[Kareem Said] Mes Critiques 2013

[Alegas]

John Rambo
(Rambo)
de Sylvester Stallone
[2007]





John Rambo se sent dans l'obligation de secourir un groupe humanitaire pris au piège par des charognards dans la jungle Birmane.

Version ciné :
Le ton est donné, Sylvester Stallone a décidé de ne rien épargner au spectateur, il décide de se réapproprier la franchise en atomisant la pellicule à grand de coup de machette, le sang gicle, la chair vole, se contorsionne, se déchire et explose. C'est graphiquement osé et très gore il faut le reconnaître surtout pour ce genre de métrage. Stallone réussi à montrer l'horreur de ce que peut-être une guerre avec des scènes à peine regardables surtout quand nous voyons des meurtres ou des viols (heureusement suggéré) d'enfants.
Ca mitraille sec, les balles fusent à ne plus savoir où se mettre. La cruauté humaine n'a été que rarement aussi dévastatrice, dans le sens visuel de la chose, dans l'histoire du cinéma. On peut reprocher au film un certain côté naïf car l'histoire n'est pas énorme et seule la succession de barbaries donnent pour effet ce final dantesque où on aimerait par moment être à la place de Rambo (surtout avec la sulfateuse).
Le bilan se révèle très positif en dépit d'une histoire anodine car l'acteur-réalisateur ne mise pas sur son histoire mais sur l'impact des images, un regard, un silence et une frénésie ambiante qui bouillone dès lors que la mécanique commence.
Pour ce qui est de la partition musicale, le score de la franchise est toujours de la partie mais au final la bande son ne se contente que de reprendre ce dernier sous différents angles dont des intruments à vent, elle apporte malgré tout une saveur agréable au menu.
John Rambo est un film qui se revoit car il possède des moments très forts en dehors des débordements sanglants cités plus haut. Certains passages sont réalisés avec intelligence pour ce qui est de faire monter la tension, pour exemple les pirates Birmans ou encore la mission sauvetage minutieusement préparée. Stallone est à l'aise également dans les scènes intimes (on ne parle pas de sexe là !) pour preuve la dernière scène sur la remise en question de chacun, aucune autre fin ne peut détrôner celle-ci car elle est forte en signification tout en faisant un clin d'oeil au premier Rambo. Deux fois bravo comme disent les ricains à Stallone pour son travail qui n'a pas dû être de tout repos et un énorme merci !

7,75/10

[maltese]

Je trouve d'ailleurs décevant qu'une suite soit prévue, c'était la conclusion parfaite pour le personnage...

[Kareem Said]

Pourquoi pas un nouveau Rambo même si comme tu le soulignes John Rambo conclue comme il se doit la franchise.

[Kareem Said]

7 Psychopathes
(Seven Psychopaths)
de Martin McDonagh
[2012]





Marty est un scénariste hollywoodien en panne d’inspiration. Confronté à l’angoisse de la page blanche, il peine à écrire son nouveau projet de film au titre prometteur : 7 PSYCHOPATHES. Son meilleur ami Billy, comédien raté et kidnappeur de chiens à ses heures, décide de l’aider en mettant sur sa route de véritables criminels.

Son idée de base limitait déjà son propos , ses premiers instants sont sympas même si une once de déception nous gagne passé l'introduction avec un clin d'oeil voulu ou non à Boardwalk Empire, puis on découvre une pléiade d'acteurs intéressants mais très vite le film montre ses limites. Ok, ça ose certaines choses mais en terme de créativité et d'originalité il s'arrête là. Le spectateur est laissé sur le bord de la route en plein milieu du film. Alors soit on adhère par la force des choses, on espère que ça pétera à un moment mais faut être tout de même très courageux soit on lâche prise. Rien de ce qui se passe à l'écran ne captive. Il y a des scènes où l'on se dit que ça va décoller mais l'instant d'après ça repart sur autre chose, c'est décevant.
Colin Farrell ne sert à rien, Sam Rockwell ça va mais son perso est outrageusement cliché.
Par contre Woody Harrelson est le personnage le plus intéressant, sa première apparition avec Gabourey Sidibe est fun, avec un dialogue à la Snatch, mais la comparaison s'arrête là. Sinon le passage avec le psychopathe Vietnamien nous offre un moment avec une bimbo affreuse jolie tête avec un corps de hobo, heureusement qu'il y a Olga Kurylenko qui est de passage pour relever le niveau. Il y a un passage que j'ai bien aimé c'est celui avec le malade et son lapin.
A la fin du visionnage pour les plus courageux on reste avec le sentiment d'avoir été pris pour des cons. Sinon le film comporte de l'humour parfois bien noir et les débordements d'hémoglobines qui forment les points forts de ce naufrage cinématographique, ceci dit bien shooté. Voilà le constat de ma profonde déception.

03/10

[Alegas]

Psychose
(Psycho)
de Alfred Hitchcock
[1960]






Le travail de Marion Crane ne la passionne plus, son amant ne peut l'épouser. Un beau jour, son patron lui demande de déposer 40 000 dollars à la banque. La tentation est trop grande, et Marion s'enfuit avec l'argent et finie par trouver refuge dans un motel.

Et dire que Hitchcock a rencontré quelques réticences à l'égard de son projet d'adaptation du roman Psycho. On serait peut-être passé à côté d'un chef d'oeuvre sans commune mesure. Il faut savoir que ce film est assurément le meilleur de son auteur. Le revoir est toujours aussi plaisant, alors je n'imagine même pas les chanceux de l'époque qui l'ont découvert en salles.
Dès son générique le film est non stop, on rentre dedans sans mal, le récit est limpide, ce qui s'apparente à un honnête thriller s'oriente après une jolie demi-heure vers l'épouvante totale. Ne cherchez pas de monstre ou de vampires, l'épouvante peut avoir apparence humaine et le personnage de Norman Bates en est la preuve irréfutable. Inspiré de faits réels, de l'histoire du terrifiant Ed Gein.
Le film oscille adroitement entre le suspense et l'horreur, ce qui en somme sont étroitement liés. Hitchcock utilise un noir et blanc abyssal, use de bruitages surprenant. La scène de la douche est l'une des plus célèbres de l'histoire du cinéma et pourtant le cinéaste ne partait pas gagnant lors de projections tests où les producteurs n'en voulait pas. Cette scène est sensuelle, presque sexuelle mais Hitchcok a su filmer comme il se doit afin de suggérer ce que l'on ne peut voir, surtout à l'époque. C'est aussi le premier film de l'histoire où l'on aperçoit une chasse d'eau en action, petit détail mais c'est un e anecdote à rappeler.
Psychose est un bijou ultime, atemporel et on se demande comment un remake a pu être possible, le film de Gus Van Sant, copier-coller à 100% de ce chef d'oeuvre que l'on aurait jamais dû toucher.
Aller hop, mon premier 10 de l'année !

10/10

[Jack Spret]

La note d'Aurélie

[Alegas]

Ouais elle a pas durée longtemps celle là (merci Scalp... ).
Elle disait qu'elle pouvait pas mettre 10 à son film favori, parce que la perfection n'existe pas.

[Kareem Said]

Ouais bah c'est un 10, c'est tout comme.

[Jack Spret]

Non mais c'est dingue, sur la page de la critique de Psychose, y'a 3 fois des 9,99/10
C'est du grand n'importe quoi !

[Dunandan]

Ouais elle a pas durée longtemps celle là (merci Scalp... ).
Elle disait qu'elle pouvait pas mettre 10 à son film favori, parce que la perfection n'existe pas.

Ah bon que s'est-il passé ?

[Kareem Said]

Je viens de voir ça, ils ont dû se marrer avec ses notes ici.

[Alegas]

Ouais elle a pas durée longtemps celle là (merci Scalp... ).
Elle disait qu'elle pouvait pas mettre 10 à son film favori, parce que la perfection n'existe pas.

Ah bon que s'est-il passé ?

Si je me souviens bien Scalp avait fait des remarques sur ses goûts de nana. Je sais pas si c'est ça qui l'a fait partir mais on ne l'a plus revu depuis.

[zack_]

Ah ben voila bravo Scalp!

Attention Scalp en piste dans 3...2...1...

[Logan]

Tout de suite c'est Scalp

Y à qu'a lire la dernière page de son topic pour comprendre que c'est pas innocent les petits clins d’œils et rapprochement de Zack, j'opte plutôt pour des MP un peu déplacé de ce dernier.

"Bonjour Je m'appelle Zack et comme toi j'adore X-Files, bon je vois qu'on a pas trop les mêmes gouts en cinéma, tu regardes beaucoup de cinéma en pas couleur mais si tu veux qu'on se fasse un petit hôtel dans le sud je suis dispo, signé ton Zackounet."

[Alegas]