[Killbush] Mes critiques en 2012

[Scalp]

Et oue c'est du cinéma classique

[Heatmann]

j'imagine que tu a quitter la salle au millieu de la taupe non ? tente vantage point a l'occasion en espionage

[Pathfinder]

Et le 9/10 que j'ai mis à la Taupe, j'te le carre dans l'oignon maintenant ou on attend?

[Heatmann]

ah merde m en souvenait pas de celui la

et mourning ca va tu kiff ou il est trop classique ?

[Pathfinder]

[Killbush]

GHOST RIDER : SPIRIT OF VENGEANCE - Neveldine & Taylor (2012)

Après un premier volet ridicule qui faisait directement partie des pires adaptations Marvel, autant dire que je n'étais pas enthousiaste quand la mise en chantier d'une suite fût annoncée. Mais c'était sans compter sur les deux réalisateurs complétement barges Neveldine & Taylor, déjà responsable de l'excellent dyptique Crank et d'Ultimate Game, dont la tendance au mauvais goût et à l'outrance visuelle et narrative pouvait donner quelque chose d'intéressant. Surtout si l'on associe leur sens du what the fuck au jeu d'acteur surréaliste d'un Nic Cage qui ne se prend manifestement plus au sérieux depuis longtemps. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur de ce qu'aurait pu être le film, notamment à cause d'un classement PG-13, difficilement compatible avec le style des deux bonhommes.

Malgré tout et après deux visions, je trouve le résultat très sympathique, une sorte de plaisir coupable assumé où les réalisateurs se moquent des conventions du genre, balancent un film plus proche du DTV roumain de luxe que de l'adaptation Marvel ultra calibré, et utilise Cage dans ce qu'il maitrise le mieux : le cabotinage. Il faut le voir dans les différentes scènes de transformation, où il essaie en vain de contenir le Rider, pour se rendre compte à quel point lui et les réals étaient fait pour s'entendre.

J'aime bien la manière dont le Rider est iconisé, dommage qu'il ne puisse pas faire autre chose que de cramer ses adversaires, classement tous publics oblige, mais les scènes d'actions rendent plutôt bien, pour ceux qui ne sont pas allergiques à la mise en scène particulière et pleine d'idées foutraques des deux dinguos (voir les featurettes promos pour se rendre compte de certaines prises de risques). Photo souvent dégueu, tournage dans les pays de l'est, cadrages approximatifs, CGI parfois limites, tout est fait pour déstabiliser le spectateur et j'ose pas imaginer la gueule des exécutifs devant le produit fini (le film est d'ailleurs en grande partie financé par une société des Emirats Arabes Unis, Marvel n'ayant pas voulu investir beaucoup dans ce projet).

Coté casting, hormis le Cage show qui mérite à lui seul le coup d’œil pour les déviants, on retrouve Idris Elba comme souvent sous exploité mais qui fait toujours plaisir à voir, Ciaran Hinds dans le rôle du Diable qui joue mal (comme souvent dernièrement), et même un petit rôle pour Christophe Lambert, preuve définitive que ce film n'est qu'une vaste récréation de très mauvais goût assumé.

Un gros crachat dans la gueule des autres productions Marvel aseptisées, parfois ça fait du bien, et malgré tous ses défauts, je trouve le résultat plus fun que le récent Avengers!

5,5/10

[Pathfinder]

a 200% d'accord avec ta review!

J'aurais pu balancer un Approved tant je partage ton avis.

[Killbush]

Thanks Path', je peux pas mettre autant que toi pour rester objectif mais je suis aussi d'accord avec toute ta critique

[Logan]

La même, bien mieux que le dernier DTV avec 50 cent (spécial dédicace )

[Pathfinder]

Thanks Path', je peux pas mettre autant que toi pour rester objectif mais je suis aussi d'accord avec toute ta critique

7 ça parait haut, j'avais mis ça dans le feu de l'action, tel un joyeux newbie.

Puis je l'ai revu tranquilou une seconde fois et bam c'est 6.75 mini!

[Heatmann]

La même, bien mieux que le dernier DTV avec 50 cent (spécial dédicace )

no offense taken , on a chacun nos echelle de valeur , moi j'evalue par rapport a Killist ou bridesmaid , et je te rejoint , GR2 est meilleur .


Sinon ben le film en lui meme , ben je dirait rien , j'ai rien a en dire , puisque meme si on peut y voir des intention soit disant "oser" qui trancherais face a des prod plus "aseptises" de license de super heros , le resulta me laisse toujour aussi pantois et immonde , le rollerball du film de super heros

[Mark Chopper]

le rollerball du film de super heros

Je ne suis pas d'accord, mais ça peut devenir un bon gimmick

[Alegas]

TOTAL RECALL - Paul Verhoeven (1990)

Trois ans après Robocop, son précédent chef d’œuvre, Verhoeven investit une nouvelle fois l'univers de la science fiction avec Total Recall, une libre adaptation d'une courte nouvelle de Philip K. Dick. Un auteur chez qui il ne faut pas se fier aux apparences et où les personnages sont souvent bien plus complexes qu'ils ne semblent l'être. Verhoeven l'a bien compris et va appliquer à son film des choix qui sur le papier semblent périlleux mais qui s'avéreront parfaitement cohérents avec l’œuvre en question.

Après un développement compliqué dans les mains du nabab De Laurentiis, le scénario échoue dans les mains d'Arnold Schwarzenegger, la nouvelle icône du film d'action qui vient d'enchainer consécutivement Terminator, Commando et Predator. A la lecture du script, Schwarzie veut absolument interpréter le rôle principal et cherche même à imposer au poste de réalisateur un certain réalisateur hollandais qui lui a tapé dans l’œil avec son dernier film, Robocop.

Association qui peut paraitre totalement improbable pour une adaptation de K.Dick et pourtant, le film s'avère être une réussite à tous les niveaux, tant son réalisateur injecte toute sa hargne et son coté viscéral à l'ensemble. Un projet pensé à la base comme un blockbuster lambda surfant sur le succés de Terminator et qui va se révéler être un nouveau classique pour toute une génération de cinéphiles, car il allie à la fois la violence et la férocité du propos cher à Verhoeven avec un scénario complexe, le tout relevé par l'incroyable charisme de son acteur principal.

Car sous ses airs de gros véhicule promotionnel à la gloire de son acteur, bourré d'action et de violence, se cache en réalité un des films de SF atypique, certes gonflé à la testostérone mais également ludique et immersif. Un mélange schizophrène entre pur film d'action et réflexion métaphysique, qui se retrouve au sein même du récit, le héros (et par extension le spectateur) ne sachant jamais vraiment si ce qu'il vit est un rêve ou la réalité. Un film qui sait marier le divertissement pur et parfaitement rythmé avec une intelligence dans le traitement de ses personnages et des rebondissements qui laisse le spectateur à bout de souffle, lui donnant envie de le revoir à l'infini pour en saisir les multiples subtilités, souvent masquées par une déferlante d'action ultra jouissive.

Du point de vue de la mise en scène, Verhoeven impose sa patte inimitable, ne se conforme absolument pas aux codes du blockbuster de l'époque, devenus plus sages à la toute fin des années 80, et livre des scènes d'actions bien violentes : l'escalator et ses civils qui servent de boucliers, la scène culte des hologrammes ou encore l'attaque dans le Last Chance Bar n'en sont que quelques exemples. Une aventure remplie de mises à morts très visuelles et plein cadre (connait pas le hors champ Paulo) et d'un bestiaire de mutant carrément hallucinant, aussi repoussant (Kuato notamment) que drôle (la femme aux trois seins, la naine qui se prend pour Rambo ou encore Benny et sa petite surprise).

Il soigne aussi ses scènes plus intimistes et livre même un sommet de tension lors de la scène culte avec le docteur Edgemar, véritable scène pivot du film qui donne un nouvel angle de réflexion à l'intrigue, et qui ne manquera pas d'inspirer les Wachowski pour une scène clé de Matrix, quoi qu'en disent les fans aveuglés qui ne veulent pas s'avouer que leurs chouchous ont piochés aussi chez Verhoeven. Quoi de plus normal cela dit tant les thématiques des deux films se rejoignent sur bien des points, et l'on peut aisément faire le rapprochement entre Doug Quaid et Neo, tous les deux "héros" malgré eux dans un univers entre rêve et réalité, où chacun va devoir se révéler afin de sauver un peuple asservi.

Coté casting, hormis un Schwarzie impeccable, on retrouve Michael Ironside dans son rôle favori de l'enculé de service, toujours accompagné de son bras droit interprété par cette sale gueule de Ronny Cox. On retrouve aussi Sharon Stone, dont la plastique hallucinante va donner des idées pour la suite à notre cher Paulo, et qui trouve ici un de ses rares bons rôles et également la charmante Rachel Ticotin.
La B.O participe également à l'identité particulière du film, Jerry Goldsmith livrant encore une fois une partition mémorable.

Vous l'aurez compris, Total Recall est un film qui compte énormément à mes yeux, devant lequel je prends chaque fois un plaisir inouï, malgré les multiples visions depuis la première fois où je l'ai découvert, très jeune, lors de sa diffusion sur Canal +. Une véritable madeleine de Proust cinématographique, à l'image d'un Die Hard, d'un Last Action Hero ou d'un Hard Boiled. Une œuvre qui pour moi va au delà de l'analyse critique, tant je prends un plaisir viscéral et indescriptible à chaque fois que je le vois, me rappelant avec amertume une époque définitivement révolue, où l'on ne grandissait pas en regardant Moulin Rouge. Malheureusement, le remake arrive, mais il y a de fortes chances pour qu'il démontre à tout le monde à quel point le film de Verhoeven est unique !

Paulo un génie ? Assurément !

10/10

[Alegas]

Han, trop mignon y'a même une phrase pour moi.

Sérieux une bonne note why not mais 10 ça me dépasse totalement.

[angel.heart]

Pas mon Paulo préféré ( sur ses 14 films je le place qu'en 9ème position, c'est dire à quel point j'aime le cinoche du bonhomme ) mais bon ça reste quand-même un putain de bon divertissement, fun et bien bourrin.

Du cinoche jouissif ( mais mineur pour du Paulo ( AMHA ))