[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 29 Avr 2012, 00:44

On est d'accord :mrgreen:
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Magicien d'Oz (Le) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Dim 29 Avr 2012, 10:38

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The Wizard Of Oz (Le Magicien d'Oz) de Victor Fleming

(1939)


"For nearly forty years this story has given faithful service to the Young in Heart ; ans Time has been powerless to put its kindly philosophy out of fashion.
To those of you who have been faithful to it in return and to the Young in Heart we dedicate this picture.
"


Relativement déçu par la découverte de ce film emblématique de l'histoire du cinéma. Non pas que l’œuvre soit mauvaise en soit, bien au contraire, mais je pense que c'est typiquement le genre de film qu'il faut avoir découvert très jeune pour être réceptif au message, à l'ambiance et aux personnages sans aucune once de cynisme. Dans mon cas, j'ai eu beaucoup de mal à être plongé totalement dans le récit, celui-ci étant plongé dans une naïveté de tout les instants, c'est d'ailleurs loin d'être péjoratif étant donné que le carton introductif du métrage annonce tout de suite la couleur en rappelant que le film s'adresse avant tout à ceux qui pourront comprendre le message sans aucune arrière pensée. Je ne vais pas m'étendre sur le script en lui-même, qui est une adaptation très fidèle du roman de Baum, bien que plus édulcorée, on pourra seulement reprocher quelques longueurs à partir du moment où Dorothée arrive au Palais d'Oz mais rien de très méchant non plus. La forme, quand à elle, est véritablement sublime, l'utilisation du Technicolor étant pour beaucoup dans la beauté visuelle de l’œuvre, rendant honneur au pays d'Oz. Le passage progressif du sépia à la couleur est loin d'être anecdotique et sert véritablement l'histoire. Quand à la mise en scène elle-même, ça reste tout de même trop statique (seul le plan-séquence ouvrant sur le pays d'Oz change la donne), et si cela reste compréhensible à la vue des décors de studio on regrettera néanmoins que les séquences dansées y perdent énormément.

Les chansons du film, malgré un thème un peu trop répétitif, restent agréables dans l'ensemble, mention spéciale à Over The Rainbow, chanson désormais passée à la postérité, mais que l'on entend hélas qu'une seule fois alors qu'elle résume très bien le message du film, à savoir le pouvoir de l'imaginaire sur le réel. Difficile de juger le casting étant donné que les personnages joués se veulent d'une totale naïveté (le lion est franchement tête à claque par moment mais là aussi c'est le personnage qui veut ça), on retiendra seulement que Judy Garland dévoilait déjà le talent qui a été confirmé par la suite et que Ray Bolger, dans le rôle de l'épouvantail, livre la meilleure scène dansante du métrage. Au final, The Wizard of Oz est clairement le genre de film que j'aurais aimé découvrir très jeune pour saisir toute la magie qui découle de ce récit fantastique aux valeurs simples mais importantes, quoi qu'il en soit, le film est définitivement une œuvre phare de l'histoire du cinéma qui rappelle à quel point le Septième Art est aussi, très simplement, le meilleur moyen de permettre aux univers les plus fous de prendre vie.


6,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Lun 30 Avr 2012, 00:23

Les mecs qu'aiment pas Sigur Ros, la blague... :mrgreen:
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Hair - 4/10

Messagepar Alegas » Lun 30 Avr 2012, 13:09

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Hair de Milos Forman

(1979)


Une comédie musicale dont j'ai du mal à comprendre l'engouement général qui le considère comme un excellent film du genre. Voir Hair ne m'intéressait pas plus que ça à l'origine, la faute à un sujet que j'ai tendance à vouloir éviter (les hippies) mais devant sa réputation flatteuse et le fait que Milos Forman, véritable touche-à-tout, soit aux commandes m'a persuadé de le visionner, à mon grand regret, ou presque. Soulignons déjà le principal défaut du film, à savoir qu'il est une adaptation d'une pièce musicale issue de Broadway et que donc, à l'instar de la plupart des adaptations cinématographiques de ce genre, il ne raconte finalement pas grand chose, la faute à un mauvais tri dans les passages musicaux dont beaucoup ne servent strictement à rien hormis augmenter la durée du métrage dont le récit total pourrait être raconté en moins d'une heure et demi. Autant voir une succession de chansons passe sur une pièce live, autant sur un film ça devient rapidement ennuyant, d'autant nombreuses sont les séquences qui racontent finalement la même chose, à savoir la vision utopiste hippie des années 60, à l'heure où les États-Unis sont en pleine guerre du Vietnam.

Ainsi, le film suit l'histoire d'un jeune homme engagé dans l'armée, de sa rencontre avec un groupe hippie de Central Park qui va changer quelque peu sa vision des choses sans toutefois le dissuader d'aller au bout de son engagement. On regrettera que le récit se contente de superposer quelques aventures pas si intéressantes que ça avec une relation trop simpliste entre le jeune engagé et le hippie nommé Berger, le script manque singulièrement de fond et choisit trop souvent la facilité en montrant les hippies comme des personnes ayant tout compris à la vie pendant que les opposants (soldats, bourgeois) sont montrés comme des êtres stupides et incapables de prendre du recul. C'est regrettable étant donné que l'idéologie hippie est intéressante pour les contradictions qu'elle apporte, mais c'est encore plus regrettable lorsque l'on se rend compte que le dernier quart d'heure du film se révèle être tout ce que l’œuvre aurait pu être, à savoir une réflexion subversive du sujet qu'elle traite. Je ne spoilerais pas ici ce qui est pour moi non seulement l'un des morceaux musicaux les plus poignants que j'ai pu voir ainsi que l'une des fins les plus intelligentes qui soient, je dirais seulement qu'on ne la voit vraiment pas venir tant elle contraste avec l'ambiance générale du métrage et qu'elle se révèle du coup franchement osée, elle fait énormément penser au final d'American Graffiti (à peu près le même constat final) mais en plus poignant et démonstratif. Bref, c'est le genre de fin qui donne envie de réévaluer totalement le reste du film et c'est donc vraiment dommage que Hair ne possède pas dans son intégralité cette puissance narrative et musicale.

Et ce n'est pas la mise en scène paresseuse de Milos Forman qui va changer la donne, autant son académisme apparent fonctionne très bien sur les biopics et drames historiques, autant le manque d'originalité et d'audace des séquences musicales saute aux yeux, reste quelques plans sympathiques et le final grandiose (le plan où l'on a l'impression que l'avion dévore les soldats un par un est excellent, et l'apparition soudaine du cimetière a de quoi impressionner) ainsi que deux chansons sympas (les deux plus connues en fait). Loin d'être le grand film décrié, Hair reste néanmoins une œuvre au final terriblement génial, à défaut d'être le grand film sur le mouvement hippie que l'on pouvait espérer de lui.


4/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Kakemono » Lun 30 Avr 2012, 21:32

Tocard. :mrgreen:

J'plaisante. J'suis un peu déçu que t'ai pas apprécié, je pensais vraiment le film fait pour toi. C'est un peu un feel good movie pour moi, quand je le mate j'ai la patate pendant plusieurs jours, les chansons me restent en tête longtemps... Et c'est peut être pour ca qu'il a bonne réputation et qu'il est plutôt apprécié.
E ui la fin elle tue quand même. :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 30 Avr 2012, 22:09

Si tu veux défoncer d'autres Hippies, essaie Jesus Christ superstar (je risque de le proposer pour l'émission, on verra :mrgreen:).
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Crying Fist - 7/10

Messagepar Alegas » Lun 30 Avr 2012, 23:38

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Crying Fist de Ryu Seung-wan

(2005)


Première incursion personnelle dans le cinéma de Ryu Seung-wan, réalisateur visiblement très touche-à-tout et finalement très peu cité lorsque l'on évoque la nouvelle vague sud-coréenne. Crying Fist, c'est tout d'abord une surprise, voir un descendant direct du Rocky d'Avildsen se déroulant en Corée n'est pas forcément la chose la plus évidente du monde et pourtant cela fonctionne de façon très efficace au point que l'on oublie rapidement le contexte politique pour se préoccuper des hommes qui nous sont dépeints à l'écran. Le script, dont je soupçonne Gavin O'Connor de s'en être quelque peu inspiré pour son très bon Warrior (même base scénaristique avec l'opposition de deux personnages principaux auxquels on s'est attachés durant le métrage), met en relation la vie de deux êtres humains très différents, l'un ayant connu ses années de gloire pour finalement faire face à la déchéance de sa vie personnelle (Kang Tae-shik, interprété par le magistral Choi Min-sik qui trouve là l'un de ses plus beaux rôles) et l'autre ayant toute la vie devant lui mais prenant un malin plaisir à la gâcher sans vraiment savoir pourquoi (Yoo Sang-hwan, joué par Ryu Seung-beom, le propre frère du réalisateur).

Ainsi, en opposant deux générations qui ont besoin l'une de l'autre pour avancer, le scénario se révèle très intelligent puisque ne poussant jamais à la confrontation, l'issue du film ne se laissant que très rarement deviner malgré le fait qu'elle se révèle logique lors de son apparition. Crying Fist, c'est donc avant tout l'histoire de deux combats d'hommes qui trouveront chacun dans la boxe une façon de se libérer des conditions dans lesquelles ils se sont eux-mêmes enfermés, des hommes jamais montrés comme des personnages sans défauts, l'un frappant sa femme pour exprimer son mal-être et ne sachant pas comment être un bon père et l'autre étant un jeune chien fou n'en faisant qu'à sa tête, au grand désarroi de la situation précaire de sa propre famille. Bien entendu, avec un tel script, il était difficile de ne pas tomber dans le pathos forcé (mort du père, dégradation de la santé de la grand-mère), c'est d'ailleurs là le seul véritable défaut du film avec sa longueur un poil excessive. Néanmoins, on pardonnera cela aisément tant les personnages sont écrits avec justesse, les personnages secondaires eux-mêmes révélant parfois quelques surprises de bon goût.

Mais la grande force du film, c'est aussi bien entendu la mise en scène elle-même, n'ayant pas vu Die Bad et No Blood No Tears je ne me plierais pas au jeu des comparaisons mais il faut bien avouer que pour un troisième film, Crying Fist possède une maîtrise visuelle franchement étonnante. Malgré une apparence très réaliste à base de caméra à l'épaule, le métrage possède une patte visuelle indéniable via une photographie surexposée, des cadres travaillés (excellents plans en double focale pour montrer les deux côtés du ring), une fluidité à toute épreuve ainsi qu'à des choix de montage surprenants. Ainsi, on a le droit à quelques moments très audacieux comme des rounds tournés en plan-séquence, l'un en plan fixe (et c'est là que l'on voit le travail physique phénoménal des acteurs) et l'autre en perpétuel mouvement, n'hésitant pas à se rapprocher des coups portés pour une immersion toujours plus efficace. Bref, Crying Fist, en plus d'être un excellent drame social sur fond de boxe dans la droite lignée de Rocky, est aussi une nouvelle preuve du savoir-faire sud-coréen. Bien entendu, on est loin du très grand film et encore plus du chef-d’œuvre, mais il serait dommage de se refuser le plaisir que l'on prend devant un film aussi sincère et aussi travaillé sur la forme. A voir donc pour les fans du genre et/ou pour les amateurs de cinéma coréen.


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7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 30 Avr 2012, 23:57

Je te préviens : ce n'est pas du tout représentatif de sa filmo.

En fait, c'est le seul que j'ai aimé.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 01 Mai 2012, 01:34

BILAN AVRIL 2012


Films vus :

93 : Night And The City, Jules Dassin, 1950, Truc VOSTA : 8,5/10
94 : Barry Lyndon, Stanley Kubrick, 1975, Ciné VOST : 10/10
95 : The Big Heat, Fritz Lang, 1953, DVD VOST : 6,5/10
96 : Les Infidèles, Collectif de réalisateurs, 2012, Ciné VF : 7/10
97 : Les Anges Déchus, Wong Kar-Waï, 1995, DVD VOST : 5/10
98 : Stagecoach, John Ford, 1939, DVD VOST : 8/10
99 : My Week With Marilyn, Simon Curtis, 2011, Ciné VOST : 4,5/10
100 : [REC] Genesis, Paco Plaza, 2011, Ciné VOST : 7/10
101 : Tenacious D In The Pick Of Destiny, Liam Lynch, 2006, DVD VOST : 8/10
102 : The Tales Of Hoffman, Michael Powell, 1951, DVD VOST : 5/10
103 : Days Of Heaven, Terrence Malick, 1978, DVD VOST : 7,5/10
104 : A Matter Of Life And Death, Michael Powell, 1946, DVD VOST : 8/10
105 : As Tears Go By, Wong Kar-Waï, 1988, DVD VOST : 7/10
106 : Brute Force, Jules Dassin, 1947, DVD VOST : 8/10
107 : Titanic, James Cameron, 1997, Ciné VOST 3D : 10/10
108 : Sin City, Robert Rodriguez, 2005, Blu-Ray VOST : 7/10
109 : Gladiator, Ridley Scott, 2000, Blu-Ray VOST : 8,5/10
110 : Interstella 5555 : The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem, Kazuhisa Takenôchi, 2003, DVD VO : 9,5/10
111 : Thor, Kenneth Branagh, 2011, Truc VF : 3,5/10
112 : Manhunter, Michael Mann, 1986, Truc VF : 7,5/10
113 : The Thing, John Carpenter, 1982, Blu-Ray VOST : 8,5/10
114 : The Last Of The Mohicans, Michael Mann, 1992, Truc HD VOST : 7/10
115 : The Adventures Of Tintin : The Secret Of The Unicorn, Steven Spielberg, 2011, Blu-Ray VOST : 7,5/10
116 : Heat, Michael Mann, 1995, Blu-Ray VOST : 10/10
117 : Man On The Moon, Milos Forman, 1999, DVD VOST : 8/10
118 : Chasing Amy, Kevin Smith, 1997, Truc VOSTA : 4,5/10
119 : We Bought A Zoo, Cameron Crowe, 2011, Truc VOSTA : 4/10
120 : The Wizard Of Oz, Victor Fleming, 1939, Truc VF : 6,5/10
121 : Hair, Milos Forman, 1979, Blu-Ray VOST : 4/10
122 : Crying Fist, Ryu Seung-Wan, 2005, DVD VOST : 7/10
123 : City Of Violence, Ryu Seung-Wan, 2006, DVD VOST : 7,5/10
124 : Waltz With Bashir, Ari Folman, 2008, DVD VOST : 10/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mar 01 Mai 2012, 06:21

Mark Chopper a écrit:Je te préviens : ce n'est pas du tout représentatif de sa filmo.

En fait, c'est le seul que j'ai aimé.


Normal c'est son moins bon film ( excepté Crazy Lee qui un truc autre )
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 01 Mai 2012, 07:30

T'es en forme de bon matin : amateur de film chiant !
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Mar 01 Mai 2012, 08:11

City of violence c'est pas chiant roh.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 01 Mai 2012, 08:22

Je ne faisais pas référence à celui-là.
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City of violence - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mer 02 Mai 2012, 00:13

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City Of Violence de Ryu Seung-wan

(2006)


Sans surprise, c'est excellent. City Of Violence possède une excellente réputation et ne la fait pas mentir, s'imposant comme l'un des meilleurs films d'action de ces dernières années, toutes nationalités confondus. C'est bien simple : à partir du moment où l'on accepte le film en tant que tel, avec ses situations prétextes et extravagantes, il se révèle totalement jouissif et assumé et ça fait réellement du bien de voir encore ce genre de métrage où l'on a le sourire à chaque séquence de combat. Je passe rapidement sur le scénario sur lequel, évidemment, il ne faut pas trop s'attarder pour apprécier City Of Violence à sa juste valeur, on est pas en face d'un script mince bien au contraire, on y trouve même des thèmes très intéressants qui le rapproche beaucoup du Bullet in the Head de John Woo (les flashbacks y font ouvertement référence et prouvent que l'on peut très bien avoir une image forte de l'amitié sans que cela ne vire au gay-friendly), en revanche il faut bien admettre que certaines ficelles un peu trop grosses, que ce soit l'identité du meurtrier de Wang-jae que l'on devine au bout de vingt minutes ou encore le constat fatidique en fin de métrage : tout ça pour un casino. Mais hormis ces défauts, on retiendra une histoire sincère d'amitié qui fait aussi la part belle à des séquences d'action qui sortent de nulle part (le combat contre les gangs) mais que l'on accepte à bras ouverts. La lenteur du rythme ne fait jamais de tord au récit qui se laisse suivre avec un intérêt certain et la mince écriture des personnages principaux n'est jamais gênante, ceux-ci se trouvant caractérisés en quelques plans, la marque des réalisateurs talentueux.

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Mais c'est en terme de mise en scène pure que City Of Violence intéressera beaucoup, le film étant une succession de morceaux de bravoure de très grande qualité. De l'ouverture en plan-séquence faisant la part belle à la photographie coréenne (le combat qui se reflète sur les murs) jusqu'au climax final monstrueux aux références multiples (on retrouve avec surprise des plans citant Kill Bill), la mise en scène de Ryu Seung-wan se révèle excellente dans sa volonté de proposer des nouvelles idées de mise en scène à chaque séquence de combat. Bien entendu, on pourra regretter des cadres un peu trop serrés durant ces scènes ainsi qu'un montage pas toujours génial, mais le fait est que la totalité du film est d'une efficacité totale et c'est bien là l'essentiel. La première scène de physique de Jung Doo-hong, chorégraphe du film au look terriblement charismatique, est d'un fun total, idem pour la longue séquence des gangs, la plus réussie et la plus éprouvante (Ryu Seung-wan, qui joue un des personnages principaux, s'est déchiré un ligament et a continué tout de même la scène) mais aussi la plus inventive, transformant la street-dance en art martial et la rue marchande en terrain de jeu jouissif. Malgré le montage un peu trop cut, on retrouve le style filmique déjà vu dans Crying Fist, à savoir un taux d'expérimentations visuelles élevé (double focale, insert d'un plan à l'intérieur d'une fumée de cigarettes) et le fait de privilégier les prises longues et les efforts physique de la part des acteurs, une méthode risquée mais qui se révèle gagnante tant City Of Violence transpire la volonté d'offrir un spectateur un spectacle sincère et mémorable, ce qu'il réussit avec une classe certaine. Sans être dénué de défauts, City Of Violence se distingue aisément de la production coréenne en offrant un produit atypique d'un jouissif rare, typiquement le genre de film qui fout une patate monstre après sa vision et rien que pour ça il mérite le coup d’œil.


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7,5/10
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South Park, le film - 8,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 03 Mai 2012, 23:41

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South Park : Bigger, Longer & Uncut (South Park, le film : Plus long, plus grand et pas coupé) de Trey Parker

(1999)


J'en gardais un souvenirs très sympa mais j'avais oublié que c'est tout simplement l'un des films les plus drôles du monde. Faire un film basé sur l'univers de South Park n'était clairement pas une évidence, d'autant que la création du film a commencé alors que la série ne faisait que connaître ses premières saisons, et le choix d'en faire une comédie musicale était vraiment risqué (même si Trey Parker, réalisateur du film et co-créateur de la série, avait déjà touché au genre via son premier long-métrage Cannibal The Musical). Pourtant, à l'arrivée, South Park le film arrive à faire ce qu'on attendait de lui, à savoir livrer un film digne de l'humour de la série (on retrouve beaucoup l'esprit des meilleures saisons avec un style très décalé et provocateur sans chercher à trop critiquer l'actualité) tout en offrant quelque chose de différent (ce que n'arrivera pas à faire plus tard le film des Simpson qui ressemble beaucoup trop à un épisode rallongé) avec un scénario ambitieux (une troisième guerre mondiale entre USA et Canada qui provoquerait le retour de Satan et Sadam Hussein sur Terre) et des morceaux musicaux vraiment réussis. Les chansons sont toutes plus cultes les unes que les autres et visuellement c'est toujours bourré de clins d’œils très sympa. Regarder ce film, c'est véritablement s'assurer d'une crise de fou rire à chaque minute pour peu que l'on aime à l'origine la série, lister la totalité des répliques géniales et des scènes cultes (l'apparition de Bill Gates, le final Dragon Ball Z, etc...) relèverait de l'impossible, bref c'est typiquement le genre de film qui fout une patate monstre. On attends toujours une suite par ailleurs.


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