[Caducia] Mes critiques en 2012

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Creeps » Lun 03 Déc 2012, 23:24

Euh...mouais. La scène finale t'enlèves la musique de Neil Young et elle perd toute sa force donc bon, faut arrêter de se plaindre que c'est trop appuyé dès qu'il y a une scène remplie d'émotion ça finit par être un peu chiant. Coup de gueule du soir :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mar 04 Déc 2012, 13:46

creeps. tu as raison sauf que sur la fin le genre de scenes comme ca se repetent un peu beaucoup. Non mais c est ma periode film de maladies...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Creeps » Mar 04 Déc 2012, 19:48

Le truc c'est que tout le film se construit autour de cette scène finale où tu dois pleurer, pour le coup c'est réussi !
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Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans (2010) - 6,75/10

Messagepar caducia » Jeu 06 Déc 2012, 22:31

Bad Lieutenant

Réalisé par Werner Herzog
Avec Nicolas Cage, Eva Mendes, Val Kilmer
Policier , Drame -usa- 2h02 -2010

6.75/10



Image



Synopsis


Terence McDonagh est inspecteur dans la police criminelle de la Nouvelle-Orléans. En sauvant un détenu de la noyade pendant l'ouragan Katrina, il s'est blessé au dos. Désormais, pour ne pas trop souffrir, il prend des médicaments puissants, souvent, trop souvent... Déterminé à faire son travail du mieux qu'il peut, il doit faire face à une criminalité qui envahit toutes les vies, même la sienne. Sa compagne, dont il est éperdument amoureux, est une prostituée. Pour la protéger, Terence est obligé de prendre des risques. Parce qu'il est sur les traces d'un gros dealer, sa vie est en jeu. Parce qu'il doit enquêter sur l'assassinat d'une famille d'immigrants africains, il doit mener une enquête impossible. En quelques heures, tous les enjeux de sa carrière et de sa vie vont se combiner pour devenir sa pire épreuve. S'il s'en sort, Terence saura enfin qui il est vraiment...



Critique

Une version vraiment très édulcorée du film de Ferrara qui reste néanmoins osée pour une production grand public avec ce flic à la dérive dont le spectateur se réjouit de voir les frasques, ses hauts et ses bas, sa dépravation et son addiction constante.
Nicolas Cage a le regard halluciné de Castor Troy et des hallucinations façon Las Vegas Parano sur fond exotique de la Nouvelle Orléans. Là où le jeu outrancier de Cage ne colle pas du tout dans "Ghostrider II", ici il sied assez bien à ce personnage excessif bipolaire qui est à la limite de la transe, de la folie, rempli de tics et à l'allure déglinguée. Le lieutenant au regard hagard et au sourire diabolique nous hypnotise dans ses attitudes extrêmes maintenant l'attention du spectateur pour suivre ses poussées délirantes et voir jusqu'où peut aller cet imposteur de copie de Clint Eastwood qui abuse de son flingue et de sa plaque.
Contrairement à la version originelle, les symboles religieux sont totalement écartés (pour des images animalières) , de même que le coté hyper-réaliste pour un univers décalé. Le cadre Nouvelle-Orléans n'est pas exploité à sa juste valeur.
Malheureusement mis à part quelques scènes bien senties et inhabituelles, le film souffre de baisses de régime récuurrentes.
Il est aussi dommage que mis à part Eva Mendes qui a un rôle tout à fait honorable, les rôles secondaires sont assez affligeants.
Film déstabilisant mais néanmoins beaucoup moins noir et profond que l'original, et prend des couleurs du Mississippi qui perd énormément en puissance visuelle malgré quelques bonnes trouvailles de réalisation, celle-ci n'a rien d'exceptionnel.
Film globalement agréable mais qui manque un peu d'ampleur et de structure narrative et se contente d'exploiter à fond son personnage principal et ses dépravations.
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Seule la mort peut m'arrêter - 7/10

Messagepar caducia » Sam 08 Déc 2012, 18:33

Seule la mort peut m'arrêter

Réalisé par Mike Hodges
Avec Clive Owen, Charlotte Rampling, Noel Clarke
Thriller , Drame -usa/UK- 1h42 -2005

7/10



Image



Synopsis


Will est un ancien caïd qui a fui Londres et le milieu du crime pour échapper à la violence et à la dépravation de ses jeunes années. Pourchassé par son passé, il tente péniblement de retrouver une paix intérieure en vivant en solitaire dans les forêts du pays de Galles.
En quittant Londres, il a délaissé son jeune frère Davey, devenu dealer mondain. Un soir, celui-ci est suivi jusqu'à son domicile et sauvagement agressé.



Critique

Film noir qui recherche plutôt la sobriété de sa forme et qui utilise la violence à bon escient, misant plutôt sur l'intimidation et l'honneur. L'intrigue se déroule à Londres parmi les petits trafiquants et autres réseaux mafieux, pourtant rien à voir avec des films de Guy Ritchie avec des personnages caricaturaux et aux surnoms décalés, ici on mise sur un réalisme dans les rapports entre protagonistes.
Une ambiance très sombre poisseuse oppressante des bas fonds des banlieues britanniques et le cinéaste ne fait pas d'effets de style préférant un style brut et cruel qui offre une force imposante aux images de ce revenge movie où les malfrats ne flingue pas par plaisir mais par principe. L'intrigue commence avec une scène très forte mettant en scène Jonathan Rhys Meyers (convianquant pour une fois) qui nous met tout de suite dans le bain et avec de lourdes conséquences sur la suite de l'histoire.

ImageImage


Clive Owen interprète le rôle principal avec au départ une allure virile proche de Wolverine tout droit sorti des bois, à la recherche de vérité avec ce protagoniste empli de mystère, impassible au charisme imposant et ambigu avec une confrontation avec Malcolm McDowell très réussie.
Film assez dépouillé , empli de tristesse qui reste efficace par son ambiance désespérée et son aspect fataliste avec un cadre londonien sans fanfreluche glaçant. De bons seconds rôles, dommage que l'intrigue ne nous donne aucun rebondissement et le rythme plutôt lent, pourtant ça permet de s'attarder sur le coté psychologique , l'étude des personnages et leurs relations complexes du milieu de la pègre ; le coté inéluctable de l'histoire captive le spectateur jusqu'à une fin grandiose.
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Suspiria - 6/10

Messagepar caducia » Sam 08 Déc 2012, 21:28

Suspiria

Réalisé par Dario Argento
Avec Jessica Harper, Stefania Casini, Alida Vali, Miguel Bose, Flavio Bucci, Barbara Magnolfi
Horreur, Italie, 1h39 - 1977

6/10


Image



Synopsis


Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. A peine arrivée, l'atmosphère du lieu, étrange et inquiétante, surprend la jeune fille. Et c'est là qu'une jeune élève est spectaculairement assassinée. Sous le choc, Suzy est bientôt prise de malaises. Et le cauchemar ne fait qu'empirer : le pianiste aveugle de l'école meurt à son tour, égorgé par son propre chien....
Suzy apprend alors que l'académie était autrefois la demeure d'une terrible sorcière surnommée la Mère des Soupirs. Et si l'école était encore sous son emprise ?



Critique

Je ne suis pas une grande amatrice des films d'horreur en général, j'ai donc assez souffert devant ce Suspiria qui ne m'a pas du tout accroché même s'il a quelques qualités incontestables.
Le scénario est simpliste linéaire, l’intérêt principal du film réside donc dans sa réalisation maniériste qui offre une expérience sensorielle visuelle et sonore innovante . Un décor singulier gothique qui m'a semblé bien kitch et carton pâte mais qui reste intriguant par ses décorations bien moches, couleurs vives qui piquent les yeux tout en contraste avec leurs habitants qui sont lugubres à souhait, et qui nous réservent des surprises (enfin on devine aisément qui sont les méchants vus leurs tronches et les plans appuyés).
Univers farfelu extravagant qui illustre les fantasmes du réalisateur avec des personnages principalement féminins mis en valeur par de subtils jeux de lumières saturées qui constitue l'identité visuelle du film.
Les effets spéciaux ont très mal vieilli et peu crédible de nos jours, surtout le sang rouge fluo Ripolin ou les maquillages grossiers, mais le réalisateur a du insérer quelques éléments de boucherie réels qui donnent une touche plus réaliste assez efficaces.
Parlons des "comédiens" qui à part l'actrice principale qui est "correcte", les autres ont vraiment un accent horrible, jouent comme des pieds, les jeunes filles hystériques qui en font des caisses, bref presque tout le cast est mauvais, la VO est une horreur.
En revanche, l'univers sonore compulsif permet de créer une vraie angoisse jouant avec les peurs primaires et ritournelles enfantines et le décalage image et son insérant des voix qu'on distingue à peine.
Le cinéaste tente de faire cette Mansion un labyrinthe et brouille les repères visuels et sonores insérant des proportions excessives, éléments inquiétants (vitraux, passages secrets, bruits feutrés).
Mis à part la réalisation expérimentale et dérangeante, l'histoire ne m'a pas du tout intriguée par un jeu d'acteur vraiment mauvais, un début très lent à démarrer et un style horrifique que j'apprécie déjà moyennement à la base.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Dim 09 Déc 2012, 13:32

la VO est une horreur.

C'est normal, puisqu'elle est post-synchronisée vu que le casting international ne parle pas la même langue au moment des répliques, même si Argento tourne la majeure partie du temps en anglais (exportation oblige).
Jed Trigado
 

Couleur du mensonge (La) - 5/10

Messagepar caducia » Dim 09 Déc 2012, 13:50

La Couleur du mensonge

Réalisé par Robert Benton
Avec Nicole Kidman, Anthony Hopkins, Gary Sinise
Drame -usa- 1h48 -2003

5/10



Image



Synopsis


Accusé d'avoir tenu des propos racistes envers deux étudiants, Coleman Silk, brillant professeur de lettres, démissionne brutalement de son université. Déterminé à mener une guerre contre le "politiquement correct", il décide d'approcher un écrivain de talent, à même de raconter son histoire.
Alors qu'une solide amitié se tisse rapidement entre les deux hommes, Coleman fait la rencontre d'une jeune employée de son ancienne faculté. Tourmentée et sulfureuse, cette relation passionnelle va faire chavirer ses certitudes et son existence. De profonds secrets refont alors surface. Confesser la vérité aurait pourtant changé le cours de sa vie...



Critique

Adapté d'un best-seller, le film n'est pas du tout à la hauteur du script de base qui aurait pu se révéler beaucoup mieux mis en valeur, hélas la sauce ne prend pas, et aucun émotion ne se dégage de ces destins brisés des personnages.
Malgré sa belle brochette de comédiens, on ne croit pas en leur relation. Ainsi on veut nous faire croire que Wentworth Miller incarne le jeune Anthony Hopkins, et ce personnage cache un secret qui lui non plus n'est pas crédible....
Ensuite, Anthony Hopkins entretient une relation avec Nicole Kidman qui est censée être une relation sérieuse passionnelle mais qu'on n'arrive pas à ressentir à travers leur jeu. Ed Harris fait une petite apparition et est clairement sous exploité. Une mauvaise distribution donc...
Une construction étrange à base de flash-backs successifs et pesants qui nous dévoilent les secrets mystérieux des protagonistes par petits morceaux de vie dans le désordre qui reste compréhensible mais un peu brouillon et n'aide pas à entretenir une structure émotionnelle solide.
Des personnages aux destinées tragiques qui n'auraient du jamais se rencontrer ni s'aimer mais qui ont toujours vécu avec de lourds secrets c'est ce qui unit le couple mal assorti mais leur love story est montrée de façon trop conventionnelle alors que leur histoire ne l'est pas.
Forme aseptisée et froide du best-seller avec une mise en scène peu inspirée qui devient politiquement correct qui efflore son sujet avec un résultat très plat gâchant la matériau originel.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Dim 09 Déc 2012, 14:58

Le bouquin est génial, mais ce film est une belle collection d'erreurs de casting.
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Killer inside me (The) - 6,25/10

Messagepar caducia » Dim 09 Déc 2012, 21:08

The Killer Inside Me

Réalisé par Michael Winterbottom
Avec Casey Affleck, Jessica Alba
thriller -usa- 2h00 -2010

6.25/10



Image



Synopsis


Lou a un tas de problèmes. Des problèmes avec les femmes. Des problèmes avec la loi. Trop de meurtres commencent à s'accumuler dans la juridiction de sa petite ville du Texas. Et surtout, Lou est un tueur sadique et psychopathe. Lorsque les soupçons commencent à peser sur lui, il ne lui reste pas beaucoup de temps avant d'être démasqué...



Critique

Film plutôt dérangeant par son personnage principal d'adjoint du shérif modèle à qui on donnerait le bon dieu sans confession mais qui est pris dans une spirale de violence inouïe, adepte du sado maso il n'arrive pas à trouver les limites au jeu sexuel et aux violences physiques. Son physique de gendre idéal et sa profession le détourne des soupçons des meurtres perpétrés, mais qui peut à tout moment agir selon ses pulsions avec de lourdes conséquences, ainsi le film suit ses faits et gestes avec un récit assez plat qui néanmoins offre des scènes d'une rare violence éprouvantes (parfois à rallonge) avec un contraste saisissant mettant clairement le spectateur en mode voyeur malsain.
Il est dommage que le métrage soit quasi focalisé sur Casey Affleck et que les personnages secondaires ne fassent que passer car ils avaient un potentiel indéniable au lieu de ça, on nous offre des interludes sans intérêt d'où un résultat peu équilibré. On pourra saluer la performance de Casey Affleck qui se révèle crédible en tueur froid et impassible. Jessica Alba est très charmante mais n'a pas beaucoup de scène de comédie pure, idem pour Kate Hudson.
Le cinéaste choisit de nous révéler quelques bribes d'explications sur les origines de ces pulsions malsaines par des flash-backs sur son enfance mais tout celà reste assez flou.
Malgré quelques scènes sensuelles ou choquantes qui se démarquent du film, le reste est assez décevant et s'enlise parfois dans le coté enquête et n'exploite ni le climat social ni les personnages secondaires. Heureusement que le fin redonne un peu de coup de fouet au métrage.
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Unstoppable - 4/10

Messagepar caducia » Lun 10 Déc 2012, 22:25

Unstoppable

Réalisé par Tony Scott
Avec Denzel Washington, Chris Pine, Rosario Dawson
Action , Thriller- USA- 01h35- 2010

4/10



Image



Synopsis


Un ingénieur et un chauffeur vivent une véritable course contre la montre. Les deux hommes tentent de stopper un train qui transporte des produits toxiques avant que celui-ci ne déraille et répande une flaque toxique qui décimera la ville complète.



Critique

Une bien belle catastrophe que ce film dont il reste vraiment très peu de choses à sauver.
Un scénario vraiment très faiblard d'un train "unstoppable" avec des héros qui feront tout pour l’arrêter alors qu'ils n'ont rien à y gagner contre les méchants du réseau ferré qui veulent sauver les meubles. Casting qui nous laisse indifférent, D. Washigton un peu plus réveillé que dans l'attaque du métro 123 et qui apporte un peu d'humour au métrage, Chris Pine très transparent.
Une réalisation signée Tony Scott qui est hyper marquée, ne laissant jamais sa caméra au repos , reprenant les tics du métro 123 en filmant à travers les vitres pour jouer avec les reflets, mouvements circulaires très nombreux...mais bon on va dire que c'est pour faire diversion car il ne se passe pas grand chose dans le film, la caméra mobile nous donne une impression de vie et de neurones derrière les consultations de talkie walkies et autres négociations à la gomme.
Le film souffre de nombreux éléments qui énervent, surtout la réalisation cache misère sans repos qui est très fatigante ne collant pas aux images, ensuite les média omniprésents qui virevoltent autour du train juste pour nous énerver sans servir à rien, des scènes de faux sauvetage ridicule et qui durent des heures.
Un récit banal caricatural très linéaire, où gesticulent des personnages hyper clichés et une mise en scène très lourdingue.
Reste les effets spéciaux irréprochables qui envoient du bois !
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Hobbit : un voyage inattendu (Le) - 8/10

Messagepar caducia » Dim 16 Déc 2012, 10:01

Le Hobbit : un voyage inattendu

Réalisé par Peter Jackson
Avec Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage
Aventure -us/NZ- 2h20 -2012

8/10


Image



Synopsis


Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…



Critique

Petite déception tout de même en comparaison avec la trilogie mythique qui souffre de quelques défauts qui font que cet épisode ne sera jamais à la hauteur. Peter Jackson tente d'insuffler un nouveau style dans sa mise en scène qui reste moins classique avec quelques shaky cams lors des combats qui les rendent assez illisibles ne permettant plus d'admirer la beauté des images, un montage plus sec, des plans tournoyants (pas trop désagréables), et des plans accélérés qui sont vraiment perturbants et amateurs. Sinon pour la qualité des images on peut dire que c'est bluffant mis à part quelques effets spéciaux plus visibles, on retrouve l'univers de LOTR en un peu moins sale et moins crédible je trouve, on a un peu plus de mal à entrer dans le film, de part ses personnages auxquels on a du mal à s'identifier derrière les prothèses plus ou moins grossières peuplés de nains avec peu de protagonistes humains. Ensuite, des détails amusants où comment faire passer des chevaux pour des poneys...
leur mettre simplement une moumoute sur le dos.

Un travail de lumière assez inégal qui lisse pas mal les images perdant du grain surtout chez les elfes avec un coté Starwars kitch ou Dr Parnassus et ses couleurs pastels, mais d'autres plans en contre jours plutôt de bonne augure.

On y retrouve un air Pirates des Caraïbes avec des nains gaffeurs et niais qui sont là pour sortir des répliques décalées et instaurer des pointes d'humour au récit (ou le sorcier brun ), et un coté enfantin, sauf que ça ne colle pas à l'univers de LOTR et certaines scènes tournent au ridicule, on est loin du duel de répliques Legolas-Gimli qui étaient beaucoup plus fines en comparaison.
Un univers bien propret avec de somptueux paysages en revanche. Il est aussi dommage que Jackson se soit mis à faire parler des Trolls des forets qui perdent de leur coté repoussant et effrayants passant pour de profonds abrutis, ensuite le cinéaste a essayer de se rapprocher de l'oeuvre de Tolkien fait de chansons qui rythment le cheminement de la compagnie, ici on a droit à un ou 2 chansons et heureusement !
Gollum reste une vraie réussite d'animation, toujours irrésistible avec sa double personnalité mais il est aussi dommage que la scène des énigmes façon Père Fouras soit assez rapide ne laissant pas au spectateur le temps de la réfection.
Mis à part 4 ou 5 nains qui se détachent de la communauté, le reste ne fait que de la figuration.

Globalement le film ressemble beaucoup à la communauté de l'anneau, avec pas mal de temps morts et une phase de présentation qui casse énormément le rythme du métrage d'autant plus que Jackson joue les prolongations à l’extrême avec pas mal de dialogues inutiles mais on retrouve un certain plaisir à retrouver la Comté et ses petits habitants.
Le coté épique est assez peu présent avec peut être 4 grosses scènes de batailles-poursuites qui elles sont magistrales et relativement originales maîtrisées dans leur mise en scène (qui ont des petits cotés Spielberg) , mais je trouve qu'il manque un coté émotionnel fort qui faisait la force de la trilogie car on ne s'attache pas forcément aux personnages, les scènes assurent donc le coté spectacle mais ne prend pas aux tripes restant assez linéaires avec un manque de bravoure et de solidarité au sein de la communauté.

Le casting est donc bien en dessous de LOTR, avec une difficulté à faire passer les émotions sous les maquillages, il faut des acteurs hors normes (comme dans Looper ) pour surpasser celà. Ici, Martin Freeman tente de montrer une certaine dualité de son personnage tiraillé entre le confort de son foyer et la solidarité envers les nains mais c'est son coté gaffeur qui ressort le plus, je ne le trouve pas à la hauteur pour être le héros de tout celà, un manque de charisme certain, il ne fait pas rêver, en attendant le développement de son rôle dans les prochains films.
Richard Armitage tente de donner vie à Thorin mais hélas son jeu ne passe que par le regard le reste de ses traits sont figés et donc bien en dessous d'un Aragorn ou d'un Boromir.

Nénamoins, ce Hobbit reste divertissant non pas par son histoire pas très passionnante laborieuse mais de part ses images quasi-irréprochables, des plans astucieux, une tentative d'innovations dans cet univers bien marqué plus ou moins réussies mais un manque de réalisme , on se rapproche plus du rêve dans cet opus, on y assiste de façon passive mais on est d’être fascinés. Suite au prochain numéro.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Dim 16 Déc 2012, 12:05

Globalement d'accord avec toi...
Mais dans tes reproches y'a quand même plusieurs trucs imputables à Tolkien lui-même, et non pas à PJ.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 16 Déc 2012, 12:51

ce qui m'a déçu le plus c'est de ne pas voir Legolas. :eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Dim 16 Déc 2012, 14:08

On devrait le voir dans le 2 je pense :roll:
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