[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mer 04 Avr 2012, 21:00

dunandan a écrit:
Mark Chopper a écrit:Paie ton climax minable.

A part l'évasion de l'hôpital, il n'y a rien à sauver dans ce faux hommage à un genre révolu.


Ce n'est pas pire que les films dont il fait l'hommage ... :mrgreen:

Bah si un ptit peu quand-même. Mais bon...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 04 Avr 2012, 21:04

Pour conclure : c'est réalisé avec un tel degré de je m'en foutisme que ça ne mérite pas plus de 5/10.

Rodriguez, sans Tarantino ou Miller à côté de lui, c'est un tocard. Point.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mer 04 Avr 2012, 21:09

Ah mais moi j'ai pas envi de conclure là, j'débarque à peine. :lol:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 04 Avr 2012, 21:19

Je n'ai pas envie de conclure :eheh: mais là faut arrêter de troller le topic :nono:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mer 04 Avr 2012, 21:29

Hey on discute de Machette là, le film qui vient d'être critiqué sur ce topic, c'est pas comme si on avait bifurqué sur les Pokémons.

M'enfin bon c'est pas grave, je range mes gants. ( fait chier j'étais chaud pour une battle moi 8) :mrgreen: )
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Incendies - 8/10

Messagepar caducia » Ven 06 Avr 2012, 19:50

Incendies

Réalisé par Denis Villeneuve
Avec Rémy Girard, Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin
Drame - Canada - 2h03 2011

8/10








Synopsis

A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence.
Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien…
Simon, lui, n’a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante. Mais son amour pour sa sœur jumelle le poussera bientôt à rejoindre Jeanne et à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d’une mère bien loin de celle qu’ils ont connue.



Critique

Vu les nombreuses critiques positives concernant ce film, je me suis lancée meme si au vu du synopsis ce n'est pas très engageant.
Mais, "Incendies" est un film coup de poing, c'est loin d'etre un chef d'oeuvre car il y a pas mal d'invraissemblances mais la mise en scène, le déroulement de l'histoire fragmentée au fil des découvertes des descendants est prenante avec pour thème la vie d'une femme pleine de courage, ayant subit les pures tortures humiliations et injustices, tout en gardant sa dignité et une lueur d'espoir en la vie.

Lubna Azabal - actrice belge (qui l'eut cru ?) incarne Nawal, et porte le film sur ses épaules, on la suit depuis son petit village du Moyen Orient jusqu'à sa mort au Canada son pays d'exil où pendant toute son existance elle a gardé les blessures de son passé mais ne compte pas les garder avec elle dans la tombe. Une femme d'une beauté simple, et qui a un jeu et un regard puissant, très crédible qui vous emporte dans son histoire bouleversante.
Je trouve qu'elle écrase tout simplement le reste du casting, les deux jeunes sont plutot moyens et les autres acteurs ne font que passer.



Le réalisateur choisit une narration risquée mais avec talent et précision mais arrive par ce biais à etre aux cotés des jumeaux sur la piste du père et du frère, et à chaque nouvel indice, le réalisateur balance le fragment de vie de Nawal, des passages clés et souvent intenses, fort en émotions, des étapes cruciales.
Les passages avec l'enquete des jumeaux sont des étapes plus calmes et réflechies par rapport à la vie de tourmente de leur mère et permet au spectateur de souffler.

Denis Villeneuve choisit de déployer le destin d'une femme qui aura connu bien des tourmentes, souvent malgré elle mais quelques fois par choix offrant un récit assez dense, mais il n'offre pas une violence visuelle mais plutot une violence sourde et suggerée, par des cris lointains, des visages en pleur ou figés par l'effroi, pas besoin de spectaculaire, les acteurs font le travail tout en justesse. Joue entre l'équilibre horreur et beauté de la vie. Et l'espoir réside à trouver un petit bonheur dans un contexte qui a priori en est à l'opposé, tout celà est symbolisé par "la femme qui chante".

Néanmoins, il y a beaucoup d'invraissemblances qui dévalorisent un minima le film et lui font perdre en crédibilité.
La femme qui enfante avec un inconnu en dehors du mariage est répudiée par toute la famille, personne ne l'aide. Ici ce n'est pas le cas. Elle abat un personnage important, et pas ses amis autour de la table et se laisse arreter sans résistance. On torture la jeune femme, mais elle n'a aucune trace de cicatrice, et on la garde enfermée sans la tuer ??? surtout au moyen orient, peu crédible.Enfin, le twist final est la cérise sur le gateau.


Je trouve la scène du minicar la plus bouleversante, car l'héroine essaye de maitriser son destin par son intelligence mais n'y arrive qu'à moitié. Scène magistrale et symbolique.




Le script est plutot bien tourné, un peu alambiqué mais profond avec le thème de la destinée, des relations humaines complexes, du combat pour la vie et le bonheur, et les secrets de famille.

Pas mal d'incohérences qui font que le film garde son héroine en vie, et font qu'elle cumule tous les calvaires possibles et imaginables. Surtout au Moyen Orient, où en général on ne fait pas de sentiments avec les prisonniers et encore moins avec les prisonnières, on les achèvent, surtout si à la base ce n'était pas une sainte.
Bonheur et malheurs sont entremelés, de meme que beauté et horreur avec des paysages ravagés par la guerre qui peuvent etre à la fois effrayants avec des vraies ruines mais aussi très symboliques, et le désert qui peut ressembler aux paysages US qui sont peu présents dans le film mais valent le coup d'oeil.




Le réalisateur aime aussi se jouer des locaux qui permettent par leurs témoignages de faire avancer ou non la quete identitaire, et on voit qu'en général ils sont acceuillants mais dès qu'on remue un peu le passé, les esprits se ferment et les bouches restent closes dans ce contexte des guerres de religions.
Enfin, les gamins qui deviennent des snipers sans savoir réellement pourquoi ils font celà...et peut etre deviendront-ils les nouveaux bourreaux. Les séquences aquatiques un peu trop nombreuses et inutiles pour contraster avec le passé tumultueux.

Film plein en émotions qui offre de belles séquences avec ce montage parallèle offrant des réflexions sur l’identité et la mort, la confrontation inter-générationnelle, la réconciliation. Quelques points du film nécéssiteront quelques éclaircissements. Une fin un peu decevante pour ma part sur cette famille marqué par le cycle de la violence.

Casting : ImageImage
Réalisation : ImageImage
Scénario :ImageImage
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Colère des Titans (La) - 3/10

Messagepar caducia » Sam 07 Avr 2012, 18:41

La Colère des Titans

Réalisé par Jonathan Liebesman
Avec Sam Worthington, Liam Neeson, Ralph Fiennes
Aventure, Fantastique - USA - 1h39 2011

3/10








Synopsis

Dix ans après avoir vaincu le monstre Kraken, au terme d'une bataille héroïque, Persée, demi-dieu et fils de Zeus, tente de mener une vie paisible dans un village où il est pêcheur et s'occupe, seul, de son fils de dix ans, Hélius.
Mais Persée ne se doute pas que les dieux se sont engagés dans une lutte de pouvoir qui menace son existence tranquille. Affaiblis par le manque de dévotion des hommes, les dieux risquent bien de perdre leur immortalité et de ne plus pouvoir garder le contrôle sur leurs redoutables prisonniers, les Titans, et leur chef cruel, Kronos, père de Zeus, de Hadès et de Poséidon : les trois frères ont détrôné leur père depuis longtemps et l'ont envoyé croupir au plus profond du Tartare, donjon situé dans les entrailles des Enfers.
Désormais, Persée n'a d'autre choix que d'accepter son destin lorsque Hadès et Arès, fils de Zeus, changent de camp et passent un accord avec Kronos pour capturer le roi des dieux. Tandis que les pouvoirs divins de Zeus diminuent, la puissance des Titans, elle, s'accroît, et les forces des ténèbres se déchaînent sur Terre.
Persée fait appel à la reine guerrière Andromède, au fils de Poséidon, le demi-dieu Agénor, et au dieu déchu Héphaïstos pour s'enfoncer dans les Enfers dans le but de libérer Zeus, de vaincre les Titans et de sauver l'humanité…



Critique

Film hyper commercial, qui est un vrai copié/collé du 1, reprenant pas mal de personnages, les mêmes effets spéciaux plus ou moins réussis, mais cette fois-ci on enlève l'humour. On pourra dire que l'équipe du film n' a pas été touchée par la grâce des dieux.

Bon, les ricains n'arrivent pas à faire revivre la mythologie grecque à travers ces monstres qui sont plutôt laids comparés au 1er épisode. Un épisode sans aucune surprise en pilote automatique avec un scénario ne suscitant aucun intérêt narratif. Le 1er épisode insufflait un soufflé épique à cette aventure mythique et dépoussiérait les effets spéciaux des films de ce genre, mais ici les monstres mythologiques sont très peu travaillés, avec des combats assez courts et globalement mal réalisés dans le brouillon le plus total contrairement au choc des titans qui était assez beau et poétique, ici on tombe dans une certaine rudesse de précipitation. Film très creux avec trop de shaky cam et de poussière tourbillonnante.
On se croirait plus dans un jeu vidéo style Golden Axe ou God of war ave des big boss que dans un film hollywoodien.

Image


Quelques scènes m'ont fait drôlement penser au "seigneur des anneaux" avec un plan large de la troupe dans les montagnes, et surtout le gros montre de la fin plein de lave...
Sam Worthington demeure assez inexpressif tout au long du récit, seul le duo de dieux Ralp Fiennes et Liam Neeson valent le détour.
Aucun enjeu valable, aucune implication du spectateur. Film bavard mais dialogues soporifiques , avec un récit sans rythme.




A coté "Ulysse 31" c'était du grand art. Ici, les cyclopes sont vraiment tous laids digne de la pâte à modeler, un minotaure qui est un personnage si impressionnant et gracieux devient un être difforme et dégénéré plongé dans le noir (une vraie gueule de porte bonheur).
Nos amis scénaristes se torchant les fesses avec la mythologie et confondant Persée et Thésée.



Aucune poésie ni émotion ne se dégage de l'histoire, avec beaucoup d’ellipses qui rendent le script illisible avec une image moisie.
Les décors...est à l'image du reste, quelques gros cailloux en polystyrène pour se bastonner pendant 5 minutes, peu impressionnants.

Une vraie machine à fric avec du pop corn poussiéreux sans saveur, avec un bestiaire des plus laids et un réalisateur qui s'est pris les pieds dans la caméra. Un script d'une bêtise rare et des acteurs insipides.

Casting : Image
Réalisation : :nono:
Scénario : :nono:
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Perfect Sense - 4,5/10

Messagepar caducia » Dim 08 Avr 2012, 10:52

Perfect sense

Réalisé par David MacKenzie
Avec Ewan McGregor, Eva Green
Drame, Romance, Science fiction - UK - 1h32 2012

4.5/10





Image


Synopsis

Au milieu d'un monde frappé par une étrange épidémie qui détruit progressivement les cinq sens, un cuisinier et une brillante chercheuse tombent amoureux...



Critique

Une idée de base scénaristique intéressante qui aurait pu engendrer un chef d'oeuvre, hélas on en est bien loin, et c'est le spectateur qui agonise devant ce film très mal amené qui offre peu d'explications, qui n'est pas abouti et très indigeste avec cette épidémie virale mondiale et ne se focalise que sur le couple d'acteurs.

"Perfect sense" est un film de fin du monde, sans catastrophe, anti-spectaculaire mais plutôt intimiste qui suit le couple Eva Green / Mc Gregor qui se rencontrent avec une histoire sans lendemain qui se transformer en histoire d'amour.
Film qui offre un rythme très lent avec un style très contemplatif de bout en bout qui prend le point de vue des amants qui se rapprochent au fur et à mesure qu'ils perdent leurs sens, alors qu'en temps normal cette relation n'aurait jamais duré.
Eva Green n'est pas exceptionnelle, ces messieurs pourront admirer ses formes et sa nudité, mais elle n'est pas crédible en scientifique, c'est clair. MCgregor n'est pas au mieux de sa forme, agréable à regarder comme toujours mais il n'est pas bien dirigé et il ne peut pas sauver le film avec des personnages peu développés. On a du mal à vibrer pour ce couple aux relations ambiguës.
Film plat avec quelques moments de colère justifiés par la perte d'un sens qui correspond au pétage de plomb collectif vers cette apocalypse inéluctable. Le long métrage n'est pas naturel et nous balance des émotions fabriqués sans explication sur l'évolution de la maladie, son origine...pour donner un effet mystérieux et poétique au sujet.
L'image est assez laide avec une photographie assez sombre et plombe encore plus l'ambiance du film.
Quelques scènes de pétage de plomb sont dignes du grand guignol sur fond de paranoïa qu'on a du mal à percevoir.

Le casting est mal utilisé, aucun suspense, aucune spontanéité, un long déploiement émotionnel artificiel avec une pandémie virtuelle inconnue tout çà pour démontrer que l'amour est plus fort que tout...qui ressemble de très très loin à "Contagion", "blindness" ou "never let me go".

Casting : ImageImage
Réalisation : Image
Scénario :Image
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Film: Perfect Sense
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas

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Rango - 7,5/10

Messagepar caducia » Mar 10 Avr 2012, 14:52

Rango

Réalisé par Gore Verbinski
Avec Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin
Animation, Aventure - USA - 1h40 2011

7,5/10





Image



Synopsis

Alors qu'il mène sa vie sans histoire d'animal de compagnie, Rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d'identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu'on vous demande, c'est de vous fondre dans la masse ?
Un jour, Rango échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l'Ouest sauvage, où de sournoises créatures venues du désert font régner la terreur. Contre toute attente, notre caméléon, qui ne brille pas par son courage, comprend qu'il peut enfin se rendre utile. Dernier espoir des habitants de Poussière, Rango s'improvise shérif et n'a d'autre choix que d'assumer ses nouvelles fonctions. Affrontant des personnages plus extravagants les uns que les autres, Rango va-t-il devenir le héros qu'il se contentait jusque-là d'imiter ?



Critique

Pas fan des films d'animation mais je préfère de loin les bons vieux Disney... Etant donné les bonnes notes de ce "Rango" qui a priori ne m'inspire pas, j'ai tenté le coup et plutôt surprise par la qualité du film d'animation. En plus, le réalisateur de Pirates de Caraibes et J. Depp pour la voix du caméléon, ce sont deux petits plus pour ceux qui apprécient leur collaboration passée.

Le script n'est pas extraordinaire et la ruée vers l'or est remplacée par la ruée vers l'eau, mais il permet quand même de nous emmener au coeur d'une ville imaginaire de style western pour un bel hommage du genre. Un Rango du monde moderne qui débarque en total touriste dans ce petit patelin et arrive à devenir une légende , c'est plutôt fun car le Rango est plutôt un looser et un gaffeur de première.


Le personnage principal est bien trouvé et plutôt déjanté, rien à voir avec les héros classiques disney qui étaient irréprochables, Rango est empli de défauts mais a une certaine droiture qui fait qu'il sauve les meubles au dernier moment.





Un bel hommage aux westerns avec une galerie de personnages aux têtes les plus bizarres les unes que les autres : héros déterminé, les hommes de mains patibulaires, le Grand Méchant... je les trouve tous réussis sauf "Fève" qui est une horreur sans nom, dommage que ça soit un personnage principal car ça gâche énormément le film esthétiquement.
Hommage aussi par des plans de déserts US et couchers de soleils assez splendides, les duels, la musique, l'homme sans nom... les dialogues ne sont pas exceptionnels mais çà passe.

Gore Verbinski fait de nombreux clins d'oeil cinématographiques avec le seigneur des anneaux, pirates des caraibes,Chinatown, arizona dream, las vegas parano,Dead man, Apocalyspe Now,Starwars, Terminator II.

L'animation est absolument irréprochable avec une belle fluidité, des mouvements de caméras impressionnants, une jolie inventivité et un jeu de lumière réussi, techniquement çà assure !





Le coté décalé des personnages permet de donner un humour de situation et permet de relever le niveau par rapport aux dialogues un peu faiblard. Des méchants réussis , les scénaristes de Mission Impossible peuvent s'en inspirer car leur bad guy est un sacré nullard à coté.

Le rythme du film est correct avec quelques moments contemplatifs et de "réflexion" avec un message écologique mais qui est sous jascent et pas trop lourd avec un mélange savant d'action et de comédie.
Rango est certes sympathique mais reste un animal à sang froid et ne sera pas attachant, avec un manque de charme et de poésie que dégage le personnage qui se rapproche plus du clown qu'autre chose.




Un bon petit moment de divertissement en perspective face à cette histoire délirante qui nous fait voyager au far west et son sacré bestiaire.

Casting : Image
Réalisation : ImageImageImage
Scénario :Image
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Death Valley - 2,5/10

Messagepar caducia » Mer 11 Avr 2012, 20:12

Death Valley

Réalisé par David Kebo, Rudi Liden
Avec JEric Christian Olsen, Dash Mihok, Bumper Robinson
Animation, Aventure - USA - 1h37 2004

2.5/10




Image


Synopsis

Quand Josh et ses 3 potes quittent Los Angeles pour participer à une rave-party en plein coeur du désert Mojave. Ils sont loin d’imaginer ce qui les attend. La fête laisse vite place à la terreur lorsqu’ils se rendent compte que leur voiture a été sabotée pendant la nuit par un gang de motards dégénérés. Isolés par 40 000 m2 se sable, encerclés par un ennemi inconnu, ils sont désormais prêts à tout pour survivre dans cet enfer. Même au pire !



Critique

Film de genre survival avec un pitch alléchant ayant pour décor la célèbre vallée de la mort. Ici, on a vaguement une sensation de revoir "la colline a des yeux" mélangé avec "eden lake" avec un groupe d'ados banals qui se retrouvent confrontés à un groupe de motards à fortes têtes qui ne les lâcheront pas. Les décors peuvent vaguement faire penser à "Mad Max".
Hélas, le film a de très nombreux défauts.
Casting constitué d'inconnus sans charisme, réalisation très pauvre pas du tout travaillée, couleurs moches.
Des dialogues d'une rare bétise.
Il ne se passe pas grand chose en fait, une seule scène pas mal réalisée dans tout le film qui donne un peu de suspense et d'émotion sinon un déroulement d'action attendu vu et revu. Les scènes "sanglantes" se passent hors champ pour ne pas choquer et suggérer la violence des actes.
Un film plutôt gentillet et on s'ennuie beaucoup pour un public adolescent sans une once d'originalité.
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Albert Nobbs - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 12 Avr 2012, 16:46

Albert Nobbs

Réalisé par Rodrigo Garcia
Avec Glenn Close, Mia Wasikowska , Aaron Johnson
Drame - UK / Irlande - 1h57 2012

6/10









Synopsis

Au XIXème siècle, dans l’Irlande en proie à de terribles difficultés économiques, une femme se fait passer pour un homme afin de pouvoir travailler. Pendant trente ans, elle trompe son entourage, employée dans un hôtel sous le nom d’Albert Nobbs, en tant que majordome.



Critique

Un film atypique de part son script que ce "Albert Nobbs" qui est aussi l'adaptation d'une pièce que Glenn Close interprétait déjà. Le film ne livre pas trop d'explications sur le fait que cette femme devient un homme : certes les raisons personnelles sont évoquées, mais le contexte économique expliquant celà n'est pas développé.
Le long métrage est une sorte d'ovni car il mélange plusieurs éléments. L'étrangeté du personnage en lui-même qui est très trouble, et qui est quête d'identité en permanence sur ses origines, son identité sexuelle et amoureuse, et sur son futur.
Ce Nobbs est interprété magistralement par Glen Close qui est méconnaissable mais livre une interprétation sobre, et admirable, je vois assez peu d'actrices se lancer dans une telle aventure, et elle donne une vraie crédibilité à ce personnage unique.
Mia Wasikowska (Restless, Jane Eyre, Alice au pays des merveilles...) a un rôle beaucoup plus conventionnel, de la jeune ingénue qui se laisse manipuler et influencer assez facilement. Interprétation correcte mais sans plus.
A noter la présence de Brendan Gleeson dans un mini rôle, et Janet McTeer qui a aussi un rôle atypique, mais marquant.

L'histoire est certes peu vraisemblable, mais il faut se laisser porter par le charme de celle-ci avec un recours dans l'Irlande du XIXème siècle. J'ai trouvé cet univers plutôt poétique et désuet avec cette ambiance très British, l'accentuation des différences des richesses, la rudesse de vie des petites gens et les bassesses des patrons, choses qui sont toujours d'actualité même si le contexte n'est plus le même.




Le long métrage délicat narre l'histoire d'un triangle amoureux improbable et impossible, très original et poétique, mais je conçois qu'il soit difficile de rentrer dans cette histoire peu banale.
Dommage que le film reste assez superficiel niveau psychologie des personnages qui restent assez mystérieux et ne se livrent pas.

La photographie est très soigné, tout comme les décors victoriens ainsi que les costumes stricts et les personnages tirés à 4 épingles.

Le film traite de la différence entre les apparences, la vie sociale et la vie intime, les pensées profondes des individus et il parle bien sur de la condition de la femme.




Bilan, une histoire qui est assez unique et qui dérange forcément, dommage qu'il y ait un manque de profondeur et d'explications laissant un peu le spectateur sur sa faim, mais belle prestation de l'actrice principale.

Casting : ImageImage
Réalisation : Image Image
Scénario :Image
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Pirates des caraïbes 4: La fontaine de Jouvence - 4/10

Messagepar caducia » Jeu 12 Avr 2012, 19:09

Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence

Réalisé par Rob Marshall
Avec Johnny Depp, Penélope Cruz, Geoffrey Rush
Aventure, Comédie, Fantastique - USA - 2h20 2011

4/10










Synopsis

Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé...



Critique

Dernier épisode de la saga, vraiment très décevant !!!
Le début est assez sympathique avec la partie Londonienne, qui garde l'esprit et la fougue des épisodes précédents et qui pouvait annoncer une bonne suite.
Hélas, le script est bien peu intéressant avec de nouveaux personnages peu charismatiques.
Le nouveau "méchant" Barbe noire (Ian McShane) n'a rien d'extraordinaire avec son beau maquillage orange à la Jacques Séguéla, et est de loin le méchant le moins réussi de la saga sans aucun pouvoir surnaturel. La relation avec sa fille - Penelope Cruz - n'est pas du tout crédible, et ne passe pas du tout à travers leu jeu. Penelope a rarement été aussi mauvaise, enceinte jusqu'aux yeux, pas très sexy, aucune scène un peu dénudée, dénuée de charme. Keira Knightley est oscarisable à coté.
Johnny Depp tente de sauver les meubles, mais bon rien de nouveau sous le soleil des caraïbes, bouffonneries sur bouffonneries de Jack Sparrow, çà manque d'inventivité et de nouveauté.

Image


J'aimais bien les couleurs et les paysages des épisodes précédents, mais ici on peut dire que Rob Marshall a massacré tout celà. On aperçoit le bel azur de la mer en toute fin de film, sinon l'image reste grisâtre et les scènes nocturnes sont loin d’être magiques et plutôt laides, même l'attraction originelle fait mieux.

Le scénario basé sur le mythe universel de la fontaine de jouvence est plutôt raté. Un scénario moins alambiqué mais plutôt très vide, ennuyeux au possible avec des scènes inutiles qui s’enchaînent, des dialogues sans saveur, des personnages secondaires quelconque.
Seuls les sirènes apportent un touche magique au récit et ne sont pas trop mal réussies.
Les décors sont aussi très décevants, et ne donnent aucune ampleur aux paysages, ni de sensation d'évasion. De plus, ils sont loin d’être mis en valeur par les lumières. Bref, les décors se limitent à 3 bouts de plantes qui se battent en duel et que les acteurs se prennent sur la tronche car elles ne tiennent même pas debout.
Aucun élan épique, aucune scène de bataille maritime, de la parlotte inutile et bien peu d'enjeux et manque de folie.




Un sacré manque de cohésion, de complicité entre les personnages, une histoire poussive proche du naufrage cinématographique qui se résume à un one man show Deppien grimancant.





Casting : Image
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Scénario :Image
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar elpingos » Jeu 12 Avr 2012, 19:31

Ouaip! c'est vraiment ultra nase... :-P
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Largo Winch 2 - 3,5/10

Messagepar caducia » Sam 14 Avr 2012, 19:55

Largo Winch II

Réalisé par Jérôme Salle
Avec Tomer Sisley, Sharon Stone, Ulrich Tukur
Aventure,action - belge / All. / FR - 1h59 2011

3.5/10












Synopsis

Propulsé à la tête du groupe W après le décès de son père adoptif, Largo Winch décide, à la surprise générale, de le mettre en vente afin de créer une ambitieuse fondation humanitaire. Mais le jour de la signature, il se retrouve accusé de crimes contre l'humanité par un mystérieux témoin. Pour prouver son innocence, Largo devra retourner sur les traces de sa vie passée, au cœur de la jungle birmane.



Critique

Une suite qui n'est pas du tout à la hauteur du I. Le I avait un peu plus de gueule et se rapprochait plus de l'esprit James Bond avec un environement luxueux, de magnifiques paysages, une mer aux couleurs azures magiques, cascades et action.
Dans cet opus, c'est plutôt l'opposé. Un scénario peu passionnant et brouillon, avec des passages "ambiance Rambo" en Asie avec quelques explosions, une bien jolie asiatique sinon le reste de l'histoire sur les manipulations entre milliardaires pourris est peu captivante.
Une Sharon Stone qui fait 5 minutes d'apparition, plus liftée que jamais.
L'ensemble est très décevant pourtant on voit qu'il y a un gros budget de production derrière.



L'acteur principal très monolithique, un vrai clochard qui assure peut être niveau cascades mais sinon il concurrence le reste du casting niveau jeu : ils jouent tous aussi mal les uns que les autres c'est une horreur, on dirait un téléfilm français. Il y a juste la scène en chute libre qui se détache un peu du reste du long métrage.
Un ensemble bien plat avec une mise en scène raté surtout lors des scènes d'action.

Casting : Image
Réalisation : Image
Scénario :Image
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Rencontre à Wicker Park - 6,5/10

Messagepar caducia » Sam 14 Avr 2012, 20:33

Rencontre à Wicker Park

Réalisé par Paul McGuigan
Avec Josh Hartnett, Diane Kruger, Rose Byrne
drame, thriler - USA - 1h55 2005

6.5/10










Synopsis

Entre Matthew et Lisa, le coup de foudre est immédiat et absolu : plus rien ne compte alors à leurs yeux que leur passion dévorante. Mais, un jour, Lisa disparaît mystérieusement, sans laisser de traces ni d'explications...
Deux ans plus tard, alors qu'il a enfin trouvé la force de surmonter sa douleur et s'apprête à épouser une autre femme, Matthew croit apercevoir Lisa dans un bar. Hanté par cette réapparition et par le souvenir intact du grand amour de sa vie, Matthew n'a plus qu'une obsession : retrouver Lisa...à tout prix !



Critique

Remake du film français "l'appartement'.Un script qui commence de façon assez banale avec une love story classique, mais le long métrage devient de plus en plus complexe au fur et à mesure.
Les deux tourtereaux Josh Hartnett (Pearl Harbor, Sin city, Slevin) et Diane Kruger (Troie, sans indentité, benjamin Gates) forment un couple idéal mais il n'y aurait pas d'histoire si celle-ci n' était pas rendue impossible par un élément perturbateur. Le suspense est ménagé de façon habile, et on ne dévoile le manipulateur qu'assez tard dans l'intrigue ce qui permet de préserver le suspense.




Les deux acteurs principaux sont très crédibles. Le beau Josh, très mystérieux et perdu dans ses émotions par la succession d’évènements improbables. Diane Kruger très bien mise en valeur, gracieuse et simple.
Dans les rôles secondaires, Rose Byrne (Xmen - le commencement, Insidious) qui joue le vilain petit canard est plutôt agaçante (comme d'habitude, quoi !) ; Matthew Lillard (The descendants, scream I et II) l'est tout aussi, en surjeu permanent.

Image


Une Bo extra - stereophonics, coldplay.
Un scénario assez alambiqué assez poussif au début, mais avec un final grandiose, riche en émotions.
La mise en scène est assez réussie, des paysages enneigés de Chicago, des effets visuels de split screens bien fichus et plutôt discrets pour un ensemble cohérent et visuellement agréable.

Un film plutôt classique sans extravagance, à voir pour son casting prestigieux et surtout pour son final et le charme du couple d'amoureux.

Casting : ImageImageImage
Réalisation : Image Image
Scénario :ImageImage
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