crédibles et spontanés qui donnent une certaine âme au film et nous rappelle vaguement "les goonies" avec des personnalités diverses et un respect mutuel.
Elle Fanning, la seule figure féminine de la troupe crève l'écran par son jeu immense et les émotions qu'elle arrive à faire passer, et normal que tous les gamins soient à ses pieds. Un casting sans faille.

Puis, arrive l'accident de train. Je dois avouer que cette scène est très spectaculaire dans la veine d'une Michael Bay, çà part dans tous les sens, explosions, débris divers...on a peur pour les gamins qui sont livrés à eux même dans cette catastrophe de grande ampleur très réussie.
En revanche, le film se perd par la suite avec JJ Abrams qui tente de préserver le mystère sur la nature des faits surnaturels qui se produisent dans le patelin. Les flics avec en tête Kyle Chandler sont perdus et dépassés par la situation, impuissants, on les voit se débattre dans le vide, tout comme les habitants.
Malgré la performance des acteurs,les effets spéciaux, le récit tourne en rond avec quelques indices disséminés çà et là pour garder en appétit le spectateur mais le rythme est peu soutenu et Abrams mise sur les peurs enfantines avec la peur de l'inconnu et reprend les bonnes vieilles recettes de ses séries à succès (Lost, fringue) et décide de ne rien montrer mais de suggérer, et faire travailler notre imagination.

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La réalisation est appréciable et Abrams mise sur le style 80's avec des plans assez longs, un son strident venu de nulle part et des halos de lumière bleus (mais il en abuse un peu trop) histoire de vieillir un peu l'image et nous plonge dans cette époque révolue. Hanté par Spielberg dans ses moindres détails, les gamins à BMX, Joe qui ressemble au jeune Elliott de ET plein de naïveté, les jouets Starwars...et bien sur, la caméra super 8.
Abrams rend hommage mais fait peu marcher sa propre imagination, et s'inspire beaucoup de films existants : alien, rencontre du 3eme type, E.T., les goonies, la guerre des mondes, cloverfield et même la série Dawson's Creek.

Niveau ambiance, la reconstitution visuelle est réussie et l'hommage aussi, mais le script est un peu simplet et je trouve la fin assez ridicule et nous laissant sur notre faim avec un gout amer d'artificiel.
Le monstre est un mix entre alien et cloverfield avec une antre vite aperçue qui fait froid dans le dos, mais le mystère reste entier sur son origine, ses raisons d'agir comme celà et Abrams compte sur nos propres rêves pour faire vivre le monstre.
Abrams ne joue aucunement sur la relation entre le gamin Joe et la créature Les émotions fortes sont un peu sous exploitées ou très fades, comme quoi tout le monde ne peut pas être Spielberg.

Autant on peut verser sa petite larme sur E.T à plusieurs reprises, autant dans "super 8" on s'en fiche de voir le monstre se barrer.


Abrams réussit à faire vibrer notre corde sensible de la nostalgie mais son Super 8 n'est que du recyclage, rien de nouveau devant sa caméra, pas même une once de magie.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 05 Fév 2012, 08:56

Tout à fait d'accord avec ta critique, et je crois bien que tous les détracteurs du film (y compris moi) sont unanimes sur les défauts que tu pointes.
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Dunandan
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