Critiques de jeux vidéo

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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Eikichi Onizuka » Jeu 09 Mai 2013, 08:57

Punaise il me donne envie mais je ne l'aurai pas avant un p'tit bout de temps.
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar zack_ » Jeu 09 Mai 2013, 17:52

Quelque soit le RPG ca me barbe rapidos! Mis ca donne envie
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Count Dooku » Jeu 09 Mai 2013, 22:36

Dionycos a écrit:Et puis je suis rassuré de voir que toi aussi tu as galéré à mort pendant l'assaut final :mrgreen: Tu l'as fait en quelle difficulté ? Parce qu'en difficile, et pire, en 1999, c'est juste affreux !

Je viens de finir le jeu et j'ai pas trouvé ce passage particulièrement dur, je l'ai réussi à mon deuxième essai (en difficile). Faut juste utiliser Songbird à bon escient et faire gaffe quand les Patriotes motorisés arrivent (mais ils sont tellement concentrés sur le générateur que c'est facile de les canarder dans le dos).

Bon sinon je suis encore sous le choc de la fin, elle est vraiment très belle même s'il y a des points qui restent à éclaircir.
Le jeu est bien le chef d’œuvre tant attendu, un des meilleurs jeux de cette génération, sans nul doute possible. Un gameplay d'une telle profondeur, un univers d'une telle richesse, un scénario aussi intelligent, peu de jeux peuvent prétendre à un tel niveau d'aboutissement.
C'est tellement bon que j'aurais aimé que ça dure un peu plus longtemps, j'ai trouvé le jeu un peu court personnellement. Certes c'est nettement plus long que la moyenne des FPS actuels, mais pour tout dire en arrivant à la maison de Comstock, même si je pressentais que la fin arrivait, j'espérais une pirouette comme dans Bioshock où le jeu continue après la mort de Ryan, et ben non c'est pas le cas. Je pense que le caractère plus linéaire du jeu et la place moindre accordée à l'exploration accentue cette impression, on passe beaucoup moins de temps dans les différentes zones que dans les deux premiers Bioshock, tout va beaucoup plus vite. La conséquence négative c'est qu'on a un peu le sentiment d'avoir juste survolé Columbia, la ville se révèle nettement moins marquante que ne l'était Rapture et les différents environnements visités s'avèrent bien moins mémorables (rien à voir avec le pavillon médical ou la forteresse folâtre par exemple). En fait, l'approche est totalement différente : dans Bioshock (et le 2) on découvre l'intrigue par soi-même, en enquêtant sur Rapture, alors que dans Infinite on se laisse porter par la narration, beaucoup plus présente. C'est d'ailleurs flagrant au niveau des enregistrements : dans Infinite ils sont assez courts et limités à une poignée de personnages-clés, alors que dans Bioshock ils étaient beaucoup plus longs et concernaient toute une flopée de personnages secondaires (donc beaucoup ne développaient même pas l'intrigue principale mais se contentaient d'être des témoignages de la vie quotidienne à Rapture).
Bref, au jeu de la comparaison avec Bioshock, il y a du bon et du moins bon, mais dans le bon il faut évidemment signaler un gameplay plus nerveux et agréable, un rythme plus soutenu et, LA bonne trouvaille de cet Infinite, le personnage d'Elizabeth. Celle-ci apporte énormément de vie au jeu, et on s'attache réellement à elle tant le personnage est réussi, aussi bien du point de vue design qu'au niveau de sa personnalité.

Donc voilà, un peu dépité que ça soit déjà terminé (surtout après avoir attendu ce jeu autant d'années) mais que l'aventure fut belle. :love:
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Eikichi Onizuka » Ven 10 Mai 2013, 09:08

Je pensais pas qu'il serait aussi bon, tout le monde semble unanime.
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Waylander » Sam 11 Mai 2013, 19:19






Aux premiers abords, Heavy Rain possède du chef d'oeuvre vidéoludique. Débarquant sur la nouvelle génération de console en 2010 au sein d'un art qui tendait de plus en plus vers le "casual", la facilité, les simples divertissements -efficaces certes- sans aucune originalité mais aux graphismes toujours très impressionnants grâce à des budgets très élevés entre les mains des plus gros producteurs et concepteurs, ce pur polar allait ravir les plus difficiles de l'univers du jeu vidéo. Quantic Dream était déjà réputé pour son travail pointilleux et son originalité, son esprit très cinématographique , des univers très travaillés et des personnages développés comme rarement au sein d'une narration non-linéaire. Un grand film en soi. Certains reprochent à ce style de jeux d'être trop souvent de simples films interactifs sans intérêts pour le joueur puisque celui-ci joue finalement peu. En l'état, ce n'est pas loin de la réalité sauf que d'une part Quantic dream livre des jeux visuellement toujours très réussis, la motion capture ajoute une couche qualitative, les doublages sont toujours excellents et une volonté de raconter de vraies histoires jusqu'à ce que cela prenne le pas sur le jeu lui-même. On ne joue donc pas à Heavy Rain comme on jouerait à un Call of Duty. Le divertissement n'est donc pas au rendez-vous.

Il faut chercher plus loin , dans l'implication personnelle et émotionnelle du joueur puisque tout le concept du jeu est là. Des dialogues aux choix multiples façon Mass Effect aux longues QTE stressantes dont le suspens est encore une fois très inspiré par le cinéma et les films qui l’utilisent le plus (polar,thriller, policier) en passant par la foultitude de possibilités scénaristiques qu'offre le jeu influencées par ce fameux "libre arbitre" restreint mais aux conséquences parfois insoupçonnés (il faut au moins jouer 2-3 parties pour s'en rendre compte) et on tient là un pur chef d'oeuvre du jeu vidéo. Encore faut-il se sentir impliquer...mais nous le sommes forcément si le scénario tient en haleine. Non-jeu diront certains, soporifique, mou , les adjectifs ne manquent pas et ce genre de critique est fondée. Il faut juste dépasser ce stade et comprendre pourquoi Quantic Dream a voulut créer un jeu de ce type. Au sein d'un léger déclin dans l'univers du jeu vidéo, les pépites se font rare, Heavy Rain en est pourtant une. Les infleunces du jeu sont diverses : survival-horror concernant le style lors de prises de vues d'intérieurs, d'éclairages ainsi que les caméras changeantes, l'ambiance aussi parfois mais aussi le Point and Click (en version bien plus libre et aérée)

L'histoire est forcément basique, vu et revue des dizaines de fois au cinéma et l'ensemble abuse souvent des clichés les plus lourds (le détective privé alcoolique et solitaire, la jeune journaliste, le père torturé, le jeune policier intègre, et même l'enquête possède son lot de caricatures du genre comme le mafieux, la boite de nuit etc...) sauf que dans Heavy Rain, tout est (presque) possible et suivant les choix,suivent la finalité des scènes QTE, tout peut basculer et du flic intègre on peut passer au dur, du père qui ferait tout on peut passer au lâche, on peut vraiment passer à côté de pleins de choses dans ce jeu (j'ai vu 2-3 screenshots de plans absents de ma partie). Alors oui, Quantic Dream n'a pas conçu un vrai "jeu" au sens divertissant du terme et surtout au sens commun mais le résultat d'apparence plutôt très sobre (pas de menus, pas d'objets , pas de quêtes, pas de libertés d'actions) contient en réalité quelque chose de bien plus profond malgré le parti pris extrême qui fait vraiment passer les personnages et l'histoire au centre de tout. Pleurer devant un univers totalement virtuel est plutôt rare et peut-être que Quantic Dream avait compris alors qu'un vrai jeu ne pouvait pas autant "toucher" un jouer. Il y a des jeux de réflexions, d'actions, il y maintenant le jeu d'émotion. Un jeu où pour une fois, les choix ont de vrais impacts sur la partie. Pour exemple : pas de game over. Si l'on meurt avec un personnage, on peut continuer le jeu sans lui. Heavy rain n'est jamais répétitif et elliptique, il n'est pas non plus surexcité, c'est bien là un ovni dans l’univers vidéo-ludique actuel.








Grâce à la motion capture et à la modélisation très précise (bien que légèrement dépassé donc un poil rigide en terme d'animation) des visages et de leurs expressions, le joeur est "touché" par les scènes intimistes et par l'évolution des protagonistes. Pourquoi le jeu lorgne autant du côté cinématographique ? Parce qu'un jeu style classique/conventionnelle aurait du mal à impliquer vraiment le gamer dans les actes , les pensées et les enjeux d'une telle histoire. Heavy rain est un pur polar (qui lorgne du coté de [i]Seven rien que par un des thèmes musicaux fortement inspiré d'un morceau de la soundtrack du film de Fincher mais aussi par quelques plans et ambiances notamment la scène chez le fanatique religieux ou encore la pluie omniprésente)[/i] où se mêlent enquête policière, meurtres en série, polar psychologique, drame... Jeu "choral" à ses heures, 4 personnages, 4 points de vus, une enquête, un meurtrier et la grande force d'Heavy Rain est sa capacité à surprendre malgré les clichés utilisés, que l'on croyait connaitre et pouvoir déjouer mais une fois la manette ne main, le jeu fait appelle à notre mémoire, notre rapide, notre vivacité d'esprit et parfois, le joueur fait des choix incohérents comme le ferait une victime des polars...
(comme boire une verre chez un inconnu :mrgreen: )



L'écriture est sublime, les protagonistes ont bien chacun leur caractère ou leur façon de travailler, le jeu est plutôt court (premier bémol selon moi car avec 5 heures en plus certains background auraient pu avoir plus de profondeur genre
la storyline des gamins
...et la fin trop expédiée
(quand on découvre qui est le tueur ça ne m'a pas vraiment étonné je m'en doutais un poil et même si comme d'habitude dans ce genre d’histoire on soupçonne tout le monde à plusieurs moments, celui-ci me semblait vite grillé (la boite de chaussures...)
Les motivations auraient méritées plus de développement. D'ailleurs au départ j'ai été plus loin que les scénaristes du jeu: je voyais le détective privé comme le père alcoolique du petit gosse devenu psychopathe et qu'en fait le daron protégeait juste son fils mais en fait non c'est plus basique que ça...
. Bref, un excellent QTE-game où les fonctionnalités de la manette DUALSHOCK et Sixaxis prennent tout leur sens et surtout leur utilité. Après un jeu comme ça, difficile de ne pas upgrader sa dextérité au pad. :mrgreen:

Pour conclure, Heavy Rain est le genre d'expérience qui peut dérouter, décevoir, ennuyer mais une fois plongé dedans le jeu se plie en 2 jours tellement le concept fonctionne..même s'il surprend parfois, surtout quand il s'agit d'aller pisser un coup, nettoyer et changer un bébé, soigner un personnage, lui mettre un bandage ou faire cuir des œufs :mrgreen: . Graphiquement ça vieillit plutôt bien, certaines textures s'affichent avec du retard, c'est parfois rigide mais globalement c'est du très bon jeu surtout le faciès des personnages, les scènes de foules, les éclairages et la souplesse des mouvements. Conclusion : On peut aimer Heavy Rain pour les mêmes raisons qu'on peut le détester.

8/10





Ma partie : 31% des succès.
J'ai sauvé le fils d'Ethan. Scott se fait tuer par Ethan en haut d'une grue. Paige est sauvée. Norman (perso préféré) abandonne l'enquête et le FBI. Quand Scott se fait balancer dans l'eau avec la pute : je ne l'ai pas sauvée :mrgreen:
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Dionycos » Sam 11 Mai 2013, 19:35

Bonne critique pour cet ovni :super:
C'est clair qu'on est face à un non-jeu, mais franchement j'ai bien aimé. Comme tu le dis, c'est un jeu à émotion, qui cherche avant tout à impliquer émotionnellement le joueur/speactateur dans une histoire. Une histoire assez classique de tueur en série certes, mais le fait de la rendre interactive fait totalement passer la pilule. Et personnellement, j'ai été totalement sur le cul avec la révélation du tueur, car j'avais soupçonné tout le monde sauf cette personne là ! :shock: C'était à tel point qu'au début je comprenais même pas la scène de révélation en question

Quand il brule toutes les preuves. J'étais là entrain de me dire "mais il fait quoi là, il est con ! " :eheh:


Et voila donc la grande force du jeu. Mon implication émotionnelle avait totalement fonctionné, à tel point que mon ressenti et mon attachement à certains personnages m'ont rendu totalement aveugle, j'avais des partis pris, et je me suis fait avoir. Et ça, c'est grandiose.

Après, tout n'est pas totalement abouti. Le gameplay est quand même sacrément lourd, les déplacements hyper laborieux (avancer en appuyant sur R2, non mais sérieusement :x ). Et puis il y a trop de QTE inutiles, voire carrément ridicules, surtout au début du jeu. Secouer ma manette pour me sécher les cheveux, incliner doucement les sticks analogiques pour se raser... Le but est de rendre l'expérience la plus immersive possible. Sauf que pour des trucs insignifiants comme ça, c'est juste casse couille.
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Waylander » Sam 11 Mai 2013, 19:38

Ouais j'ai oublié parler des déplacements atroces. Mais le trip "r2" pour avancer justement ça me fait penser à RE. Parfois, les concepteurs sont allés loin lors des QTE quand il faut appuyer sur 5 touches en même temps..Je me suis retrouvé dans des poses improbables pad en main. :eheh:

Ah oui, avec Ethan je n’ai pas buté le mec qu'on doit buter pour sauver le gosse.
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Dionycos » Sam 11 Mai 2013, 22:16

Waylander a écrit: Parfois, les concepteurs sont allés loin lors des QTE quand il faut appuyer sur 5 touches en même temps..Je me suis retrouvé dans des poses improbables pad en main. :eheh:


Ouais je vois bien de quels moments tu parles, notamment quand on doit passer entre les cables électriques. C'est de la gymnastique pour les doigts là, tu te fais un Twister sur ta manette :mrgreen:
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Alegas » Sam 11 Mai 2013, 23:57

Le pire étant le passage où le flic doit récupérer sa drogue devant le gros black qu'il tient en joue. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Waylander » Dim 12 Mai 2013, 15:32

J'ai oublié d'en parler mais à travers Norman et son addiction j'y ai clairement vu une mise en abyme du jeu vidéo, du virtuel en général et de l'addiction autour (la fin de sa storyline c'est quand même lui qui dit " Je vais revenir à la réalité".
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Dunandan » Dim 12 Mai 2013, 22:50

Petit avis sur mes débuts de Rayman origins (premier monde terminé) :

Mon jeu de plate-formes préféré depuis Mario Galaxy, avec un level-design somptueux et délirant, et une idée simple mais efficace pour faire les niveaux de fond en comble et relancer le challenge. Ne reste plus qu'à tester le mode coopératif, et en espérant que la difficulté se fera quand même un peu plus résistante pour faire durer le plaisir (toute allusion avec la coupe des actrices x ne sera que purement fortuite ^^).

Edit : j'en suis au troisième, les affaires se corsent avec des pièges bien retors dans le genre.
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Jack Spret » Mar 14 Mai 2013, 11:58

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Saga la plus poussiéreuse de l'industrie du jeu vidéo (oui, on est en droit de parler d'industrie lorsqu'on parle de saga), Tomb Raider a vu naître nombre rejetons plus ou moins bâtards, les plus réussis étant généreusement protégés par l'ombre du décolleté toujours plus généreux de la belle Lara Croft. Si l’héroïne a su concilier beauté plastique et féminisme exacerbé pour le plus grand plaisir des deux sexes, elle n'en reste pas moins une icône qui dépérissait à vue d’œil, la liberté sexuelle et les affres toujours plus précoces de la nouvelle génération ne permettant plus de fantasmer sur ses courbes voluptueuses. Dans un esprit de séduction ragaillardi par l'arrivée de Square Enix à la tête du projet, ce reboot parvient à lifter les défauts inhérents à la saga (level design restreint, scénarios inintéressants, personnage peu évolutif, énigmes répétitives,...) et à ouvrir une nouvelle voie à la saga tout en surfant sur la vague d'un genre très calibré.

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Jouant la carte du bigger and louder, Tomb Raider s'apparente de près à une autre saga d'aventure exclusive sur PS3: Uncharted. Si les similitudes sautent aux yeux manette en main, ça n'est que justice tant la saga de Naughty Dog a piocher allègrement dans ce qui faisant le succès de Tomb Raider. Aussi, la boucle est bouclée et Lara Croft retrouve sa place au panthéon des personnages cultes qui ont su traverser les années. Si le paradoxe de la rajeunir pour s'adapter à la nouvelle génération alors que la saga souffle ses 17 bougies est étrange, on peut clairement avancer l'idée que cette renaissance va donner lieu à une pléthore d'autres titres, tous plus ou moins semblables à celui-ci. L'idéal serait de s'aligner sur des codes purement cinématographiques comme ça semble déjà être le cas (le survival ici) et de changer le ton du jeu et, ainsi le genre revisité, à chaque nouvelle aventure. Si la mise en scène ultra immersive et à base de QTE divise les joueurs, elle n'en reste pas moins ce qui fait la force de frappe de cet opus: proposer un monde semi-ouvert tout en dirigeant le joueur dans les moindres détails.

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Côté scénario, on ne peut pas dire qu'ils se soient arrachés les cheveux tant les twists sont attendus et que l'intérêt qu'on peut porter à l'aventure s'estompe derrière les actions répétitives et la frustration d'être toujours épaulé par la console dans les phases complexes (la touche de l'instinct, c'est juste un truc de noob). Cependant, on ressent nettement l'évolution du personnage au fur et à mesure que l'on joue. Si son niveau d'endurance est mis à mal au début de l'aventure, elle se transforme assez (trop ?) rapidement en alpiniste chevronnée, gravissant les parois rocheuses à la seule force de ses bras. Et les morts qu'elle sème durant sa traversée de l'île sont toujours plus violentes et maîtrisées, la perte de l'innocence étant entachée par la traque d'un cerf afin de se nourrir Si on était en droit de s'attendre à un aspect survie beaucoup plus étendu (tuer pour se nourrir, se soigner avec des fruits et des herbes), il n'en est rien et le jeu ne propose qu'un ramassis de minis-jeux plus ou moins excitants qui raviront les adeptes du scoring.

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L'émotion ressort davantage de la musique et des paysages grandioses plutôt que du destin plus ou moins tragique des personnages clés. La faute à un développement dans l'écriture plutôt faible, les développeurs préférant peaufiner leur bébé dans les moindres détails (même si quelques bugs graphiques lourds surviennent) afin de prouver au monde entier que Lara Croft a encore de beaux jours devant elle. Si les puristes de l'aventurière crieront au scandale tant les énigmes semblent inexistantes et l'action omniprésente, ils ne peuvent bouder leur plaisir de prendre en main une Lara qui obéit au doigt et à l’œil. Il ne lui reste plus qu'à être la ménagère parfaite et elle sera bonne à marier.



"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Alegas » Mar 14 Mai 2013, 12:24

Celui là, dès que je le trouve à bon prix je me le prend sans hésiter.
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar zack_ » Mer 15 Mai 2013, 19:08

C'est vrai que ça donne envie
Manque une note pour la page 1 Jack
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Re: Critiques de jeux vidéo

Messagepar Jack Spret » Mer 15 Mai 2013, 21:35

Ah faut noter en plus ?
Bon ben disons 7,5/10


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