[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 02 Mar 2012, 23:46

Mark Chopper a écrit:
dunandan a écrit:On dirait du Marc Levy du pauvre :eheh:


On dirait plutôt du Salinger (et on ne juge jamais un auteur aux adaptations cinématographiques de ses oeuvres).


Je ne parlais pas du livre que je n'ai pas lu (je n'oserai jamais critiquer un livre que je n'ai pas lu ...), mais de l'impression que ce film me donne d'après ce que vous en dites.
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Retreat - 6,5/10

Messagepar caducia » Sam 03 Mar 2012, 11:39

Retreat

Réalisé par Carl Tibbetts

Avec Jamie Bell, Cillian Murphy, Thandie Newton
Thriller -UK 1h30 - 2012

6.5/10






Trust No One



Synopsis

Afin de se retrouver après une dure épreuve, Kate et Martin se retirent sur une île déserte. Le couple voit sa tranquillité menacée par l'arrivée d'un militaire blessé. Cet homme prétend qu'une pandémie a décimé la majorité de la population et qu'ils sont les rares survivants. Isolés sur cette île, sans électricité, ni moyens de communication, ils vont rapidement se faire prendre en otage par cet inconnu qui tente de s'immiscer dans leur couple.



Critique

Huis clos insulaire assez classique avec un casting 3 étoiles, avec un scénario basé sur des éléments bateaux : une ile avec 3 personnages et l'un deux leur dit qu'il y a un virus mortel qui envahit le globe mais qu'ils ne sont pas au courant car ils n'ont aucun moyen de communication.
La nouvelle est tellement énorme et le militaire porteur de l'étrange nouvelle n'est pas nette que le couple Cillian Murphy / Thandie Newton sont en plein doute quand à la véracité de l'existence du virus.
Et le spectateur aussi ne sait pas trop si le militaire Jamie Bell est dérangé et paranoïaque ou qu'il délivre une vraie mauvaise nouvelle, et le mystère sera préservé jusqu'aux dernières minutes du long métrage.



Premier film de Carl Tibbetts, la réalisation n'est pas le point fort du film, mais le film reste une bonne surprise avec une tension omniprésente car on est toujours dans le doute en ce qui concerne la véracité de la présence virale d'autant plus que Jack (Jamie Bell) n'est vraiment pas net dans ses paroles et ses actes. Jamie Bell est assez extra, cassant son image trop lisse, et au contraire incarne un soldat tatoué violent et un grand pervers manipulateur , un jeune acteur qui a la carrure pour de futurs grands rôles.

Image


Thandie Newton est le seul personnage féminin, s'impose en femme forte, mais bon elle reste très agaçante et grimaçante. Cillian Murphy est encore face à la menace d'un virus mortel après "28 jours plus tard", il est assez convainquant et son personnage subit une évolution psychologique intéressante.
Le duo d'acteurs ayant aussi des problèmes de couple, ce qui permet d'ajouter une tension supplémentaire au sein du cottage et le soldat étant un personnage perturbateur au sein du couple.

La tension et le suspense est bien géré par les rebondissements et la lutte constante du couple envers l'intrus mais l'ambiance n'est pas très oppressante car le cottage choisi est déglingué par certains aspects (problème électrique, de radio), mais la déco nickel chrome ne donne pas d'ambiance de délabrement, dommage !
Le film ne laisse pas la place à l'ennui bien au contraire, de part la situation mais aussi de part le comportement imprévisible des protagonistes, et part sa durée raisonnable qui laisse toujours la part belle à l'action et à l'intrigue qui mêle manipulation psychologique et violence.



çà pèche un peu coté réalisation, avec une ambiance pas si sombre du coté de la photographie, et des plans pas extraordinaires. Le film pourra rappeler "Bug" avec le coté parano et schizophrène et joue sur les peurs outrancières du virus mortel très à la mode de nos jours. Les twists sont bien amenés et crédibles.

Film assez efficace rondement mené, mais pas révolutionnaire, à voir !

Casting : ImageImageImage
Réalisation : ImageImage
Scénario :ImageImage
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Age of Heroes - 5/10

Messagepar caducia » Sam 03 Mar 2012, 13:00

Age of Heroes

Réalisé par Adrian Vitoria

Avec Sean Bean, Izabella Miko, Danny Dyer
Guerre -UK 1h30 - 2011

5/10







Synopsis

Durant la Seconde Guerre Mondiale, soit neuf ans avant la naissance de James Bond 007, Ian Fleming était officier de renseignements dans la British Naval Intelligence. C’est à cette époque qu’il créa une troupe d’élite connue sous le nom de 30 Assault Unit et c’est l’histoire de ces hommes que raconte Age of Heroes. Nous sommes en 1944. Arrêté à Douvres pour s’être opposé à un gradé de la police militaire dans le but de ramener son unité de France jusqu’en Angleterre après de violents combats, le caporal Rains est recruté par Jack Jones, officier de la Marine Royale, qui voit en lui suffisamment de potentiel pour l’intégrer à un commando chargé d’une mission top secret : infiltrer une base nazie située en Norvège dans le but de s’emparer de leur radar. Mais, témoins du massacre d’un village par les troupes ennemies, les soldats de la 30 Commando Unit vont aller jusqu’à prendre fait et cause pour la population et combattre à ses côtés…




Critique

Film de guerre à l'ancienne car le film ne mise pas trop sur les séquences d'action choc mais plutôt sur le coté stratégie et préparation de la mission et de la relation qui découle entre les membres commando.

La première partie du film est là pour montrer les traits de caractères de protagonistes, à travers une introduction qui montre le caractère rebelle du soldat Rains condamné pour faute grave et non respect des ordres puis par l'entrainement intensif du groupe commando.

Le casting est intéressant, on retrouve Sean Bean en chef de commando, belle prestation mais son personnage n'est au fond pas le personnage central de l'intrigue, il reste plus en retrait, un rôle plutôt bâtard donc avec peu de moments forts.
C'est plutôt le personnage de Rains (Danny Dyer) qui campe le rôle central, qui a du mal avec l'autorité et à se soumettre aux ordres débiles, mais qui trouve une sorte de nouvelle famille et de nouveau départ au sein de ce commando, même s'il devra encore se soumettre à de cruels ordres. Danny Dyer avait déjà joué avec Sean bean dans "Outlaw" avec un rôle de tète brulée, je l'avais trouvé plutôt moyen dans "Outlaw" mais ici il est extra, bluffant. Le reste du casting est correct mais les personnages sont moins développés.

Image


Ce qui est intéressant c'est le cadre de l'intrigue - la Norvège qui montre que la seconde guerre mondiale allait bien au délà des frontières France/Allemagne et que les nazis ont placé des bases de façon stratégique. Des paysages assez bien mis en valeur, mais le réalisateur aurait pu ajouter plus de scènes enneigées, ici elles sont au final peu présentes et anecdotiques.

Le film fait la part belle à la stratégie de la mission qui est décortiquée par étapes, soulignant les dangers potentiels et l'enjeu énorme de celle-ci qui permet d'avoir un pas d'avance sur les adversaires. On pourra y retrouver des ressemblances avec "U-571" où l'enjeu était la machine cryptée et ici on parle de radars et de système de brouillage, coté intéressant du film.
Le réalisateur aime nous montrer les coulisses de la mission avec les opérateurs dans leurs bureaux qui tirent les ficelles et déterminent le destin du commando.

Le long métrage est assez plaisant à regarder avec cette belle "histoire vraie" mettant en valeur la notion de sacrifice, de patriotisme, et on a assez d'empathie pour ces commandos casse cou quand on voit le matos rudimentaire qu'ils possédaient et qu'ils parvenaient à se diriger dans ces paysages enneigés dans point de repère, chapeau !
Coté action, c'est là que le bas blesse, il y a assez peu de vraies scènes d'action puissante, le film se réveille un peu sur la fin, c'est pourquoi on peut plus parler de film d'espionnage que de film de guerre pur et dur. C'est avant tout le coté humain et la solidarité entre compatriotes qui est mise en avant que le coté bourrin de la mission.
Image


Visuellement peu impressionnant mais le film suscite quand même quelques scènes riches en émotions à chaque perte d'un membre du commando qui est loin d’être épargné. Dommage que du coté Allemand, les méchants restent des anonymes sans histoire qui ne sont que des brutes épaisses sadiques, peu travaillées sans âme.

Très classique, mais avec un rythme peu soutenu qui possède pas mal de défauts. Dispensable donc avec un manque d'originalité certain.


Casting : ImageImage
Réalisation : Image
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Note: 4/10
Auteur: Heatmann

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Sam 03 Mar 2012, 14:17

Retreat me tente bien tiens... J'connais pas mais ta critique m'interpelle
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Blackthorn - 8,5/10

Messagepar caducia » Sam 03 Mar 2012, 17:07

Blackthorn

Réalisé par Mateo Gil

Avec Sam Shepard, Eduardo Noriega, Stephen Rea
Western - Français, américain, espagnol, bolivien 1h32 - 2011

8.5/10










Synopsis

Passé pour mort depuis 1908, Butch Cassidy, le légendaire hors-la-loi, se cache en réalité en Bolivie depuis 20 ans sous le nom de James Blackthorn. Au crépuscule de sa vie, il n’aspire plus qu’à rentrer chez lui pour rencontrer ce fils qu’il n’a jamais connu. Lorsque sur sa route il croise un jeune ingénieur qui vient de braquer la mine dans laquelle il travaillait, Butch Cassidy démarre alors sa dernière chevauchée…



Critique

Western puissant et flamboyant de Mateo Gil avec ce Butch Cassidy vieillissant loin de l'image du gangster de l'ouest et qui n'est pas tout à fait dans la lignée des westerns classiques, mais ici la nature est en symbiose avec les hommes, et le combat cowboys / indiens n'est pas aussi limpide que dans les westerns d’antan.




James Blackthorn vie des instants paisibles et s'est rangé de sa vie turbulente passée, mais reste rongé par les souvenirs entre nostalgie et regrets. Le réalisateur utilise des flashbacks judicieusement pour un retour à la jeunesse de Cassidy sous les traits de Nikolaj Coster-Waldau. Sam Shepard incarne le bandit au crépuscule de sa vie et offre une performance incroyable et d'une classe folle, impérial apporte de la profondeur au personnage. Criminel apaisé qui tente de laisser derrière lui ses velléités de rébellion qui est bien différent du hors là loi après des années de repli.

Image


Le Cassidy de Mateo Gil n'a rien à voir avec celui de "Impitoyable" de Eastwood bougon et violent. Ici, il est devenu un sage avec du recul sur son passé, craint la solitude, mais ses instincts et réflexes d’antan ne demandent qu'à resurgir et il conserve sa virtuosité dans le maniement des armes à feu.
Un cowboy vieillissant comme Jeff Bridges dans "true grit" sauf que Bridges est beaucoup plus truculent et plus spontané, on aurait aimé avoir une touche de grossièreté dans Blackthorn.



L'originalité du film provient du cadre de la Bolivie qui change du grand Ouest US, mais on ne perd pas au change avec des images resplendissantes livrées dans un style minimaliste, on voyage des plaines arides, hauts plateaux de la Cordillère des Andes, désert lunaire du lac de sel d'un blanc immaculé d'où surgissent les silhouettes des cowboys avec de sacrés plans larges avec des paysages majestueux grandioses et variés.

Image


Cassidy décide après des années de retraite à retourner au pays pour voir le fils qu'il n' a jamais rencontré et décide de découvrir le monde moderne et de sortir de sa cage dorée pour une chevauchée sur les pas de son passé avec un coté balade et paysages de carte postales aux couleurs saisissantes. avec une BO discrète.

L'intrigue est originale, cohérente même si la progression n'est pas très rapide mais n'a pas besoin de l’être et faisant écho au caractère paisible de Cassidy.
Un voyage introspectif avec un compagnon de route Eduardo que James considère un peu comme le fils qu'il n' a jamais connu avec des gestes protecteurs, et oscille entre la tendresse pour lui et essaie de laisser une certaine distance entre eux deux traité de façon épurée et poétique. Un duo improbable mais qui fonctionne jusqu'au twist final ponctué par de rares moments de complicité. Mais c'est une rencontre entre deux générations de cowboys.




Western rustique et élégant : chevauchées magnifiques, paysages sublimes, parties de poker, règlements de comptes à la Winchester...
Maitrise absolue de la mise en scène alternant superbes plans larges et scènes plus intimistes.
Film puissant, poignant plutôt tranquille basé sur la vengeance, la trahison ponctué de belles scènes d'action (gun-fights, poursuites, guet-apens) bien équilibré qui nous donne sacrement envie de découvrir les grands espaces de la Bolivie qu'arrive à sublimer le réalisateur à la façon du film "les chemins de la liberté". Une intrigue simple, des personnages bien écrits et une splendeur du cadre et un épilogue touchant.

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Bébé mode d'emploi - 4/10

Messagepar caducia » Sam 03 Mar 2012, 22:03

Bébé mode d'emploi

Réalisé par Greg Berlanti

Avec Katherine Heigl, Josh Duhamel, Josh Lucas
Comedie, romance, USA 1h54 - 2010

4/10









Synopsis

Holly Berenson est un traiteur de plus en plus en vue et Eric Messer, un directeur de chaîne sportive plein d’avenir. Après un premier rencart désastreux, ils n’ont plus en commun que leur antipathie réciproque et l’amour qu’ils portent à leur filleule Sophie. Mais lorsque soudain, ils deviennent pour Sophie tout ce qui lui reste au monde, Holly et Messer sont bien obligés de mettre leurs différences de côté. Jonglant avec leurs ambitions de carrière et des agendas sociaux qui se court-circuitent, ils vont devoir trouver un terrain d’entente pour vivre sous le même toit.



Critique

Petite comédie sympathique mettant en scène un duo d'acteurs issues de séries TV. Katherine Heigl qui enchaine comédie sur comédie, çà devient super lassant quoi ! et le beau Josh Duhamel, qui est juste parfait (non, je déconne !).

A priori, une comédie comme les autres, même si ma note n'est pas mirobolante car il faut garder une certaine objectivité, il y a quelques trouvailles dans ce film qui font qu'elle sort de l'ordinaire, mais le film est assez déséquilibré et il y a aussi de grosses scènes débiles qui font qu'on ne peut pas lui attribuer une bonne note.

Le début est assez quelconque, nous laissant présager un jeu du chat et de la souris entre le duo qui ne peut pas de voir, mais un twist très inattendu et qui donne une grande dose de tragédie au film fait que l'histoire devient touchante, et dommage que cet événement soit assez vite balayé et que le coté comédie pure reprenne le dessus.



Le comique du film repose sur le fait que le couple se déteste et qu'ils doivent élever un gamin alors qu'ils ne l'ont jamais fait, d'où des scènes assez décalées pipi caca qui ne sont pas du meilleur gout et qu'on a pu voir pas mal de fois par ailleurs.

Bref, un film divertissant qui se laisse voir pour les scènes plutôt dramatiques qui fonctionnent et rendent le couple touchant mais les scènes de comédie sont lourdingues et pas très originales. Mais bon dans le genre comédie légère on a vu pire.

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Eyes of war - 7/10

Messagepar caducia » Sam 03 Mar 2012, 22:59

Eyes of war

Réalisé par Danis Tanovic

Avec Colin Farrell, Christopher Lee, Paz Vega
Guerre Français, belge, espagnol, irlandais 1h36 - 2010

7/10










Synopsis

Photographes de guerre chevronnés, Mark et David sont en mission au Kurdistan. Tandis que le premier décide de rester sur place quelques jours encore en quête du cliché susceptible de le rendre célèbre, le second ne supporte plus la violence et le désespoir quotidiens. Surtout, il veut rentrer pour retrouver sa femme Diane, qui attend un enfant.
Grièvement blessé, Mark échoue dans un hôpital de campagne, avant d'être rapatrié à Dublin, où il apprend que David, lui, a disparu…



Critique

Film ayant pour principal sujet les photographes de guerre inspiré du vécu du réalisateur, qui était donc le mieux placé pour retranscrire sa vision du quotidien de ce métier.

On entre dans le vif du sujet dès le départ au cœur d'un conflit au Kurdistan aux cotés des deux journalistes et le spectateur se joint à eux pour observer impuissant aux horreurs de la guerre de façon très crue et d'une rare violence. Et on se pose la question sur l'éthique du métier de photojournaliste, doit-il saisir l'instant ou intervenir lors des conflits (car si on intervient celà dénature la véracité des faits), les morales du métier sont donc floues, problème du voyeurisme de ce métier.




Le cinéaste porte un regard sincère et lucide sur le métier plein de contradictions, qui sont des soldats sans armes, ni patrie et sont à la fois parmi les victimes et les assaillants, et assistent à des scènes d'horreur inouïes, et on peut comprendre qu'ils n'en ressortent pas indemne. Son message sur les ravages de la guerres sur la psychologie des reporters est efficace et traité de façon intelligente.

Après la guerre vient le retour au pays, celui-ci est difficile et le journaliste Mark Walsh (Collin Farrell) revient dans un état de zombie est détruit de l'intérieur et a envie de dépérir car il est parti avec son ami David pour une dernière mission, mais il revient seul au pays.
Pour savoir ce qui s'est passé pendant le conflit et ce qui est arrivé à David après ce trou narratif, le cinéaste choisit le passer par un dialogue avec un psychiatre Christopher Lee qui est là pour que Mark fasse sortir la traumatisme de ses expériences de terrain.
Rencontre de deux monuments.

Colin Farrell très amaigri, brisé, au regard triste magnétique et criant de réalisme.
Christopher Lee a enfin un role de plus de 2 minutes dans un film récent à la mesure de son talent , car le psy a aussi ses petits secrets issus de son passé: le thérapeute d'élection des officiers franquistes. Un face à face qui vaut le coup d'oeil.

Le cinéaste distille les souvenirs de C. Farrell sous forme de flashbacks, de façon assez rude et éprouvant pour le reporter qui doit revivre ces moments d'atrocité et qui vont dévoiler quelques éléments cruciaux à la trame du film, avec un twist final de folie.

Un film qui apporte une vision plutôt sincère sur le métier de reporter de guerre, qui prend des risques au jour le jour, mais qui est addict au morbide et aux tragédies qui leur permet de vivre et plus c'est glauque et choquant mieux c'est.




Ensuite, on s'attache à l'histoire personnelle du journaliste qui n'est pas si limide que celà et de sa relation avec son ami David, qui sont opposés de caractères et de leur vision de l'avenir.
On aborde le thème de la culpabilité, du deuil et l'ombre de son ami qui plane toujours, les blessures physiques et psychologiques.

Le titre franco anglais n'est pas le reflet du titre original "triage" qui fait référence au triage réalisé par les médecins dans l'urgence qui doivent trier les blessés qui vont s'en tirer car leurs blessures sont moindres et désigner ceux qu'il faut achever comme des bêtes .

Un bel hommage aux reporters dont on ne perçoit qu'une partie de leur travail sans réaliser la réelle expérience humaine qu'ils endurent, beau film avec une immersion réussie dure et éprouvante dans les tranchées de l'horreur.

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 04 Mar 2012, 00:15

J'aime beaucoup le principe des étoiles. Tu ne veux pas continuer sur cette voie ? Je sais que c'est très subjectif, mais je trouve que ça donne une très bonne idée de l'intérêt du film :super:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 04 Mar 2012, 10:21

ouais, il faut juste que j'y pense surtout que je fais toujours 50 trucs à la fois quand je poste une critique.
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Esprit de famille - 5/10

Messagepar caducia » Dim 04 Mar 2012, 10:50

Esprit de famille

Réalisé par Thomas Bezucha

Avec Sarah Jessica Parker, Luke Wilson, Diane Keaton
Comédie, USA 1h45 - 2005

5/10











Synopsis

Comme chaque année, chez les Stone, famille fantasque et bohème, les fêtes de Noël sont l'occasion de se réunir sous le même toit. Everett, le "fils préféré", a décidé cette fois de venir accompagné de sa nouvelle petite amie, Meredith, carriériste new-yorkaise pur sucre. Le reste de la tribu fait tout de suite corps contre l'intruse.
Mais si le premier contact est franchement désastreux, amour et hasard vont se mêler pour brouiller les cartes et faire de ces fêtes un moment inoubliable.



Critique

Comédie américaine qui se passe à Noël, pas trop mal réussie avec un sacré casting. Certes, il y a des moments plutôt lourds sur les préparatifs de Noël chers aux américains, mais l’intérêt du film repose sur le comique de situation avec quelques trouvailles, et aussi les rebondissements tirés par les cheveux.


Image


Sarah Jessica Parker casse son image et joue une nana coincée qui n'arrive pas à s'intégrer à sa belle famille, et la belle famille ne l'accepte pas non plus, d'où des tensions palpables au cours du séjour, à ceci s'ajoute de grosses bourdes de la part de la belle fille qui n'arrange pas les choses.
L'ensemble de l'histoire se tient, un casting de fou il y a juste Diane Keaton qui est saoulante au possible. Luke Wilson est top et lourd à souhait. Claire Danes est super mignonne (pour une fois).
Comédie originale, dans l'ensemble réussie à voir au moins une fois, juste pour la scène du repas qui part en vrille et quelques autres séquences.



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Red Hill - 7/10

Messagepar caducia » Dim 04 Mar 2012, 12:07

Red hill

Réalisé par Patrick Hughes

Avec Christopher Davis, Kevin Harrington, Richard Sutherland
Action, Thriller, Western -Australie 1h35 - 2011

7/10







Synopsis

Lorsque le jeune officier de police Shane Cooper vient s’installer dans la petite ville de province de Red Hill, avec son épouse enceinte, il pense y trouver la tranquillité pour y fonder une famille. Mais l’annonce de l’évasion de prison d’un repris de justice sème un véritable vent de panique au sein des forces de l’ordre locales et le premier jour de Shane Cooper tourne vite au cauchemar.



Critique

Western moderne au pays des kangourous, assez plaisant visuellement par une belle mise en valeur des paysages du bush australien et sa nature sauvage, et ses plaines désertiques . Film à petit budget qui est une bonne petite surprise du western reloaded mais pas révolutionnaire non plus.
Le réalisateur reprend le codes du western (petite ville isolée aux rues poussièreuses, gros plans sur les regards, cavaliers à l’horizon, canadarge en bonne et due forme), mais ajoute des cotés horrifiques avec le prisonnier en fuite défiguré ( aux faux airs de "Machete")qui fait baliser tout le monde et veut se venger.
Ce vengeur aborigène iconique au total look western est un méchant réussi quasi muet qui tue de sang froid à la Terminator ou façon "No country for old men", film assez sanglant.




Le scénario n'est pas très original en revanche et prévisible , le début du film est très captivant et mystérieux avec une chasse à l'homme haletante flippante mais la fin est comme un pétard mouillé. Les personnages sont trop caricaturaux, pas très travaillés avec un gros méchant vengeur et des flics pourris armés jusque aux dents.

Les comédiens sont exemplaires et charismatiques mais un univers presque 100% masculin, des flics qui n'aiment pas les étrangers et qui sont soudés derrière leur lourd secret, un méchant à la violence sèche brutale, et un jeune flic novice maladroit naïf.

Heureusement que la mise en scène nous plonge dans une ambiance extraordinaire avec la nuit enveloppante où tout peut arriver avec des fusillades efficaces. Une photographie soignée ainsi que le cadrage inspiré et de jolis moments contemplatifs. Le rythme n'est pas effréné mais on ne s’ennuie pas à cause de la tension palpable et par la beauté des images ou l’intérêt pour la chasse à l'homme.



Gros sens de l'esthétisme qui donne une belle envergure au film dans un cadre moderne qui mélange des genre western et slasher, mais une histoire trop classique et linaire qui laisse place à beaucoup de sang et peu de réfection.Série B généreuse et furieuse qui arrive à sublimer les paysages pour le bonheur de nos mirettes.

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Dim 04 Mar 2012, 14:20

Ouais très sympa ce Red Hill, très maitrisé pour un premier film :super: (putain 4, t'as fait le radin Logan !)
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Dim 04 Mar 2012, 14:24

Non mais le scénario est juste stupide quoi, même ceux qui mettent 7 le reconnaisse (CF le nombre d'étoile :eheh: ) et moi quand un scénario est stupide après c'est mort sur le reste.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 04 Mar 2012, 14:29

T'as aimé Animal Kingdom pourtant.
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Monde parfait (Un) - 8/10

Messagepar caducia » Dim 04 Mar 2012, 14:30

Un Monde Parfait

Réalisé par Clint Eastwood

Avec Kevin Costner, Clint Eastwood, Laura Dern
Policier, USA 2h17 - 1993

8/10












Synopsis

Texas, 1963. La cavale d'un dangereux voleur récidiviste et de son otage, un jeune témoin de Jehovah qui, le temps de cette folle equipée, va devenir son ami.



Critique

Du grand Eastwood, avec ce road movie touchant, ambiance 60's. Je l'avais vu il y a plusieurs reprises il y a un bail , je me souvenais que c'était une réussite mais mes souvenirs étaient assez vagues, avec un film très touchant avec un style difficile à définir, qui a de nombreuses qualités et dont le seul défauts sont quelques longueurs.

Niveau casting c'est le haut du panier, avec une seule fausse note.
Butch Haynes est le prisonier en cavale interprété par Costner. L'acteur ne joue pas trop de son physique avantageux, il est un peu en surpoids pas musclé, mais d'un naturel ravageur et une maitrise dans son jeu avec un personnage ambigu qu'on a du mal à cerner, très déconcertant !
Butch est un mec hyper calme en apparence seulement car vu les cigarettes qu'il enchaine, il a une certaine nervosité et violence refoulée. Il souhaite se donner les apparences de la coolittude absolue, mais il a un comportement étrange à plusieurs reprises au fil de l’intrigue qui dévoile sa vraie personnalité d'homme violent et un peu tordu. Personnage à part qui laisse le flingue au gamin à plusieurs reprises, et qui dégaine son pistolet assez facilement sans raison très valable.
Ensuite, ce Butch est intéressant de part sa relation avec le môme, très naturelle même en de telles circonstances elle est plutôt déplacée.




T.J. Lowther joue Philip, le gamin de l'histoire. Ce n'est pas un gamin très mignon, mais c'est un sacré acteur qui rivalise avec les adultes par un naturel déconcertant, des mimiques réellement adorables, le ton juste, une complicité palpable avec Costner, bref, c'est un sacré talent mais apparemment il n'a pas fait grand chose après niveau filmographie.
C'est lui et Costner qui portent le film sur leurs épaules car l'histoire en elle-même est correcte mais si les acteurs ne sont pas crédibles, tout est fichu. Or, ici c'est une pépite d'interprètes, et avec des discussions plutôt banales les rendent extrêmement touchants. Car l'enfant est un peu écarté du monde en tant que témoin de Jéhovah et Costner va lui faire une sorte d’apprentissage de la vie en père de substitution. Ces deux êtres si opposés vont tisser des liens d'amitié puissants illustrant le syndrome de stockholm, et le gosse a plusieurs fois l'opportunité de partir, Butch lui laissant le choix, mais il revient de façon magnétique. Peut être que le gamin se croit dans un rêve en revêtant son costume de fantôme.

Clint Eastwood a un rôle plutôt en retrait de shérif sur les traces de l'évadé, avec des fringues bien texanes, mais sous ses airs caricaturaux de marshall texan qui a 2 plombs dans le citron, il s'avère être un homme d'honneur et sensible.
Laura Dern est un des seuls personnages féminins du film qui n'est pas du tout crédible, ne sert à rien.

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Eastwood nous la joue ambiance 60's très agréable avec les voitures colorées façon Happy Days Callidac, voitures de flics à la ramasse façon "Sheriff fais moi peur".
Le cinéaste touche du doigt les défaillances du pays avec le pouvoir vaniteux qui ne fait rien pour améliorer le quotidien des citoyens et ne s'intéressent qu'aux bulletins de votes (sujet d'actualité), les forces de police incompétentes ridiculisées par un simple fuyard, et des pères démissionnaires qui délaissent leur famille ou les font souffrir sans s'en rendre compte.
Eastwood aborde la paternité, l'amitié, l'évasion...
Réalisation de Eastwood classique utilisant les cadres de l' amerique profonde à bon escient.

Film qui n'a l'air de rien mais qui est très bien écrit, par ses personnages et leurs relations pas banales, et les thèmes abordés. Une rencontre touchante entre Butch qui ne représente pas un modèle en terme de morale qui fait découvrir le monde à un gamin brimé innocent et lui fait vivre les jours les plus palpitants de sa vie alors que les découvertes sont assez simples. Une relation basée sur le respect, la confiance morale. Film qui respire l'authenticité avec une fin sublime qui reprend les images de début du film, la boucle est bouclée.


Casting : ImageImageImageImage
Réalisation : ImageImage
Scénario :ImageImage
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