[Hannibal] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Mar 2013, 13:34

Ca doit être un double compte de Jed :eheh:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Point Break - 8/10

Messagepar Hannibal » Mar 19 Mar 2013, 18:17

Point break de Kathryn Bigelow (1991)

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Je ne l’avais pas revu depuis 15 ans et j’ai vraiment passé un super moment. Le film n’a pas du tout vieilli et reste une valeur sûre de l’actionner des années 90. Bigelow nous embarque dans la traque d’un flic déterminé qui « infiltre » le milieu du surf pour coincer une bande de braqueurs de banque particulièrement efficace et organisée. L’immersion dans ce nouveau milieu va changer la vision qu’il avait de la vie jusqu’à ébranler certaines de ses convictions.

Ca fait quand même sacrément plaisir de voir un film aussi bien torché. Tout commence par un plan séquence très maîtrisé qui présente le personnage principal Utah (Reeves) débarquant de l’école sur le lieu de sa première affectation. Les scènes d’action ne sont pas en reste avec des braquages très rythmés et une poursuite à pied incroyable dont je gardais un souvenir que la revision n’a pas trahi. Heureux j’étais tout le long de ce marathon jouissif.

Le casting est vraiment sympa avec plein de bonnes gueules sympathiques (dont Gary Busey qui campe un flic survolté dont lui seul a le secret) mais le meilleur personnage du film est évidemment Bodhi (Swayze), sorte de gourou d’un groupe en mal de sensations fortes et qui livre sa philosophie de vie à qui veut l’entendre. En l’écoutant, on est presque tenté de tout lâcher et de le suivre dans sa quête d’absolu comme Utah est tenté tout le long du film. Reeves qui trouve ici un de ses premiers rôles n’est pas très bon mais sa bonne gueule fait le reste. Un dernier mot sur la mythique fin du film qui est d’une puissance rare pour ce genre de film. Point Break c’est génial et ça n’a pas pris une ride, c’est dit !

NOTE : 8/10
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Horde sauvage (La) - 9/10

Messagepar Hannibal » Jeu 21 Mar 2013, 16:56

La horde sauvage de Sam Peckinpah (1969)

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La horde sauvage est un western magnifique. Principalement parce qu’il ne ressemble à aucun autre. En effet, Peckinpah repousse ici les limites du genre en nous montrant l’ultraviolence d'une époque dans lequel tout le monde est pourri. Même les plus innocents en apparence n’échappent pas à cette transgression des codes : ainsi les femmes et les enfants tuent, ce qui peut paraître impensable jusqu’à ce film. Ces mêmes enfants s’amusent de la souffrance des animaux dans la scène qui introduit la première fusillade au tout début du film.

Cette fusillade est un déferlement de violence anarchique où le sang gicle en gerbes généreuses et où tout le monde en prend plein le buffet. Elle met aux prises la horde venue dévaliser une banque à une bande de mercenaires qui ne fait pas dans le détail et tire dans le tas sans se soucier des dommages collatéraux. La scène est magistrale et retranscrit toute la tension et le chaos de la situation.

Une fois ce gros morceau de bravoure digéré, Peckinpah nous présente ses personnages qui n’ont rien de sympathique mais auxquels on finit par s’attacher car on se rend compte que leurs poursuivants censés être du bon côté de la loi ne sont pas meilleurs qu’eux voire pire. Cela donne quelques scènes de leur vie vraiment bien senties avec des acteurs impliqués et appliqués : Holden, Borgnine et Oates en tête.

La horde va trouver refuge au Mexique pour se jeter dans les pattes d’une armée aux prises avec les rebelles civils. Pour négocier leur survie et réussir un dernier coup avant de se retirer, la horde va accepter de braquer un train sachant très bien que les mexicains ne comptent pas s’embarrasser d’eux au retour. Tout ce jeu de faux semblants fait graduellement monter la sauce pour amener un final aussi beau qu’explosif avec la horde qui va en découdre avec l’armée pour libérer l’un des leurs.

Les quatre protagonistes qui marchent côte à côte parmi les soldats mexicains pour réclamer leur compagnon le tout sur un fond de roulement de tambour est une des scènes les plus marquantes du film. Ces gars là sont des salauds mais ils ont un code de l’honneur qui est plus fort que l’or ou que leur survie. Ils savent qu’ils n’ont aucune chance mais presque sans parler ils décident de se battre pour l’un des leurs, compagnon d’infortune qu’ils ne peuvent se résoudre à abandonner.

L’ultime fusillade qui s’ensuit et un déferlement de violence et de colère qui conclut le film de la plus belles des manières : une boucherie visuelle orchestrée de main de maître par un Peckinpah au sommet et qui aujourd’hui encore reste un modèle du genre.


NOTE : 9/10
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Die Hard 5 : Belle journée pour mourir - 2,5/10

Messagepar Hannibal » Ven 29 Mar 2013, 14:36

Die Hard : belle journée pour mourir de John Moore (2013)

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Comme prévu, c’est nul. Quel dommage de voir l’une des plus grandes franchises du cinéma d’action torpillée à ce point. Les producteurs n’ont vraiment aucun amour propre pour nous livrer cette chose sans âme et sans relief. Je ne vais même pas m’éterniser pour pas être méchant envers McClane qui est quand même un putain de héros mais là ça n’a plus rien à voir avec l’univers du bonhomme.

Il n’y a vraiment pas grand-chose à sauver, on laissera de côté le scénario imbécile qui doit tenir sur une feuille de papier toilette. Le personnage de Willis n’a plus rien de commun avec John McClane et ça m’écorche même leclavier d’écrire que c’est censé être le même personnage. Les scènes d’action ne ratrappent même pas le tout car il n’y a rien de vraiment marquant dans ce film : la course poursuite est mauvaise, la scène dans l’hôtel est mauvaise et le climax final est mauvais.

Que reste-t-il à sauver ? Pas grand-chose malheureusement. Incarnant le fils de McClane, Jai Courtney est probablement celui qui s’en tire le mieux, pas très dur au vu de la prestation pitoyable des nemesis (pathétique bad guy qui fait des claquettes en bouffant des carottes). Quelques punchlines de Willis m’ont arraché un sourire mais il n’y a vraiment pas de quoi se relever la nuit. Fan de Die hard, fuyez, Die Hard est et restera à tout jamais une putain de trilogie mais pas plus !

NOTE : 2,5/10
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Jour où la terre s'arrêta (1952) (Le) - 8/10

Messagepar Hannibal » Mer 03 Avr 2013, 14:37

Le jour où la Terre s’arrêta de Robert Wise (1951)

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Ce classique de la SF des années 50 est une excellente surprise. Je n'en attendais pas des merveilles et pourtant c’est vraiment bien fichu et très soigné que ce soit en terme d’écriture ou de réalisation. Un visiteur d’une autre planète vient, seul, mettre en garde l’humanité contre les dangers de la guerre. Oui ok on a vu mieux comme pitch mais il est un peu plus profond qu’on ne pourrait le croire car en fait Klaatu (puisque c’est son nom) ne vient pas faire la morale aux humains pour les sauver mais bien pour sauver son propre peuple. L’humanité commençant à conquérir l’espace, ils voient là d’un mauvais œil ces intrus belliqueux qui se rapprochent d’eux. Klaatu vient donc les prévenir : soit les humains stoppent leurs guerres et leur course à l’armement soit ils détruisent purement et simplement leur planète.

C’est un film qui s’inscrit parfaitement dans son époque et on ressent toutes les craintes d’un monde qui sort de la deuxième guerre mondiale. Ainsi le message de Klaatu est très clair, il faut stopper la course au nucléaire et arrêter les guerres. Pour cela il tente de contacter les dirigeants ou les gens le plus à même de faire passer son message à l’humanité toute entière. Il est accompagné de Gort un robot qui semble tout puissant et qui dès la première scène démontre l’étendu de son pouvoir, il peut faire disparaître n’importe quoi à loisir. Klaatu dira plus tard qu’il serait capable de détruire toute la Terre.

Les effets spéciaux sont pour l’époque soignés. Tout le début avec le plan de la soucoupe qui vient se poser à Washington est impeccable et le rendu de l’intérieur de la soucoupe n’est pas du tout ridicule. Seul point faible le robot Gort qui accuse le coup du gars dans la combinaison et qui ne fait pas du tout mécanique. Mais rien de bien méchant et ça rajoute même au charme du film. On peut également voir dans le film une analogie avec la venue du Christ sur Terre qui est porteur d’un message qui sera condamné par les humains, tué, puis ressuscitera avant de remonter au ciel. Il y a plusieurs niveaux de lecture au film qui en font une œuvre assez riche et qui m’a surpris dans le bon sens du terme.


NOTE : 8/10
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Brazil - 9/10

Messagepar Hannibal » Mar 16 Avr 2013, 08:28

Brazil de Terry Gilliam (1985)

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Même avec quelques années de plus que lors du dernier visionnage, c’est toujours aussi bien, aussi magique, aussi poétique, aussi passionnant ! Le film est un condensé de tout l’univers de Gilliam qui confine ici au génie tant il est riche visuellement et intellectuellement. Brazil reste pour moi l’un des plus grands films d’anticipation de tous les temps.

La société ici décrite sert de satyre à ce que le monde est en train de devenir avec une bureaucratisation à l’extrême où on ne peut plus rien faire sans remplir un maximum de formulaire (savoureuse scène d’introduction qui voit un père de famille arrêté sans ménagement et sa femme, en pleurs obligée de signer reçu sur reçu). Autre exemple avec la critique d’une société obsédée par son image que ce soit à travers les multiples travaux de chirurgie esthétique de la mère du héros ou le costume gris imposé à tous les travailleurs et dont la couleur ne doit pas dénoter. Le film fourmille de détails qui en font toute la richesse et la cohérence et pourtant le film est complètement baroque et fou par certains moments mais tout cela s’assemble impeccablement pour faire un tout cohérent avec un message d’une puissance assez impressionnante.

Sam Lowry fait partie intégrante de ce monde dont il ne s’évade qu’à travers ses rêves. Mais étouffé par une mère envahissante et tout ceux qui l’entourent en général, il va profiter d’une opportunité pour tout foutre en l’air et poursuivre son rêve de liberté et d’amour personnifié par une camionneuse idéaliste recherché par les autorités. Il a s’ensuivre une évasion de son monde sorte de prison déguisée pour aboutir à un final aussi beau que déroutant.

Les acteurs sont tous parfaits J. Pryce en tête qui livre une prestation impeccable. Les seconds rôles sont de qualité avec du beau monde : De Niro en chauffagiste révolutionnaire, B. Hoskins en employé de la compagnie des eaux psychorigide, I. Holm en chef de service paranoïaque, etc…
En plus de toutes ses qualités, le film sait être très drôle tout le long et ce qui aurait pu s’avérer très risqué dans un film de ce genre fonctionne à merveille et renforce encore le côté déroutant de cette société finalement pas si éloignée de la nôtre.
Brazil est un très grand film de T. Gilliam qui l’impose comme un grand réalisateur.

NOTE : 9/10
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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar zack_ » Sam 04 Mai 2013, 17:24

Envie de le revoir! APPROVED
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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 04 Mai 2013, 18:05

Allez, je l'avais pas mis à Oso mais je vais pas faire l'erreur deux fois:

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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Sam 04 Mai 2013, 18:07

Rho il claque ton approve. Je dois faire une commande à Oso. Je sais déjà quel genre :mrgreen:.
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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar Kakemono » Dim 05 Mai 2013, 13:04

Ah ouais il claque. :super: Et la critique de Brazil aussi en passant. :-P
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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar Hannibal » Dim 05 Mai 2013, 15:09

Merci les potes!

génial l'approved Jack, merci
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Dim 05 Mai 2013, 15:37

Jack Spret a écrit:
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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar Creeps » Dim 05 Mai 2013, 16:05

Jalouse :chut: :eheh:
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Main au collet (La) - 5/10

Messagepar Hannibal » Mer 31 Juil 2013, 10:53

La main au collet d’Alfred Hitchcock (1955)

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La main au collet reste un film mineur selon moi dans la filmographie d’Hitchcock qui est ici en mode vacances sur la côte d’azur. Le film se suit tranquillement à son petit rythme pépère mais n’est jamais passionnant au point de laisser le spectateur que je suis en haleine comme ça a pu être le cas sur d’autres de ses productions.

Robert dit « le chat », ancien cambrioleur reconverti, est victime d’un fourbe qui perpétue des vols de bijoux suivant son mode opératoire alors qu’il n’a plus touché un pied de biche depuis 15 ans. Pour prouver son innocence il va devoir enquêter avec l’aide d’un assureur pour piéger l’usurpateur.
Chemin faisant il va faire la connaissance au Carlton d’une riche américaine et de sa fille qui n’est pas indifférente aux charmes du bellâtre. Le principale problème du film est qu’il met, à ce moment là, en stand by toute la partie enquête pour se concentrer sur la partie romance. Ce n’est pas déplaisant en soi mais c’est largement moins passionnant que la traque du coupable qu’on nous promet en début de film.

Le gros point fort du film est l’interprétation livrée par Grace Kelly gros coup de cœur du film pour moi. Elle est vraiment charmante et bouffe littéralement la pellicule. Le casting repose essentiellement sur son duo avec Cary Grant qui, on peut le dire, fonctionne parfaitement. Elle joue le rôle d’une jeune manipulatrice qui se retrouve prise à son propre piège. Grant qui joue à fond de sa classe et de son assurance, maîtrise la situation jusqu’à confondre le véritable coupable dans un final costumé assez mollasson et qui conclut cette enquête décidément pas à la hauteur de la réputation du maître. Reste des paysages magnifiques de la french riviera dont toute l’équipe a dû bien profiter et le charisme de la très charmante Miss Kelly.

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NOTE : 5/10
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Re: [Hannibal] Mes Critiques en 2013

Messagepar zack_ » Mer 31 Juil 2013, 11:13

Tout pareil. Mineur et encore j'ai quelques images qui m'ont fait plaisir à voir vu qe ca se passe par chez moi
zack_
 

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