[Jipi] Mes critiques 2012

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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar Jipi » Ven 13 Jan 2012, 08:38

elpingos a écrit:Moi aussi j'ai lu ça... il a dû le supprimer pour semer le doute...

Ou allez-vous chercher tout ça? Il n'y a aucune magouille, Il s'agit du Branagh bien sur, c'est spécifié dans ma liste de films 2012 à la première page. Comme bien souvent Jipi s'est emmêlé les pinceaux avec la procédure de création du titre de film que je n'arrive pas encore à comprendre. Si le titre du film existe dans la base BOM cela ne suffit pas il faut le rentrer une deuxième fois d'ou source de possibilités d'erreurs, voila tout.

De plus je n'arrive pas à rajouter en mode "edit" les informations manquantes dans la zone titre. Pouvez-vous le faire pour moi?
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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar zack_ » Ven 13 Jan 2012, 12:38

Faut dire que tu as pas de chance Jipi tu tapes dans des films qui ont plusieurs versions, c'est bon je t'ai mis une affiche de 1994 et rajouté la date dans le titre via la base. :super: :super: :super:

Si le titre du film existe dans la base BOM

Comme celui ci quand tu as écrit ta critique c'est juste, il faut donc cocher la case: n'est pas dans la base :super:
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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar Jipi » Sam 14 Jan 2012, 11:47

Merci Zack
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Millenium, le film - 7/10

Messagepar Jipi » Lun 16 Jan 2012, 13:10

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En se servant comme toile de fond d'une enquète policière austère et nauséabonde Millenium opus légèrement soporifique réveillé par la soudaineté de ses excès montre la face cachée d'un pays sombre et froid, dont le présent et l'avenir sont sur le fil du rasoir entre une génération descendante, usée, revencharde, autarcique, sadique, nationaliste et aigrie en conflit avec une génération montante blessée, instable, violente, méfiante, volatile, sure d'elle ou terrorisée en fonction des circonstances.

La famille Vanger dépravée, arriviste et opportuniste dont la plupart des composants sont aux portes de la mort entretient l'image obsolète d'une nation aux mœurs brutales mettant extrèmement mal à l'aise une jeunesse fragile, dépendante, humiliée tentant de s'affirmer par des courants choisis et assumés essentiellement basés sur l'évènement et le relationnel à court terme.

Un conflit de génération pur et dur entre la promiscuité malfaisante d'un clan uniquement opérationnel sur l'appat du gain vivant cloîtré dans des demeures froides et sinistres en concurrence avec des lieux incertains foulés par un jeune esprit guerrier, libre et intelligent dont la communication minutée semble positionnée entre l'énergie et l'indifférence.

Un avenir problématique pour un pays épurant lentement un contenu sévère et procédurier au profit d'une approche nouvelle basée sur un existentialisme jouissif et distant.
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Fleuve (Le) - 8/10

Messagepar Jipi » Jeu 19 Jan 2012, 11:49

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Le fleuve opus quasiment inerte associe habilement le documentaire au romanesque dans des couleurs flamboyantes principales étincelles d'une action bien souvent somnolente.

Inutile de glaner un dynamisme dont l'oeuvre n'a nullement besoin. Tout n'est que lancinance et lenteur distillées dans un ennui profond faisant d'un site managé par ses rituels et ses croyances le contenu d'une seule journée ou tout ne fait que se reproduire à l'identique sous une chaleur accablante.

Trois jeunes filles sortent de leurs adolescences en s'éveillant au choix culturel et à l'amour antinomique envers un pays ou un grand blessé de guerre incapable de positionner son émotif au dessus de son handicap.

Un monde enfantin protégé et paisible s'estompe devant le brusque besoin de conquérir et de plaire un indécis de passage déconnecté d'une véritable perception émotionnelle pendant qu'un territoire immense et bigarré écoule ses jours dans son quotidien, son histoire et ses traditions.

Un film sublime, sécurisant, apaisant mais dérangeant par son immobilisme presque hypnotique.
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Charge Victorieuse (La) - 9/10

Messagepar Jipi » Ven 03 Fév 2012, 10:54

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Pour devenir courageux il faut d'habord avoir peur en étant dans un premier temps illuminé par un patriotisme bien éloigné du réalisme des combats.

Une fois sur site, l'angoisse devient insoutenable et l'on détale comme un lapin devant un enemi déterminé grossissant à vue d'oeil.

La lacheté permet bien souvent d'accéder à une méditation interne permettant de constituer un capital courage au contact des siens complètement délabrés qui eux ont fait face sans déserter.

Il suffit de s'enrober de leurs sacrifices et de leurs confidences puis de revenir briller dans un état transcendant la ou l'on ne désirait ne plus être.

La charge victorieuse est un film grandiose. Le basculement réussi d'un bi-polaire incapable de s'assumer sur un site hyper violent se mettant temporairement en retrait pour revenir presque invincible sur un terrain dont il n'a plus peur.
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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar Scalp » Ven 03 Fév 2012, 11:12

Parait que c'est le meilleur rôle d'Audie Murphy, faut que je le mate.
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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar Jipi » Ven 03 Fév 2012, 11:15

Il est pathétique entre peur et bravoure dissimulée.
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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar Jipi » Ven 03 Fév 2012, 11:17

Vous avez des nouvelles de Jean-Michel?
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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar zack_ » Ven 03 Fév 2012, 20:19

Plus sur BoM non :cry:
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Hours (The) - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 13 Fév 2012, 16:51

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Cette oeuvre sensible et délicate raconte sans se dévétir de longues minutes d'ennuis la lente et obsédante conception d'une oeuvre littéraire intemporelle réalisée par une romancière suicidaire aux portes de la folie.

Une réalisation et une consultation fastidieuse baignant de sourires et de larmes le visage de trois femmes confrontées à trois époques différentes au même constat.

Un mal de vivre tenace et durable privant l'esprit d'une luminosité choisie élaborée sur un statut d'être.

Comment se réaliser dans trois époques n'offrant qu'un vide oppressant, une éthique ménagère sans surprises ou un assistanat sans espoir?

Ces trois femmes n'en font qu'une en tentant désespérement de conquérir leurs "MOI " respectif en se débarrassant de manière immorale de leurs contraintes domestiques répétitives et mal récompensées.

"The Hours" opus d'une grande détresse révèle l'immense difficulté qu'éprouve une femme toutes époques confondues à être ce qu'elle désire être uniquement pour elle même sans se sacrifier à temps complet pour un intérieur sans âme.

Un film difficile, lassant mais fédérateur d'un ailleurs libérateur convoité au détriment d'une déontologie assassine
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Françoise ou la vie conjugale - 7/10

Messagepar Jipi » Mar 21 Fév 2012, 10:48

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Ce film visionnaire ainsi que son jumeau "Jean-Marc ou la vie conjugale" est injustement oublié.

Un opus découverte saisissant sur une décennie encore inconnue dont deux cobayes se chargent de nous faire visiter les inquiétants modules sentimentaux.

Il démontre par les spasmes de ce couple laboratoire la fin de l'union à long teme entre deux êtres récupérés par le besoin de s'aérer en solitaire en partant à la conquête d'une autonomie.

Tout s'effrite rapidement entre un mari préférant une déontologie misérabiliste et une femme soudainement sur-courtisée à qui l'on promet la protection et le paraitre loin d'un conjoint sans ambition.

Pendant que l'un lutte afin de conserver la véritable mission d'un métier d'encadrement l'autre éprouve d'énormes difficultés à se stabiliser entre ses devoirs domestiques et ses pulsions sexuelles éveillées par les assauts répétés d'une faune masculine tentant d'achever sans scrupules l'historique temporaire d'un couple.

En dévoilant l’essoufflement rapide de deux esprits parachutés dans des mondes ou ils ne se voient plus même quand ils sont ensemble, Françoise ou la vie conjugale s'avère malsain et dérangeant.

Toute une approche légendaire et durable du mariage s'effondre anéanti par la récupération impitoyable d'un monde artificiel loin de l'obscurantisme homogène d'un geste répété.
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Triangle (2009) - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 07 Mai 2012, 08:57

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Dans un système universel soumis à la gravitation, un point en rotation autour d'une circonférence sera un présent à la poursuite de son futur et de son passé concepts qu'il connait déjà puisque son déplacement circulaire est éternel.

Le début est égal à la fin, ce qui était devient ce qui est tout en étant ce qui sera.

L'événement quel qu'il soit sera irrémédiablement voué à la répétition malgré la ferme volonté de vouloir changer suite à des perceptions sordides l'ordre des choses.

Ajoutons à cela la visite d'un espace temps chaotique surgit de nulle part dévoilant un environnement abandonné support d'images décalées ne respectant pas la traversée séquentielle, progressive et logique d'une aventure.

Cet opus concept privé hélas de salles obscures est une agréable surprise. Une œuvre curieuse et captivante sur le dysfonctionnement spatio-temporel d'un site managé par le désordre de ses images.

Un esprit visionnaire se dédouble en devenant l'instrument d'un scénario machiavélique déroulé par un processus invisible sur le pont d'un navire étincelant de lumière ou plongé dans des profondeurs d'une luminosité presque défunte.

La récupération sans fin de son bon et de son mauvais côté dans l'échec de la refonte des choses sur les rails d'une destinée incontournable que l'on subit éternellement.

8/10
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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar zack_ » Lun 07 Mai 2012, 11:07

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Re: [Jipi] Mes critiques 2012

Messagepar Logan » Lun 07 Mai 2012, 11:21

Tu l'as trouvé ou le Cayatte car je le cherche depuis un bail avec son alter égo?
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