[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Scalp]

Je suis réveillé tout les jours à 2h du mat depuis un moment, je dors super mal sauf que d'hab le pc est éteint vu que je bosse à 6h, là je bosse pas demain donc c'est bon, je pourrais faire la grasse matiné jusqu'à 7h30

[Scalp]

Bon bein pas de 7h30 ce matin

[Heatmann]

par contre ca m'etonnerait si tu met plus que 7 a l'avocat du diable ( en bien hein )

[Scalp]

J'ai réussit à esquiver Volt ce matin, victoire.

L'associé du diable me le mate dans la semaine, pour voir ça, de mémoire quand c'était sorti j'avais bien aimé quand même, enfin à 15 ans quand on voyait du boobs j'aimais ( qui dit que c'est pareil maintenant !! )

[Alegas]

Tu verras, les boobs de Connie Nielsen te feront mettre deux points en plus au milieu du visionnage.

[Alegas]

The Hangover (Very Bad Trip) de Todd Phillips

(2009)

Une comédie qui joue beaucoup sur l'effet de surprise, et donc qui supporte assez mal la revision. Car si certains gags fonctionnent bien, le tout dans sa globalité donne l'impression que le film ne se lâche jamais vraiment malgré un sujet qui aurait pu aller très loin. Du coup, pour voir du vrai vulgaire il faut attendre le générique de fin, et rien que ce détail montre vraiment bien les limites du film. Et puis certains passages sont vraiment gratuits, tout le trip autour de Mike Tyson est juste là pour caser une célébrité, idem pour le personnage de Ken Jeong qui surjoue à mort pour rien. Reste un trio d'acteur vraiment pas mal, quelques séquences sympathiques et une BO du même ordre, et on obtient une comédie à voir une seule fois et qui, depuis sa sortie, est clairement surestimée.

NOTE : 5,5/10

[Mark Chopper]

On ne peut plus d'accord. Au moins, le film a servi de tremplin à Bradley Cooper.

[angel.heart]

Pas réussi à la voir en entier celui-la.

J'ai trouvé ça chiant et jamais drôle...

[Alegas]

Y'a un quatuor qui a bien fumé devant ce film et qui a donné un élan de générosité.

[pabelbaba]

Au ciné, la première fois, c'est vraiment fendard, mais faut clairement lui laisser au moins 10 ans avant de le remater.

[caducia]

c'est ce que j'ai fait comme j'avais presque tout oublié j'avais pas mal de surprises.

[Alegas]

Papillon de Franklin J. Schaffner

(1973)

Un peu déçu. Je m'attendais à quelque chose de bien plus abouti en terme d'ode à l'amitié et à la liberté. C'est dommage car le film va totalement dans ce sens avec une grosse moitié de métrage tout bonnement excellente malgré quelques longueurs, mais qui se perd vraiment de vue dans une dernière heure qui a beaucoup de mal à captiver. Les films sur les bagnes coloniaux, c'est finalement plus rare qu'on ne le pense malgré le fait que le sujet a de nombreux intérêts, et sans trop de surprise, Papillon est de loin celui qui arrive le mieux à retranscrire cette sensation de se retrouver dans un tout autre univers que celui que l'on a connu, et donc qui multiplie l'effet d'emprisonnement sur les personnages. On a donc le droit à une histoire d'amitié très sincère et qui a le mérite de ne jamais en faire trop, d'autant que les relations entre les personnages sont au début uniquement motivés par un intérêt personnel (l'un recherchant la protection, l'autre trouvant un financement pour sa future évasion), mais le tout va finalement évoluer pour donner lieu à des péripéties qui montrent d'entrée que le film sera pas joyeux (c'est d'autant plus étonnant que Steve McQueen incarne un protagoniste à l'opposé de celui qu'il incarnait dans The Great Escape).

Ainsi, le très gros morceau de mise en scène se trouve dans une demi-heure presque totalement muette où un homme est placé sous silence et dans l'obscurité totale pendant près de deux ans dans la même cellule. Un passage magnifique mais éprouvant, accentué par une scène onirique superbe, qui n'a qu'un seul défaut, celui de poser la barre trop haute pour la suite qui se révèle bien plus quelconque. Dès l'évasion en bateau (après l'excellente séquence chez les lépreux), le film est une succession de scènes qu'autre chose, avec même quelques passages incompréhensibles (les indigènes pacifiques qui disparaissent tous où on se demande vraiment ce qu'on fout là). Quand à la conclusion du film, elle traîne bien trop en longueur alors que l'on devine rapidement où le métrage souhaite en venir, et seules les prestations de McQueen et Hoffman arrivent un tant soit peu à captiver l'attention. Un film inégal en terme du coup, perd une grande partie de sa puissance émotionnelle lors de son final. Reste donc un duo d'acteur magistral, une mise en scène très moderne et le souvenir d'un passage tout simplement sublime qui s'inscrit parmi ce que les films de prisons peuvent obtenir de mieux.

NOTE : 6/10

[Alegas]

Ip Man de Wilson Yip

(2008)

Un film qui, à mes yeux, ne mérite vraiment pas sa très bonne réputation depuis sa sortie. Le problème avec Ip Man, c'est d'abord le fait que le film n'existe que par une intention, celle de faire un biopic sur le personnage-titre, et qu'au final on se retrouve avec une œuvre qui n'arrive à convaincre que par la mise en scène de ses nombreux combats. Du coup, on a la constante impression d'être face à une démo martiale camouflée, qui pète plus haut que son cul et qui se révèle finalement vraiment vaine sur plusieurs points, et à ce titre un film comme The Raid (comparaison extrême mais pas forcément illogique) trouve bien plus de sympathie à mes yeux puisque au moins on y assume le concept jusqu'au bout.

Le principal souci du film de Wilson Yip, c'est qu'il oublie dès le départ ce qui fait les bons biopics, à savoir un personnage bien écrit, un contexte convaincant, et surtout une évolution qui va permettre au spectateur de s'attacher à ce même personnage même si celui-ci paraît antipathique au premier abord. Dans Ip Man, rien de tout ça, même le contexte est foiré (deux-trois cartons pour bien expliquer à quel point les chinois souffraient, really ?). Le héros (incarné par Donnie Yen, l'homme excellent pour se battre, mais qui est dépassé par Ryan Gosling en terme de jeu d'acteur), personnage populaire dont on va romancer une partie de sa vie au point de la rendre exagérée, est donc un protagoniste dénué de tout défauts. Il est beau, calme, polie, jamais en proie à la colère, bref c'est un saint au point que le seul défaut qu'on ose soupçonner (celui comme quoi il ne donnerait pas assez d'attention à sa famille au détriment du kung-fu) est pardonnée dans les dernières minutes du film (parce que, c'est bien connu, les femmes ont forcément tords lorsqu'elles empêchent leur mari de se battre).

Déjà, le film part perdant sur le point de vue un minimum objectif du biopic, et le cas est d'autant plus aggravée que la totalité des personnages sont écrits de la même façon. On a ainsi les gentils chinois qui défendent leur honneur, les méchants chinois qui profitent de l'invasion japonaise (avec un personnage qui va retourner du bon côté en trois secondes), les très méchants japonais qui tuent sans raison et un japonais pas si méchant que ça mais qui possède une dizaine de lignes de dialogues, donc forcément on ressort du film avec l'impression d'avoir vu un spot de pub pour le peuple chinois oppressé mais bon, avec un carton final qui rappelle quand même qu'ils ont finalement gagnés et que si on a eu Bruce Lee, c'est grâce à eux. Pour ce qui est des qualités du film, on a une excellente mise en scène des combats qui, eux, sont vraiment diversifiés et souvent impressionnants sur le plan visuel. Mais Wilson Yip aurait mieux fait de regarder Fearless pour comprendre que les combats tout seuls ne font pas un bon film, et qu'un discours intelligent n'est jamais de trop lorsqu'on souhaite réaliser autre chose qu'une démo martiale.

NOTE : 5,5/10

[Mark Chopper]

Le héros (incarné par Donnie Yen, l'homme excellent pour se battre, mais qui est dépassé par Ryan Gosling en terme de jeu d'acteur)

A gauche : Alegas.

[Scalp]

Alegas il a décidé de m'énerver à fond pour voir jusqu'au je vais aller avec son film de playmobil.