[Alegas] Mes Critiques en 2012

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Tyseah » Mer 07 Mar 2012, 22:56

Et quel est ce titre incomplet sous lequel est référencée la critique de Jipi?
Tyseah
 

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 07 Mar 2012, 22:58

Quai des Brumes.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Tyseah » Mer 07 Mar 2012, 23:09

Et tu pouvais pas rentrer ce titre et ensuite nous le dire? Comme ça on aurait ajouté "(Le)" et on aurait pas eu à corriger le titre ET attacher ta critique. Banane.
Tyseah
 

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 07 Mar 2012, 23:11

:oops:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Mer 07 Mar 2012, 23:20

Violent le mec. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Criminale » Mer 07 Mar 2012, 23:46

:eheh:
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Lenny - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 09 Mar 2012, 21:40

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Lenny de Bob Fosse

(1974)


Une très bonne surprise de la part d'un film dont je n'attendais finalement pas grand chose. Lenny, sorti en 1974, est tout simplement le premier et unique film de Bob Fosse qui ne soit pas une comédie musicale. Un virage dangereux donc pour le réalisateur de Cabaret qui fait preuve ici d'une maîtrise totale de son sujet que ce soit par la forme ou par le fond. Se penchant sur la vie mouvementé de Lenny Bruce, comique de stand-up américain qui choquera énormément à l'époque, étant le premier à utiliser dans ses histoires des mots jugés à l'époque trop incorrects, Lenny se révèle être un biopic passionnant de par sa volonté d'offrir une œuvre atypique. Ainsi, par la narration éclatée (faites de témoignages, d'extraits de représentations avant la mort du comique et d'une vision linéaire de son passé), l'utilisation du noir et blanc (qui sied à merveille à Bob Fosse, réalisateur s'exprimant souvent par les contrastes visuels) et la présentation crûe du personnage (souffrant d'une jalousie compulsive et jouant de façon cruelle avec les sentiments de sa femme, comme souvent chez Fosse le personnage est un véritable paria de la société, allant jusqu'au bout de ses idéaux), Lenny est véritablement un film étrange qui possède un pouvoir d'attraction et de séduction assez étonnant. Difficile de ne pas être pris dans la storyline judiciaire du métrage et de ne pas souscrire à la cause de Lenny Bruce, représentant étonnant de la liberté d'expression qui changera énormément les choses.

La grande force du film, c'est bien évidemment la prestation géniale de Dustin Hoffman qui trouve là son meilleur rôle (et c'est un fan du bonhomme qui parle) via un travail sur la voix très impressionnant, donnant une toute autre ampleur aux séquences de stand-up mais aussi les scènes d'émotion (à ce titre, la scène du procès final est géniale, ou comment retranscrire parfaitement l'impuissance de la bonne volonté face à un système renfermé sur ses positions). Autre qualité du film, la découverte de Valerie Perrine qui, hélas, n'a pas vraiment une filmographie très fournie. Enfin, comme toujours chez Bob Fosse, le final très nihiliste révèle une vision très noire de la société et du monde en général, les cinq dernières minutes sont dignes des plus grands moments de noirceur de Cabaret. Bref, un excellent film de Bob Fosse qui prouvait encore ici son talent indéniable, signant avec Lenny pas moins d'un des biopic les plus intéressants jamais réalisés et qui aura clairement une influence sur quelques productions du genre, dont particulièrement le Man On The Moon de Milos Forman.

7,5/10
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Film: Lenny
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Auteur: nicofromtheblock

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Maison du docteur Edwardes (La) - 3/10

Messagepar Alegas » Sam 10 Mar 2012, 19:24

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Spellbound (La Maison du Docteur Edwardes) de Alfred Hitchcock

(1945)


L'un des Hitchcock qui me tentait le plus à première vue et c'est clairement une énorme déception. Pourtant les attentes avaient de quoi être grandes étant donné que le scénario permettait enfin à Hitchcock de s'exprimer librement sur le monde de la psychanalyse, mais finalement on se retrouve avec une énième histoire de meurtre qui non seulement se révèle bien moins intéressante que ce que le réalisateur a pu nous habituer mais en plus elle est extrêmement prévisible (le twist final que l'on voit venir comme le nez au milieu de la figure). C'est bien simple, tout sonne faux dans ce film, que ce soit les situations, les relations entre personnages ou encore les interprétations (j'ai rarement vu Gregory Peck aussi mauvais, le registre victime neuneu ne lui va pas du tout) et du coup difficile de ne pas s'ennuyer devant un récit jamais audacieux. Quelques fulgurances de mise en scène sont parfois visibles (le suicide final avec vue subjective et surtout la séquence de rêve supervisée avec l'aide de Salvador Dali est vraiment excellente, d'ailleurs je suspecte Spielberg d'avoir repris un des plans pour son Minority Report) mais cela ne suffit pas pour sauver Spellbound qui est de loin l'un des Hitchcock les moins réussis que j'ai pu voir avec Mary et Rope. A éviter donc, sauf pour les fans hardcore du cinéaste.

NOTE : 3/10
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Territoire des Loups (Le) - 8,5/10

Messagepar Alegas » Dim 11 Mar 2012, 00:40

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The Grey (Le Territoire des Loups) de Joe Carnahan

(2012)


Quand Joe Carnahan revient sur les écrans après un décevant A-Team pour un projet nettement plus personnel, on retrouve avec plaisir le réalisateur de l'excellent Narc, un réalisateur qui non seulement ose tenter des approches différentes dans des genres codifiés mais qui, en plus, y arrive de fort belle manière. On se retrouve donc ici devant un survival d'apparence tout ce qu'il y a de plus basique avec des protagonistes démunis devant un adversaire de taille (ici la nature, ni plus ni moins), mais là où Carnahan aurait pu se contenter d'offrir un spectacle à son public, il ose livrer le survival le plus profond en terme de thématiques. Ainsi, via une introduction magnifique, Carnahan pose d'emblée la vision nihiliste de son métrage, l'histoire d'un homme qui, après avoir tout perdu, n'attend que son dernier combat avant de pouvoir en finir en paix. Même si les personnages qui l'accompagnent sont très importants à leur manière, le point central du film reste clairement le personnage de Liam Neeson qui vit là à la fois le deuxième plus grand combat de sa vie (le premier étant montré furtivement par quelques flash-back) mais qui se remet aussi totalement en question, que ce soit sur sa vision de la condition humaine, de l'homme par rapport à la nature, de l'homme par rapport à la foi et tout simplement sur le but même de sa propre existence. Ainsi, The Grey serait en quelque sorte le premier survival aux accents de psychothérapie, comme le démontre la construction scénaristique du métrage qui dévoile des traumas se rejoignant dans un final cathartique. Niveau mise en scène, le film rejoint clairement le style cinéma-vérité de Narc, avec une volonté d'approcher la caméra au plus près des protagonistes, et si la réalisation possède quelques défauts avec des attaques de loups incompréhensibles visuellement (un choix compréhensible mais qui ne fonctionne pas vraiment), on se surprend à trouver des séquences d'une puissance étonnante, en témoigne deux séquences de morts émouvantes, un crash d'avion terriblement prenant, une scène de noyade glauque et surtout un final d'une cruauté et d'une beauté sans pareil. Portant le film entier sur ses épaules, Liam Neeson trouve ici l'un de ses plus beaux rôles, aux accents presque autobiographiques (un détail pas anodin à mon sens, surtout lorsque l'on voit que Carnahan, ami de Neeson, a participé à l'écriture du scénario), et qui surtout lui permet de dévoiler une palette d'acteur qu'il ne dévoile que trop rarement, prouvant par ailleurs qu'il reste l'un des meilleurs acteurs de sa génération. Enfin quelques mots sur la bande-son de Marc Streitenfeld (compositeur attitré de Ridley Scott depuis quelques années) en tout point magistrale, d'une simplicité pourtant toute bête mais qui arrive non seulement à donner au film une ambiance de solitude de tout les instants mais qui lui offre lors de la séquence finale un morceau d'une beauté qui rappellera à beaucoup la composition de John Murphy pour Sunshine. Sans être le survival ultime, The Grey s'impose parmi les plus belles réussites du genre et prouve encore une fois à quel point on peut compter sur Joe Carnahan pour nous offrir du cinéma comme on aimerait en voir plus souvent. Vivement son prochain projet.

EDIT 3ème vision : plus je le vois plus je l'aime. 3 ans après sa sortie, je considère le film comme un quasi chef-d’œuvre.

NOTE : 8,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Dim 11 Mar 2012, 00:48

Ah bah t'as pensé comme moi à Sunshine. :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Dim 11 Mar 2012, 00:52

Impossible de pas y penser, comme toi j'ai grave pensé à la mort de Kaneda en terme de puissance.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 11 Mar 2012, 00:54

moi ca m'a fait penser a ca :love: :love:



mais ouais celle de kaneda tue aussi . murphy powa quoi tfacon :super:
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Re: Maison du docteur Edwardes (La) - 3/10

Messagepar Kakemono » Dim 11 Mar 2012, 17:32

Alegas a écrit:
Spellbound (La Maison du Docteur Edwardes) de Alfred Hitchcock

NOTE : 3/10


Un Hitchcock très décevant en effet, le moins bon que j'ai de sa part. :?


Sinon je rebondis sur ta critique du Quai des Brumes que j'ai découvert tout a l'heure au ciné. J'ai bien apprécié, les dialogues sont savoureux et parfois drôles, l'histoire d'amour semble sincère et touchante, le tout enveloppé d'un brin de poésie agréable. Mais le mystère autour du sort de Maurice est superflue et fait perdre de sa superbe au film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Dim 11 Mar 2012, 17:54

Les attaques de loups sont pas incompréhensible, c'est juste furtif pour rendre le film nerveux et éviter de filmer trop longtemps les loups en 3D.

Et puis Carnahan à l'intelligence de suivre Jaws ou Alien qui ont démontré que le moins on en montre le plus la bête et ses attaques se révèlent oppressante.

Spellbound je l'ai en stock pas prêt de le voir du coup.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Dim 11 Mar 2012, 17:57

Non mais les attaques de loup peuvent être furtives mais claires. Là c'est jamais le cas. Même lors des scènes de courses on capte que dalle.
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